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Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ]


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Pierre, 23.10.2020 à 22:33374071
Hé bien, ce n’est pas souvent que je lis le journal sur Bulledair, et les nouvelles du 11 septembre dernier n’étaient pas bonnes ... (mais je suis content de lire les paroles de cette chanson de Dylan que je connaissais sans la comprendre - enfin, ce n’est pas que je prétende en avoir saisi le sens) ...

Mr_Switch, 14.09.2020 à 18:36373884
Véritable variation autour du mensonge... Mentir. Se mentir. Mentir pour ne pas inquiéter. « Ai-je menti à ma parole ? »

Thierry, 14.09.2020 à 11:01373882
Ce weekend aura été étrange.
Nous avons pû parler avec la police et avons une idée plus précise de ce qui s'est passé.
Il était chez nous jusqu'au 7 août. Nous partions en vacances et il nous avait dit qu'il irait chez un ami à Liège. Nous ne le connaissions pas mais il nous avait déjà parlé et lui avait déjà rendu visite avant. Nous lui avions acheté un billet de train pour y aller, un aller-retour pour le jour de son rendez-vous avec son assistant social pour la préparation de son interview pour sa demande d'asile.
De là, on ne sait pas trop ce qui s'est passé. En tout cas, la nuit du 9 août, il était à Bruxelles, dormant dans un parc avec des amis. Probablement qu'il n'avait jamais été question qu'il aille à Liège, mais il a menti pour qu'on ne s'inquiète pas. Il s'est fait attaqué par un déséquilibré dans son sommeil. Frappé à la tête, il est tombé dans le coma. Ses amis ont directement appelé les secours. Il a été pris en charge rapidement, transporté à l'hopital et opéré, mais sans succès. Il est mort le 12 août. Je me dis qu'il ne s'est sans doute rendu compte de rien. Le déséquilibré qui l'a attaqué a été arrêté et est en prison. C'est aussi un réfugié. Un de ces pauvres types brisés par l'exil. Difficile de lui en vouloir. Troubles psychologiues, drogues (?), violence du système. Dans son travail, ma femme voit passer des dossiers du genre. Pas de gens qui ont tués, mais des grenades dégoupillées, dangereuses avant pour elles, parfois pour les autres, qui sont abandonnées.
Il a fallu prévenir la famille.
Pas facile. Ma femme est plus douée que moi pour ça. Dix années d'infirmière en service onco, ça aide sans doute.
Et les membres de la famille se manifestent, d'Angleterre, des USA, d'Ouganda, de Somalie, du Kenya... Ils demandent des info, veulent des réponses. Et nous tombons des nues. Beaucoup le pensaient toujours en Allemagne, avec des papiers. A son petit frère, il racontait qu'il avait un bon travail mais qu'il l'a perdu lors de la crise du covid. En vrai, il était alors confiné dans un hangar du côté de rennes, avec d'autres réfugies et des SDF.
Ils nous demandent pourquoi il est mort à Bruxelles. Nous devons expliquer qu'il avait quitté l'Allemagne en 2017, après le refus de sa demande, son arrivée en Belgique, son parcours...
Nous prenons conscience du mythe entretenu.
Entre les lignes, nous avons l'impression que son petit frère aurait bien tenté l'aventure aussi.
Sans savoir, évidemment, c'est séduisant.
jusqu'où peut-on casser le mythe sans le trahir ?

lanjingling, 12.09.2020 à 0:13373869
Les paroles de I pity the poor immigrant de Dylan sont mystérieuses, on ne sait qui parle, et de qui parle Dylan (une allégorie, comme souvent chez lui, mais de quoi ?), mais prises au premier degré, elles s'appliquent hélas souvent bien.

I pity the poor immigrant
Who wishes he would've stayed home
Who uses all his power to do evil
But in the end is always left so alone
That man whom with his fingers cheats
And whom lies with every breath
Who passionately hates his life
And likewise fears his death
I pity the poor immigrant
Whose strength is spent in vain
Whose heaven is like Ironsides
Whose tears are like rain
Who eats but is not satisfied
Who hears but does not see
Who falls in love with wealth itself
And turns his back on me
I pity the poor immigrant
Who tramples through the mud
Who fills his mouth with laughing
And who builds his town with blood
Whose visions in the final end
Must shatter like the glass
I pity the poor immigrant
When his gladness comes to pass.

crepp, 11.09.2020 à 19:11373868
J'allais râler sur une broutille, et je lis ton message, voilà voilà...courage à toi.

Mr_Switch, 11.09.2020 à 19:04373867
J'ai lu ton message.
Y réagir, c'est une autre affaire. Comment faire ? Poster un petit smiley chaleureux ? C'était mon idée. Mais rien de ce que trouve ne va.

Mais ton message a été lu.

Thierry, 11.09.2020 à 18:06373866
11 septembre... on va se taper quelques amuse-bouche des futures grandes commémorations du 11 septembre 2001 pour l’année à venir. Quelques uns vont se rappeler d’un autre 11 septembre, il y a 47 ans, où une démocratie se suicida d’une rafale d’arme automatique dans le dos.
Pour moi, il y aura juste le 11 septembre 2020, le jour où j’ai appris que O était mort.
Quoique maintenant, il ne sert plus à rien de ne pas citer son nom. Omar Madey Mohamed, né le 15 janvier 1999 en Somalie, débarqué en Europe vers 2015, passé par l’Allemagne où, mineur non accompagné officiellement identifié comme tel, la procédure légale aurait dû consister à chercher s’il avait de la famille légalement installée et Europe et, si oui, les réunir. Les autorité allemands, son avocat, son assistante sociale… personne ne lui a expliqué cette règle de base de l’asile. C’est un conseil de base. Dans l’organigramme des procédures d’asile, c’est limpide. Mais on ne lui a pas expliqué. On ne lui a pas pose la question. Alors il n’a pas dit qu’il avait un oncle en Angleterre.
Omar était un peu con parfois, champion pour prendre la mauvaise decision ou suivre le mauvais conseil. Il aime faire son malin, mais n’a pas compris pourquoi on lui a crié dessus quand il a dit “heil hitler” en reentrant dans le bureau de l’office des étrangers. On a dû lui expliquer… ça paraît étrange, mais autant l’Afrique nous est inconnue, autant l’Europe reste très mystérieuse.
S’il avait parlé deson oncle à ce moment-là, il aurait des papiers, une famille et il mènerait la vie normale d’un mec de 20 ans.
Mais il ne savait pas.
Alors la procedure a trainé, trainé, jusqu’à ce quon lui annonce qu’il n’était plus mineur et qu’il fallait recommencer de zéro.
Omar est un peu con, comme un ado. Il sait mieux. Ses potes savent mieux. Il a un peu raconté n’importe quoi. Pauvre boulot de son avocet et son AS qui l’ont laisse s’enferrer, et refus. Au lieu de faire appel, un pote lui conseille d’aller en Belgique avec lui. Pourquoi la Belgique ? Mystère.
Il débarque au parc Maximilien et, de là, retrouve un ami avec qui il a connu les geôles lybiennes. Son ami, S, est déjà venu chez nous. Il demande qu’on le prenne pour la nuit. Il va rester 2 ans. Omar est gentil. Il n’est pas idiot, mais pas très éduqé. L’école coranique, ça n’ouvre pas l’esprit. Mais Omar n’est pas exactement dévot. C’est un ado qui nous raconte que lors de sa traverse de la méditerranée, son bateau a coulé. Il ne savait pas nager? Il ne doit la vie qu’à un camerounais qui l’a aggripé et l’a maintenu a flot pendant qu’il a vu tous ses autres con-mpagnons d’infortune couler, les uns après les autres. Il a prié comme jamais il n ‘avait prié et, après des heures, un bateau est arrive. Des pêchuers lybien. Ils se sont approchés et on juste dit “do you have money ?”.
En tout cas, ils l’ont repêché. Sa deuxième tentative a été la bonne. Mais il en a gardé un traumatisme profound. Pendant des mois, il ne dormait qu’à peine, les écouteurs sur les oreilles pour se rassurer. Il a refait une demande d’asile, refuse à nouveau, et refuse en appel. Omar a déprimé. On a essayé de l’aider, mais Omar est un menteur. Il ment tout le temps, sur tout. On a longtemps cru son père mort, alors qu’il était bien vivant, par exemple.
Puis Omar est bruyant. Et il fume beaucoup de beuh. Omar est un ado, un peu con.
Et notre voisin, connard ex alcoolo, qui battait ses gosses et les fout dehors à la première occasion, raciste et facho détestait l’idée d’avoir des bougnoules à côté de chez lui. C’est devenu intenable. Nous avons fini par demander à Omar de trouver un autre endroit pour vivire. Il a trouvé un pote qui le logeait à Anvers. Au début, tout allait bien. Il nous envoyait des messages régulièrement. Tout se passait bien. Ses voisins soudanais lui donnait à manger, il gardait l’appart d’un pote en voyage. Puis on a eu un doute. Il est sans doute passé par Anvers, mais pas longtemps. Ce fut un an d’errance, porte de la Chappelle, Calais et confinement dans un hangar avec des SDF à Rennes; Puis il nous a rappel. Il voulait revenir, faire une demande d’asile.
On ne veut plus héberger. On ne peut plus. On en a trop vu, trop de visages, trop de noms, trop d’histoires… et l’envie de se retrouver. Mais on ne peut pas le laisser en rade. Il arrive, un squelette qui tient à peine debout. Une épave à l’agonie. On le ratape en lui expliquant qu’il ne peut pas rester. On lui donne un mois pour trouver une solution. Son idée: faire une demande et aller en centre d’accueil. Nous avons que c’est illusoire. Après la demande (par intyernet) il faut 2 mois pour se voir attribuer un centre… ou pas. Et souvent, ils se retrouvent à la rue. On lui cherche une famille d’accueil, sans succès. On lui trouve un avocat, on, l’envoie dans un groupe d’aide et de soutien pour sa demande et il dit nous trouver un ami pour le loger à Liège.
Il se fait aussi embarquer par des flics qui l’attendaient au coin de notre rue. Ils le mette en celleule et le fouille de manière humiliante. Ils signalent aussi sa présence à l’office des étrangers qui s’empressent d’émettre un ordre de quitter le territoire alors qu’il a déjà refait une demande en train d’être “analysée”.
On ne peut pas le conduire. Il prepare son sac et s’en va. En partant, il me demande s’il peut prendre un sac de couchage. Je lui demande s’il a vraiment un lieu pour dormir et s’il ne va pas danns la rue. Il me jure qu’il va dormir sur le canapé mais qu’il a peur d’avoir froid. Il a son dossier, un bilet de train pour Liège et un aller-retour pour son rendez-vous avec l’avocat.
Il s’en va. Il me remercie et me dit “God bless you”
C’est la dernière fois que je le vois.
On ne sait pas ce quis’est passé ensuite. Est –il arrive à la gare où son ami l’attendait ?
Cet ami existait-il vraiment ? Je ne sais pas. Nous n’avions aucun moyen de le contacter.
C’était le 7 aout.
Depuis, rien.
Juste son père qui a appelé ma femme parce qu’il était inquiet.
Nous aussi. Cela ne lui ressemblait pas de ne pas donner de nouvelle
11 septembre 2020, 16h08, son avocat appelle ma femme.
On ne saura pas grand chose.
Son corps a été découvert.
Assassiné.
On en sait pas quand, où…
Juste cette violence absolue
Omar a été assassiné.
Ce petit con, menteur et bruyant qui a squatté notre grenier pendant plus de 2 ans
Putain…
Comment ç ava se passer ? Pour ses funérailles ? Est-ce qu’il faut faire rapatrier son corps ?
On va devoir l’annoncer à sa famille
Est-ce que la police va au moins faire semblant de s’y intéresser ? Où vont-ils considerer qu’il n’était même pas vraiment là… un ombre, un sans papier, un illegal… “illegaaal” comme le dit notre cher Theo Francken
Putain…
Il s’appelait Omar Madey Mohammed, il avait 20 ans.

lanjingling, 22.11.2018 à 10:06370500
Quand je lis ce que tu écris, quand je vois, en Chine, nombre de situations choquantes pour moi mais acceptées ici, tout en n'étant certainement pas moins douloureuses, sans que cela provoque de violence en retour, ou si peu, je me demande si l'humain est fondamentalement bon, ou bien résigné.

Pierre, 21.11.2018 à 22:47370495
Merci pour ce témoignage.

Thierry, 21.11.2018 à 14:50370483
Cher journal,
il y a un peu plus de 13 mois, nous avons vu débarquer Z et T. Puis K, Y, S, A, O, R, K... puis les noms se dissolvent. Je n'arrive plus à les différencier.
Ils arrivaient le soir, fourbus. Une douche, le code WiFi et ils disparaissaient, épuisés, pour dormir avant de repartir en "chance" (quel chance ?) pour l'El Dorado anglais. J'ai appris le sens du mot de l'année 2018: un "dubliné". J'ai découvert la stupidité et l'inhumanité de ce règlement stupide (on comminique beaucoup sur les renvois Dublin, beaucoup moins sur les retours... en France, lorsque 1250 sont renvoyés, il en revient 1200 des autres pays parce que leur Dublin est français... balance à peine positive et cela en, fait, des trajets inutiles). J'ai découvert que l'aide au développement, sensée aider les pays en développement etait en partie détournée par lers états européens pour financer "l'accueil" des réfugiés. J'ai découvert ce queles médias ne montrent pas, ce dont le gouvernement nie l'existence (racket, arrestation abusive, vols, violences en tous genres...).
J'ai découvert la réalité de l'Afrique de l'est à travers les récits parfois difficile à suivre dans un mélange étrange de broken english, d'anglais et de pantomime. J'ai pris conscience de la complexité de ses pays dont on parle peu: la Somalie, le Soudan du Sud, l'Erythrée (auquel les spécialistes de la region font référence comme à la Corée du Nord de l'Afrique, ni plus, ni moins). J'ignorais les guerres qui secouent ces pays depuis des années sans que l'on en parle dans le médias (et qui, pourtant, apporterait un éclairage différent sur les raisons de leur fuite vers l'Europe). Par contre, un voile recouvre toujours ce qui se passe en Lybie ou la traversée de la Méditerrané. O nous a raconté que son bateau a coulé et qu'il a surnagé pendant 5 heures, accroché à un éthiopien et qu'il a prié pour ne pas couler (les quelques dizaines d'autres passagers ont rejoint les quelques milliers de cadavres qui recouvre le fonds de la mediterranée), avant qu'un bateau lybien n'arrive et leur demande avant toute chose "have you money ?". Retour à la case départ avant une nouvelle tentative.
O qui est chez nous depuis avant de faire sa demande d'asile. Procédure longue, froide et inhumaine toujours en cours pour on ne sait combien de temps. O qui souffre de stress post-traumatique, comme beaucoup d'autres. Et nous avons conscience qu'il a sans doute été relativement épargné par rapport à d'autres. Mais que dès qu'il doit se replonger dans ses souvenirs il rentre en lui-mêmecomme un petit garçon, se balance d'avant en arrière en ne dialoguant plus que par mono-syllables et "I don't know" avec un air de lapin dans les phares.
A qui va et vient, que nous avons travaillé au corps pendant 3 mois pour qu'il se décide à demander l'asile, après un rejet incompréhensible en France (déserteur torturé, dont le corps porte encore les stigmates de la torture des geoliers soudanais)
Z qui est "passé" avant de se faire arrêté et renvoyé en Italie selon Dublin. Bel exemple de l'inhumanité de la stupidité et de l'inhumanité du procédé. On lui avait annoncé qu'il serait renvoyé. Il était en centre fermé et un matin, les policiers sont venu, l'ont embarqué sans même lui laisser le temps de préparer un sac avac ses affaires, ni même de prendre son téléphone, véritable bouée qui contient sa vie et ses contacts. Renvoyé en Italie, il est accueilli par les douaniers qui, au lieu de le remettre aux autorités, le tabassent et le balancent dans la rue, à errer. Que s'est-il passé ? Retour via la France et nouveau passage en UK où il se cache désormais. Bon bilan.
Puis T, le premier, qui traîne une poisse pas possible. Pendant qu'il voyait ses amis passer, il restait à quai. T qu 'on a vu se faire arrêter, dubliné en Allemagne où il est resté quelques mois avant de décider un jour de repartir en "chance", donc retour chez nous et les tentatives avortées, ses SMS en broken english "I am come back", signe que la poisse le poursuivait toujours. Le retour au matin, l'air dépité, la déprime, jusqu'à le voir s'effondrer en larmes plusieurs fois, d'autant plus perturbant que pour un africain, pleurer est loin d'être glorieux. On l'avait plus ou moins persuadé de penser à un retour au pays tant sa siuation semblait insoluble. Dublin en Allemagne, où les chances d'être acceptées sont faibles et les délais très longs, changement des règles pour sortir de Dublin (et la lassitude pour nous devant les efforts), et la certitude pour nous que les UK, ne sont qu'un mirage. Que même la-bas, ses perspectives restaient celle d'une vie pourrie. Et que le retour au pays ne le mettait pas en danger (pas comme A, qui risque rien moins que l'exécution). Juste le laisser pauvre. On avait espérer que les aides via l'OE et Caritas le convaincrait. On avait sous-évalué la honte que représente le retour, couplé à la gêne de l'argent qu'il doit à tous ceux qui l'ont aidé sur la route, y compris pour payer le droit de passage réclamé en Lybie. Il est donc reparti en chance, de nouveau, répétyant comme un mantra qui serait aux UK demain. Toujours demain. Mais le jour d'après restait désespérément aujourd'hui.
Il est reparti hier, nous lançant même machinalement "see you tomorrow". On lui rappelle "tomorrow UK". Il sourit et s'en va. J'ai fait la réflection à ma chérie "c'est comme s'il partait au travail et qu'il nous disait 'à ce soir'". On a un peu ri, restant conscients de la tristesse de la chose.
Aujourd'hui, nous sommes demain.
Je me rends bien compte que ses perspectives ne sont pas meilleures. Il reste dans une configuration de vie de merde, plus que probablement dans l'illégalité avec une épée de Damoclès au dessus de la tête pour peut-être sa vie entière. Mais au moins, il aura atteint son objectif, celui qu'il poursuivait depuis des années, bien avant notre rencontre il y a 13 mois.
Mais tout ça, c'est pour plus tard
nous sommes demain, c'est tout ce qui compte aujourd'hui

Pierre, 24.11.2017 à 13:22367091
Thierry :
Cher journal, (...)
Il y a 6 mois,je n'y croyais pas.



A propos, merci de m'avoir fait connaître l'ouvrage ci-dessous qui est mon seul coup de coeur dans mes lectures 2017 (bien que la parution soit de 2013):

Thierry, 24.11.2017 à 13:03367090
lanjingling :
Thierry :
on se fout de savoir si ces gens ont le "droit" d'être là ou pas. On est révolté de voir le comportement du gouvernement sur le sujet [...]Bordel, ce n'est pas à nous de financer ça. Ce n'est pas à nous de loger ces gens.[...] rien ne m'étonne plus (rien ne devrait plus m'étonner, pour être précis...)

Citation de Prunelle, dont il manque la suite:"Venant de Gaston, plus rien ne m'étonne, mais tout de même, j'aimerais comprendre."
Je suis choqué quand je vois (à la télé) les camps de réfugiés en France.
D'accord, ce sont des clandestins, d'accord, beaucoup ne veulent pas rester et aller en Angleterre, d'accord, c'est la crise, et la France n'a plus d'argent, tout ce qu'on voudra, mais franchement, ils ne sont que quelques milliers, et ce qui empêche de les loger un peu plus decemment de manière au moins temporaire est une absence de volonté politique.
Entre un extrème politique dans lequel le gouvernement prend tout en charge et un autre ultra-libéral dans lequel il ne s'occupe que de la sécurité de la propriété privée, un certain équilibre avait été trouvé en Europe de l'ouest, mais nous glissons vers un dangereux déséquilibre, et je ne m'explique pas bien cette démission politique...




dans le cas d'espèce, il s'agit de la Belgique :o)
tout-à-fait d'accord sinon

lanjingling, 24.11.2017 à 11:04367085
Thierry :
on se fout de savoir si ces gens ont le "droit" d'être là ou pas. On est révolté de voir le comportement du gouvernement sur le sujet [...]Bordel, ce n'est pas à nous de financer ça. Ce n'est pas à nous de loger ces gens.[...] rien ne m'étonne plus (rien ne devrait plus m'étonner, pour être précis...)

Citation de Prunelle, dont il manque la suite:"Venant de Gaston, plus rien ne m'étonne, mais tout de même, j'aimerais comprendre."
Je suis choqué quand je vois (à la télé) les camps de réfugiés en France.
D'accord, ce sont des clandestins, d'accord, beaucoup ne veulent pas rester et aller en Angleterre, d'accord, c'est la crise, et la France n'a plus d'argent, tout ce qu'on voudra, mais franchement, ils ne sont que quelques milliers, et ce qui empêche de les loger un peu plus decemment de manière au moins temporaire est une absence de volonté politique.
Entre un extrème politique dans lequel le gouvernement prend tout en charge et un autre ultra-libéral dans lequel il ne s'occupe que de la sécurité de la propriété privée, un certain équilibre avait été trouvé en Europe de l'ouest, mais nous glissons vers un dangereux déséquilibre, et je ne m'explique pas bien cette démission politique...



Thierry, 22.11.2017 à 13:57367070
Cher journal,
Bon ben 2017 arrive tout doucement sur la fin et ce ne sera pas une année mémorable. Pas la joie côté boulot qui m'a valu quelques emmerdes, mais moins qu'à ma chérie. Pas toujours super facile avec les enfants, mais on se débrouille et on s'en sort sans trop de bobos, l'un dans l'autre. Et soudain, ma femme qui me sort hier "Tu te rendais compte que cette humanité-là existait toujours ?"
Je précise le contexte.
En Belgique, comme ailleurs, il y a des réfugiés qui passent (pas des migrants, je déteste ce mot qui, l'air de rien, dédramatise une situation plus que tragique).
Cela fait des mois que l'on parle du parc maximillien, situé à un jet du pierre de l'office des étrangers.
Des réfugiés s'y étaient installés, en attendant d'être reçus, ou simplement parce qu'ils ne savent pas où aller lors de leur parcours vers "England", cette contrée mythique qui cristallise beaucoup d'espoirs. Un village de tente avait poussé. Le police a commencé a rafler les personnes qui se trouvaient là, confisquant au passage les téléphones portables, les tentes, les sacs. Des citoyens ont commencé à indiquer leur coordonnées dans les affaires des migrants pour pouvoir exiger leur restitution à la police. La riposte a fait long feu.
Quelques personnes ont voulu venir en aide aux plus faibles: femmes et enfants. Elles ont commencé à les loger. Mais cela ne suffisait pas. Un groupe facebook s'est créé et quelques bénévoles, le soir, sont venues au parc maximillien pour organiser l'hébergement. La solidarité s'est organisée, sans soutien aucun.
La dernière fois que j'ai regardé, plus de 15.000 personnes adhèrent à ce groupe et, chaque nuit, ce sont entre 200 et 300 personnes qui sont logées par des particuliers.
Il y a ceux qui viennent au parc pour ramener chez elles quelques personnes.
Il y a ceux qui servent de taxis et les emmènent au 4 coins de la Belgique, chez des hébergeurs qui ne peuvent se déplacer.
Depuis septembre, ce sont 20.000 nuitées qui ont été organisées.
Sans bruit, juste par le bouche à oreille. Cela ne fait que 2 semaines que la presse en parle.
Il y a eu une manifestation il y a 2 semaines. 3000 personnes qui ont défilés pour exprimer leur ras-le-bol de la situation. Manque de chance, la veille, des affrontements qui ont fait suite à la qualification du Maroc à la coupe du monde ont provoqué un silence médiatique autour de cette marche (mais pas autour des maires catalans venus manifester en soutien à Puidgemont).
Ma famille héberge depuis début octobre, 2 personnes jusque 5 soirs par semaine. On ne va pas tomber dans le trip bisounours du "c'est si beau tout cet amour". Ma femme et moi sommes révoltés de l'inhumanité de la situation. on se fout de savoir si ces gens ont le "droit" d'être là ou pas. On est révolté de voir le comportement du gouvernement sur le sujet, qui est allé jusqu'à organiser une coopération avec le régime soudanais pour identifier les réfugiés soudanais et les rapatrier... le président soudanais est visé par un mandat d'arrêt pour crime contre l'humanité (et ma boîte a interdiction d'engager la moindre relation avec ce pays, comme quoi l'argent a parfois une odeur). Cela devrait suffire à comprendre l'ignominie de la chose. Mais venant d'une administration qui n'a rien à trouver à redire à la nomination de l'Arabie Saoudite à la commission des droits de la femme, rien ne m'étonne plus (rien ne devrait plus m'étonner, pour être précis...)
On ne demande pas la régularisation des sans-papiers.
On demande un peu d'humanité.
On ne veut plus fermer les yeux.
Je prends le métro depuis 10 ans. Je n'ai pas été contrôlé pendant 9 ans. Depuis un an, c'est régulier. Et de plus en plus, les agents de la stib sont accompagnés de policiers. pourquoi ? parce que les agents de la stib ne peuvent contrôle l'identité des usagers en règle. Les réfugiés qui voyage en métro ont un billet. Les hébergeurs y font très attention. Le contrôle stib crée un goulot, la police contrôle au faciès derrière.
Bienvenue en Belgique.
Je n'aurais jamais cru en arriver à dire ça, mais pour la première fois, pour le problème des réfugiés mais aussi tout le reste (refus obstiné de lutter contre l'évasion fiscale, fragilisation permanente des plus faibles, remise en cause des acquis sociaux, soutiens à des régimes pourris...), j'ai honte de mon pays et je refuse de considérer le gouvernement en place comme me représentant.
Comme W et J, 2 egyptiens qui ont fait une demande d'asile en Belgique. On l'enregistre, on leur donne rendez-vous dans 2 mois pour la suite. Entretemps ? Ils ont le choix: centre fermé, s'il y a de la place ou la rue. Un centre fermé, c'est un peu comme une prison. ils n'ont rien fait de mal. Ils se débrouillent. Ils logent chez une famille sauf lorsqu'ils doivent s'absenter. Demandeurs d'asile, ils devraient être protégés. la police les arrête encore, les garde 24h 'pour vérification' . Une fois, J est resté 5 jours au commissariat, avant d'être relâché.
Il y a Z qui nous a raconté tout son parcours depuis l'érythrée. La traversée du désert, la lybie, les camps, le maroc, l'extorsion, les aggressions.
Il y a B, enceinte de 7 mois, séparée de son mari pendant le voyage et qui n'a toujours pas vu un médecin.
Il y a S, enceinte de 3 mois, après 6 mois de route. Je doute qu'elle ait rencontré le prince charmant en route.
des hommes et des femmes, jeunes, qui rêvent d'Angleterre (chance!). on ne veut pas refroidir leurs espoirs. Seront-ils mieux là-bas, s'ils y arrivent ? on n'en sait rien. On se contente de leur fournir un lit, une douche, une lessive...
Tous veulent bosser. On a croisé des étudiants (assistant social, comptabilité...), des paysans, un athlète, un mécanicien en aéronautique, un charpentier... ils veulent bosser, avoir une belle vie.
On se sent parfois un peu merdeux, simplement d'être né du bon côté.
On relativise.
on fait notre part, insignifiante en soi
Sur le groupe facebook, on est plus de 15.000.
Et voilà que la région bruxelloise met enfin à disposition un bâtiment pour loger 80 personnes. C'est mieux que rien. C'est "commodément" loin du centre de la ville. Mais il n'y a pas de douches. Faut pas déconner, on ne pas fournir un minimum d'hygiène en plus. Tant pis, le groupe lance une collecte. Il faut 9500 EUR pour installer 15 douches temporaires. En 4 heures, la somme en réunie.
Il n'y a pas de quoi être fier. Bordel, ce n'est pas à nous de financer ça. Ce n'est pas à nous de loger ces gens.
Comme ce n'est pas aux gens de devoir acheter un CD et un DVD de merde par an pour soutenir les restau du coeur (personne n'oblige d'écouter, heureusement).
Et pour continuer, le groupe, toujours animé par des bénévoles qui bossent le jour, je précise, décide de mettre en place des dépôts relais où les gens peuvent déposer des vêtements. On fait l'inventaire et on sait où trouver ce qu'il faut pour proposer des vêtements chauds à des gamins qui arrivent sans vêtements adaptés. On a un dépôt dans notre garage. Des gens proposent des colis de vêtements mais ne peuvent les amener chez nous. On n'a pas le temps d'y aller. ma femme met un message sur facebook demandant si quelqu'un peut faire le transporteur pour amener des trucs chez nous. En 10 minutes, 2 personnes se proposent.
Grâce à ça, T, dont les chaussures perçaient, va avoir une paire étanche.
Ça ne changera la monde. Ça ne sauvera pas T. Mais une petite chaîne de personnes qui ne se connaissent ni d'eve ni d'adam aura fait un petit quelque chose.
Une autre chaîne a fait autre chose
et une autre
et une autre
simplement mû par l'envie de faire sa part
#notinmyname
C'est alors que ma femme me dit "Tu te rendais compte que cette humanité-là existait toujours ?"
Il y a 6 mois,je n'y croyais pas.

Thierry, 10.05.2016 à 12:40362234
je me suis lancé dans Vernon Subutex de Virginie Despentes. J'avais détesté "Baise-moi" à l'époque, mais le livre a vraiment bonne presse, alors je me laisse séduire. Honnêtement, c'est bien foutu. Mais en regardant la 4ème de couverture du tome 2, je me dis qu'il y a une vraie stratégie marketing pour cibler un public bien précis.
Citations formidablement complaisantes de Yann Barthès (LPJ), Augustin Trapenard (LGJ), Nelly Kapriélian (les Inrocks), Patrick Cohen (France Inter). Rajoutez Le Monde et Elle et je me dis qu'il manque comme un truc.
En fait, non
Il y a aussi Télérama.
Rassurez-moi, c'est un fake monté par l'éditeur. Une private joke pour moquer le clivage bobos/pas bobos

e m, 23.04.2016 à 21:17362141
Tiens, c'est mon préféré de JV, avec Voyage au centre de la Terre.

Mr_Switch, 23.04.2016 à 21:10362140
Le tour du monde en 80 jours

e m, 23.04.2016 à 20:22362139
Quel était le titre de ce livre ?

Mr_Switch, 14.11.2012 à 13:49347587
Cher journal,

hier, j'ai fini par lire un livre qui était *sur ma pile de lectures* depuis 1989. Presque 24 ans. Je suis bien content et en même temps, j'ai un petit pincement.
Hier, j'ai aussi épuisé une pile de feuilles de brouillon qui encombrait mon étagère depuis 2004.
Hier était une journée historique, dans la catégorie petits riens si importants.

Au revoir cher journal. Tu auras bien compris que je ne t'aurais pas dérangé si ce n'avaient été d'aussi petits riens.

effer, 18.03.2010 à 15:27330042
Wait and see....
;-)

pessoa, 17.03.2010 à 18:18330019
effer :
C'est ubuesque!
Moi qui commençais à penser que se serait génial si on pouvait acheter des timbres par internet en France, je ne regrette rien.
En France au bureau de poste,il y a des distributeurs de timbres où tu peux payer par CB: cela évite de faire la queue au guichet.


On peut aussi acheter des timbres par internet en France.

Tiens, je vais essayer, voir s'il m'arrive la même mésaventure.

effer, 17.03.2010 à 16:31330017
C'est ubuesque!
Moi qui commençais à penser que se serait génial si on pouvait acheter des timbres par internet en France, je ne regrette rien.
En France au bureau de poste,il y a des distributeurs de timbres où tu peux payer par CB: cela évite de faire la queue au guichet.

Thierry, 17.03.2010 à 11:08330006
Cher journal,

Une des corvées de la vie moderne, c'est de devoir se rendre à la poste pour acheter des timbres. Se rendre au bureau de poste, faire la queue (quoique ce calvaire ait été rendu plus supportable par l'introduction des tickets, comme à la boucherie), ça me saoule. Puis, internet vint. Et avec internet, les achats en ligne. Et la poste se rendit compte des incroyables potentialités de cet outil. Et la poste ouvrit son site internet. Et la poste offrit la possibilité d'acheter ses timbres en ligne. Quelques clicks, une carte de crédit et 2 jours plus atrd, une enveloppe pleine de timbres apparaissait dans la boite aux lettres, comme par magie. Fini, la corvée d'aller faire la queue à la poste pour acheter des timbres.
A court de timbres, je passe commande pour une centaine de timbres prior (pour nos amis francais, petit apparté, en Belgique, nous avions la possibilité d'utiliser des timbres normaux, qui assurait la livraison du courrier en 3 à 5 jours, et les timbres prior, plus chers, mais qui assuraient que lecourrier serait livré 1 à 2 jours ouvrables au plus tard... après une phase de test dont les résultats furent diversement apprécié -pas au point selon tout le monde, sauf pour la poste qui trouvait que ça marchait bien - il a été décidé par la pooste de ne plus vendre de timbres normaux, mais de ne vendre que des timbres prior, plus cher, qui assurent livraison du courrier dans les 3 jours ouvrables... soit pareil qu'avant avec les timbres normaux), et après 2 jours, pas de nouvelles. Par contre, je trouve un avis pour courrier sécurisé (jamais entendu parler, je connaissais les recommandé mais pas cette sorte-là). je me demande de quoi il s'agit, et quand je peux enfin aller chercher ce "courrier sécurisé", je découvre qu'il s'agit de mes timbres. Etant bon client (ben oui, grosses commandes pour les faire-part de naissance et les remerciements), la poste m'a octroyé un cadeau: des enveloppes. le paquet est trop volumineux pour passer par la boite aux lettres. Donc, je dois aller chercher mes timbres commandés sur internet pour ne pas m'emmerder à aller les chercher à la poste au bureau de poste. je ne peux m'empêcher d'y voir une certaine ironie, teinté de surréalisme très belge.

J-C, 25.01.2010 à 17:24328397
je vois que tu grimpes sur l'échelle de la culture !!

Thierry, 25.01.2010 à 15:40328392
Cher journal,

J'ai été pas bien, ces jours-ci. De vilains virii m'ont (un peu) cloîtré chez moi.
Pas glop.
Et comme je ne pouivais pas vraiment lire à cause de mon état, je me suis rabattu sur la télévisioon. mais que peut encore offrir de nouveau les programmes de télévision les après-midi de de semaine ? Mieux que les séries allemandes, plus fort que la petite maison dans la prairie, plus passionant que les feux de l'amour, plus destabilisant que Walker, texas ranger ou plus tarazim-boumant que Femme de loi, il y a la chaîne numéro 12 de ma télé, canal atlas, dont le nom fait directement référence à ce un massif montagneux du nord de l'Afrique. Il s'étend du sud-ouest au nord-est, en s'abaissant progressivement, sur les trois pays du Maghreb : Maroc, Algérie et Tunisie et dont le nom évoque le mythe grec du géant Atlas condamné par Zeus à supporter sur ses épaules la voûte céleste et désignant de surcroît, jusqu'à l'invasion romaine de la Grèce, la plus haute chaîne montagneuse d'Europe, le Caucase actuel, à l'époque où celle-ci dominait la cité du roi éponyme avant qu'elle ne soit brutalement submergée par les flots de la mer Méditerranée s'engouffrant dans le bassin de la mer Noire au moment de l'effondrement du barrage naturel du Bosphore (situé juste sur la faille tectonique séparant les plaques eurasienne et anatolienne).
Canal atlas est friande de série TV, mais foin de série américaine. Pfou, pas de ça chez nous. il y a les séries du cru qui dépotte, (raaah, les experts agadir, traquant le vicieux tueur en série, traquant lui-même une jeune victime dans un forêt par une nuit sans lune, mais éclairée quand même que sinon ou verrait rien, le tueur en série sautant, le couteau écumant, sur la pauvrette qui, dse défendant, le frappe sur le genou,... il s'ffondre, hurlant comme un damné, genre Michael jackson qui se transforme en loup-garou pour Thriller), et les séries importées, comme les telenovellas sud américaines ou plus belle la vie - ze tokyo spin off. Imaginez le dilemme de Kyoko (nom d'emprunt), qui a visiblement fait des choses pas belles au regard de la tradition, dans sa belle tenue kawaï, et de son ami-amant-amoureux (?) Toshiro, jeune salaryman propre sur lui, qui défend sa belle Kyoko des insinuations terrible de 3 vénérables papys en costumes traditionnels, le tout doublé en arabe. Devant un cerveau en berne,; c'est le genre d'apparition qui émoustille les neurones. la prochaine fois que je suis malade, j'ai trouvé LE substitut à Bob L'éponge.

J-C, 21.01.2010 à 16:29328301
je te serais gré de ne pas trop penser à moi le matin, merci :-))

Mr_Switch, 21.01.2010 à 16:26328300
Cher le journal à tout le monde,

on dit que la prémonition, bin c'est du n'importe quoi. Pourtant, aujourd'hui il m'est arrivé un truc étonnant.
Ce matin, je me suis dit "tiens, et Jacques Martin...?". En effet, les Alix ou para-Alix s'accumulent ces derniers temps, et sont souvent retardés ou en stand-by. (Clic.) "Tiens, c'est vrai que Jacques Martin est encore vivant".
Et moi de faire quelques petites recherches, et de voir par exemple un entretien de Martin où il dit que "oui, Alix et Enak sont amants car l'époque antique le voulait"

Pourquoi cette question ce matin plutot qu'un autre ?
Et pendant ce temps, Jacques Martin disparaissait...
Hasard, bien sûr. Mais ça me fait bizarre quand même...

Avec lui, j'ai quand même l'impression que l'un des derniers membres voire le dermier membre de la sphère Hergé-Tintin s'en va. La fin d'époque.

lanjingling, 10.10.2009 à 4:25325472
J-C :
fallait pas lever la tête !
confucius a dit
c'est le clou qui depasse qui prend les coups de marteau

J-C, 06.10.2009 à 12:02325393
fallait pas lever la tête !

Thierry, 06.10.2009 à 11:28325389