Cela faisait des années que je souhaitais lire le roman de McCarthy, avec la sortie de l'adaptation de Larcenet, j'ai donc franchi le pas, d'abord lecture du livre, puis la BD.
Je n'ai pas autant apprécié le roman, les mots courts et directs m'ont marqué pour les dialogues entre le père et l'enfant. Par contre pour la description du monde qui les entoure, le style de McCarthy ne me touche pas.
Par contre Larcenet par son style graphique (et même à la palette graphique) a totalement comblé cette lacune. L'ambiance glaciale de ce monde est oppressante à souhait. Il y a juste quelques fois le visage de l'enfant qui me parait étrange.
En somme j'ai préféré largement l'adaptation au roman.
Un poil répétitif dans sa seconde partie, ce nouvel album de Larcenet en jette quand même pas mal (surtout graphiquement !). Avec beaucoup d'ironie, il amène bien la difficulté de la création artistique.
Le retour à la terre T6 de Manu Larcenet et Jean Yves Ferri
Voilà un retour aux Ravenelles bien distrayant. Il y a plein de chats, il y a pupuce qui grandit, il y a monsieur Henri qui s'est cassé le col du fémur mais qui récupère d'une bien belle manière, et il y a Manu qui a oublié un détail : Mariette est enceinte ! Mais il faut le comprendre quand même ! Manu change le monde ! il écrit "Plast" !
Ben je boude pas mon plaisir de replonger dans cet univers, pourtant j'avais trouvé les deux précédents un peu moins bons que les premiers. Mais ici, je voulais juste lire les deux ou trois premières planches pour me remettre dans l'ambiance, et en fait je n'ai pas pu lâcher la BD.
et puis vive Mme Mortemont !! C'est la meilleure ! (les passages de la Mortemont en nounou, ha la la !)
Un premier trop facile, trop proche, et moins bien que "Nombreux sont ceux qui ignorent" (de même Manu Larcenet)
Ah, il m'avait fait assez sourire, celui-ci, mais je n'ai pas d'élément de comparaison, c'est quoi, ce "Nombreux sont ceux qui ignorent"?
Et j'aime bien Ferri en gags, plus son De Gaule que ses Astérix, par exemple.
C'est édité par les rêveurs.
Un dessin, car tout commence avec un dessin, donne :" une révélation fondamentale permettant aux imbéciles d’appréhender le monde avec un minimum de sérieux." Voilà l'idée. C'était le second livre de Manu Larcenet allant dans ce sens, le premeir se nomme "Peu de gens savent" (toujours chez les rêveurs)
Un premier trop facile, trop proche, et moins bien que "Nombreux sont ceux qui ignorent" (de même Manu Larcenet)
Ah, il m'avait fait assez sourire, celui-ci, mais je n'ai pas d'élément de comparaison, c'est quoi, ce "Nombreux sont ceux qui ignorent"?
Et j'aime bien Ferri en gags, plus son De Gaule que ses Astérix, par exemple.
Trouvé a 1 euro chaque tome dans un vide grenier.
Un premier trop facile, trop proche, et moins bien que "Nombreux sont ceux qui ignorent" (de même Manu Larcenet), le tome2 se déroulant à l’extérieur m'a plus marqué, on laisse tomber la présentation de planches pour créer une histoire. Plus intéressant donc.
Une fois de plus, j'applaudis à ce nouveau bouquin de Larcenet. C'est beau, dur sans concessions. J'ai eu beaucoup de mal à trouver le sommeil après cette lecture. La dernière fois que cela m'était arrivé c'était lors de la lecture... de Blast 3. 5*
Larcenet boucle la boucle et donne la parole à ceux qui, dans le premier tome, la bouclaient. Comme dans BLAST, il explore l'altérité et la culpabilité, le rapport du verbe à la vérité. Bien que le résultat soit cohérent et solide (ambiances et rythme proches de la perfection, à la limite du systématisme, dirait un auteur qui menace les gens à coup de poireaux), j'ai du mal à comprendre la scission du récit en deux tomes, si ce n'est pour des raisons éditoriales (cad, côté éditeur, une nouveauté "Larcenet" par an, des albums moins chers et donc plus facilement vendus) et l'oeuvre en est, pour moi, fortement affaiblie. Un gros pavé de 300 (demie-)pages aurait pu avoir plus de poids, renforcer la lourdeur de l'ambiance et la densité du propos. En tout cas, Larcenet continue à surprendre, à nous faire réfléchir et à nous régaler de son dessin. Vivement ses nouveaux projets.
Relecture du premier avant de conclure par ce second et dernier tome.
Quand j'ai fermé la BD, j'ai pris une bouffée d'oxygène sur mon balcon, j'ai respiré pour mieux faire partir les images que je venais de voir, pour retirer cette ambiance poisseuse qui me restait en tête. Sur cette ambiance, c'est tout de même très fort.
Il n'empêche, malgré ce coté plus réaliste, ce coté très maitrisé du dessin. J'ai l'impression de voir quelque chose d'assez académique. Plan sur la nature, on passe sur des vues générales avant le tête à tête, puis on recommence...
C'est comme les gouttes de sueur, c'est presque systématique sur les visages pour accentuer la peur ou la honte, pourtant sans cet effet ça passerait quand même.
Le coté froid du premier disparaît ici, et même si je reste scotché par certaines planches, par certains passages, cette linéarité est trop présente.
Ca reste quand même du bon, mais pas du grand.
3 flocons.
Sensation un peu étrange après avoir lu cette deuxième partie.
J'avais lu le roman de Philippe Claudel. Je savais parfaitement ce qui allait se passer.
Paradoxalement, c'est finalement ce qui ne s'y passe pas qui me reste en tête.
Une adapatation nécessite des choix. le premiertome était une adaptation quasi littérale, portée par le trait de Larcenet. Il restranscrit parfaitement l'ambiance du livre, croque de trognes bien rugueuse. Je trouvais que Larcenet 'dessinateur' prenait clairement le pas sur le Larcenet 'conteur' et qu'il se cachait un peu derrière le roman de Claudel. Il était pour le moins amusant de la voir se représenter sous les trait de l'Anderer et de Brodeck.
Dans ce tome 2, Larcenet a fait le choix d'aller à l'essentiel. Il procède à de nombreuses coupes et se concentre sur le village. Le roman revenait longuement sur la jeunesse de Brodeck, son passage en ville en tant qu'étudiant, comment il y fut confronté aux émeutes antisémites (même si le récit reste toujours très flou, il n'est jamais clairement dit que Brodeck soit juif, ni où se situe l'action... la période même semble floue... il y a les camps, bien sûr, mais d'autres aspects laissent à penser que nous nous trouvons plutôt au tournant du XXème siècle, comme si CLaudel avait fait le choix de situer son livre dans un monde imaginaire, qui évoque le nôtre sans clairement s'y enfermer)...
Supprimer ces passages ne me paraît pas problématique. C'est un choix de resserer l'intrigue.
Sauf que Larcenet supprime aussi un autre élément, que je trouvais très important.
La "faute" de Brodeck.
On sent en cours de roman que Brodeck à quelque chose à confesser. Il tourne autour, se ravise, louvoye. recueillir la confession du village fait ressurgir cette "faute", cet acte horrible qu'il a commis. Dans le roman, il se confesse enfin dans les dernières pages. Dans la bande dessinée, tout cet aspect tombe à l'eau. Cela donnait pourtant une profondeur différente à l'histoire.
Pour qui n'a pas lu le roman, cette bande dessinée sera plus que satisfaisante, parce que Larcenet sait y faire. Son livre est beau, subtil dans ses ambiances. Mais il manque quelque chose dans son déroulement. C'est un choix de Larcenet. J'ignore ce qui l'a motivé. Pourtant, l'indicible concenre tout autant ce que le village a fait que ce que Brodeck a commis.
relecture rapide de ce petit opuscule dans lequel Larcenet se venge des critiques en tous genres, mais surtout du genre qui écume internet. C'est outrancier, excessif, hénaurme... mais on ne peut pas nier que, quelque part (au fond, à gauche), il n'a pas un tout petit peu pas tout-à-fait viscéralement tort.
Je n'ai pas lu le roman de Claudel, donc pas de déception ou autre sur l'adaptation en elle même.
J'adore le trait de Larcenet, plus réaliste que d'habitude, oui il y a de magnifiques planches de nature, oui il y a des magnifiques plaidoyers (le récit du prêtre par exemple), oui mais c'est linéaire, c'est prévisible, c'est froid.
3 flocons tout de même, mais déçu par rapport à mes attentes.
Sinon comme Thierry, grosse réserve sur la maquette.
le recit du prêtre reprend aussi quasiment mot pour mot le texte de Claudel. Le mise en image est belle, mais très académùique. C'est un beau livre, mais dans lequel rien ne dépasse.
Je n'ai pas lu le roman de Claudel, donc pas de déception ou autre sur l'adaptation en elle même.
J'adore le trait de Larcenet, plus réaliste que d'habitude, oui il y a de magnifiques planches de nature, oui il y a des magnifiques plaidoyers (le récit du prêtre par exemple), oui mais c'est linéaire, c'est prévisible, c'est froid.
3 flocons tout de même, mais déçu par rapport à mes attentes.
Sinon comme Thierry, grosse réserve sur la maquette.
je me suis enfin attelé à ce rapport de Brodeck, sur lequel je devais faire partie des rares à avoir un à priori négatif.
Pourquoi cet a priori? A l'annonce de cette adaptation, j'avais lu le roman de Philippe Claudel qui m'attirait depuis un moment.
Ce roman est très fort, assez sombre et je vois ce qui a attiré Larcenet dans ce roman.
Soyons clair, c'est un beau livre.
J'ai personnellement une réserve sur la maquette dont je ne vois pas trop l'intérêt. Une custode trop petite pour un objet très luxueux, je ne vois pas le rapport avec l'histoire. C'est faire du prestige pour du prestige, parce qu'on sent l'album "sérieux", qui va attirer les journalistes et le beau monde. Si l'éditeur décide de sortir des maquettes habituelles (je ne parle pas du format à l'italienne qui ne me dérange pas du tout), il faut que cela ait du sens en ce qui concerne par rapport au contenu. Dans la cas présent...
Au feuilletage, ce livre est très beau, d'un noir et blanc tranché. larcenet s'essaye à un style plus réaliste et s'en tire bien. A la lecture, l'adaptation est très fidèle. presqe trop. Les dialogues me semblent directement extraits du texte de Claudel, le scénario suit à la lettre le déroulement du roman. Cela peut paraître paradoxal, mais se dire que le seul apport de Larcenet à cette histoire, c'est son dessin, je trouive que c'est dommage. Sa mise en image est très belle, mais n'est qu'une mise en image au sens le plus littéral qui soit. AUtant illustrer le texte comme il l'a si bien fait pour le journal d'un corps de Pennac.
Beaucoup adorent, mais je ne peux pas m'empêcher d'être déçu. J'attendais de Larcenet qu'il s'approprie cette histoire autrement qu'en y posant son dessin, aussi beau soit-il. On est loin du travail de réinterprétation de Rabaté sur Ibicus ou de l'inventivité de Mazzuchelli sur Cité de verre. On est dans une adaptation académique. C'est bien fait mais je me demande quel est l'intérêt. C'est faire peu de cas de la valeur ajoutée que pourrait avoir la bande dessinée pour en faire un simple moyen d'expression subordonné à la littérature. C'est dommage.
Tiens, Larcenet parlait de son projet secret. Puis, sur son blog, il poste ça: fail qui révèle accidentellement qu'il adapte le roman de Philippe Claudel ou c'est un projet officiel?
Plutôt mitigé de mon coté, drôle parfois, sympa parfois, beau parfois, trop inégal pour être un indispensable. Par contre j'aime bien "l'objet", les rêveurs font du beau boulot.
un peu pareil. On sent le travail de "récréation" entre 2 "Blast", plus à déguster par petites bouchées qu'en une fois. C'est parfois très drôle, parfois moins. mais le livre en tant qu'objet est en effet très beau. C'est déjà pas mal
Plutôt mitigé de mon coté, drôle parfois, sympa parfois, beau parfois, trop inégal pour être un indispensable. Par contre j'aime bien "l'objet", les rêveurs font du beau boulot.
un peu pareil. On sent le travail de "récréation" entre 2 "Blast", plus à déguster par petites bouchées qu'en une fois. C'est parfois très drôle, parfois moins. mais le livre en tant qu'objet est en effet très beau. C'est déjà pas mal
Plutôt mitigé de mon coté, drôle parfois, sympa parfois, beau parfois, trop inégal pour être un indispensable. Par contre j'aime bien "l'objet", les rêveurs font du beau boulot.
J'avoue que je chercherai bien un avis ou deux , personne ici ?
Je l'ai lu sur Facebook en prépublication. Je suis assez d'accord avec Mael, il y a du bon et du moins bon. Il faut voir ce que ça donne en livre, mais je ne suis pas emballé.
Je trouve ça assez bof, c'est parfois rigolo en passant certes, mais un livre ? Ce serai parfait sur un tumblr quoi. Dispensable, ça l'a sans doute détendu entre deux Blast.
la question principale était "l'a-t-il bien descendu?" Le dernier tome de Blast apporte une conclusion tout-à-fait satisfaisante à cette sombre histoire. Larcenet négocie bien le dernier acte, indispensable et casse-gueule au possible, tout en évitant de tout expliquer. Il laisse suffisamment de zones d'ombre pour laisser plâner un certain mystère. On en ressort avec l'envie de replonger dans les premiers tomes pour les relire avec en tête les informations apportées par Larcenet dans ce dernier tome. c'est la preuve que Blast ne finit pas comme un pétard mouillé.
Pour moi, sans réserve, Ice Heaven et Ghost World. David Boring je dois le relire car je l'ai lu à mon virage vers l'indé (ça date). Wilson et Mister Wonderfull à éviter si tu as peur du Clowes qui tourne en rond.
Cadeau bonus dans le ton dirons nous, un extrait d'un bouquin de JP Dubois (Les accommodements raisonnables) :
"Je me suis longtemps demandé si je n'avais pas passé ma vie à plus ou moins tricher pour tirer la mauvaise carte, et ainsi me poser eternellement la question de savoir ce qui se serait passé si j'avais pioché la bonne"
Hm... C'est celui où il fait le script doctor à Hollywood ? Et où il y a une histoire de kombucha ? Si c'est bien celui-là, c'est un de mes préférés.
c'est toujours mieux que de ne plus rien acheter avant l'intégrale et la certitude que la fin n'est pas toute pourrite, parce qu'à ce train là, tout s'arrête au tome 1 :op
Quand on pense que des abrutis ont aveuglément acheté tous les 15 tomes de Arq, sans avoir de contrat, au moins moral, avec Andreas que le tome 18 sera un feu d'artifice digne de l'investiment chronique et pecunier de suivre une série aussi longtemps :o)
Clowes (Comme un gant de velours pris dans la fonte)
Ah tiens c'est le seul que j'ai lu de Clowes. Je l'avais trouvé très raté, du coup j'avais laissé tomber les autres étant donné qu'on m'avait toujours dit qu'il était génial comme les autres.
Du coup je vais peut-être en essayer un autre (c'est Ghost World ton préféré ?)
Oui, Ghost World est mon préféré.
Mes autres coups de coeurs : David Boring, Ice Haven, Wilson, Le Rayon de la Mort.
Enjoy ! :o)
Clowes (Comme un gant de velours pris dans la fonte)
Ah tiens c'est le seul que j'ai lu de Clowes. Je l'avais trouvé très raté, du coup j'avais laissé tomber les autres étant donné qu'on m'avait toujours dit qu'il était génial comme les autres.
Du coup je vais peut-être en essayer un autre (c'est Ghost World ton préféré ?)
c'est impossible que tu fonctionne comme ça, puisque tu as forcément des auteurs préférés, pour lesquels tu achetes les yeux fermé. Clowes ou Vives par ex. Woody Allen pour le ciné. C'est donc bien que tu attend quelque chose d'eux, sinon tu ne les suivrait pas plus qu'un illustre inconnu.
Fonctionner comme tu le dis, c'est utopique.
Clowes, j’achète. Tardi, aussi, par exemple. Vivès, pour l’instant, je me contente de le lire. :o)
Woody Allen, je vais systématiquement voir ses films, c’est vrai.
Disons que, forcément, je limite les "risques" dans ces cas-là. Mais même si j’en "attends" sûrement plus d’eux que d’autres auteurs, je me dis que chacun d’entre eux peut à tout moment me pondre une bouse, que la bouse n’est jamais à exclure. C’est arrivé avec Clowes (Comme un gant de velours pris dans la fonte), avec Tardi (La position du tireur couché), avec Woody Allen (Escrocs mais pas trop)... etc... Bon, d’accord, parfois, une petite "déception" peut se faire jour. Mais, quand même, je ne leur en veux pas s’ils ratent leur coup. En revanche, s’ils ratent leur coup 3 ou 4 fois de suite, là, j’arrête les frais (exemples cinématographiques : Tim Burton ou Pedro Almodovar par exemple, je ne vais plus voir leurs nouveaux films en salle et je rechigne même à leur donner une seconde chance en cas de passage télé).
Dans le cas d’une série, comme les Blast de Larcenet dont on causait ici (ou même dans le cas d'une oeuvre en soi, un bouquin, un film...), je me dis toujours que la fin a plus de chance d’être naze que over the top. Parce que c’est difficile de réussir une fin. Alors, je ne suis pas déçu si la fin est naze, vu que c’est potentiellement/"statistiquement" (je fais de la statistique empirique :o)) l’option la plus probable, et d’autant moins "déçu" si le reste était bon, et donc l’ensemble plus que correct. Mais je suis très content si la fin est bonne, car, du coup, je suis agréablement surpris. C’est sûrement pour ça que mes bullenotes sont souvent supérieures aux vôtres, d'ailleurs, dans l'ensemble. :o)
P.S. : il se peut aussi que je sois d’une mauvaise foi caractérisée voire confondante, mais bon, c’est à vous de juger. :o)
P.S. 2 : Dans la vie, c’est pareil. Je suis misanthrope et pessimiste. Je n’attends rien de la vie et des gens. Du coup, si je n’ai rien, c’est normal. Tout le reste, c’est du bonus qui fait que je suis généralement content. :o)
On va pas relancer un débat sur Clowes, hein
je le citais parce que je sais que Charlie est grand fan.
(mais j'aime bien Clowes, je singeais absurdément juste le concept du J'attends jamais rien de quoi que ce soit. Je demande à voir. Au moins, si j'ai rien, je suis pas déçu ; au mieux, je suis agréablement surpris, et je suis donc content.
je peux le faire avec Andreas qui pond, à priori, bouse sur bouse, comme Burns (je vous dis pas la bouse que sera le prochain, après les deux accidents de bons livres que son X'ed out et The Hive :o)))
On va pas relancer un débat sur Clowes, hein
je le citais parce que je sais que Charlie est grand fan.
(mais j'aime bien Clowes, je singeais absurdément juste le concept du J'attends jamais rien de quoi que ce soit. Je demande à voir. Au moins, si j'ai rien, je suis pas déçu ; au mieux, je suis agréablement surpris, et je suis donc content.
je peux le faire avec Andreas qui pond, à priori, bouse sur bouse, comme Burns (je vous dis pas la bouse que sera le prochain, après les deux accidents de bons livres que son X'ed out et The Hive :o)))
Oui, c'est mieux. Ou, du moins, c'est déjà plus proche de ma "philosophie". J'attends jamais rien de quoi que ce soit. Je demande à voir. Au moins, si j'ai rien, je suis pas déçu ; au mieux, je suis agréablement surpris, et je suis donc content. :o)
c'est impossible que tu fonctionne comme ça, puisque tu as forcément des auteurs préférés, pour lesquels tu achetes les yeux fermé. Clowes ou Vives par ex. Woody Allen pour le ciné. C'est donc bien que tu attend quelque chose d'eux, sinon tu ne les suivrait pas plus qu'un illustre inconnu.
Fonctionner comme tu le dis, c'est utopique.
Clowes ne fait que des bouses, sauf accident (qui tendent à se répéter selon certains... il est tellement pas bon qu'il fait de bons livres accidentellement, c'est ballot).
On va pas relancer un débat sur Clowes, hein
je le citais parce que je sais que Charlie est grand fan.
Oui, c'est mieux. Ou, du moins, c'est déjà plus proche de ma "philosophie". J'attends jamais rien de quoi que ce soit. Je demande à voir. Au moins, si j'ai rien, je suis pas déçu ; au mieux, je suis agréablement surpris, et je suis donc content. :o)
c'est impossible que tu fonctionne comme ça, puisque tu as forcément des auteurs préférés, pour lesquels tu achetes les yeux fermé. Clowes ou Vives par ex. Woody Allen pour le ciné. C'est donc bien que tu attend quelque chose d'eux, sinon tu ne les suivrait pas plus qu'un illustre inconnu.
Fonctionner comme tu le dis, c'est utopique.
Clowes ne fait que des bouses, sauf accident (qui tendent à se répéter selon certains... il est tellement pas bon qu'il fait de bons livres accidentellement, c'est ballot).
Oui, c'est mieux. Ou, du moins, c'est déjà plus proche de ma "philosophie". J'attends jamais rien de quoi que ce soit. Je demande à voir. Au moins, si j'ai rien, je suis pas déçu ; au mieux, je suis agréablement surpris, et je suis donc content. :o)
c'est impossible que tu fonctionne comme ça, puisque tu as forcément des auteurs préférés, pour lesquels tu achetes les yeux fermé. Clowes ou Vives par ex. Woody Allen pour le ciné. C'est donc bien que tu attend quelque chose d'eux, sinon tu ne les suivrait pas plus qu'un illustre inconnu.
Fonctionner comme tu le dis, c'est utopique.
Oui, c'est mieux. Ou, du moins, c'est déjà plus proche de ma "philosophie". J'attends jamais rien de quoi que ce soit. Je demande à voir. Au moins, si j'ai rien, je suis pas déçu ; au mieux, je suis agréablement surpris, et je suis donc content. :o)
En tout cas, tou est en place pour une grosse bouse au dernier tome.
Ah non, en tant que lecteur, faut jamais se mettre dans cet état d'esprit. C'est la meilleure façon d'être déçu... et de transformer un feu d'artifice potentiel en pétard mouillé circonstanciel.
En tout cas, tou est en place pour un feu d'artifice au dernier tome.
Ah non, en tant que lecteur, faut jamais se mettre dans cet état d'esprit. C'est la meilleure façon d'être déçu... et de transformer un feu d'artifice potentiel en pétard mouillé circonstanciel.
j'ai hésité entre 3 et 4 étoiles. Cela reste très bon mais j'ai aussi l'impression que cela tourne un peu en roue libre dans ce tome. C'est moins dense, même si l(intrigue avance bien. En tout cas, tou est en place pour un feu d'artifice au dernier tome.
Je veux dire : tu trouves que cette citation s'applique bien à Blast ?
Ha ok :)
Oui dans le sens où le type enfile les mauvaises situations comme d'autres des perles, non dans le sens où l'on ne sent pas cette volonté de foirer les choses.
C'est aussi la narration à rebours qui oriente le regard sur les causes alors que l'on a la conséquence sous les yeux depuis 3 tomes.
Cadeau bonus dans le ton dirons nous, un extrait d'un bouquin de JP Dubois (Les accommodements raisonnables) :
"Je me suis longtemps demandé si je n'avais pas passé ma vie à plus ou moins tricher pour tirer la mauvaise carte, et ainsi me poser eternellement la question de savoir ce qui se serait passé si j'avais pioché la bonne"
D'accord avec ce qui est dit par les trois zigotos du dessous.
@ingweil : le tome 1 reste mon préféré (car moins violent que les deux autres, peut-être ?)
@Anoeta : Je trouve le tome 2 plus violent et éprouvant que le tome 3, même si...
Jusqu'ici, mon préféré de la série. J'ai trouvé qu'en terme de dessin, Larcenet avait atteint une maîtrise inégalée. C'est vraiment splendide. Dommage finalement que ça soit aussi dur, c'est le genre de bouquins que j'aimerais refiler à plein de monde, mais c'est clairement public restreint...
La descente aux enfers continue. Après la rencontre du peu recommandable Jacky dans le tome 2, Polza continue son périple à la recherche de ...? Du Blast ? Des Moais ? De son père ? De sa propre mort ? Entre désillusion, internement, tentative de suicide et violences en tout genre, le lecteur aura peu de temps pour souffler au cours de cet album, à mon avis le plus violent, dur et cru de la série pour reprendre les mots de crepp. La sensation de malaise continue longtemps après qu'on ait refermé l'album.
4 coups de poing dans ta gueule
Les flics en ont marre, ils ont écouté, ils désirent maintenant que Polza s'attaque au point important : Carole.
Alors Polza commence à parler de Carole, mais il a besoin de montrer le chemin avant la rencontre.
Dire que retrouver Blast est plaisant peut paraître étrange quand on voit l'ambiance générale de cette série. Et pourtant c'est vrai, c'est un plaisir de se retrouver dedans.
Il y a une fluidité dans ce récit qui est assez épatante,et cela depuis le début. Le ton est lent mais pas ennuyant, c'est de plus en plus noir, terrifiant parfois de voir ce chemin, de suivre la route de quelqu'un qui veut se détruire. Mais ce qui est encore plus surprenant c'est la manière dont Manu Larcenet fait changer la vision du lecteur face à son personnage.
C'est noir,violant,cru,dur, et beau.