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herbv
| Après un chapitre un peu poussif consacré à l’équipe du printemps, le récit semble enfin prendre son envol après la découverte par l’équipe B de la réalité de leur environnement. Ainsi, les flottements à l’intérieur des équipes nés de l’indécision sur la compréhension de ce qui leur était exposé par leur guide se transforment en une certaine solidarité même si certains égoïsmes prennent temporairement le dessus. On est bien loin du chacun pour soi absolu et omniprésent dans Survivant de Takao Saito. La mise en place de l’histoire semble enfin achevée, laissant augurer du meilleur et justifier ainsi la réputation flatteuse du titre. Cela n’est pas trop tôt quand on pense à l’importance du troisième opus quant aux chances de réussite commerciale de la série. Du coup, on se retrouve à attendre avec une certaine impatience la suite de ce shôjo qui se démarque de la production francophone à la fois par son graphisme, original, et son thème, assez peu répandu.
Concernant la version française, on peut regretter une couverture d’une rare laideur, les couleurs jurant atrocement alors que le dessin n’est pas des plus accessibles, un papier bien trop jaunâtre et une impression ne rendant pas honneur à certains tramages du fait de moirages un peu désagréables sans oublier une traduction des onomatopées toujours aussi originale mais sans réelle signification. Par contre, la disparition quasi-généralisée du sous-titrage au profit d’un remplacement intégral des onomatopées, ce qui améliore grandement la lisibilité des planches, est très appréciable. On est donc loin des débuts catastrophiques de la série mais on n’est toujours pas au niveau habituel de qualité des mangas de chez Pika, celui d’avant le rachat par Hachette. Mais cela est sans grande importance car le contenu est bien plus important que le contenant.
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