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A propos d'Hugues Micol, j'm'y colle de suite! [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1
| NDZ, 21.10.2020 à 13:50 | 374040 |
| | | C'est dense et bien écrit. Mais ça tourne parfois en rond et au ron-ron. Bon livre tout de même par un duo que l'on aime retrouver. |
| | | | Pourquoi ? Pour faire réagir ;)
L'imagerie asiatique revient souvent (les 3 tomes de 3 ; Les Contes du 7ème Souffle ; Le chien dans la vallée de Chambara ) ainsi que l'imagerie américaine ( Chiquito La Muerte ; Terre de Feu ; Providence ; Whisky ), mais indépendamment du paramètre éditeur, tu as raison. |
| crepp, 30.06.2019 à 14:59 | 372052 |
| | | [citer auteur=Mr_Switch]L'Asie reste un certain leitmotiv dans son oeuvre chez Cornélius, non ?[/citer]
C'est surtout que je restais avec cet auteur sur :"Scalp" et "Chiquito la muerte".
Mais pourquoi chez Cornelius ? je me souviens des contes du 7 ième souffle (chez vent d'ouest), mais sinon je ne vois pas trop d'autres exemples. |
| | | | L'Asie reste un certain leitmotiv dans son oeuvre chez Cornélius, non ? |
| crepp, 30.06.2019 à 9:22 | 372049 |
| | | Le chien de Chambara
J'aime bien les changements d'époque d'Hugues Micol dans ses histoires. Ici une fable dans un "médiéval japonais".
J'ai bien aimé le rythme du conte, et surtout certaines planches de Micol sont impressionnantes dans l'ambiance dégagée.
Le défaut : son manque de surprise dans l'intrigue.
3 voisins |
| Pierre, 31.03.2017 à 16:06 | 365364 |
| | | Je me rends compte rétrospectivement, que l'allure du récit de Micol rappel de beaucoup (mais en très étiré) les impressionnants récits complets historiques proposés par Conrad Botes dans Bitterkomix. Une source possible ?
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| Pierre, 01.03.2017 à 20:51 | 365127 |
| | | crepp : |
Je reviens de vacances, je l'avais pris dans mes bagages, j'ai du le lire dimanche dernier, et je me souviens déjà de très peu de choses.
Yep il y a de très belles planches, je suis resté devant certaines pendant quelques temps, mais sinon c'est lourd, ultra méga giga (et encore le mot n'est pas assez fort) répétitif. Aucune émotion sauf celle du trait, c'est pour cela que je mets tout de même 2 flingues. |
Pour une fois, on tombe d'accord !
Lu sur la page promotionnelle de l'éditeur:
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En se basant sur la vie de John Glanton, Texas Ranger pendant la guerre civile mexicaine puis mercenaire à la tête d’une bande de tueurs d’Indiens payés au scalp, Hugues Micol livre un récit hallucinant de la guerre civile mexicaine du milieu de XIXe siècle: ATTENTION, CHEF D’ŒUVRE ! |
Rien que ça ! Et il me semble que Glotz est fondé à déposer un recours en plagiat (cf. une certaine critique de Quartiers lointains)... |
| | | | Pierre : | Je me demande dans quelle mesure l'album est (ou non) inspiré du livre de Cormac McCarthy, Méridien de sang ? Je n'ai pas lu ce livre, mais les similitudes sont grandes et il n'y est pourtant pas fait mention à l'intérieur de l'album. |
Cormac McCarthy figure dans les tags de la prépublication |
| beuzno, 26.02.2017 à 11:42 | 365104 |
| | | C'était le retour de vacances, la reprise du boulot, t'étais de très mauvaise humeur ! |
| crepp, 26.02.2017 à 9:57 | 365101 |
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Je reviens de vacances, je l'avais pris dans mes bagages, j'ai du le lire dimanche dernier, et je me souviens déjà de très peu de choses.
Yep il y a de très belles planches, je suis resté devant certaines pendant quelques temps, mais sinon c'est lourd, ultra méga giga (et encore le mot n'est pas assez fort) répétitif. Aucune émotion sauf celle du trait, c'est pour cela que je mets tout de même 2 flingues. |
| NDZ, 08.02.2017 à 9:32 | 364902 |
| | | Au delà du fait historique, Micol nous parle de la folie humaine. Alors, oui, ça remue les tripes.
Je comprends tout à fait que l'on reste froid face à ce qui semble être une débauche complaisante et de mauvais goût dans le nihilisme, le carnage et les enchevêtrements de corps. Mais le propos est là. On parle de tripailles, du travail du fer dans l'organique. Les corps ont rarement été aussi lourds et le sang poisseux que dans ces planches de bandes dessinées. J'entends que bon nombre de lecteurs penseront qu'il en fait trop, qu'il se délecte de ces masses et compositions qui font converger la virtuosité vers ce qui pourrait être du gros pâté raté. Mais, non, à mon sens, Micol est juste. |
| Pierre, 08.02.2017 à 8:55 | 364901 |
| | | Ah ... Il faudra bien que je m'explique un peu, sans quoi ChrisB va soupçonner chez moi une rechute de ce qu'il appelle mon syndrome de Gilles de la Tourette ! Mais là je n'ai pas le temps. Je dirais juste que mon humeur était plutôt joviale quand j'ai amorcé les premières pages, mais que j'ai dû mener ma lecture sur près de trois jours pour venir à bout de ce plat de tripes nauséabond et dont le propos m'échappe totalement. |
| beuzno, 07.02.2017 à 23:45 | 364899 |
| | | froid? complaisant? pompier??
c'est rigolo! pour moi c'est tout le contraire
tu devais être de très mauvaise humeur lors de ta lecture |
| Pierre, 07.02.2017 à 23:03 | 364895 |
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Eh bien, j'ai trouvé ça vraiment très mauvais. Cette débauche de moyen graphique, pour un résultat si froid et complaisant ... Micol invente l'art pompier en bande dessinée ! |
| Pierre, 05.02.2017 à 20:06 | 364870 |
| | | Le PBE : | NDZ : | Juste pour dire que j'ai lu Scalp et c'est une tuerie !! 2017, année chouette ! |
Je dirais même plus : Ce bouquin est décoiffant !
Premier coup de coeur 2017 !
En mode 'sujets qui font écho':
J'ai pensé à l'un des albums de Mac Coy (Trafiquants de scalps). Je suis descendu dans ma crypte pour le feuilleter et j'ai noté que le chef de la bande se nommait « le Juge », peut-être une référence au juge Holden du gang de Glanton.
Dans Scalp, Micol évoque les San Patricios, un bataillon d'immigrés essentiellemnt irlandais qui s'étaient raliiés aux mexicains. C'est le sujet de Churubusco, paru chez Rackham en 2016. |
Je me demande dans quelle mesure l'album est (ou non) inspiré du livre de Cormac McCarthy, Méridien de sang ? Je n'ai pas lu ce livre, mais les similitudes sont grandes et il n'y est pourtant pas fait mention à l'intérieur de l'album.
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| chrisB, 01.02.2017 à 13:30 | 364834 |
| | | Je cours me l'offrir !! |
| Le PBE, 01.02.2017 à 9:45 | 364829 |
| | | NDZ : | Juste pour dire que j'ai lu Scalp et c'est une tuerie !! 2017, année chouette ! |
Je dirais même plus : Ce bouquin est décoiffant !
Premier coup de coeur 2017 !
En mode 'sujets qui font écho':
J'ai pensé à l'un des albums de Mac Coy (Trafiquants de scalps). Je suis descendu dans ma crypte pour le feuilleter et j'ai noté que le chef de la bande se nommait « le Juge », peut-être une référence au juge Holden du gang de Glanton.
Dans Scalp, Micol évoque les San Patricios, un bataillon d'immigrés essentiellemnt irlandais qui s'étaient raliiés aux mexicains. C'est le sujet de Churubusco, paru chez Rackham en 2016.
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| Le PBE, 18.01.2017 à 22:42 | 364657 |
| | | NDZ : | Juste pour dire que j'ai lu Scalp et c'est une tuerie !! 2017, année chouette ! |
Il est sur ma table de chevet. |
| NDZ, 18.01.2017 à 22:38 | 364656 |
| | | Juste pour dire que j'ai lu Scalp et c'est une tuerie !! 2017, année chouette ! |
| NDZ, 29.07.2016 à 12:21 | 362857 |
| | | Micol en termine avec son épopée à mi-chemin entre Independence Day et La bataille d'Alger. C'est glaçant, pas toujours convaincant, mais dense de par le découpage à la machette (parfois l'ellipse temporelle est en plein milieu de page)... un format trois volume redécoupé par l'éditeur en deux suite à un échec pour trouver son public? ça me rappelle bien des choses vues ici et là dans des oeuvres d'auteur indé publiant chez des grands, la perte d'indépendance (et la pression éditoriale sur la forme finale de l'oeuvre). Mais n'est-ce pas le sujet de ces livres, rertrouver son indépendance? |
| Glotz, 22.01.2016 à 18:22 | 361302 |
| | | Je n'ai pas lu les autres albums donc j'ai eu un peu de mal à saisir tout ce qui se passait. Tumultes m'a laissé assez perplexe, dans le bon sens du terme : le récit, très décousu, peut paraître assez arbitraires, et le genre de la parodie-de-BD-d'aventure-qui-bastonne-qui-se-lit-en-fait-agréablement-au-premier-degré n'est habituellement pas ma tasse de thé mais Micol le maîtrise à merveille, son humour est percutant et sa grande inventivité visuelle et son talent graphique de l'auteur le conduisent à créer des images puissantes qui m'ont souvent arrêté au fil de la lecture. Au vu des notes, ce serait son meilleur ouvrage ; j'irai découvrir ses précédents avec plaisir. |
| Mael, 24.04.2015 à 22:38 | 358615 |
| | | A la couv je dirai que ça doit encore bastonner grave dans la mafia.
Attention par contre, celui-ci est - si j'ai bien compris - une réédition de "3" sous un autre titre. Pas confondre.
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| NDZ, 24.04.2015 à 22:20 | 358614 |
| | | Quelqu'un aurait lu le dernier Micol ? je prends les avis :)
Monsieur JLouis, des infos sur la nouveauté à sortir chez Cornélius en juin ? merci ! |
| | | | dernière pièce de la récolte SBAM, ce livre serait en fait le premier livre de Micol. Ses carottes de Patagonie à lui.
Un premier essai.
Un apprentissage en direct.
Il ne faut donc pas trop chercher le sens de cette histoire. Un vaste ballet balistique et aérien en trois temps, opposant deux clans rivaux dans une mégapole d'inspiration asiatique.
Un peu comme dans Bourbon Thret de Miller et Darrow. Un feu d'artifice d'action sans le moindre enjeu.
3 est un exercice de style, une improvisation et un banc d'essai qui ne cherche pas autre chose que de multiplier les scènes les plus délirantes.
On sens l'ombre de Tsui Hark et John Woo pour l'action débridée.
Patfois, c'est Aeon Flux de Peter Chung qui s'impose à moi pour la grâce de ces corps en mouvement.
Mais il y a aussi quelque chose d'infiniment personnel dans ce délire.
Parce que nous assistons à la naissance d'un auteur. On sens un mélange d'application et d'excitation, qui se mue en euphorie.
Le trait se libère. Le chaos s'organise. Mais la folie ne retombe jamais vraiment. Comme dans l'exaltation de la première fois. 3 est un bordel foutraque, dans lequel Micol se fait plaisir et teste ses limites. Son plaisir transparaît dans ses pages. Et son livre, sans prétendre êtreun chef d'oeuvre, se révèle très amusant. Presque jouissif. |
| NDZ, 03.02.2014 à 17:48 | 354111 |
| | | Cette série est juste décevante. On s'y ennuie à grand baillements. Gwen de B aurait pu laisser son admiration pour son aïeul accroché au mur. Micol est honnête mais pas transcendant. Ouf! |
| Glotz, 28.06.2013 à 22:49 | 351645 |
| | | Hugues Micol a illustré un intéressant webreportage de L'Équipe sur les grands grimpeurs du Tour de France.
http://www.lequipe.fr/explore/cyclisme-les-grimpeurs/
(Pour les amateurs de cyclisme, celui sur les sprinteurs, non illustré, est plus drôle et plus intérassant.) |
| NDZ, 24.03.2012 à 9:19 | 343754 |
| | | Baââââiilllee ! Que c'est beau (scènes navales) mais que c'est longuet; ça ne m'étonne qu'à moitié que ça soit adoubé par des historiens :) |
| NDZ, 15.01.2011 à 23:03 | 335760 |
| | | Assurément une des premières claques de 2011. C'est envoûtant au possible. Prenant et fulgurant de beauté. Du Micol de très haute tenue. |
| NDZ, 06.11.2010 à 14:55 | 334238 |
| | | Des nouvelles de l'auteur, avec deux actualités brûlantes :
La Planète des Vülves
Les Requins Marteaux, collection BD Cul
(sortie mi-novembre)
et
Le chien dans la vallée de Chambara
Futuropolis
sortie 05/01/2011
"Maraki Zatu, une jeune fille de bonne famille part à la chasse avec ses trois voisins, Messieurs, Ishi, Ni et San. Ce sont des êtres lâches, vils et jaloux. Au cours de cette chasse, ils tuent un chien et son maître, un aristocrate. Témoin de la scène, Maraki s'enfuit à cheval. Elle chute au milieu d'un lac. Les trois hommes la laissent pour morte. Chacun y voit un intérêt. L'un se remariera avec sa mère, les deux autres prendront en charge la fortune ou la puissance militaire de son défunt père. Mais ils ignorent que Maraki n'est pas morte et a été recueillie par un vieillard qui, en échange de son assistance, lui apprendra à devenir une guerrière. Des années plus tard, Maraki peut retourner en ville et assouvir sa soif de vengeance..." |
| NDZ, 16.01.2010 à 16:35 | 328114 |
| | | [terre_feu2 : album sans vignette] Hé bien moi, il me charme toujours autant ce récit (western, fantastique, aventure, un beau mélange des littératures de genre - un hommage aux feuilletons). Certes, je regrette le manque (trop peu) de récit/légende/mythes/croyances enchâssés dans cet épisode mais ça reste excellent. Ce qui me fascine de plus en plus, c'est l'aptitude de David B. a multiplier les protagonistes, à créer des interactions personnages (des individualiés comme Lowatt, Wales, Hexam, les soeurs, Mr gris) / groupes de personnages sous forme de massifs (indiens, communistes, anarchistes, noctambules) mais aussi comme regroupement d'individualités (surtout les noctambules), chose qu'il avait esquissé dans Par delà les chemins noirs mais qui n'était pas encore aussi aboutit. On imagine alors la richesse des intrigues futures et potentielles en combinant les interactions possibles entre perso et groupes de persos... et les scènes auxquelles on aura le plaisir d'assister (notamment les combats, superbement rendus par Micol, de la bataille d'escarmouches, du duels à l'infini, une guerre moderne). Le dessin, les lavis et les compositions de Micol sont irréprochables et participent grandement à ce rendu prenant et passionnant. Vivement la suite (Micol m'a confirmé qu'il y aurait une suite, même si elle n'était pas encore signée, ça devrait se faire). |
| THYUIG, 15.11.2009 à 9:56 | 326534 |
| | | A propos de 3 et de séquelles je m'étais fendu d'un petit texte il y a quelques temps :
La sortie ce premier trimestre 2008 de Séquelles m'avait convaincu de la nécéssité de relire 3 avant d'entâmer sa suite. Selon les mots de Cornélius, 3 a tout comme les Carottes de Patagonie pour Lewis Trondheim fait figure de livre d'apprentissage pour Hugues Micol. Parce que l'action y est incéssante et tout de même débridée, parce que comme pour Trondheim le dessin n'est pas toujours parfait ou académique ? Peut-être simplement parce que tout deux ont contribué d'une façon semblable à l'émancipation graphique de leurs auteurs respectifs.
Toujours est-il que 3 s'est imposé à sa relecture comme un bouquin monstre, tellement jouissif qu'à chaque page tournée je ne manquais pas de frapper l'ouvrage du dos de la main pour lui exprimer mon sauvage contentement. Et 3 est effectivement un livre sauvage, qui parle autant de yakusas que de films sur les yakusas, de course-poursuites que de films montrant des course-poursuites, tout dans cet album est multi-référencé, tout trouve sa place dans un contexte particulier et cela malgré la liberté indéniable qui se dégage des planches. En lisant 3, c'est tout le cinéma de Hong-Kong qu'on se prend dans la gueule, il faut voir comment Micol se débrouille admirablement pour donner une vivacité "filmique"aux dernières planches de l'album. Tout y est fluide, même si quand même, il y est beaucoup question de castagne et à tous les étages, avec un flic improbable qui se lance dés les premières planches et sans retenue aux trousses d'un homme-qui-avale-un-poisson-et-devient-un-ange. Magnifique de bout en bout, hâletant, suffoquant parce qu'exprimant sans arrêt le même motif de la chute-libre, de la course en avant, 3 n'en demeure pas moins un livre indéniablement puissant, de ces lectures que l'on garde longtemps comme un secret partagé avec l'auteur seulement, réservé aux seuls connaisseurs. Enfin les autres auraient tort de se priver de la lecture de ce diamant brute, aux contours certes coupants mais à la beauté indéniablement renversante.
Et alors pour Séquelles ? Et bien le charme s'est sensiblement rompu avec l'apparition des philactères. Non pas que Séquelles soit raté ou vain, heureusement non, mais il ne charme pas autant que 3, son action est plus attendue, elle se perd davantage aussi. Cependant le dessin est encore une fois à tomber à la renverse, Hugues Micol sait comme personne donner du corps à ce qu'il dessine, il a un don particulier pour ça. Sans doute aussi Séquelles est-il plus accessible que 3, et malgré son format plus volumineux. Enfin, je ne suis pas bien sûr qu'il sagisse là d'un défaut. |
| SydN, 12.11.2009 à 14:44 | 326471 |
| | | j'ai découvert Micol avec Le prestige de l'uniforme, et je dois avouer avoir eu du mal avec son dessin. Mais l'ayant relu très récemment, je pense que c'est surtout à cause de la mise en couleur qui aplatit alors que le dessin de Micol est tout en contraste et en profondeur... Bref, j'ai par contre pu me délecter sur les incroyables dessins de Séquelles, surtout ceux en pleine page...
Je n'ai lu que ces deux livres de lui, et ce sont quand même de sacrés bouquins (Le prestige étant plus accessible peut-être, mais reste pour moi le meilleur album français de super héros... c'est pas dur diront certaines mauvaises langues, mais qu'ils lisent cet album, et qu'ils pleurent :p )
Séquelles est complètement barré, et n'a pas d'autre volonté d'avoir un rythme d'aventure/polar inséré dans un univers fantastique/onirique qui fait la substance même du récit, et son intérêt principal. Une démarche très particulière, un peu superficielle peut-être, mais envoutante et passionnante tout de même... |
| NDZ, 12.11.2009 à 14:12 | 326465 |
| | | Mine de rien, c'est un auteur dont j'ai suivi le travail de manière plus ou moins lointaine ces dernières années (je lisais ces bouquins sans les acheter, et donc, quand ils me tombaient dans les mains - pas par hasard non plus), tout en gardant toujours un oeil dessus... et là, cette année, je m'en suis fait une véritable boulimie suite à sa collaboration avec David B.
Et ma première impression de second couteau de la new wave, pseudo ersatz de Blutch, comme Tanquerelle était tout d'abord et à tort considéré comme du Sfar-bis était belle et bien complétement fausse, limite insultante pour le bonhomme, car en fait chapeau, quel artiste! Gros Mea Culpa (d'introduction pour tenter de convaincre les ceusses qui pourraient avoir eu les mêmes mauvaises pensées).
Alors en fait, avec lui, presque du tout bon (je n'ai pas lu d'Artagnan mais je suis confiant).
Hugues Micol est un excellent dessinateur, il a presque toujours fait dans le "genre", pour le sublimer, le nourrir et pas forcément le détourner, pour créer des séries "Grand public" et de genre mais plutôt exigentes, ambitieuses ET réussies:
3 et Séquelles - du Polar/Fantastique
D'Artagnan - Cape et Epee
Contes du 7ème souffle - récit de Ronin brodé par Adam sur une trame de contes occidentaux (Perrault notamment)
Les parques - récit d'espionnage
Chiquito la Muerte - western (qui a sûrement enfanté le lui-aussi-magnifique Temps de chien de Larcenet, ce dernier donnant un très bon avis de l'album à sa sortie)
Le prestige de l'uniforme - récit de super-héros.
sa dernière série? Terre de Feu (voir ci-dessous) un western atypique, en compagnie de David B.
Hugues Micol a donc dessiné pour des collaborations toujours splendides avec O Adam, JL Capron, L Hui Phang et David B., excusez du peu... et nous offre deux séries d'espionnage (3/Séquelles chez Cornélius et Les parques chez Vents d'Ouest) qui nous montrent qu'il sait également écrire.
Je vais tenter de compléter ma présentation avec les quelques avis récents piochés ici et là sur le forum. Je reviendrais avec mes propres points de vue.
Pour commencer par le plus récent - mais pas si récent
lyaze : | Lecture plaisante...mais sans plus. Je suis un peu déçue pour le coup. Les dessins de Micol sont bien beaux, les idées de David B sont alléchantes, mais je ne suis pas emballée par le tout. Peut être plus quand je lirais la suite, je sais pas... |
Thierry : | Comme le PBE l'a signale, cette nouvelle serie met en scene le frere d'Hiram lowatt, mais, au moins au terme de ce premier tome, les 2 series semblent completement independantes.
Il reste bien sur une thematique proche, opposant cowboys et indiens, comme dans tout western classique. David B reste tres marque par la culture populaire et le western represente un terrain de jeu incontournable pour lui. Mais il ne peut evidemment se satisfaire d'une intrigue classique, se limitant aux stereotypes habituels du genre. il introduit une dimension fantastico-esoterique dans ce recit crepusculaire. Qu'il ait choisi de situer son action en Terre-de-Feu, citant meme Ushuaia, ville la plus meridionale du globe, ne doit sans doute rien au hasard. Nous sommes dans un monde en pleine opposition, les extremes s'attirent et s'affrontent, a l'image des icebergs qui fascinent Nathan Lowatt. Sombre et crepusculaire, parfaitement mis en image par Micol, j'ai trouve que, passe une premiere moitie franchement prenante, le recit perdait en densite par la suite. Mais c'est sans doute le prix a payer pour ce genre de feuilleton, qui doit se menager des respirations pour permettre de mettre en place tous les elements necessaires. |
Début 2008, à propos de Séquelles
Smiley_Bone 03.04.2008
C'est un peu compliqué à en parler oui vu le côté OVNI, et en plus le fait que cette fois-ci Micol utilise des dialogues ne diminue pas l'étrangeté de l'affaire. Mais moi j'aime bien cet hommage à ces films d'espionnages des années septante. Et le côté métaphysique de tout ce joyeux bordel n'aurait sans doute pas été renié par Jack Kirby effectivement.
Mael 03.04.2008
Je lis aussi, et je rejoins Guillaume.
Complètement barré et superbe graphiquement. Séquelles apporte un éclairage appréciable à "3" mais n'est pas uen suite, bien que s'inscrivant dans la continuité et la même logique. On apprécie les dialogues, vraiment pas mal, j'ai presque finit.
Par contre faut s'accrocher, c'est de la BD qui se mérite.
et (re)lire 3 avant n'est pas une mauvaise idée.
longg 03.04.2008
Je le lis... Niveau dessin, toujours du très grand comme chez michol & niveau scénario, du complètement barré pour l'instant, mais très prenant et bien marrant parfois. Ca me rappelle de très loin les délire de l'Incal, période intéressante j'entends.
Mi-2007, dans deux sujets différents
KangourouViolet : | "La loi de la forêt" de Hugues Micol et Jean-Louis Capron, qui paraissait dans Ferraille Illustré et qui était d'une qualité remarquable ! |
Dieu : | J'ai bien aimé les Parques de Micol qui mélange histoire d'espionnage prenante avec des passages assez délirants mais volontairement drôles(le coiffeur d'Hitler par exemple) |
Début 2007, à l'occasion des bullesd'or
THYUIG : |
Ici aussi c'est pour la réunion réussie des deux auteurs que je vote, pour cette alchimie qui fonctionne merveilleusement dans ce Japon féodal. Le dessin de Micol est tout simplement fantastique et accompagne formidablement le travail d'eric Adam et ses histoires complexes. |
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