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Le petit coin des histoires à dormir debout... [ Ratatouille, pizza, patates... ]
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| | ADDTC, 25.08.2003 à 16:01 | 105859 |
| | | Mais toutes les histoires postées ici sont véridiques, naturellement :) Ceci dit, dans un sujet consacré aux histoires à dormir debout, j'imagine que le but, en effet est de raconter l'histoire la plus "somnambulesque". Certains bubulliens pourraient même avoir envie de les illustrer, pourquoi pas.
Ceci dit, raconter qu'un sandwich fromage-jambon-crudités soit à l'origine d'un sonnet, j'avoue que ça mérite un prix spécial :) |
| | | | Déçu? Ah bon? Par quoi, très cher? Par ma propre histoire (pas assez "à dormir debout, peut-être? Elle est véridique pourtant) ou par mon soudain élan poétique (je précise toutefois que ce dernier n'a jailli qu'après avoir ingurgité un sandwich fromage-jambon-crudités... Ceci expliquant probablement cela)
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| | ADDTC, 25.08.2003 à 15:23 | 105847 |
| | | Ha ce clandestino, quel poète...
J'avoue cependant que si je poste de jolies histoires (tout à fait authentiques, naturellement), c'est un peu dans l'espoir de me voir emboiter le pas! Mais là j'avoue que je suis un peu déçu, même par mon ami Clandestino qui a des talents de raconteur que Sir Peter Ustinov (avec qui je déjeunais encore hier, enfin la semaine passée, ou était-ce l'année dernière ?) ne dédaignerait pas... |
| | | | Pas triste ça... Il nous a fait une fumette d'enfer ADDTC... Au moins de la pure laine vierge!
Tiens, ca m'inspire...
"Lorelei, Lorelei, Ô fée des eaux Rhénanes,
a transpercé mon coeur d'un coup de sarbacane
mon cerveau embrumé de moquette synthétique
fit sombrer mon esprit dans un délire cosmique
L'ardent Hélios, tapant sur ma pauvre caboche
engendra des visions pointées de doubles croches;
m'évanouissant céans, je me vis immergé
entouré de naïades aux corps bien balançés
Réalisant l'absurde de la situation
mon cortex meutri se mit au diapason
stoppant d'autorité mon trip psychédélique
Des sirènes nasillardes, me tirant de mon rève,
Me laissèrent nostalgique d'une rencontre trop brève
aux accents Wagnériens d'un univers magique..."
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| | | | | bon je viens de lire le sujet, et ca m'a pas du tout fait dormir, debout ou pas... va falloir s'ameliorer les gens... |
| | ADDTC, 24.08.2003 à 13:17 | 105677 |
| | | Cela se passait lors de la semaine de canicule. Oh oui, on y est toujours, mais heureusement, les températures sont un peu moins hautes. Après le travail, et sur le chemin du retour, je passais donc la langue dans ma voiture dépourvue de climatisation. Cela assure peut-être l'avenir de la planète, mais compromet le mien car je manquais alors de mourir de chaleur. Je décidais donc de tourner à droite, et de stationner ma voiture le long du Rhin. Comme je sentais un petit vent frais bienvenu, je sortis de ma voiture pour entamer une petite promenade le long du Rhin. Je regrettais la présence d'arbres au bord des rives, mais comme nous sommes situés en zone industrielle, les hangars y poussent plus facilement que les arbres.
Après m'être baladé pendant un bon moment, j'écarquillais les yeux devant ce que je voyais. Une jeune femme blonde, très belle, se baignait entièrement nue dans le fleuve. Je sais que nous sommes dans la section des histoires à dormir debout, mais je me disais qu'en Suisse ou en Allemagne, cela restait malgré tout dans le domaine du possible, car il n'est pas rare de voir des gens s'installer nus dans les parcs. Je m'approchais donc, pour avoir une meilleure... Disons, appréciation de la situation. La naïade m'aperçut et se rapprocha de moi, à ma grande surprise. Ne croyez pas que le fait de me faire approcher par de jolies blondes, entierement nues de surcroît, soit une situation tellement inhabituelle pour moi, mais je dois dire qu'à ce moment là, j'étais tout de même assez surpris.
Je le fus plus encore lorsqu'elle s'adressa à moi dans un allemand parfait. Ma connaissance de la langue de Goethe reste approximative, mais nous avons tout de même pu établir un dialogue.
– Bonjour, me dit elle
– Bonjour, lui répondis-je timidement
Un silence se fit alors.
– Ahem, c'est vrai que par ces fortes chaleurs, heu... une baignade, heu... même nue, et dans le Rhin...
Elle éclata de rire, un rire clair et chaud comme cette journée.
– Je suis Lorelei, le fleuve est ma maison. Si je suis nue, c'est que je n'ai pas besoin de vêtements. Et puis ça n'a pas l'air de te déranger tant que ça !
En effet, je n'étais dérangé en rien. C'était même assez plaisant. Mais tout de même, cette histoire commençait à prendre une drôle de tournure ! Devant mon étonnement, elle reprit :
– Tu sais, reprit-elle, les gens de nos jours ne croient plus aux fées, ou aux niebelungen. Ils ne vivent plus que pour terminer le rapport que leur patron vient de leur commander, ou pour savoir qui sera éliminé de "Big Brother" (nda : en Allemagne, le "loft" s'appelle "Big Brother"). Mais toi, tu es différent. Tu peux nous voir !
Et c'était vrai ! Oui, je pouvais voir cette superbe jeune femme se baigner nue dans un des plus majestueux fleuves d'Europe. Tout improbable que cette situation puisse paraître, elle se déroulait là, devant mes yeux.
Je lui fit part de mes soupçons :
– Oui, bien sûr. Je peux voir une Lorelei, se baigner nue dans une zone industrielle de Bâle. Rien que de très normal à cela.
Elle répliqua :
– Tu es différent. Par ta bonté et ta générosité, tu as purifié ton âme, et tu peux voir des choses que la plupart des hommes préfèrent ignorer. Je vais t'emmener dans un lieu où tu comprendras que ta situation n'a rien d'exceptionnel. Prend ma main !
Et là, je n'ai pas trop réfléchi. J'ai saisi sa main, et je me suis retrouvé dans le Rhin. Les courants y sont très forts je voyais ma blonde s'éloigner un drôle de sourire sur le visage. J'essayais de lutter, mais je n'étais pas assez bon nageur. J'avalais de plus en plus d'eau...
Lorsque je me suis réveillé, je voyais un ambulancier et un policier autour de moi. Ils discutaient en suisse allemand, et je n'ai pas saisi tout ce qu'ils disaient. Je precevais des "dumme, blöd"... Je me suis relevé, et bizarrement mes vêtements étaient secs. La suite de l'histoire est sans intérêt.
En conclusion de cette histoire, je me rappelais ceci.
- Vous avez beau avoir l'âme la plus pure, et être le meilleur homme sur terre, ça ne vous mènera nulle part si vous ne savez pas bien nager.
- Se cultiver est toujours utile. Si je m'étais un peu moins assoupi lors de mes cours de culture allemande, j'aurais su que les Lorelei étaient des sirènes qui par leurs chant faisaient s'échouer les navires et se noyer les marins. Ca m'aurait incité à me méfier.
- Et enfin, que se promener en plein soleil le long des berges du Rhin sans aucune protection n'est jamais, jamais une bonne idée !
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| | | | J'ai passé pas mal d'années au Zaïre, et les dix premières années de ma vie se sont déroulées dans la chaude tranquilité d'une petite ville en plein centre du pays. Comme moyen de transport, il n'y avait guère que l'avion dès lors qu'il s'agissait de couvrir plus de 300km (normal, vu l'état des routes - quelles routes, d'ailleurs?)
Je devais avoir 8 ans lorsque nous fûmes, mes parents et moi, amenés à embarquer sur un vol à bord d'un antique "fokker". Ayant connu quelques guerres, le vénérable appareil ne payait pas de mine et sa carlingue était constellée de trous et de bosses aux endroits les plus inattendus. Ce vol, outre les quelques passagers dont nous faisions partie, emmenait également du fret, sous la forme de cartons de poudre à lessiver. Il est à noter que ladite cargaison avait séjourné - faute du formulaire adéquat, je suppose - durant quelques jours sur le tarmac de l'aéroport, et ce en pleine saison des pluies. En fait de poudre, les cartons contenaient une espèce de pâte grumeleuse, à l'aspect incertain et à l'odeur écoeurante (ce fait a son importance).
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que les fokkers ne volent pas haut. Le nôtre encore moins, étant donné l'absence totale de pressurisation de la cabine, eu égard à l'aération naturelle causée par les orifices dans la carlingue. Ceci dit, nous voguions tout de même aux alentours des 3.000 mètres.
En plein milieu du vol, la dépressurisation - si légère fût-elle - fut cependant suffisante pour que la mixture infecte contenue dans le chargement se mette à réagir, envahissant le compartiment d'une mousse grise et compacte comme le fog londonien. A tel point que nous nous retrouvâmes bientôt, non seulement gelés par le froid s'engouffrant dans la cabine, mais également nageant dans un océan de mousse digne des discothèques les plus branchées! Constatant la situation, le copilote (natif de ce beau pays, est-il besoin de le préciser - mais sans connotation raciste aucune) ne trouva rien de mieux à faire que de retirer les hublots des issues de secours afin de permettre à l'immonde substance de s'échapper... Et trouva le moyen de laisser un des hublots tomber hors de l'appareil!
En fin de compte, nous atteignîmes notre destination sans trop d'encombre - transis et lessivés! - pour trouver à notre arrivée le corps de pompiers de l'aéroport au grand complet, alertés par les traînées fuligineuses qu'ils avaient vu s'échapper de l'appareil à son aterrissage, et persuadés qu'ils n'allaient retrouver que des cadavres calcinées. Ce qui nous valut un second arrosage en règle dès l'immobilisation de l'engin!
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| | | | | tu mettras "kukpuduku" la prochaine fois? |
| | ADDTC, 13.08.2003 à 12:23 | 103729 |
| | | | He bien en ce qui me concerne, en rentrant chez moi tous les jours, je passe près d'une route industrielle. Or dans la région, se trouve l'entreprise qui fabrique les coiffes de la fusée Ariane. Mais comme en Suisse, tout est très réglementé, ces convois exceptionels ne peuvent circuler qu'à certaines heures. Heureusement d'ailleurs, car ces pièces prennent la largeur de la route. Aussi, les 2 camions étaient stationnés sur une aire réservée, en attendant de pouvoir recirculer à nouveau. Or donc, voyant ces camions sans personne autour (les chauffeurs étaient partis se restaurer, j'imagine), j'ai garé ma voiture un peu plus loin, et je me suis approchés de ces fleurons de la technologie. Les coiffes étaient bâchées, évidemment, mais il restait un jour du à l'immense largeur de ces pièces. Je me suis donc assuré que personne n'était dans le coin, je me suis glissé sous la bâche, et là, à l'aide d'un feutre indélébile servant à annoter mes cellos lors de présentation, j'ai apposé ma marque sur la coiffe de Ariane : "ADDTC was here". Après avoir contemplé mon oeuvre, je suis reparti en m'assurant que personne n'était dans le coin. Heureusement, l'aire était située dans un endroit assez isolé. Ainsi, vous qui me lisez, aurez la fierté de dire à vos connaissances ébahies : "Je connais personellement le premier tagger de l'espace". Soyez sur que votre société sera de plus en plus appréciée! Je sais que certains esprits chagrins diront que la coiffe se désagrège dans l'atmosphère, que mon graffiti n'atteindra jamais l'Espace, mais ce ne sont là qu'esprits chagrins. Assurément ! Je suis quant à moi certain que mon oeuvre atteindra les limites de l'univers connus, et qu'un jour, qui sait, elle sera exposée dans un musée extra-terrestre d'art terrien. Bien sûr, comme je croise ces convois assez souvent, je me ferais un plaisir de laisser vos messages pour un prochain lancement, si j'ai toujours l'opportunité de laisser ma signature, évidemment. |
| | | | Il prend des stoupéfiants...
/me sors de suite (comme ils disent dans le sud ;o))) |
| | | | | J'ai beau me concentrer très fort, ça marche pas. (Il prend quoi comme substance illicite ???? Je veux bien y gouter...) |
| | june, 11.08.2003 à 17:19 | 103357 |
| | | | ca marche pas ici, mais ca doit etre passsque je suis assis. 8) |
| | | | Je suis sûr que vous avez tous et toutes des histoires à dormir debout que vous voulez faire partager ;o) Donc, je commence.
L'autre jour, une avocate de ma connaissance, m'a raconté qu'elle a un ami qui a des "flashs"...(non, pas des flashs d'appareils photos, même qu'y en à marre, non)
Des flashs comme à la télé ou au ciné, des flashs qui rendent cet ami presque malade, et pendant lesquels il ressent ce qui se passe autour de lui, même très loin...
Ainsi, un jour qu'elle était en voiture avec lui sur une nationale en bretagne, il lui a dit soudain : "change de route, change de route, vite, y'a plein de sang sur cette route..."
Elle l'a évidemment prise pour un fou, mais a changé de route quand même. Or, il s'est avéré quelques jours après qu'il y'avait eu un terrible accident de la route (quatre morts) quelques dizaines de kilomètres plus loin sur cette route, environ à l'heure où il devait passer à l'endroit de l'accident...
Une autre fois, ils étaient au resto ensembles, et il a soudain arrêté de manger, a eu le regard qui s'est figé (comme à chaque fois) et a dit "on vole ! on est en train de voler dans les étages !" Et non, ce n'était pas le concorde qui s'écrasait sur eux ;o))) mais quelqu'un qui était en train de cambrioler un appart au dessus du resto...chose qu'ils ont su après...
Une belle histoire à dormir debout non ? :o))) |
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