1/ "How fortunate the man with none" de Dead Can Dance
2/ "Ode to sad disco" de Mark Lanegan Band
3/ "Summoning of the muse" de Dead Can Dance
4/ "Finding it so hard" de Archive
5/ "La fortune, l'honneur, les femmes" de La Maison Tellier
Je ne sais pas si vous connaissez le roman de Nick Hornby (il y a eu un film pas terrible adapté) mais bon, en gros le héros passse son temps à faire des top 5 pour tout et n'importe quoi. personnelement je fais ça tout le tempsaussi
Il y a une semaine, comme je sortais d'un restaurant une heure après midi et regagnais le chemin du boulot, je passai rue Hélène (une voie courte et étroite, peu fréquentée par les automobiles si bien qu'il y est loisible d'y marcher sur la chaussée sans se faire renverser), et avisais posé sur le muret qui clôture une résidence calme, un petit carton rempli de livres, qu'on avait mis là exprès, afin que le passant y puisse choisir un titre qui lui plairait; il n'y avait que des daubes - ou presque. Cependant, j'en ai extrait un titre, petit volume poche défraîchi, intitulé Haute Fidélité de Nick Hornby. Je me rappelai qu'il en existait une adaptation cinématographique, que je n'ai pas vu mais c'est tout. J'ai commencé à le lire, le soir une fois rentré chez moi et, tombant sur ce top 5 qui ouvre le premier chapitre, ça a fait tilt: je me suis aussitôt souvenu de ce sujet fameux ouvert il y a dix-sept ans maintenant. Le bouquin est très bien, je viens de le finir, je le recommande.
Allez hop ! Mon petit top 5 des albums de Jean-Louis Murat :
1. A Bird on a Poire
2. Mustango
3. Taormina
4. Lilith
5. 1829
Oups, je me rends compte que j'avais écrit 1821 au lieu de 1829 pour ce très bon, très peu connu et très sous-estimé album de Murat. Voilà qui est rectifié.
Quant à Babel, il prend la direction d'un bon album, encore une fois, après 2-3 écoutes...
des bières fades, douces et donc peu intéressantes.
"Que répondre?" à cette assertion, sinon te conseiller de lire "Éloge de la fadeur" de François Jullien, pour décentrer ton point de vue, si l'envie t'en venait.
Merci, je note cette référence précieuse sur un bout de papier (car j'en suis encore au papier, aux post it qui ne collent pas, aux crayons qui bavent). La fadeur est toujours un défaut: ce n'est pas la non-saveur (qui peut être recherchée, en cuisine asiatique par exemple avec le riz blanc, comme contrepoint à un plat savoureux) mais c'est le manque de saveur dans ce qui doit en avoir (dans le sujet qui me préoccupe, le lambic doit avoir du goût et toute soustraction à ce standard le dévalorise). Mais l'appréciation de la fadeur me parait ressortir tant à des inclinations personnelles qu'à des principes socio-culturels et je ne prétends par détenir de vérités en la matière.
des bières fades, douces et donc peu intéressantes.
"Que répondre?" à cette assertion, sinon te conseiller de lire "Éloge de la fadeur" de François Jullien, pour décentrer ton point de vue, si l'envie t'en venait.
La gueuze, c'est pas un truc de fille ?
Et tu trempe un sucre comme les vrais Bruxellois ?
Que répondre?
Si c'est parce que la gueuse est une femme de mauvaise vie, je salue ton sens de la répartie comique, mais si tu voulais dire par-là que la gueuze est une bière sucrée, alors ton sous-entendu appellerait un long développement que je ne souhaite infliger à personne, à moins qu'il ne soit volontaire (et dans ce cas je le renverrai à ce projet que je viens d'entamer, encore embryonnaire mais qui ne demande qu'à s'étoffer). Je m'en tiendrai donc à cette réponse succincte: la gueuze est une bière élaborée à partir du lambic. Qu'est-ce que le lambic me dira-t-on ? C'est je (me) cite:
...une bière belge dite “de fermentation spontanée”, brassée dans la vallée de la Senne en amont de Bruxelles (région du Pajottenland) et à Bruxelles même, ainsi qu’en Flandre Occidentale.
Brassée avec deux tiers d’orge malté et un tiers de froment cru, la plus ancienne mention écrite de sa recette remonte au XVIe siècle. C’est une bière plate (sans pétillant ni mousse) de couleur blonde (tirant parfois sur l’ambré), acide et peu amère, son nez est fruité, son goût est complexe et subtil, elle est longue en bouche ; élevée en fût de chêne c’est une bière de garde (plus de vingt ans).
Le lambic sert de base à l’élaboration de trois bières mousseuses et pétillantes: la gueuze, la kriek et le faro.
La question demeure donc de savoir ce qu'est une gueuze. Il y a gueuze et gueuze, c'est-à-dire la gueuze "standard", la gueuze "capsule", la gueuze "industrielle", la gueuze "au sucre" autant d’appellations qui désignent la même hérésie et, la gueuze "à l'ancienne" (Oude geuze en flamand) qui est la vraie gueuze élaborée dans le respect de la tradition.
Traditionnellement, on élabore une gueuze en coupant des lambics d'âges différents: un an, deux ans et trois ans. Les sucres fermentescibles complexes contenus dans le jeune lambic (les dextrines, extraites de l'amidon des céréales) font refermenter en bouteille la bière tandis que le vieux lambic apporte sa belle couleur et ses arômes profonds et puissants. La vraie gueuze est donc une bière sans sucre ajouté (j'insiste car ça la distingue de toutes les autres bières modernes auxquelles on ajoute un peu de sucre au moment de la mise en bouteille).
La vraie gueuze a commencé à disparaître après la deuxième guerre mondiale qui, avec la popularisation des sodas apportés par les soldats américains, a modifié sensiblement le goût moderne. Les brasseurs ont donc mis au point une nouvelle méthode, consistant à adoucir le lambic avec une certaine dose de sucre (saccharose) et à obtenir le pétillant en saturant la bière par l'injection de CO2. Ceci n'est pas du tout une méthode académique et produit des bières fades, douces et donc peu intéressantes. On les trouvera parmi mon classement des "pires" gueuzes industrielles (qui est une exagération, bien sûr).
Le nom de "gueuze" n'étant pas protégé, il suffit de faire n'importe quoi à partir d'un lambic pour avoir le droit de l'appeler gueuze.
Heureusement, il est restés quelques résistants pour défendre la vraie gueuze, artisanale (ou presque, ça dépend des cas), qui ont pu obtenir ce label de "à l'ancienne" qui permet de les distinguer de ses ersatz. Pour déguster quelques unes de ces bières d'exception, se reporter à mon top des gueuzes à l'ancienne par brasseur et par coupeur (car il existe une profession de coupeur de gueuze, qui consiste à acheter des lambics aux brasseurs pour opérer soi-même, sa propre gueuze !C'est tout un art et le métier pourrait être comparé à celui d'un éleveur de vin ainsi qu'il en existe en Bourgogne ou dans le bordelais).
J'en reviens à cette assertion initiale: "un truc de filles". Si l'on entend que les bières sucrées ont la préférences du sexe féminin (ce en quoi nous disposons de peu d'éléments factuels) alors oui, les gueuzes industrielles sont des bières de filles.
Mais la dernière partie du commentaire amène un autre développement: la pratique à laquelle il est fait allusion ne concerne pas la gueuze mais le faro. Le faro est un lambic additionné de sucre. Effectivement, initialement, le garçon de café apportait avec la chopine de lambic, un morceau de sucre (ou plutôt de mélasse) accompagné d'un "stoemper" sorte de pilon destiné à broyer le morceau de sucre pour le mieux dissoudre dans le lambic. En effet, rappelons que la lambic est une bière surette, qui peut gêner les palais peu accoutumés à cette sensation.
Attention toutefois: le faro, contrairement à la vraie gueuze, n'est pas une bière de bouteille. Il se boit au fût. En effet, la présence du sucre provoque une refermentation incontrôlable qui limite la durée de sa période de consommation après élaboration. Cependant, il existe des faro en bouteille où l'on a remplacé tout ou partie du sucre par des édulcorants, mais ça n'en demeure pas moins une version dégradée. Donc, pour boire un vrai lambic, il faut aller à Bruxelles au Moeder lambic par exemple, où l'on sert au fût un délicieux faro Cantillon ou Tilquin (bière de fille ou pas).
Pas avec mon dernier message j'espère ? Tu risquerais de me contrarier. Je suis devenu il y a quelques années un fanatique du lambic, au point qu'il fut un temps où j'y pensais le jour, j'en rêvais la nuit. D'un autre côté la première gueuze que j'ai bu était une Mort-subite. Je me demande rétrospectivement comment j'ai pu apprécier un jour ce pipi de chat ... Cher crepp, si un de ces quatre on est amené à se revoir, sache que je te réserve pour cette occasion une vraie gueuze "à l'ancienne" de derrière les fagots. Cochon qui s'en dédit.
Sinon, à l'occasion du dernier Toer de geuze, 3 Fonteinen a sorti une kriek "intense red" fermenté avec 40% de cerise entières, j'en ai commandé une bouteille, pour voir. J'en salive par anticipation ...
ah la bière en fait ça me manque. Depuis que je suis venu dans mon village de Montagne, la bière c'est comment dire ... pas la boisson du coin (quand je dis bière je sous entend bonne bière).
Il ne connaissait ni la kwak, ni la Chimay, qui ne sont pas des bières exceptionnelles, c'est dire.
Donc je retiens cette proposition dans un coin de ma petite tête.
Pas avec mon dernier message j'espère ? Tu risquerais de me contrarier. Je suis devenu il y a quelques années un fanatique du lambic, au point qu'il fut un temps où j'y pensais le jour, j'en rêvais la nuit. D'un autre côté la première gueuze que j'ai bu était une Mort-subite. Je me demande rétrospectivement comment j'ai pu apprécier un jour ce pipi de chat ... Cher crepp, si un de ces quatre on est amené à se revoir, sache que je te réserve pour cette occasion une vraie gueuze "à l'ancienne" de derrière les fagots. Cochon qui s'en dédit.
Sinon, à l'occasion du dernier Toer de geuze, 3 Fonteinen a sorti une kriek "intense red" fermenté avec 40% de cerise entières, j'en ai commandé une bouteille, pour voir. J'en salive par anticipation ...
Ce qui, en ne retenant que les 3 premières de chaque liste, constitue au total 6 excellentes bières belges artisanales de fermentation spontanée à déguster.
J’ai loupé Tempête à Washington, pourtant programmé lors de la rétro en question. Et ça m’embête d’avoir loupé un Gene Tierney. Mais bon...
Je me rends compte que j’ai oublié de citer The Human Factor (La guerre des otages en VF), le dernier film de Preminger, très bon et très sous-estimé, que j’ai vu il y a longtemps et que je ferais volontiers apparaître dans mon top 5.
Bon, allez, un petit top 10 avec des ex aequo et on n’en parle plus (de toute façon, à moins d’un oubli, je n’en ai vu que 10 en tout, dans ma vie.)
...
5. Bonjour tristesse / La guerre des otages / Un si doux visage
8. Crime passionnel / Le mystérieux docteur Korvo / Rivière sans retour
Tope-là pour un top 10, ce qui sera effectivement plus confortable (et honnête, avouons-le) qu'un top 5 comprenant 9 films, ce qui nous donnera, classé selon les actrices :
-Laura
-Whirlpool(Le Mystérieux docteur Korvo)(je me range aussi à ta citation des titres en V.O., parce que "Mark Dixon, détective", c'est sobre, mais cela n'a pas le charme noir de
-Where the Sidewalk Ends
-Advise and Consent
-Fallen Angel(crime passionel)
-Forever Amber
-The 13th Letter (quatre films avec Gene Tierney, quatre avec Linda Darnell, deux avec Dorothy Dandridge, et les deux premiers de Jean Seberg, c'est carrément aussi classe que l'éléphant, le blaireau et la licorne réunis)
-Carmen Jones
-River of No Return
-Angel face
et je déborde avec "Bunny Lake is missing"
Charlie Brown :
crepp :
j'ai toujours eu un faible pour le blaireau. mauvaise réputation et pourtant quel animal !
Badger est effectivement une sorte de héros pour moi.
Bien que mes souvenirs premingeriens n’aient pas été récemment rafraichis, à mon regret, bien qu’à choisir si je pouvais rafraichir quelque chose en ce moment ce serait d’abord la température, l’orage de la nuit dernière n’y ayant pas suffit, je vais soumettre ma propre liste, qui va différer sur quelques points, déjà parce que je ne sais pas comment je me suis débrouillé, parce que ce n’est pas difficile, mais je n’ai jamais vu ni L’homme au bras d’or, ni Autopsie d’un meurtre, ni Bonjour tristesse, ensuite parce ma liste ne PEUT PAS ne PAS inclure TOUS les films où joue Gene Tierney, ce qui nous donnera d'office, sans ordre:
-Laura
-Le Mystérieux docteur Korvo
-Mark Dixon, détective
-Tempête à Washington (que je n’ai même pas vu; je n’ai honte de rien)
Il ne me reste donc qu'une place, dans laquelle je vais forcer pour y glisser Crime passionnel, Ambre,La Treizième Lettre (parce que Gene Tierney est une déesse, mais Linda Darnell aussi, ainsi que Dorothy Dandridge) , Carmen Jones, et Rivière sans retour, parce que "même si ce n’est pas un grand film, j’aime beaucoup Marilyn Monroe dans ce rôle" :) (Mitchum aussi y est parfait, ainsi que Dana Andrews dans ses films respectifs)
J’ai loupé Tempête à Washington, pourtant programmé lors de la rétro en question. Et ça m’embête d’avoir loupé un Gene Tierney. Mais bon...
Je me rends compte que j’ai oublié de citer The Human Factor (La guerre des otages en VF), le dernier film de Preminger, très bon et très sous-estimé, que j’ai vu il y a longtemps et que je ferais volontiers apparaître dans mon top 5.
Bon, allez, un petit top 10 avec des ex aequo et on n’en parle plus (de toute façon, à moins d’un oubli, je n’en ai vu que 10 en tout, dans ma vie.)
...
5. Bonjour tristesse / La guerre des otages / Un si doux visage
8. Crime passionnel / Le mystérieux docteur Korvo / Rivière sans retour
THYUIG :
- la licorne : sorte de poney avec une corne de rhino, animal débile, ne servant à rien, même pas joli, mais à la présence indéniable, une aura de dingue. Ne pas confondre avec le ragondin, qui n'a pas de corne.
De narval, bordel ! Pas de rhinocéros !
Que tu confondes la trompe de l’éléphant avec son zizi, passe encore, mais que tu colles du rhino sur une licorne, là je dis stop ! Y’a des limites à ne pas dépasser, nom de dieu !
Et la licorne, c’est la classe ! La preuve en image :
crepp :
j'ai toujours eu un faible pour le blaireau. mauvaise réputation et pourtant quel animal !
Badger est effectivement une sorte de héros pour moi.
- l'éléphant : indéniablement, grande classe, grandes défenses, gros zizi : le top de l'animal en gros.
- le tigre : là encore, grosse grosse classe, peu d'erreurs dans la couleur de sa robe, animal très propre.
- le chat : mini-tigre (voir plus haut)
- le chien : parce qu'il nous fallait bien un animal qui se sente d'abord le cul.
- la licorne : sorte de poney avec une corne de rhino, animal débile, ne servant à rien, même pas joli, mais à la présence indéniable, une aura de dingue. Ne pas confondre avec le ragondin, qui n'a pas de corne.
Maintenant que j’ai ajouté quelques films de Preminger à ma liste grâce au cycle consacré par ma chère cinémathèque locale à ce réalisateur que j’aime beaucoup (en plus de ceux que je n’avais jamais vus, j’ai revu Laura, chef-d’oeuvre (toujours un plaisir même si rien ne vaut la première vision... et puis Gene Tierney quoi...), et Rivière sans retour, parce que même si ce n’est pas un grand film, j’aime beaucoup Marilyn Monroe dans ce rôle), je peux donc peaufiner mon
Top 5 Otto Preminger :
1. Laura
2. L’homme au bras d’or
3. Autopsie d’un meurtre
4. Mark Dixon, détective
5. Bonjour tristesse
J’ai envie de faire un 5 bis pour faire une place à Un si doux visage, qui mérite d’y figurer aussi.
Bien que mes souvenirs premingeriens n’aient pas été récemment rafraichis, à mon regret, bien qu’à choisir si je pouvais rafraichir quelque chose en ce moment ce serait d’abord la température, l’orage de la nuit dernière n’y ayant pas suffit, je vais soumettre ma propre liste, qui va différer sur quelques points, déjà parce que je ne sais pas comment je me suis débrouillé, parce que ce n’est pas difficile, mais je n’ai jamais vu ni L’homme au bras d’or, ni Autopsie d’un meurtre, ni Bonjour tristesse, ensuite parce ma liste ne PEUT PAS ne PAS inclure TOUS les films où joue Gene Tierney, ce qui nous donnera d'office, sans ordre:
-Laura
-Le Mystérieux docteur Korvo
-Mark Dixon, détective
-Tempête à Washington (que je n’ai même pas vu; je n’ai honte de rien)
Il ne me reste donc qu'une place, dans laquelle je vais forcer pour y glisser Crime passionnel, Ambre,La Treizième Lettre (parce que Gene Tierney est une déesse, mais Linda Darnell aussi, ainsi que Dorothy Dandridge) , Carmen Jones, et Rivière sans retour, parce que "même si ce n’est pas un grand film, j’aime beaucoup Marilyn Monroe dans ce rôle" :) (Mitchum aussi y est parfait, ainsi que Dana Andrews dans ses films respectifs)
Maintenant que j’ai ajouté quelques films de Preminger à ma liste grâce au cycle consacré par ma chère cinémathèque locale à ce réalisateur que j’aime beaucoup (en plus de ceux que je n’avais jamais vus, j’ai revu Laura, chef-d’oeuvre (toujours un plaisir même si rien ne vaut la première vision... et puis Gene Tierney quoi...), et Rivière sans retour, parce que même si ce n’est pas un grand film, j’aime beaucoup Marilyn Monroe dans ce rôle), je peux donc peaufiner mon
Top 5 Otto Preminger :
1. Laura
2. L’homme au bras d’or
3. Autopsie d’un meurtre
4. Mark Dixon, détective
5. Bonjour tristesse
J’ai envie de faire un 5 bis pour faire une place à Un si doux visage, qui mérite d’y figurer aussi.
1-Cul de sac (vous ne l'avez pas vu, ou n'avez vous pas aimé ?)
2-Le bal des vampires
3-Repulsion
4-Rosmary's baby
5-Quoi (juste pour Sydne Rome)
Pas vu ces 2 derniers, mais super fan de ces films après Pirates (Décu par le pianiste, je parle pas des autres...)
1. Le couteau dans l'eau (son premier et meilleur film)
2. Che ? (pour Sydne Rome et tout le reste)
3. Chinatown
4. Le Locataire
5. La jeune fille et la mort (du théâtre filmé mais bien fait)
J'ai vu Répulsion et Tess il y a trop longtemps pour en garder un souvenir précis mais je me souviens qu'ils étaient bons. Frantic et la 9e porte sont en revanche de beaux navets. Rien vu de lui depuis le Pianiste. Jamais vu Cul-de-sac.
1-Cul de sac (vous ne l'avez pas vu, ou n'avez vous pas aimé ?)
Si, je l'ai vu et aimé.
Mais un top 5, c'est un top 5. Et dans le mien, il vient juste un peu après les 5 de ma liste postée plus bas. :o)
J'en causais d'ailleurs un brin avec Internal Lobster dans le topic ciné et je lui disais tout mon amour pour Françoise Dorléac. :o)
chrisB :
Pas vu ces 2 derniers, mais super fan de ces films après Pirates (Décu par le pianiste, je parle pas des autres...)
Je suppose que tu veux dire SES deux derniers, et que tu n'es PAS super fan de ses films après Pirates... :o)
Eh bien, c'est un tort !
La Jeune Fille et la Mort est un de ses tout meilleurs films et je t'encourage vivement à le regarder (si c'est déjà fait et que tu n'as pas aimé, je ne peux plus rien pour toi et je ne sais pas si je continuerai à te causer...), tout comme je t'encourage à jeter un oeil sur The Ghost Writer, qui ne fait pas ici l'unanimité, mais c'est juste parce que les Bulledairiens manquent parfois de goût. :o)
Enfin, je suis un grand défenseur de Frantic, pour des raisons peut-être plus subjectives qu'objectives, mais tu liras mieux tout ça dans le topic ciné encore une fois...
Quant à Verhoeven, je ne sais quoi en dire, n'ayant vu que Basic Instict, que j'avais beaucoup aimé à sa sortie (et pas que pour Sharon Stone, bande de petits canaillous ! D'ailleurs, j'étais plutôt tombé sous le charme de Jeanne Tripplehorn à l'époque... Ah ! Jeanne... Rhâââh Lovely !), mais je ne l'ai jamais revu depuis. Peut-être serais-je déçu...
Ah, si, j'ai aussi vu Starship Troopers, mais j'ai détesté.
Je n'ai vu que des bribes de Showgirls (ça devait être pour voir Elizabeth Berkley, dont j'avais des souvenirs émus de ses débuts sitcomesques télévisuels... Je ne vois pas d'autre explication... :o)), alors ça compte pas. Si ça se trouve, c'est beaucoup mieux que tout le mal qu'on en a dit à l'époque.
Bref, en l'état actuel de mes connaissances, je suis pas fan.
-Le pianiste
-La jeune fille et la mort ( j'avais oublié que c'était de lui)
-Tess
-Pirates ( énorme souvenir d'ado et nostalgie à la revoyure)
-Chinatown
- Ali ( J'adore ce film)
- Le dernier des Mohicans ( pour la musique et la poursuite de fin)
- Collateral ( car j'en attendais rien et agréablement surpris même par Cruise)
- Heat ( que l'adorais ado mais qui me gonfle un peu maintenant)
Le reste j'aime pas du tout ( le pire est Miami Vice)
Je connais trop peu les films de John Huston et de Michael Mann pour pouvoir m'associer à vos Top 5. Genre, je n'ai dû voir que Le Faucon Maltais (que j'adore) et Key Largo du premier (et encore, c'est parce que Bogart joue dans ces deux films), et seulement Révélations du second, que j'ai trouvé pas mal mais sans plus.
Du coup, comme j'en causais dans le topic ciné, je me fends d'un Top 5 Roman Polanski :o)
1. Le bal des vampires
2. La jeune fille et la mort
3. Chinatown
4. Tess
5. The Ghost Writer
1/ L'homme qui voulut etre roi
2/ les déxaxés
3/ Moby Dick
4/ quand la ville dort
5/ African queen (oui je sais c'est du gentil celui là, mais j'avoue que Bogart y est très bon)
le Dragon Rouge d'avant le silence des agneaux, avant Anthony Hopkins... pas mal en effet, si je me rappelle bien. Mais Lecter est tellement identifié par Hopkins que cela doit être bizarre de le revoir maintenant
En hommage à mon cinéaste français préféré, mon petit top 5 des films d'Eric Rohmer :
1. Ma nuit chez Maud
2. Le genou de Claire
3. Le signe du lion
4. Conte d'été
5. Pauline à la plage
(... ou L'Anglaise et le duc... ou L'amour l'après-midi... ou La boulangère de Monceau... ou... Et merde !... So long, Eric. Et merci pour tout.)
Kathryn Bigelow a fait de la SF, comme l'excellent "Strange Days".
Je n'ai pas encore vu de films de Naomi Kawase...
Il faut aimé la lenteur hein, mais Shara est l'un des plus beaux fims qui soit, en tout sur le thème de la disparition, sur Nara, sa chaleur et ses averses. enorme film dans lequel la réalisatrice met en scène son propre accouchement d'ailleurs, je crois bie nqu'il s'agit aussi de sa maison.
A l'époque de la sortie du film, je lui avait envoyé un mail de "fan" auquel elle avait répondu avec force détail, c'est vraiment quelqu'un de disponible, et avec un putain de talent !
qui se devoue pour un top 5 des films sur Nara, sa chaleur et ses averses....
Kathryn Bigelow a fait de la SF, comme l'excellent "Strange Days".
Je n'ai pas encore vu de films de Naomi Kawase...
Il faut aimé la lenteur hein, mais Shara est l'un des plus beaux fims qui soit, en tout sur le thème de la disparition, sur Nara, sa chaleur et ses averses. enorme film dans lequel la réalisatrice met en scène son propre accouchement d'ailleurs, je crois bie nqu'il s'agit aussi de sa maison.
A l'époque de la sortie du film, je lui avait envoyé un mail de "fan" auquel elle avait répondu avec force détail, c'est vraiment quelqu'un de disponible, et avec un putain de talent !
Et pipiolit, comme tu dis, est une vidéaste, art contemporain donc pas cinéma (à ma connaissance).
tout juste, mais ses films sont toujours projetés non sur petit écran tv ou video, mais en grand format, dimension cinéma donc; et puis, si on va par là, la majorité des films de naomi kawase sont des docus, courts et moyens métrages diffusés à la tv, pas au cinéma, ; et agnes varda et chantal ackerman ont aussi fait des installations d'art contemporain
À ce sujet, j'échange 3 barils d'agnes jaoui ou de jane campion contre un de chantal ackerman
chrisB :
Enfin la conccurence n'est tout de meme pas très rude :o)
Mais c'est aussi de leur faute, elles feraient un peu plus de films d'action, de sf et de comédies pipicaca !!!
j'ai ce qu'il te faut; tu va me prendre un film d'ann hui chaque soir pendant une bonne semaine, en commencant par “the spooky bunch”,“the story of woo viet”, “boat people”, “song of exile”, “swordsman” “jade godess of mercy”, “the post-modern life of my aunt”, “the way we are” “night and fog in tin shui wai”, puis tu reviens me voir
Agnès Varda,
Jane Campion,
Sophia Copolla,
Kathryn Bigelow
Diane Kurys.
Il y a aussi:
Mira Nair, Asia Argento, Emmanuelle Berco, Agnès Jaoui, Catherine Breillat, Julie Delpy, Hana Makhmalbaf ... Et des pionnières dont j'ai oublié les noms: pour celui qui pensait ne pas trouver 5 réalisatrices...
Après filtre interne, exit celles dont je n'ai rien vu ou très peu. Byebye Naomi Kawase, Shara est top mais c'est le seul que je connaisse, idem pour Teresa Villaverde dont je n'ai vu que le très bon Transe, Alice Guy, belle pionière mais je suis loin d'avoir épuisé le coffret Gaumont sur les pionniers (Feuillade, Guy et Perret).
Excusez-moi, je remonte un vieux post que je dois mettre à jour...
Charlie Brown :
Top 5 Billy Wilder (de toute façon, je peux pas faire plus. Et je le fais en VO, ça pète mieux.)
1- The Seven Year Itch
2- Some Like It Hot
3- The Apartment
4- Kiss Me, Stupid
5- Double Indemnity
J'aime les 5. Pour l'instant, Wilder ne m'a jamais déçu.
J'ai très envie de voir Sabrina, Love in the Afternoon, Sunset Blvd. et The Private Life of Sherlock Holmes.
J'ai donc maintenant vu Sunset Blvd. et Sabrina.
J'ai énormément aimé les 2 mais, comme j'avais déjà beaucoup aimé les 5 autres, je sais pas comment les faire entrer dans le top 5.
Ma voilà bien embêté...
Bon, je jette l'éponge...
Une seule chose est sûre, j'aime Billy Wilder... et Marilyn Monroe... et Audrey Hepburn... et Shirley MacLaine... et Kim Novak... et Nancy Olson...
Je sais pas s'il se perd ou non... Ce qui est sûr c'est qu'il poursuit inlassablement son travail de déconstruction / reconstruction. Un peu comme un peintre qui va vers l'abstraction
Oui, sauf qu'un peintre qui va vers l'abstraction, purifie son style, tandis que Godard complique les choses en évoluant
CA, ça reste à voir, il y en a qui auraient plutôt tendance à le putrifier, leur style.
Je sais pas s'il se perd ou non... Ce qui est sûr c'est qu'il poursuit inlassablement son travail de déconstruction / reconstruction. Un peu comme un peintre qui va vers l'abstraction
Oui, sauf qu'un peintre qui va vers l'abstraction, purifie son style, tandis que Godard complique les choses en évoluant
putain, j'ai détesté les deux derniers de ta liste, Godard c'est les années soixante, après il se perd un peu, je trouve
Je sais pas s'il se perd ou non... Ce qui est sûr c'est qu'il poursuit inlassablement son travail de déconstruction / reconstruction. Un peu comme un peintre qui va vers l'abstraction ou un jazzman vers le free jazz. Après, on aime ou n'aime pas, c'est une affaire de goût. Ce qui mérite donc d'être discuté :o)
Personnellement, je préfère aussi les années 60 de Godard, parce que je suis un adepte du risque dans le classicisme (c'est en tout cas comme ça que je vois les choses, que ce soit en cinéma, en musique, en littérature, en BD... etc... La provoc' pour la provoc', la recherche de la nouveauté à tout crin, l'expérimentaiton à vide, la posture, la pose... tout ça m'emmerde).
Cela dit, ce que j'aime dans le dernier Godard, celui des années 90-2000, ce sont les fulgurances qui traversent ses films (comme Notre Musique et Eloge de l'Amour donc). Je sais pas comment il fait, mais même quand je me fais chier, il arrive toujours à me rattraper à un moment ou à un autre, me filant un uppercut dans la tronche et me forçant à crier au génie, même quand je comprends pas tout ce qu'il veut me dire (c'est à dire très souvent). Je me laisse porter porter par le film et sa petite musique, un peu comme si mon corps dévalait une rivière, tantôt paisible, tantôt transformée en torrent... et je ressors de la salle le sourire aux lèvres. Rien que pour réussir à me faire vivre ça, je ne peux que le remercier. C'est le seul qui arrive à me faire cet effet sans faire ce que j'ai énuméré plus haut : sans faire de la provoc' gratuite (rien ne me semble totalement gratuit chez lui, même quand on sent la roue libre), sans rechercher la nouveauté à tout crin, sans prendre de pose ni de posture...
Tout le contraire d'un cinéaste comme Philippe Grandrieux par exemple, dont j'avais vu Sombre il y a une dizaine d'années (je me souviens que la critique intellectuelle criait au génie), la posture expérimentale par excellence, qui tombe lamentablement à plat (Je précise que cet avis n'engage que moi et mon ressenti).
lanjingling :
Charlie Brown :
Allez hop, mon top 5 (parmi ceux que j'ai vus, cela va de soi)
si cela allait vraiment de soi, tu n'aurais pas besoin de le preciser; c'est louche, tu nous cache quelque chose
:o)
Oui, j'avoue que desfois, j'ai envie de citer des films que j'ai pas vus par exemple, juste parce que je suis sûr qu'ils doivent être bons... :o)
Mais finalement, je me ravise toujours et je ne le fais pas... (mon "honnêteté" me perdra ! :o))
lanjingling :
Charlie Brown :
"l'expo" Godard au Centre Pompidou
expo (pourquoi entre parentheses ?) que je n'ai pas vue, mais qui, ce me semble, etait mise en scene par godard lui-meme, a ce titre, peut-on la considerer comme faisait partie de l'oeuvre de godard, & quelqu'un la mettrait-elle dans son top 5?
Quelle perspicacité, mon cher lanjingling ;o)
Effectivement, même si je n'irais pas jusqu'à mettre cette chose dans mon Top 5, on peut considérer cette "expo" comme une oeuvre de Godard à part entière !
Comme je le disais en répondant à Gantois au-dessus, tout y est : un bordel organisé, plein de fulgurances qui font parfois sens, même si on ne comprend pas tout ! Tu ressors de là mi-perplexe, mi-amusé, mais pas indiifférent... (il y a toujours beaucoup d'humour chez Godard, même si, comme chez Proust, il n'est pas décelable tout de suite, il s'apprivoise. Les films de Godard me font toujours rire ou, au moins, sourire... J'arrive rarement à les prendre au sérieux.:o)). C'était une sorte d'immense collage, comme ses films, où les images, les sons, les dialogues, en perpétuels décalages les uns avec les autres, s'entrechoquent pour finir pas faire sens... Enfin parfois. Parce que je t'avoue que c'est plein de symbolisme et que moi, je comprends rarement grand-chose aux symboles...
Ça n'avait pas l'air d'une exposition (enfin de l'idée que je me fais d'une exposition pour être plus juste). Une sorte de chantier indescriptible, où rien n'était achevé et où tous les fils étaient apparents.
Il y avait 3 salles nommées "Avant-Hier", "Hier" et "Aujourd'hui".
Dans la première, un amas de trucs abandonnés, les restes d'une expo qui ne vit jamais le jour. Si j'ai bien tout compris, Godard avait fait exprès de monter un truc très coûteux et quasi impossible à réaliser, pour faire chier le Centre Pompidou commanditaire de l'oeuvre. Il y eut clash entre le Centre et Godard. Dans la première salle, Godard montre une dizaine de maquettes de ce qu'aurait dû être l'expo (à mon avis, il a fait exprès d'aller au clash et il ne désirait sûrement pas monter une vraie expo, pour pouvoir dynamiter le truc en continuant à faire le branleur... Enfin c'est que mon avis, mais je le sens bien comme ça :o)).
Au fond de la salle, un petit train électrique faisait la navette entre "Hier" et "Avant-hier", en boucle, passant par un tunnel, dans un mouvement perpétuel.
Dans la seconde salle, "Hier" donc, des écrans sur chaque mur, chaque écran montrant (en boucle là aussi) quelques séquences d'un film choisi par Godard (au total, peut-être une vingtaine ou une trentaine d'écran et donc une vingtaine ou une treentaine de films, puisque chaque écran avait son film attitré) mais sans explication, sans rien. A toi d'essayer de comprendre le choix de Godard. Personnellement, j'ai juste pris du plaisir à regarder ces séquences...
La troisième salle, "Aujourd'hui", était sûrement la plus compréhensible, puisqu'elle montrait en quelque sorte un Godard en vieux con, glorifiant le passé et affligé par la modernité (c'est pour ça que je crois l'avoir comprise, j'ai cru me reconnaître dans ce vieux con :o)).
Une sorte d'immense cuisine-salon-chambre, dépouillée, avec, eu centre, une immense table de cuisine à l'américaine, constituée d'écrans larges posées à plat (il fallait donc s'en approcher, voire se pencher au-dessus, comme si on regardait dans un puits sans fond ou dans une poubelle nauséabonde, pour voir les images).
Un écran diffusait en continu TF1, un autre Eurosport, un troisième des séquences de films pornos contemporains en boucle (y'en avait peut-être d'autres mais je m'en rappelle plus...). En gros, j'ai pensé qu'il voulait nous dire que l'image, qui faisait sens Hier (dans la salle d'avant donc, même si j'ai pas tout compris à ce qu'il voulait me dire dans la salle d'avant), n'avait plus de sens aujourd'hui, ou du moins était vide de sens.
Saturé par l'information-communication, le divertissement et le sexe d'une implacable froideur, l'Homme moderne, enfermé derrière ses écrans, a définitivement perdu le sens de la vie, le sens du passé (il n'y a pas de petit train permettant de passer de la salle "Hier" à la salle "Aujourd'hui", pas de va et vient constant comme entre "Hier" et "Avant-Hier"). D'ailleurs, Godard avait affiché une phrase de je sais pas qui (de lui peut-être), à l'entrée de l'expo, un truc qui disait en gros que le passé n'était plus transmissible mais qu'aujourd'hui, il ne pouvait plus qu'être cité. Un truc dans le genre.
Bref, j'ai pas tout compris (comme la plupart des gens autour de moi d'ailleurs, qui oscillaient entre le "c'est du foutage de gueule" et le "c'est intéressant"...), mais j'ai passé un bon moment. :o)