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| La petite vie tranquille de Kenji se trouve bouleversée lorsque son ami Donkey se suicide après lui avoir écrit à propos d'un symbole lié à leur passé. Ce symbole serait devenu l'emblème d'un groupe mêlé à des affaires d'enlèvements… |
  Bullejury 2002
| Cet album a été sélectionné par le bullejury pour l’année 2002. Tous les membres du jury n’étaient pas forcément d’accord, mais ont jugé en majorité qu’il méritait sa place dans la liste.
"C’est une mécanique scénaristique remarquable (dès le tome 1) et qui ne se relache pas. Le dessin est efficace et vivant, bref tous les ingrédients pour une BD formidable." (weissengel)
"Meilleur que Monster, une intrigue serrée, des personnages attachants, un rythme d'enfer. Tout bon, tout bon." (thierry)
"Du jamais lu pour moi, un scénar d'enfer, des dessins dynamiques... Je rejoins Crepp, même si le dessin n'est pas forcément mis en valeur par le format manga, je trouve le découpage et le scénar vraiment bien foutu, et puis personnellement j'ai été touchée par les personnages." (nyl)
"Pourquoi 20th century Boys est-il mon coup de coeur ?
Premièrement : C’est mon premier manga.
Deuxièmement : Je découvre Naoki Urasawa.
Troisièmement : Un coup de crayon vif et précis. Le but n’est pas de dessiner des tas de détails. Ici, tout est mis en oeuvre pour coller à cette formidable intrigue!
Quatrièmement : Ce scénario est phénoménal, un thriller aux multiples facettes. Plus on avance dans la lecture, plus l’auteur brouille les pistes. Un découpage, des flash-back judicieusement placés. C’est magistral!
Toutes ses raisons font que cette série est ma grande découverte de l’année 2002." (crepp)
Album classé 3ème dans la catégorie "bulledécouvertes", "bullechouchou" de crepp dans cette même catégorie et 7ème ex æquo pour la catégorie "bullechampion". |
CoeurDePat
| Ce premier album pose les bases de ce qui va s’avérer être une grande série.
La forme générale n’est pas sans rappeler « It » (« Ça ») de Stephen King. En effet, la narration alterne sans cesse entre le présent (de nos jours), le passé (1969) et même le futur (début du 21ème siècle). De fait, le présent est relativement terne : Kenji possède un magasin et sa vie est aussi tranquille que banale, partagée entre ses amis (d’enfance), Kanna (la fille que sa sœur lui a abandonné) et sa mère (légèrement acariâtre). Le passé quant à lui, nous révèle une bande de copains, d’amis, avec ses joies, ses peines, ses problèmes d’enfants...
L’intrigue se met tout juste en place. Un symbole, un œil où la pupille est une main, est lié à deux morts, l’une d’elles concernant Donkey, un ami de Kenj. C’est presqu’involontairement que Kenji va être impliqué dans quelque chose d’énorme. Déjà le lecteur se sent impliqué, de par la lenteur de la mise en place. Chaque détail est distillé au compte-gouttes, et l’alternance passé / présent permet de dévoiler avec parcimonie, ce qui exacerbe l’envie d’en savoir plus. Les éléments pourront paraître tout d’abord quelque peu décousus, ce qui en soit est tout à fait normal, les liens se faisant au fur et à mesure de la progression dans la lecture.
Côté dessin, on retrouve le style d’Urasawa (cf « Monster ») : bien travaillé, des visages simples, caricaturés mais étudiés et précis, des expressions bien rendues.
La qualité de l’album est très bonne, papier épais, jaquette superbe et plaisante. Une présentation des personnages au début de l’album permet de s’y retrouver facilement et rapidement. Seul défaut : un peu cher pour un manga (9 euros).
Cet album se lit vraiment très bien, même s’il est à mon avis un peu lent. Mais tant mieux, car la suite est très très prometteuse. |
Gilles
| Au début, j'étais pas pour. Mais tout le monde en avait et ils disaient que c'était génial. Pourtant, on m'avait dit "t'en prend un et t'es accroc tout de suite". Moi, ça me faisait flipper mais finalement, j'ai voulu faire comme tout le monde. C'est normal comme sentiment de vouloir être accepté par les autres.
Mon premier 20th Century Boys, je l'ai acheté à la sauvette sans regarder le vendeur. Je suis rentré chez moi et je l'ai lu un peu inquiet. Et la, ça c'est emballé, je voyais l'heure tourner mais je pouvais pas arrêter. Hier, je suis retourné voir mon vendeur mais il m'a dit qu'il avait plus de numéro deux. J'en ai eu des sueurs. Je lui ai dit qu'il me le fallait. Qu'il pouvait pas me laisser comme ça. Il a essayé de me refiler de la belge pour tenir mais j'en voulais pas, ça me fait plus rien la belge maintenant. Il me faut de la jap'...
C'est terrible d'être accroc. M'sieu 'dame, un petit tome deux, siouplait... |
pikipu
| Je le lis, je le lis pas?
J'ai que le premier volume, il y en a plus d'une dizaine, il paraît que quand tu commences tu ne t'arrêtes plus, ça risque de me coûter cher.
Voilà sans doute pourquoi je ne voulais pas le lire, ça fait des mois qu'il traîne sur mon étagère ce premier tome de cette soi-disante super série.
Le dessin m'attire, j'aime ces visages, être capable de rajeunir ou vieillir des mêmes personnages, faut être sacrément bon. Et puis il y a tous ces détails, ces décors, cette ambiance qui transparaît en feuilletant à la va-vite.
Allez, je me lance, je suis un grand garçon, j'en ai qu'un mais je vais quand même pas le laisser avoir, si ça me plaît, je suis quand même pas obligé d'acheter tous les autres. Et puis de toute façon, j'ai le syndrome habituel du rebelle, il suffit que plein de personnes me disent de lire un truc parce que c'est super, génial, tu vas voir, pour que je ne regarde que les choses faibles et réductrices dans le scénario et le dessin.
Mais là, je n'ai rien à dire, le dessin est effectivement superbe dès que l'on se plonge un peu plus dedans, la découpe, le cadrage, l'ambiance, les sauts constants dans le temps nous enivrent. On ne comprend pas tout, il manque tellement d'éléments, mais on se laisse totalement entraîner par Urusawa, on s'est fait prendre au piège, on se pose des questions, on prend peur avec Donkey (superbe scène dans le collège la nuit), on a envie d'en savoir plus.
Et on téléphone à sa librairie manga habituelle. Ils ont tous les autres volumes. Et ils sont ouverts aujourd'hui.
Quelque chose me dit qu'il n'y en aura plus ce soir... |
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