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© Dargaud

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La Marque du Diable
ScénarioDesberg Stephen
DessinMarini Enrico
CouleursMarini Enrico
Année2000
EditeurDargaud
SérieLe Scorpion, tome 1
autres tomes1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 1hs ...
Bullenote [détail]

Pour les habitants de la basse ville, il est le Scorpion. Les hommes l'évitent, redoutant son épée plus virevoltante que la nuée de moustiques d'une chaude nuit d'été. Les femmes le cherchent, fascinées par la prestance de ce beau brun qui sait les aimer comme personne.
Pour les habitants de la haute ville, il est Armando Catalano, l'homme à la perruque poudrée qui sait dénicher aux fins fonds des catacombes romaines les reliques des saints de l'antiquité et du Moyen âge que princes et évêques s'arrachent à prix d'or.
Pour le cardinal Trebaldi, l'impitoyable maître des moines-guerriers, l'homme qui n'hésite pas à faire empaler dans son confessionnal un prêtre trop bavard, il est le témoin d'une époque maudite qui doit disparaître. Pour cela, Trebaldi demandera à une gitane égyptienne experte en poisons de lui apporter la peau de l'homme qui porte sur l'épaule droite un tatouage en forme de scorpion. Tatouage infâmant rappelant à tous que la mère du héros a péri brûlée vive sur le bûcher réservé aux sorcières.
Mais la gitane manquera son coup, déchaînant la colère du Scorpion. Les murs du Vatican en tremblent encore..

 

2 avis

frads
Décidément, il s’en est passé des choses durant l’Inquisition. Un « gentleman », surnommé « Scorpion » (à cause d’une tache de naissance de cette forme située dans son dos) viole les tombeaux de saints oubliés pour les revendre à prix fort à des ecclésiastiques naïfs. Tout allait bien lorsque apparut une égyptienne à la solde d’un diabolique cardinal qui ne souhaite qu’une chose: la peau du Scorpion.
Sur fond d’indulgences, d’église corrompue et tout ça, Marini et Desberg nous offrent des péripéties décoiffantes, accommodées d’un dessin sans failles, bien « marinien » et non dénuées d’humour. Espérons la pérennité de cette nouvelle série qui, comme certains le disent, pourrait un jour entrer dans le panthéon des grands classiques de la BD.
pikipu
On pourrait croire avoir à faire à une énième bande dessinée sur fond historique avec un personnage principal hyper rebelle mais ô combien charismatique, séducteur devant l'éternel, grande lame, justicier à ses heures qui se retrouve malgré lui (tout était déjà écrit) mêlé à une vaste intrigue qui mettrait en cause, ô chose courageuse et tout à fait nouvelle, une branche du Vatican et tout un lot de mystères.

Et on ne se serait pas trompé.

Le Scorpion, c'est tout ceci, un cumul de clichés scénaristiques (j'ai déjà l'impression d'avoir lu ça quelque part) et de caractères (le valet faire-valoir du héros, je l'ai déjà vu quelque part aussi non?). Et je ne parle pas de l'empoisonneuse, belle comme une playmate, dont on serait prêt à parier qu'elle va tomber amoureuse du scorpion dans un prochain tome.

Certes, le dessin est loin d'être déplaisant, mais pour le reste, je ne saurais dire qu'au secours.

Ne rien apporter à un genre qui me semble éculé me fait m'interroger sur l'utilité de ce genre d'ouvrage.
Et les recherches graphiques, historiques, réelles bien sûr, me paraîssent quelques peu forcées et hasardeuses. Faire dire au héros: "Que souhaiterais-tu pour tes funérailles? Quelques lamentations de Scarlatti ou des motets de Haendel?", c'est un peu faire dire à un dessinateur: "Et pour tes aquarelles, tu prend des crayons gras ou de la peinture à l'huile?".

Remarque sans intérêt.
Ouvrage sans intérêt.

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