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| Kanna, Yoshitsune et Kyôko partent pour Ami-land où ils vont utiliser le simulateur pour découvrir la vérité sur les plans du défunt leader charismatique. Pendant leur voyage virtuel, Otcho, Yukiji et Takamatsu semblent croiser un fantôme dans les rues de Tokyo… |
pikipu
| Après un volume 13 que j'avais trouvé un peu foireux, j'ai retrouvé l'excitation de la lecture.
On pourra certes se dire qu'Urusawa nous rejoue le coup d'Amiland et qu'il aurait pu se renouveler. Mais, pour une série qui fait depuis le début un parallèle constant entre le passé et le présent, il aurait été dommage de n'utiliser amiland et sa machine à rêves que pour un opus. On a jamais reproché aux utilisateurs d'une machine à remonter le temps de s'en servir plusieurs fois. Urusawa ne s'en prive pas. Et il s'en sert très bien.
Bien évidemment, cet album ne nous fera pas beaucoup plus avancer. On est à nouveau dans le doute. Mais malgré le cliffhanger quelque peu "feu de l'amour" de ce volume, j'attends le prochain volume avec envie.
Une envie retrouvée. |
Willy le Borgne
| Cette excellente série allie un scénario très complexe à multiples tiroirs et un dessin clair et précis. Le combat contre Ami, qui se passe sur 3 époques, n'en finit pas de surprendre. Urasawa étonne par sa maîtrise de l'histoire, des nombreux protagonistes et des différents va et vient temporels. Il n'use pas de ficelles scénaristiques convenues et les idées que l'on se fait au fil des tomes sont pour la plupart fausses, l'auteur jouant à nous attirer sur de fausses pistes. Seul défaut, il faut relire tous les tomes précedents pour être sûr (et encore) de bien suivre l'histoire, si la série dure trop longtemps ça pourrait prendre du temps... 2 ans que cette série est publiée, je n'ai pas vu le temps passer.
Et une question subsiste : mais qui est vraiment Ami ? Et pourquoi on aime tant se faire mener en bateau ? |
herbv
| Si c’est à une aventure surtout virtuelle que nous convie ce volume 14 de 20th Century Boys, ce n’est pas pour autant que Naoki Urasawa ait été avare en informations et en nouveaux questionnements. Ami est donc mort, laissant Manjûme Inshô seul à la barre du parti de l’amitié. Celui-ci, désorienté de se retrouver seul, a décidé de poursuivre le but de son maître : Déclencher la fin du monde lors de l’exposition universelle de 2015. En attendant, Kanna et Yoshitsune décident d’utiliser le simulateur d’Ami-land pour replonger dans les souvenirs d’Ami et découvrir ainsi ses projets. C’est ainsi qu’ils vont enfin savoir ce qui s’est passé cette fameuse nuit de 1971 dans la salle des sciences du collège. Le lecteur en profitera pour découvrir un peu mieux Manjûme grâce à un flash-back nous narrant son arrivée dans la ville et s’apercevoir que Dieu, le sans abris qui a tant aidé Kenji et ses amis à un moment, a eu un rôle d’importance cette fameuse année 1971.
Présent, passé, réel, virtualité, tout s’emmêle pour amener petit à petit le lecteur vers la compréhension de cette fabuleuse histoire de fin du monde programmée des dizaines d’années avant par des enfants. Mais si un certain nombre de clés de compréhension nous sont données dans ce volume, l’auteur en profite pour poser de nouvelles questions : Comment Manjûme en est arrivé à être le second d’Ami ? Comment est-il possible que le si gentil Dieu fût l’empereur du mal en 1971 ? Qui est cette mystérieuse silhouette qui vient de faire son apparition dans les rues de Tokyo ? Quelle est cette mystérieuse entité présente dans le simulateur en même temps que nos 3 héros et Manjûme ? Ami est-il réellement mort ? Mais alors, qui est Ami ? |
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