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Edition Rackham : Rouge je sais pas mais pour les trésors c'est sûr

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Pages : 1 - 2

lldm, 05.12.2022 à 19:04376797
pour en savoir plus sur les éditions Rackham et le comptoir des indépendants, quelques heures en compagnie du capitaine, Latino Imparato :

lldm, 20.11.2022 à 0:08376741
intagram1

c'est demain, c'est évidemment sur la chaîne Twitch

lldm, 07.02.2022 à 19:05376154
Mael :
Et justement, on parle de Rackham sur ce forum comme jamais, on cause de Ranta, et voici que sur leur site les éditions publient un long billet (illustré d'un dessin de Ranta) pour expliquer que si le CA global de 2021 est en hausse, publier des livres en grande majorité de jeunes (ou jamais publié ici) auteurs étrangers, peu connus, voire inconnu, ne semble pas correspondre aux réalités de librairies actuelles.


effectivement. Les chiffres des retours du Sousa Lobo à eux seuls attristent terriblement. Le succès des bouquins (fatigants par ailleurs) de Stromquist ne suffisent pas à frétiller de joie, franchement pas. Ce que j'observe, c'est que plus RAckham devient intéressant, son catalogue plus varié et plus risqué, moins les bouquins circulent à l'exception de deux ou trois locomotives. La distribution est une machine de mort pour quoi que ce soit d'autre que la pacotille éditoriale, et il n'y a aucune raison que ça s'améliore. On comprend la fatigue de Latino, le désir de laisser passer un peu de temps et de réfléchir.

Mael, 07.02.2022 à 17:50376153
Oh, le Ranta se lit avec quelques pages assez drôles mais ça reste assez anecdotique. Je ne rejoins pas wandrille sur le côté "le seul juste est l'indépendant qui l'édite" car bon, il paraît à peine en mesure de lui payer un café, etc. Mais globalement là où je vous rejoins c'est que le perso n'est pas sympathique, on a en effet envie de lui dire de retourner s’occuper de sa famille, on se doute que c'est humoristique et non réel, mais c'est assez gênant (particulièrement lors d'une scène de viol présentée comme un gag qui, dans le contexte très fortement autobio mais pas que, reste un gros pb quand on semble reconnaître des gens - sans que ce ne soit si clair car j'ai entendu plusieurs hypothèses différentes sur le protagonistes, ce qui accentue le problème).

Le Medem c'est très beau mais j'avoue n'avoir pas réussi à dépasser le côté esthétisant, ajouté à un ensemble assez confus, elle est très populaire sur instagram, a clairement du talent (ses couvertures chez Christian Bourgois ou sa page dans Bibi avait tout prévu, que je vous recommande chaudement, sont des réussites). Là pour moi il faut encore qqchose.

Et justement, on parle de Rackham sur ce forum comme jamais, on cause de Ranta, et voici que sur leur site les éditions publient un long billet (illustré d'un dessin de Ranta) pour expliquer que si le CA global de 2021 est en hausse, publier des livres en grande majorité de jeunes (ou jamais publié ici) auteurs étrangers, peu connus, voire inconnu, ne semble pas correspondre aux réalités de librairies actuelles. Il explique que seuls quelques titres, qu'il imaginait s'en tirer mieux, le font bien, mais que normalement ils devaient porter les livres plus difficile. Pour lui l'équilibre actuel est rompu, ces titres se vendant bien devenant des titres invisibilisant les autres, qui font fours sur fours parce qu'ils ne peuvent être défendus.

Plus largement, il décrit un système de distribution diffusion pensé pour l'industrie, qui incite à la surproduction et à l'effacement par la masse. Considérant que le surproduction est un des fléaux, et qu'il faut défendre le fond, Rackham annonce une pause d'un an des publications et espère revenir en 2023 avec de nouveaux livres mais aussi de nouvelles propositions pour leurs circulations, plus conforme à la vision de l'édition défendue.

lldm, 07.02.2022 à 12:50376151
ça me fait très clairement chier d'être un jour dans ma vie d'accord avec Wandrille, mais c'est clairement l'effet que m'a fait cette lecture, avec l'envie continue de botter le cul de cet auteur dont la forme même du désir est tellement frelatée qu'on en viendrait à se réjouir qu'il se gaufre. Cette lecture ne m'a donc pas rendu très bon (déjà que...)
Mais Rackham, sinon vient de sortir un joli petit livre discret d'une autrice qui commence,

c'est le Zénith de Maya Medem ; encore beaucoup de concessions formelles à une tendance décorative et formaliste assez répandue (ça sent l'école, dans tous les sens du terme) un peu trop jolie pour être honnête, mais ce serait dommage de passe à côté de cette écriture singulière, de cette tonalité mélancolique et de ce fantastique engourdi.
Sinon, je vois qu'on parle assez peu du sublime

"Le goût des oiseaux" de Francisco Sousa Lobo. Les nouvelles prises de son accueil public auprès de l'éditeur me navrent. C'est un grand livre. Un sacré truc. Avec des moyens rudimentaires, quasi franciscains, il aborde avec une finesse et une polysémie rare un sujet aussi rude et perturbant que la pédophilie. C'est brillant et entêtant.

Pierre, 04.02.2022 à 21:05376144
wandrille :
Lecture en demi teinte.

J’ai lu ça. L’histoire d’un jeune auteur finnois persuadé d’etre un genie qui ne comprend pas que tout le monde ne partage pas sa conviction et que les enthousiasmes de façade sont souvent juste la politesse des cuistres, que les conseilleurs sont rarement les payeurs et qu’il vaut mieux faire le livre qui vous tient vraiment a coeur chez un petit editeur mauvais vendeur qu’un livre qui ne vous ressemble pas chez un gros payeur pour de mauvaises raisons (l’argent, meme si ne l’oublions pas c’est le plus important).

Bref le mec souhaite avoir l’argent et la gloire sur un plateau, et plus il fait de concession moins on l’edite.
Il se fait planter à répétition et pourtant il retombe dans le panneau à chaque fois. Pire, il le fait en plantant sa famille (ses familles) a chaque fois.

Bref, si ce livre semble régler des comptes avec une certaine part de l’edition de bd française, son protagoniste ne semble valoir guère mieux que les miroirs aux alouettes qu’il denonce avec candeur.

Le parti pris animalier de representer en coq antropomorphique uniquement les français est un peu étrange (ou alors juste les auteurs editeurs de bd en coq ? C’est encore plus bizarre).

Le dessin ressemble a du Sfar de la meilleure époque et du reste, l’un des gallinacés est assez clairement ce même auteur personnage.


A la fin, si il faut en croire le bouquin, la seule personne gentille de ce monde de requins à crête, c’est l’editeur qui accepte de publier ses livres qui ne se vendent pas. Un saint homme. Les autres cacas.

Bon. Voila quoi.


C’est marrant, ton résumé me rappelle un bouquin très marrant qui raille l’industrie du livre aux États-unis que j’ai lu il y a presque dix ans et qui m’avait marqué parce qu’au même moment, j’étais plongé dans un projet romanesque de grande ampleur (trop grand pour moi, du moins c’est ce qui me semblait à ce moment-là) et que la morale qui se dégageait à la fin m’avait sauvé de certaines tentations cyniques d’atteindre le succès par le recours à des recettes de sorcier plutôt que de délivrer seulement la vision particulière que je portais en moi. En somme, ce livre m’a rendu service..



wandrille, 04.02.2022 à 15:02376140
Lecture en demi teinte.

J’ai lu ça. L’histoire d’un jeune auteur finnois persuadé d’etre un genie qui ne comprend pas que tout le monde ne partage pas sa conviction et que les enthousiasmes de façade sont souvent juste la politesse des cuistres, que les conseilleurs sont rarement les payeurs et qu’il vaut mieux faire le livre qui vous tient vraiment a coeur chez un petit editeur mauvais vendeur qu’un livre qui ne vous ressemble pas chez un gros payeur pour de mauvaises raisons (l’argent, meme si ne l’oublions pas c’est le plus important).

Bref le mec souhaite avoir l’argent et la gloire sur un plateau, et plus il fait de concession moins on l’edite.
Il se fait planter à répétition et pourtant il retombe dans le panneau à chaque fois. Pire, il le fait en plantant sa famille (ses familles) a chaque fois.

Bref, si ce livre semble régler des comptes avec une certaine part de l’edition de bd française, son protagoniste ne semble valoir guère mieux que les miroirs aux alouettes qu’il denonce avec candeur.

Le parti pris animalier de representer en coq antropomorphique uniquement les français est un peu étrange (ou alors juste les auteurs editeurs de bd en coq ? C’est encore plus bizarre).

Le dessin ressemble a du Sfar de la meilleure époque et du reste, l’un des gallinacés est assez clairement ce même auteur personnage.


A la fin, si il faut en croire le bouquin, la seule personne gentille de ce monde de requins à crête, c’est l’editeur qui accepte de publier ses livres qui ne se vendent pas. Un saint homme. Les autres cacas.

Bon. Voila quoi.

lldm, 13.02.2021 à 17:44375006
MOINS PAR MOINS



annoncé il y a plus d'un an, repoussé deux fois, voilà "Moins par moins", mon dernier bouquin chez Rackham.
Pendant cinq ans, j'avais feuilletonné dans le fanzine "Scalp" de Factotum (tirage confidentiel, en A5 et en noir et blanc), un travail numérique pensé comme un jardin maniériste, écho plastique perverti de mes ballades au Boboli ou à la villa d'Este. C'est devenu un grand livre coloré, tout entier vectoriel. Une page est tout d'abord un ensemble de pousses, que je fais croitre sur une page vierge avant de les déposer sur une autre, de les entrainer dans toutes sortes de greffes, de contraintes, de tailles ; elles vont radicalement transformer le paysage, que je vais piquer, après épuisement des premières ressources, de nouvelles pousses, etc.
Le sujet est à la fois intime (histoires de voisinage) et universel (violence des nations). Le récit comme le choix de mise en image aux franges de la figuration reposent sur les propriétés physiques des corps en présence ; en dire plus sur les renversements de sens et de situation que ça provoque serait en dire trop (hé oui, y'a un suspense, de la bagarre, des rencontres inattendues, du surnaturel, des twists).

Pierre, 08.01.2021 à 14:18374472
Tout à fait Thierry ! Voilà encore un bouquin que j’ai lu « à reculons » parce qu’on me l’avait offert. Le dessin est assez vilain au début, mais on se laisse rapidement attraper par cette petite bande sympathique, il y a un côté sitcom (façon Friends oserais-je dire) dans tout ça, mais avec plus de profondeur psychologique et de tension dramatique.

Thierry, 08.01.2021 à 11:49374469
Relu Box office poison (le titre original) en cette période de fin d'année. J'avais découvert cette brique en 2001, alors que j'étais encore relativement novice en bande dessinée hors franco-belge et pas encore tout-à-fait sorti du pur mainstream. Je tournais autour depuis un moment, mais face à la longueur de la chose, j'hésitais. Le break des réveillons m'a laissé l'opportunité de m'y atteler. BOP est très marqué par son époque, au tournant de l'an 2000, mais il conserve un charme réel grâce à la qualité apportée par Robinson à ses personnages. Ils sont attachants, complexes et profonds. En plus de 600 pages, l'auteur capture une véritable tranche de vies, sans réel fil conducteur. les sous-intrigues se croisent, s'opposent, se complètent... entre l'histoire d'amour compliquée entre Sherman et Dorothy, le destin d'Irving Flavor, auteur de comics de l'âge d'or qui survit péniblement alors que sa création cartonne au cinéma, Ed qui tente de s'émanciper de sa famille... BOP est un récit choral riche et multiple, drôle et tragique. En relecture, j'y ai trouvé de nombreuses allusions et références à la bande dessinée et la pop culture américaine qui m'avait échappé à l'époque. De ce point de vuye, BOP est devenu un témoignage très fidèle sur une époque déjà révolue. Et la relecture procure le même plaisir qu'à l'époque.

lanjingling, 31.12.2017 à 13:46367574
Sinon, un truc qui m'a frappé, c'est qu'il a visiblement eu, tant dans le trait que le ton et l'humour, une grande influence (ou bien c'est une rencontre) sur François Ayroles.

Anoeta, 31.12.2017 à 13:38367573
lanjingling :
Il semblerait (en admettant que cela ait été conçu comme une trilogie.)
Je suis par contre extremement surpris du décalage entre l'incompréhension qui a ici accueilli le premier Julius Knipl (indépendemment de l'édition sabotage de Casterman) et l'enthousiasme provoqué par les albums suivants.


Perso ça m'était complètement tombé des mains. Je suis resté hermétique au truc. Je réessaierai à l'occasion.

lanjingling, 31.12.2017 à 13:21367571
Il semblerait (en admettant que cela ait été conçu comme une trilogie.)
Je suis par contre extremement surpris du décalage entre l'incompréhension qui a ici accueilli le premier Julius Knipl (indépendemment de l'édition sabotage de Casterman) et l'enthousiasme provoqué par les albums suivants.

Glotz, 31.12.2017 à 12:40367570
J'avais l'impression qu'il avait retrouvée une fraîcheur bienvenue, merci pour l'explication. C'est donc le volume 1 de la trilogie Knipl ?

lanjingling, 31.12.2017 à 11:59367569
Oui, c'est bien la V.F. d'une réédition.

lanjingling, 31.12.2017 à 11:32367568
Glotz :
Nouveau volume des aventures de Julius Knipl, photographe urbain du début des années 1960.

J'avais cru comprendre que c'était une réédition ? Du moins pour la V.O.

Glotz, 31.12.2017 à 9:58367563
Nouveau volume des aventures de Julius Knipl, photographe urbain du début des années 1960. Malgré l'ancrage résolument new-yorkais des planches et le caractère assez systémiques de leur humour, Katchor continue à très bien fonctionner sur moi, notamment par l'extrême variété des sujets qu'il parvient à aborder sous ce prisme très limité. L'édition est réussie. L'histoire à suivre finale m'a paru un peu moins bonne que les « gags » en une page, mais ces Nouveautés à prix cassé rempleceront Gus 4 à mon palmarès Bulledor.


Sympathique témoignage autobiographique d'une Polonaise forcée de travailler au noir en Suède. Le texte final fait un peu « regardez comme je suis une gentille blanche qui a sauvé ses camarades sri lankais d'un méchant patron » et le dessin paie lourdement sa dette à Satrapi mais ça se laisse lire.

NDZ, 21.06.2017 à 14:34365909
Honnêtement, je peux difficilement en dire plus sans casser un peu le concept. C'est à la fois un hommage à la beauté des formes (du comics d'aventure, de la jungle, d'un bestiaire, du muscle, de la violence et des explosions - limite à la Gerner parfois) et des signes (symbolique, logotypes, tics) de la bande dessinée. D'où le seigneur des signes. On a à la fois quelque chose qui raconte, qui montre, travaille et triture des préjugés et des stéréotypes ET un commentaire extrêmement drôle sur la bande dessinée, l'édition, la critique, etc.

chrisB, 21.06.2017 à 11:00365907
Je l'ai pas vu chez mon dealer, je vais refaire un passage :)

NDZ, 20.06.2017 à 23:40365903
Je ne sais pas si je me dois de donner mon avis, risquant d'être peut-être Fortuit ou Rotation... mais. Très drôle et beau. Étrange, déroutant et séduisant. Belle lecture. Je ne m'attendais pas à ça et la surprise vaut son pesant d'Au. Le livre de lldm est un tout suffisant mais produit aussi ses propres critique, recension et réception. Magique :)

chrisB, 10.01.2017 à 19:50364286
Gantois :
Moi j'ai beaucoup aimé Murderabilia, mais bizarrement j'ai pas du tout accroché à Cendres. J'ai pas dépassé les 20 pages...
Rituels m'attend encore sur ma table de nuit.


Un peu pareil, un peu déçu par cendres

Thierry, 10.01.2017 à 17:08364281
faut que je regarde

Mr_Switch, 10.01.2017 à 16:25364280
C'est d'ailleurs un "Classique Illustré" à l'origine. Il y a mention du rôle précis d'Emily Russell dans le bouquin ?

Thierry, 10.01.2017 à 15:10364276
j'ai relu ce livre ce weekend. J'avais aimé à l'époque, mais depuis j'ai lu le roman d'Upton Sinclair.
Finalement, le principal intérêt de cette adaptation est de m'avoir fait découvrir l'oeuvre d'Upton Sinclair. De la construction dramatique du roman de Sinclair, de l'ineluctabilité de la tragédie (plutôt de la succession de tragédies qui frappent Jurgis), il ne reste qu'un empilement de péripéties à peine évoquée et pas toujours d'une grand eclarté. Le style de Kuper fait diversion, mais j'ai presque l'impression d'un compte-rendu de lecture illustré. Au moins Kuper ne tombe pas dans le misérabilisme larmoyant, mais en si peu de pages, il ne peut pas exprimer grand chose de construit ou d'intéressant formellement.
AU moins, grâce à Peter Kuper, j'ai découvert Upton Sinclair. C'est déjà ça.

crepp, 18.06.2016 à 11:30362562




Je continue mon petit bonhomme de chemin avec Alvaro Ortiz.
Dans Murderabilia, nous allons suivre Malmö Rodriguez. Jeune sans emploi mais ne cherchant pas de travail, vivant chez ses parents qu'il n'a pas l'air d'aimer beaucoup (la réciproque existe), et voulant devenir écrivain mais là aussi l'avancée de la chose est proche du zéro.
C'est là que son oncle décède, il récupère à cause de cela deux chats qui valent un paquet d'argent (pour la raison, il vaut mieux garder l'effet de surprise).
Voilà donc le jeune Malmo prendre le bus pour les amener à l'acheteur. Sa vie va changer.

Comme dans cendres, Alvaro Ortiz pond un récit bien amené et bien construit. Ici c'est tout de même beaucoup plus sombre. L'auteur centre aussi beaucoup plus son récit sur son personnage principal, ce qui fonctionne plutôt bien (comparé à Cendres). Le petit hic, c'est que c'est prévisible, pas d'effet de surprise.
La lecture reste tout de même plaisante
3 chats

NDZ, 03.06.2016 à 11:44362397
Alors c'est distrayant, y'a pas à dire. On est moins dans le glauque que dans Murderabilia et plus dans le grotesque. Mais surtout dans le plus brouillon. C'est certes un bel effort de proposer un récit moins linéaire, choral, de scènettes juxtaposées avec soin... mais encore faut-il que ça soit efficace. Et là, c'est un peu raté. N'est pas Benjamin Adam qui veut (magistral Joker dans le Genre + Choral).

Gantois, 18.05.2016 à 15:02362286
Moi j'ai beaucoup aimé Murderabilia, mais bizarrement j'ai pas du tout accroché à Cendres. J'ai pas dépassé les 20 pages...
Rituels m'attend encore sur ma table de nuit.

crepp, 18.05.2016 à 14:06362284




Ca fait un petit moment que le nom d'Alvaro Ortiz me trottait dans la tête. La sortie de "rituels" m'a décidé de tenter la chose en commençant avec Cendres.
Un roadmovie plus que sympathique. Marqué surtout par sa construction, ses flashbacks judicieusement placés.
Il y a juste un manque dans mon intérêt pour les personnages principaux, mais la lecture est si fluide que je laisse 4 singes.
Au passage très belle réédition.

chrisB, 27.02.2016 à 11:25361620
Un cran en dessous de Murderabilia, cela reste un très chouette roadmovie avec des bouts de gens dedans.

NDZ, 24.09.2015 à 10:14359614
Des recettes de blockbuster avec une touche indie. Agréable comme tout. En même temps, on verra ce que le temps laissera comme souvenir de cette lecture. Et si c'était du ciné ? Film de genre décalé et glauque = Coen Bro.

Aba Sourdi, 15.08.2013 à 16:43352143
Je ne crois pas que ça a été dit ici, et pourtant c'est assez rare pour être signalé : le premier volume de l'intégrale des Maakies de Tony Millionaire est prépublié (en partie ?) durant tout l'été sur une plateforme appelée "Tumblr" dans un réseau appelé "Internet".

http://frenchmaakies.tumblr.com/

NDZ, 25.07.2013 à 10:16351985
Assurément un des excellents albums de 2013. Poésie de l'absurde, jeux avec la langue, fantastique de la société de consommation, l'auteur creuse le sillon tracé dans ses précédents livres, mais il frise ici la perfection. On assiste à une collection de trajectoires individuelles, de péripéties décalées, d'anecdotes anthropologiques, ou l'oeil acéré de l'auteur relève bien des travers de notre monde. On a parfois deux à trois bonnes idées par pages, des trucs qui auraient été exploités en 48cc sont ici évoqués en une case, il en résulte une magie puissante. L'idéal est probablement de picorer quelques pages de temps à autres, histoire de laisser son esprit rebondir et vagabonder dans cet univers complexe, fin et sans fin.

chrisB, 09.06.2013 à 20:26351432
bigrement chiant, pourtant je le sentais bien...

lanjingling, 09.04.2013 à 2:43350742
Aba Sourdi :
Associé à son style graphique à la fois figé et nerveux (les mots "baroque" et "anguleux" me viennent mais ils sont peut-être à côté de la plaque, je ne sais pas très bien parler), cela crée une atmosphère très étrange.
Je trouve un aspect De Crécy dans la texture de son dessin .Et Goossens aussi.

chrisB, 08.04.2013 à 23:18350739
Quelle merveille, un bouquin riche, on s'émerveille à chaque planche !

Merci Aba Sourdi pour le teasing :)

Aba Sourdi, 12.02.2013 à 13:06349823
Non, quand même pas Kirchner, c'est même son contraire total vu que chez Ben Katchor tout réside dans le texte. C'est très littéraire. C'est donc plus ambitieux que les auteurs cités, il y a une volonté d'encyclopédie de l'humain qui est plus premier degré, d'où le fait que les journalistes insistent sur le fait qu'il peigne la société américaine, mais il n'empêche que son talent réside dans ses trouvailles absurdes absolument uniques : le 'pas de côté' est là, on est dans l'irréel et il n'y a que lui qui pourra exister dorénavant. Associé à son style graphique à la fois figé et nerveux (les mots "baroque" et "anguleux" me viennent mais ils sont peut-être à côté de la plaque, je ne sais pas très bien parler), cela crée une atmosphère très étrange.

chrisB, 12.02.2013 à 9:14349814
Aba Sourdi :
C'est marrant, je crois que je n'ai jamais lu le qualificatif "plus grand génie de l'Absurde de tous les temps" pour Ben Katchor alors que quand même, on est face à quelqu'un qui contient à lui tout seul Goossens, Kupperman, Pierre La Police, Glen Baxter et Geoffroy Monde. Et donc qui les surpasse par conséquent, désolé les gars. Alors bien sûr, c'est très dense, très exigeant, il y a sûrement peu d'amateurs de BD d'humour qui pensent à s'y plonger, croyant que c'est réservé aux intellos indés élitistes. Eh ben c'est très dommage car on est devant l'auteur le plus drôle, le plus fin, le plus fou et le plus intelligent qui puisse exister.


Ca contient aussi Kirchner ? (tant qu'à faire)

Mais je vais aller voir ça de plus près !

Aba Sourdi, 11.02.2013 à 22:48349806
C'est marrant, je crois que je n'ai jamais lu le qualificatif "plus grand génie de l'Absurde de tous les temps" pour Ben Katchor alors que quand même, on est face à quelqu'un qui contient à lui tout seul Goossens, Kupperman, Pierre La Police, Glen Baxter et Geoffroy Monde. Et donc qui les surpasse par conséquent, désolé les gars. Alors bien sûr, c'est très dense, très exigeant, il y a sûrement peu d'amateurs de BD d'humour qui pensent à s'y plonger, croyant que c'est réservé aux intellos indés élitistes. Eh ben c'est très dommage car on est devant l'auteur le plus drôle, le plus fin, le plus fou et le plus intelligent qui puisse exister.

chrisB, 21.11.2012 à 11:07347680
Excellent album, le travail de fond est brillant. Il s'agit d'une analyse, drole tout de meme, des différents mécanismes amoureux, de la relation homme/femme.

Alors oui coté dessin, c'est pas l'extase, il y a aussi une tartine de trop sur la fin, mais ça reste un excellent boulot.

Mr_Switch, 26.04.2010 à 16:27330924
Le PBE est en bullevacances pour 15 jours.

Mael, 26.04.2010 à 16:14330922
chrisB :
Trop beauuuuuuuuuuuuu cet album !!

Pbe, et le contenu il vaut quoi ??



Apparemment, 4 étoiles.

chrisB, 26.04.2010 à 16:04330920
Trop beauuuuuuuuuuuuu cet album !!

Pbe, et le contenu il vaut quoi ??

Thierry, 24.03.2010 à 11:22330167
Relecture de Sin City. Je persiste et signe par rapport à la chronique que j'avais posté à l'époque. Derrière la maestria de Miller, je ne vois pas grand chose d'autre qu'un exercice de style brillant sur le plan formel mais peu intéressant. Miller est dans la posture, et tout important que soit Sin City en tant que manifeste d'une évolution de la bande dessinée vers une plus grande liberté de ton, dans la continuité de son dynamytage de Batman dans "The dark knight returns", tirer la sauce sur 200 pages me semble excessif. Et continuer sur plusieurs tomes, sans fondamentalement modifier la recette, si ce n'est par l'ajout de couleurs. Avec le recul, je vois de plus en plus en Miller un vieux radoteur un peu facho, qui en met plein la vue question dessin, mais derrière le noir qu'il affectionne, il n'y a plus que du vent.

NDZ, 24.02.2010 à 10:18329379
[keko_magicien : album sans vignette] C'est pas Keko, le magicien, mais Nine. Superbes planches, le trait est tour à tour sensuel, évocateur, rêveur, claââasse, élégant, marrant, etc. Le scénario à rebondissements divers et variés (et avec du sexe, y compris oedipien) est ponctué d'interludes musicaux (pleines pages de tango, avec de vrais morceaux dedans) et au final on referme le bouquin en l'ayant avalé d'une bouchée. Savoureuse.

chrisB, 20.01.2010 à 13:36328271
Attention dédicaces évènement sur Vincennes !!!

Le mercredi 3 février :

Alex Robinson, Peter Kuper, Kazimir Strzepek (Etoile du chagrin) et Mike Dawson (Freddy et moi)


La superbe librairie Millepages BD, se trouve au 174, rue de Fontenay à Vincennes !!

lanjingling, 02.12.2009 à 16:38327066
chrisB :
Des articles très intéressants notamment sur des cinémas assez peu connus (polonais, tcheques par exemple), j'ai notamment noté qqs auteurs à regarder de plus près (Munk, Klein, Mc Bride)

tu parles de ce klein-la

ou de celui-ci

chrisB, 02.12.2009 à 16:23327064
Et sinon il parlait bien de la Godardmania :o)

chrisB, 02.12.2009 à 16:22327063
Des articles très intéressants notamment sur des cinémas assez peu connus (polonais, tcheques par exemple), j'ai notamment noté qqs auteurs à regarder de plus près (Munk, Klein, Mc Bride)

lanjingling, 02.12.2009 à 16:05327061
chrisB :
Pour le Delmas, j'avais zappé l'auteur de BD, je pensais donc à Jean Delmas (journaliste qui écrivait dans la revue "jeune cinéma" dans les années 60/70).
tsss, toi aussi tu fais donc dans la demi-culture, oubliant qu'on est sur un forum b.d., a la base
j'avais lu quelques exemplaires de cette revue qui trainaient chez mes parents, c'est vrai qu'il y avait dedans des articles interessants, a signaler aux cuistres qui s'en tiennent au duo cahiers/positif

chrisB :
Il parlait de Demi-culture (ou semi ?) dans le cadre d'articles sur des films "citations", "foire aux puces" où elle était justement flattée. Les non cultivés étant rebutés (à la porte de toutes ces privates jokes et autres signaux), et les cultivés hérissés par tant de facilité (et aussi par le mélange des genres j'imagine).
interessant, un des premiers a denoncer les ravages du post-modernisme du pauvre; il ne parlait pas des films de godard, tout de meme, j'espere...

chrisB :
Le Mahler est très différent, il joue plus sur le registre du gag, le livre de Juanjo Saéz ressemble plus à un bouquin didactique façon Sergio Garcia.
genre son bouquin sur la b.d. avec trondheim, mais en moins drole, si je comprends bien
et maintenant que j'y pense, sergio garcia, ca ressemble trop a sergent garcia pour n'etre pas un pseudonyme

chrisB, 02.12.2009 à 15:43327059
Pour le Delmas, j'avais zappé l'auteur de BD, je pensais donc à Jean Delmas (journaliste qui écrivait dans la revue "jeune cinéma" dans les années 60/70).

Il parlait de Demi-culture (ou semi ?) dans le cadre d'articles sur des films "citations", "foire aux puces" où elle était justement flattée. Les non cultivés étant rebutés (à la porte de toutes ces privates jokes et autres signaux), et les cultivés hérissés par tant de facilité (et aussi par le mélange des genres j'imagine).

Le Mahler est très différent, il joue plus sur le registre du gag, le livre de Juanjo Saéz ressemble plus à un bouquin didactique façon Sergio Garcia.

lanjingling, 02.12.2009 à 13:15327049
chrisB :
Un chouille dècu, avis de mon libraire+Rackham fait que j'en attendais plus, je reste donc sur ma faim.
Plusieurs scénettes visant à aborder l'art d'un point de vue ludique, ce n'est pas forcément simplet ni reducteur. L'exemple type de bouquin s'adressant à ce que Delmas appelait le semi-culture, ceux qui n'y connaissent rien s'en cognent, ceux qui s'y connaissent n'y trouvent aucun intérêt (c'est pas le dessin qui va relever le truc), entre ces 2 bords on oscille...
deux questions
-est-ce de ce delmas-la

dont tu parles, si oui, dans quel opus, quelles circonstances dit-il cela


-je vois que tu n'as que moderement apprecie ce pourtant excellent ouvrage, - je n'en attendais pas moins de toi - est-ce du au meme type de deception - vu la proximite apparente des propos des auteurs -, et comment situerais-tu ces livres l'un par rapport a l'autre

chrisB, 02.12.2009 à 11:45327043
Un chouille dècu, avis de mon libraire+Rackham fait que j'en attendais plus, je reste donc sur ma faim.
Plusieurs scénettes visant à aborder l'art d'un point de vue ludique, ce n'est pas forcément simplet ni reducteur. L'exemple type de bouquin s'adressant à ce que Delmas appelait le semi-culture, ceux qui n'y connaissent rien s'en cognent, ceux qui s'y connaissent n'y trouvent aucun intérêt (c'est pas le dessin qui va relever le truc), entre ces 2 bords on oscille...

Mr_Switch, 06.11.2009 à 18:16326191
Si tu m'envoyais déjà les photos que tu me promets depuis 10 mois, ChrisB ? >:)

Le PBE, 06.11.2009 à 17:12326187
chrisB :
ptain si j'avais un scanner, je vous chierais de la bullevignette :o)

Pas besoin de scanner, juste un Toshop ou un truc dans le genre. Envoie ton cv et ta lettre de motivation à Mr_Claude.

chrisB, 06.11.2009 à 16:40326185
ptain si j'avais un scanner, je vous chierais de la bullevignette :o)

sinon, je précise que le bouquin est en français, hein...

Le PBE, 06.11.2009 à 16:36326184
chrisB :
L'absence de bullevignette me pousse à vous poser quelques images, attention les yeux :

Tu comptes le faire pour tous les bouquins sans bullevignette ? ;o)
Etant un inconditionnel de Nine, ce bouquin est sur ma liste de courses (c'est de plus en plus dur de trouver le temps d'aller dans une librairie)

chrisB, 06.11.2009 à 16:23326180
Keko le magicien:Merci monsieur Nine pour ce pur moment hors du temps, que c'est bien, qu'ils sont rares ces moment de lecture, qu'ils sont sacrés.

L'absence de bullevignette me pousse à vous poser quelques images, attention les yeux :

Le PBE, 14.11.2008 à 13:13315258
Glop Carlos Nine

(A priori ce bouquin, dont l'édition espagnole date de 1996, était prévu chez Amok en 2000. Ma seule référence étant amazon, je considère qu'il n'est jamais sorti. Toute infirmation est bienvenue.)

chrisB, 02.04.2008 à 10:53306431
Quel talent ce Peter Bagge !!!
Cet imposant pavé (suite de l'imposant pavé "En route pour Seattle") est une vraie merveille. C'est vraiment du gros bonheur en barre de se plonger dans les aventures de Buddy Bradley.
Pour ceux qui aiment le coté loose de Joe Matt, et la richesse des personnages d'Alex Robinson, c'est vraiment incontournable.

NDZ, 28.01.2008 à 10:43302953
Même si c'est pas forcément super dans la finesse (violons à gogo)... j'ai beaucoup aimé. Plus que le système en fait. Graphiquement superbe.

chrisB, 17.01.2008 à 16:48302336
Superbe album de Joe Sacco, 2 histoires (dont le plus importante est Soba, deja parue chez Rackham).
Une lecture qui fait echo à mon recent visionnage de Johnny got his gun, l'auteur a vraiment un truc qui me plait dans sa facon de derouler son histoire, ce melange de distance et d'intimité qui fonctionne ici à merveille.

chrisB, 03.12.2007 à 11:11299434
Encore merci à Zewed pour son lobbying intensif sur cet excellent titre signé Peter Bagge. La quintessence de la loose, le summum du pov type way of life, un hymne aux joies de la coloc...
Bref ceux qui aiment Guerse et Pichelin, qui ont aimé les aventures de Rocky (celui de Kellerman, pas Balle en bois), qui veulent retrouver l'ambiance du Joe Matt de la belle époque, plongez dans les histoires "à la con" de Buddy, Stinky, Val, Liza et un paquet d'autres !!

chrisB, 06.07.2007 à 16:30288979
Encore une réussite signée Rackham. Pour ceux qui veulent continuer dans la piraterie après leur lecture de l'ile Bourbon...
Antoine des tempetes c'est de l'aventure, de la poésie et un brin de fantastique (mythes et légendes locaux). Un récit riche qui m'a entrainé de bout en bout.

NDZ, 28.06.2007 à 10:46288473
Sitcom bien sympa, avec un côté feuilleton qui ne sert pas toujours bien le rythme. Les compositions de certaines pages sont énormes ! Pleines d'inventivité, de risques et/ou d'originalité. Les textes prennent parfois énormément le dessus (en surface de page) et ce n'est pas pour me déplaire car ils font en grande partie le charme de cet énorme pavé (le ton, les running-private-gag). J'ai eu peur à un moment que les intrigues parlant BD fassent un peu trop de l'ethnocentrisme nombriliste mais non, ça passe plutôt bien, même si se moquer des geeks et des fans de comics ou de série TV type Star Trek c'est un peu toujours facile :) Les personnages sont attachants, on les aime comme on les déteste, on partage leur vie. Après, ça m'a paru assez inégal au final (du très bon au moyen) pour parler de "pourquoi pas de coup de coeur ?".

On est contents de retrouver les épisodes coupés au montage... certains auraient eu leur place, d'autres valent plus par leur côté documentaire ou amour de l'exhaustivité. Pas indispensable mais loin d'être inintéressant.

Je pense presque avoir préféré ce dernier ouvrage au volumineux Sitcom précédent. Ici c'est très bien construit, tout s'imbrique pile poil. Les personnages sont stéréotypés pour certains et nuancés et justes pour les autres, mais leurs relations sont toujours crédibles et pas trop "passage obligé" (si ce ne sont l'outrance des comportements et postures des rock-stars et le portrait de l'artiste maudit). Certains profils agacent (mais on les aime bien quand-même : c'est le grand savoir-faire de Robinson déjà visible dans De Mal en Pis), d'autres (peu) attendrissent. Une belle critique du star-system et du fan-system le tout se rejoignant, quel que soit le domaine (rock, série TV, sport), dans une idôlatrie bétasse matérialisée par toutes ces dédicaces (et là on ne parle pas BD explicitement, mais c'est pas peu dire que ce n'est pas visé non plus :) cf le congrès BD de De Mal en Pis). Une comédie romatico-dramitico sympathique, une galerie de personnages agréables à suivre.

C'est quand-même moins rock'n'roll que Locas quand-même. :)

NDZ, 05.06.2007 à 12:03286830
Plutôt attiré, j'en ressort avec un avis mitigé. Le strip n'étant pas mon fort, j'ai tendance à trouver l'ensemble plus ou moins percutant. On va dire que c'est du moyen-bon qui gagne en intérêt grâce à quelques (très) bons mots, une ambiance (D'-ante) certaine et un surtout un flip-book bienvenu.

:( :( :( :| :| :| :| :| :) :) :) :) :) :) :D :D :D :D :D

(tentative de flip-book-pour-post)

chrisB, 02.05.2007 à 13:53284545
Merci mfl !! j'attendais un avis sur cet album depuis longtemps

mfl, 02.05.2007 à 13:24284542
Brian possède un cerveau surdéveloppé et apparent (mutation dûe à une expérience subie par sa mère, cobaye de laboratoire, durant sa grossesse) dont il tire une intelligence supérieure et des pouvoirs de télépathie.
On évolue dans un univers très technologique et scientifique dans lequel on croise pas mal de mutants et autres dégénérés mais ça traite fondamentalement des relations humaines, de la différence, de l'exclusion...
Troublant et réussi.

chrisB, 20.02.2007 à 14:10278373
Je rattrape mon retard 2006 avec cet excellent album de Peter Kuper (qui a dit comme d'hab ?), qui est definitivement un auteur epatant.
Cette adaptation du roman d'Upton Sinclair (1906) montre, si besoin etait, le talent de caméléon dont il fait preuve à travers sa bibliographie et ses activités annexes (quoi que je me demande si c'est pas plutot la bd son activité annexe).
Cette mini-fresque centrée, autour du personnage de Jurgis, se veut un plaidoyer en faveur du travailleur et montre l'émergence du mouvement socialiste. Loin des documentaires "facon" Davodeau, le ton et le propos se rapproche des romans de Steinbeck (pour ceux qui ne connaissent pas U.Sinclair), des personnages dans la mouise qui en veulent mais toujours se retrouvent en bout de chaine. Graphiquement c'est du meme calibre que "Le Systeme", c'est à dire impressionnant avec une mise en page riche et originale.

chrisB, 14.02.2007 à 8:40277977
Namrepus, comme tu es le seul à avoir lu ce bouquin (du moins le seul bullenoteur) et qu'en plus tu as bien aimé, ton avis m'interesse :o)

chrisB, 08.11.2006 à 15:35268768
La Danse du crabe d'Alain Koch, mieux connu sous le pseudonyme de Kokor, sans doute sa première publication (1990, souvenez vous :p). Un petit récit déjanté, je peux avouer que je n'ai pas pigé grand chose et je suis pas certain qu'il y a qqchose à comprendre non plus :o). On reconnait déja le trait caractéristique de l'auteur, son sens de l'absurde, pas encore sa poésie et son humour. 2 crabes

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