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Ceux qui Joe Matt adorent

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Pages : 1 - 2

Pierre, 29.07.2006 à 14:52260744
Ouf il en a enfin fini avec son addiction au porno ! Ses pages dans le Drawn & Quarterly chapeauté par C. Ware étaient vraiment pathétiques.

nis, 29.07.2006 à 14:31260742
Lu sur le blog drawn and quarterly :

Joe Matt returns !
"I end up erasing more than I can pencil...if anything, it's always one step backwards." That's Joe Matt explaining the near five-year drought in between issues of his comic book, Peepshow . Things are starting to look up for Joe, or for his work habits at least. Last week we received the cover for Peepshow #14, and he promises that the rest of the issue will be here in a couple of weeks (just a few touch-ups in the backgrounds are left, along with the second color overlays and letters column). This issue also brings to a close a story arc ("the embodiment of the decade I spent in Toronto," says Joe) and will be published early next year in the book Spent.

cool !

Pierre, 19.02.2004 à 3:01142443
Saviez-vous pourquoi Peep Show ? Parce que Joe mate ...

Sinon moi j'aime bien Joe Matt.

Obion, 19.02.2004 à 0:12142436
>> Ob, si il y a des élements autobiographique dans Kr'Ob art, ça n'est pas à proprement parlé de l'autobiographie. A moins que tu te soit réellement caché dans la corbeille de Guy Delcourt pour remonter ton projet sur son bureau :o)))

non, ça c'est Kris qui l'a fait!

pessoa, 18.02.2004 à 21:47142411
Je ne sais pas. C'est un composante majeure de sa personnalité actuelle car c'était important dans son passé ?
Euh... je retourne la relire et je reviens.

MR_Claude, 18.02.2004 à 20:42142402
ouais, ouais, j'ai bien compris les deux méthodes, mais euh, comment dire, j'ai toujours l'impression que chez Chester Brown, ça veut être montré comme quelque chose d'essentiel, et qu'aujourd'hui encore il est très attaché à ces revues, à la pornographie, alors que oui, ça ressemble plus à la description d'un type quio aurait pris du recul...
Bref, je sais pas trop sur quel pied danser, d'un côté il est distant, avec du recul, et de l'autre, il présente ça comme une composante majeure, même encore aujourd'hui (i.e au moment de le raconter)

pessoa, 18.02.2004 à 20:34142399
Au fait, la conclusion est que les deux approches, froide comme Chester Brown, brûlante comme Joe Matt, sont également valables.

Même le surgelé façon Seth, j'aime bien de toutes façons... Suis-je bon public !

pessoa, 18.02.2004 à 20:32142398
Alors oui mais non (j'adore cette entrée en matière).

C'est juste que la distanciation n'est pas faite pareil.
Chez Chester Brown, la méthode utilisée est -comme dire- active : un petit lutin genre "mauvaise conscience du Capitaine Haddock*" explique : "voilà, c'est moi à quinze ans, je lisais playboy ne cachette, que voulez-vous...", mais il est sincère : il était comme ça, il a pris du recul par rapport à sa jeunesse, comme tout un chacun...

Chez Joe Matt, la méthode est différente, c'est plutôt : "j'en rajoute des tonnes, comme ça vous ne savez pas si c'est vrai ou si c'est une invention complète...".

Chez Seth, c'est bien simple : pas d'autobio véritable (disons que la vie est belle est une "autofiction"), encore moins de porno, mon Dieu non !

* Au fait, question historique qui n'a rien à voir : est-ce Hergé qui a inventé ce truc génial de représenter les états d'âme d'un personnage avec un petit diable et un petit ange à son effigie ?

MR_Claude, 18.02.2004 à 19:02142383
quelle belle langue, le suédois... :o)

Bon euh, pour essayer de vraiment revenir sur Joe matt (et pas sur le ciné, pasque moi y'en a pas compétent du tout), et si on parlait un peu en complément de ses compères de Toronto, à savoir Seth et Chester Brown?...

Par exemple, comme écrit à côté, j'ai lu coup sur coup le Playboy et Strip Tease. Tout deux ont au moins un thème commun (sans réduire chaque livre à ça), à savoir le rapport addictif à la pornographie. Les deux auteurs ont une approche pltôt opposée, Matt étale tout, Brown lui reste très distant, très froid. On pourrait penser à première vue que Chester Brown y met plus de pudeur, de retenue, mais pour ce qu'il me reste en tête, un peu à froid, j'ai l'impression que c'est plus artificiel chez lui. Que cette addiction n'est pas si importante que ce qu'il veut bien en dire. Alors que chez Joe Matt, quand on gratte un peu le vernis hystérico-autodérisionel (sic), il semble y avoir plus de "vérité", de "sincérité".
Non pas que Chester Brown ne soit pas sincère, mais autant son approche froide et clinique m'avait touché dans "Je ne t'ai jamais aimé" dans son rapport avec sa mère, ses relations avec les filles, autant là, ça me paraît moins fondamental.

Bref, quid de vous autres? Et Seth? (je connais pas bien...)

daiboken, 18.02.2004 à 18:28142374
>> En fait les "grands public" et les "intellos" (classification arbitraire et volontairement grossiere) s'affrontent depuis belle lurette.

Ben oui, je sais, mais on n'est pas obligé de reproduire ce schéma...

>>nous avons tous acquis une culture ciné assez complète

Ca, ça me parait vite dit mais je demande à voir...

Sinon, si on en revient à Joe Matt et qu'en même temps on reste dans le ciné, va falloir causer de cinéma porno...
Alors, le numéro 27 de la série suédoise "Deux bites dans ton cul" (traduction littérale, mais en suédois y a une légère nuance poétique intraduisible en français), c'est plus ou moins commercial que du Bergman ?

malo, 18.02.2004 à 17:00142349
Le ciné parceque j'imagine que c'est l'exemple le plus parlant pour tout le monde, gràce entre autre à la télévision nous avons tous acquis une culture ciné assez complète ( et aussi dans mon cas, parce que je lis très peu de romans ... honte, honte !!!)

MR_Claude, 18.02.2004 à 16:59142347
bin moi je suis partant pour que ça revienne sur Joe Matt hein (même si on explique pas pourquoi ça a dérivé :o) )

hoody, 18.02.2004 à 16:58142345
>>Pourquoi faut-il toujours que les débats animés sur la BD dérive dans un premier temps sur BD d'auteur contre BD grand public, et dans un deuxième temps dérive sur la comparaison avec le ciné ?

Sans parler du débat Fnac/Indépendants...

Matt Murdock, 18.02.2004 à 16:45142344
>> En fait les "grands public" et les "intellos" (classification arbitraire et volontairement grossiere) s'affrontent depuis belle lurette. Les uns enviant aux autres leur reconnaissance publique et les autres enviant aux uns la reconnaissance des "élites intelectuelles" (200 guillemets). Je crains que cet afrontement ne dure longtemps. Mais on trouve quand même des cinéastes grand public super intellos ( Stanley Kubrick ou -si, si!- Oliver Stone ) et des cinéastes typé "cinéma indépendant" très grand public ( heu... Spike Jonze ?)

J'prend le sujet en cours, et je me pose une question toute bête: C'est quoi le rapport avec Joe Matt ? ...
Pourquoi faut-il toujours que les débats animés sur la BD dérive dans un premier temps sur BD d'auteur contre BD grand public, et dans un deuxième temps dérive sur la comparaison avec le ciné ?
Je m'interroge ...

malo, 18.02.2004 à 16:38142342
En fait les "grands public" et les "intellos" (classification arbitraire et volontairement grossiere) s'affrontent depuis belle lurette. Les uns enviant aux autres leur reconnaissance publique et les autres enviant aux uns la reconnaissance des "élites intelectuelles" (200 guillemets). Je crains que cet afrontement ne dure longtemps. Mais on trouve quand même des cinéastes grand public super intellos ( Stanley Kubrick ou -si, si!- Oliver Stone ) et des cinéastes typé "cinéma indépendant" très grand public ( heu... Spike Jonze ?)

>> Un type qui ne pense qu'au public, cela donne ces gros blockbuster de l'été, avec un scénario prévisible, du début à la fin, pour plaire au max. de monde.

Korben, je ne vous suis pas, ça c'est un type qui ne pense qu'à son compte en banque :o)))

hoody, 18.02.2004 à 16:29142341
(c'est pour ça que personne comprend rien aux posts de Daiboken et que tout le monde le déteste?)

daiboken, 18.02.2004 à 16:19142339
>> Un artiste qui ne pense pas à son public, généralement, il est illisible/inregardable. Un peu prise de tete.
>> Un type qui ne pense qu'au public, cela donne ces gros blockbuster de l'été, avec un scénario prévisible, du début à la fin, pour plaire au max. de monde.

Artistes et forumeurs, même combat. :)))

Matt Murdock, 18.02.2004 à 16:18142338
>> Et ceci, mesdames et mesieurs, conclue l'illustration du cycle classique d'un fil de conversation sur un forum : initialisation, discussion, débordement, tentative de déstabilisation externe, fortification des positions et explosion finale.

Et encore on a de la chance, personne n'a encore gagner de point Godwin (c'est quoi goldwin ? ici)

Korben, 18.02.2004 à 16:17142337
Ne pas confondre: faire un film qui nous plait en pensant à la réaction du public
et
faire un film uniquement pour nourrir le public, en tenant uniquement compte de ce qu'il veut, sans vouloir y mettre son propre message perso, sa propre vision des choses.

Un artiste qui ne pense pas à son public, généralement, il est illisible/inregardable. Un peu prise de tete.
Un type qui ne pense qu'au public, cela donne ces gros blockbuster de l'été, avec un scénario prévisible, du début à la fin, pour plaire au max. de monde.

xaxa, 18.02.2004 à 16:15142336
Ouaip, j'ai pas trop participé à la conversation,
& encore moins compris le mouvement d'humeur.
la seule chose c'est qu'à mon sens :

>> c'est que le type qui écrit pour son plaisir ça s'appelle un amateur.

Il faut prendre amateur au sens étymologique,
"celui qui aime",
& pas au sens galvaudé genre "débutant".

Voilà voilà,
ça va peut-être pas faire revenir le gars Oslo,
c'est dommage parce que c'était bien comme conversation
avant...

M'est avis qu'il avait autre chose à faire en fait...

hoody, 18.02.2004 à 16:14142335
>>Pour moi, un artiste s'adresse à qui voudra bien s'intéresser à son oeuvre. Point.
Potentiellement, ça veut dire tout le monde même si pratiquement, pour des tas de raisons, ce n'est évidemment jamais le cas.

Exactement!

Gilles, 18.02.2004 à 16:13142334
Et ceci, mesdames et mesieurs, conclue l'illustration du cycle classique d'un fil de conversation sur un forum : initialisation, discussion, débordement, tentative de déstabilisation externe, fortification des positions et explosion finale.

Références : ce sujet, le sujet sur les schtroumpfs noirs, celui sur le palmarès d'Angoulême, etc.

Sinon, ça fait un moment que Joe Matt n'a pas sorti d'épisode de Peepshop ( le dernier étant Peepshow # 13 de février 2002 ). Quelqu'un sait s'il a arrêté ?

hoody, 18.02.2004 à 16:12142332
Heu Malo, pour le commercial, tu extrapoles mes avis, hein! Sinon, je suis en partie d'accord avec toi pour dire que le regard des autres et essentiel dans la création mais y'a pas que ça, c'est tout. Et meme chez bcp (chez moi par ex, oui je ramène toujours tout à moi, c'est ma seule manière de comprendre) bien que se soit certainement tres lié à leur condition d'amateurisme, ca n'est qu'une face d'un processus personnel.

daiboken, 18.02.2004 à 16:11142331
>> Dommage, c'était une confrontation de points de vue interressants.

Je trouve aussi.

daiboken, 18.02.2004 à 16:10142330
>> ensuite pour en finir une bonne fois pour toute avec le commercial: Hoody, Alfred Hitchcock était un cinéaste tout ce qu'il y a de commercial, il n'écrivait même pas ses scenarios!!!!! ( la honte!) et pourtant, ses quelques grands films perdurent d 'avantage que n'importe quel film de la nouvelle vague.

J'avoue ne pas très bien comprendre cette volonté d'opposer des courants qui ont et gardent chacun leur importance.
Ce sont les critiques des Cahiers formant la "Nouvelle vague" qui ont imposé Hitchcock (et tant d'autres) comme un des auteurs majeurs du cinéma alors qu'à l'époque il n'était considérés que comme un habile faiseur, un "illustrateur de scénario".
Le fabuleux livre d'entretiens entre Truffaut et Hitchcock montre d'ailleurs, entre autres, le respect mutuel que deux grands réalisateurs éprouvent l'un pour l'autre.


>> un artiste commercial, c'est un artiste qui a envie que sont oeuvre soit accessible au plus grand nombre, c'est extremement noble. L'inverse- l'artiste qui s'adresse volontairement au plus petit nombre dans le but d'avoir le statut d'artiste- est totalement méprisable.

Oui, pourquoi pas.

Pour moi, un artiste s'adresse à qui voudra bien s'intéresser à son oeuvre. Point.
Potentiellement, ça veut dire tout le monde même si pratiquement, pour des tas de raisons, ce n'est évidemment jamais le cas.

malo, 18.02.2004 à 16:05142329
Dommage, c'était une confrontation de points de vue interressants.

malo, 18.02.2004 à 16:05142328
:o((((
ha ben voilà!!!
Pourtant je suis resté poli et tout et tout !!!

MR_Claude, 18.02.2004 à 16:03142327
>> Bon ok.
>> Si on n'est pas d'accord avec LA parole on est un con.
>> j'ai compris.

>> SALUT !



pffffff.

Désolé, mais je trouve cela très facile comme comportement. Il n'y a eu nulle part de chez toi comme ailleurs de tentaive d'imposer sa vérité... maintenant quand tu dis "???????? les bras m'en tombent" moi j'en déduis que tu demandes explications et développemenyts. si ils ne te conviennent pas, je vois pas en quoi tu devrais te sentir agressé et penser que c'est définitif. A chacun d'amener les siens et de discuter comme un grand, on va tenir la main de personne.

mais effectivement, salut, donc.


(du coup, je vais ptet ressortir le post que j'étais en train de préparer dans ma tête, ce matin).

Oslonovitch, 18.02.2004 à 15:59142326
Bon ok.
Si on n'est pas d'accord avec LA parole on est un con.
j'ai compris.

SALUT !

malo, 18.02.2004 à 15:59142325
ensuite pour en finir une bonne fois pour toute avec le commercial: Hoody, Alfred Hitchcock était un cinéaste tout ce qu'il y a de commercial, il n'écrivait même pas ses scenarios!!!!! ( la honte!) et pourtant, ses quelques grands films perdurent d 'avantage que n'importe quel film de la nouvelle vague.

un artiste commercial, c'est un artiste qui a envie que sont oeuvre soit accessible au plus grand nombre, c'est extremement noble. L'inverse- l'artiste qui s'adresse volontairement au plus petit nombre dans le but d'avoir le statut d'artiste- est totalement méprisable. Après, en effet, prendre le public par ses (nos) plus mauvais penchant à seul but de s'enrichir est aussi veule.

>>et pourquoi la transpiration, le torturage de méninges comme tu le nommes, ne ferait pas partie du plaisir ? ? ?

c'est vrai qu'il y a des gens qui aiment se faire fouetter ou attacher. :o))
les artistes seraient donc des masos ?? possible !

MR_Claude, 18.02.2004 à 15:54142322
faut brancher son malotron, j'ai l'impression.

Moi avoir compris: l'auteur qui écrit pour son plaisir propre = l'auteur qui ne cherche pas à ce qu'un public potentiel comprenne quelque chose. Et ça ressemble beaucoup à une démarche d'amateur effectivement.
Un auteur qui va livrer d'une manière ou d'une autre son travail au public, à un jugement extérieur a fait en sorte que sa craétion soit comprise par les autres (c'est pas forcément réussi hein). Ca fait bien partie de "créer pour les autres", ça. Pour qu'ils comprennent (adhèrent ou s'opposent) à ce que tu as voulu mettre (création pour soi).

Oslonovitch, 18.02.2004 à 15:50142320
>> On est là dans des domaines qui demandent beaucoup de transpiration et de torturage de méninges, après on peut être satisfait ou pas du résultat (en général: pas) mais l'accouchement se fait en géneral dans la douleur. ce serait interressant d'avoir l'avis de Ob...lui qui dessine.

et pourquoi la transpiration, le torturage de méninges comme tu le nommes, ne ferait pas partie du plaisir ? ? ?

daiboken, 18.02.2004 à 15:49142319
>> Fabrice avait en effet expliqué qu'il réalisait son journal exactement de la même manière qu'une fiction. C'est peut être là sa grande force.

Oui, mais ce n'est sans doute pas la seule démarche possible.

D'un autre côté (et ce n'est pas nécessairement en opposition), Joe Matt pond ses pages auotbiographiques certes sans doute par nécessité d'extérioriser ses obsessions mais aussi par incapacité à concevoir quelque chose qui relève de la fiction.

Difficile, difficile de faire rentrer des tas d'individualités dans un système de pensée qui soit cohérent et qui se révèle surtout sans doute franchement sclérosant et inévitablement réducteur...

Oslonovitch, 18.02.2004 à 15:47142318
>> Mais là où tu as tord, Oslo, c'est que le type qui écrit pour son plaisir ça s'appelle un amateur.

????????? Les bras m'en tombent ! ! ! ! !

malo, 18.02.2004 à 15:44142316
Mais là où tu as tord, Oslo, c'est que le type qui écrit pour son plaisir ça s'appelle un amateur. L'artiste qui prends plaisir en créant ça arrive mais ça n'est pas, dans ce que j'ai pus lire où entendre, la règle. Notemment conscernant l'écriture de scenario ou le dessin. On est là dans des domaines qui demandent beaucoup de transpiration et de torturage de méninges, après on peut être satisfait ou pas du résultat (en général: pas) mais l'accouchement se fait en géneral dans la douleur. ce serait interressant d'avoir l'avis de Ob...lui qui dessine.

hoody, 18.02.2004 à 15:42142315
(les miennes de paroles, hein!)

hoody, 18.02.2004 à 15:38142313
Après, faut voir aussi que c'est les paroles d'un types qui va certainement rien publier (ou pas avant longtemps) et c'est peut etre lié :o)

malo, 18.02.2004 à 15:37142312
En fait, Oslo, tu as raison: L'auteur écrit en géneral pour lui (dans le sens: pour son bien-être, ou pour se sentir mieux etc...) mais il doit le faire EN PENSANT au public. Pour se faire il convient d'arranger les élément constituant l'oeuvre afin qu'elle soit comprise. Evidemment on trouvera toujours des contre-exemples mais c'est tout de même la tendance génerale, reconnaissons-le.
Il y a quelques temps, Richard Marazzano ( au fait vous avez lu "cuervos" ? hem, :o)))) bon ok...) m'avait trainé à une conference où il intervenait en compagnie de Fabrice Neaud et de Xavier Dorison. Il n'y avait personne et c'est bien dommage car c'était bougrement passionnant. Fabrice avait en effet expliqué qu'il réalisait son journal exactement de la même manière qu'une fiction. C'est peut être là sa grande force. Fabrice est un grand classique (d'ailleurs lorsqu'on voit sa culture , on ne peut en douter).

hoody, 18.02.2004 à 15:35142308
Ce Oslo, c'est un mec bien, quand meme ;o)

Oslonovitch, 18.02.2004 à 15:32142306
je suis tout à fait d'accord avec hoody qui explique mieux que moi les choses :)

MR_Claude, 18.02.2004 à 15:32142305
>> Alors oui bien sûr, faut penser aux futurs lecteurs mais si c'est le truc majeur, je suis pas sûr que ça donne quelque chose de vraiment bon...

c'est pour ça que j'ai dit que c'est complètement lié. On n'écrit pas que pour coucher ce qu'on ressent mais aussi pour le soumettre à d'autres, et on n'écrit pas non plus que pour satisfaire (ou choquer) le lecteur mais aussi parce que ça nous tient à coeur.

Diantre, on a encore besoin de Gilles :o)

hoody, 18.02.2004 à 15:30142304
En fait y'a toujours un coté projection de mon mental dans la création, projection vers les autres. Mais c'est tres tres abstrait quand tu livres des trucs qui te tiennent à coeur (meme une fiction où tu t'investis bcp). Ca fait plus partie de ton processus évolutif qu'autre chose, y'a variment que pour les trucs tres commercial que le gars "doit" (j'en sais rien en fait) écrire pour les autres avant tout.

daiboken, 18.02.2004 à 15:29142303
>> dans son nouvel album il radote toujours autant? car c'est le défaut le plus fort que je trouve à peep show.

C'est pas du radotage, c'est du minimalisme répétitif...

Oslonovitch, 18.02.2004 à 15:27142301
Alors oui bien sûr, faut penser aux futurs lecteurs mais si c'est le truc majeur, je suis pas sûr que ça donne quelque chose de vraiment bon...

Oslonovitch, 18.02.2004 à 15:26142300
>> Quanbd on montre sa création, et à plus forte raison quand on la publie, c'est aussi pour les autres qu'on l'a pensée (et pas que pour gagner sa vie avec).

Quand un auteur commence à bosser sur un projet destiné à être édité, je ne suis pas sûr que sa motivation principale soit de faire plaisir aux lecteurs et de ne jamais penser à lui. Je crois plutôt qu'il créé ce qu'il a envie, ce qu'il lui fait plaisir en pensant d'abord à SON plaisir. Ensuite c'est l'éditeur qui va lui mettre des garde fous ou non (selon sa notoriété et sa puissance de vente) et adapter ou non l'histoire racontée pour que ça puisse toucher les gens.

Une démarche inverse (j'écris pour le public et je verrai si ça me fait plaisir à moi plus tard) me paraît complètement à l'inverse du processus créatif.

hoody, 18.02.2004 à 15:24142299
>>bin, j'ai tendance à considérer que celui qui écrit uniquemnt pour lui, il le montre vraiment à personne.
Quanbd on montre sa création, et à plus forte raison quand on la publie, c'est aussi pour les autres qu'on l'a pensée (et pas que pour gagner sa vie avec).

Oui, bien sur, mais pas que. C'est le "a la base" qui me gène. Ce à la base est tres variable selon les gens et les albums.

Gilles, 18.02.2004 à 15:24142297
Il y a aussi Les comics indépendants, c'est bien mais des fois c'est pas trop réussis alors que les comics pas indépendants c'est pas top mais des fois c'est quand même cool. Bon allez, j'arrête. ;)

malo, 18.02.2004 à 15:22142296

>> Je crois pas que ce soit ce que malo ait exactement dit.

>> il a dit "les auteurs n'ont rien à dire que de très banal", c'est à dire qu'on ne ressent rien, et qu'on a le sentiment qu'eux non plus ne ressentent rien.


Oui, merci MR-Claude, en fait mon exemple était mauvais car ce j'illustrais la banalité du propos par la banalité des sujets.

Ob, si il y a des élements autobiographique dans Kr'Ob art, ça n'est pas à proprement parlé de l'autobiographie. A moins que tu te soit réellement caché dans la corbeille de Guy Delcourt pour remonter ton projet sur son bureau :o)))

MR_Claude, 18.02.2004 à 15:21142293
>> >>A la base, on écrit pour les autres

>> Qui a dit ça? Perso si je dessine, si j'écris, si je crée, c'est vraiment juste pour ma poire! Et plus je fais ça juste pour moi, plus les gens aime!

bin, j'ai tendance à considérer que celui qui écrit uniquemnt pour lui, il le montre vraiment à personne.
Quanbd on montre sa création, et à plus forte raison quand on la publie, c'est aussi pour les autres qu'on l'a pensée (et pas que pour gagner sa vie avec).

hoody, 18.02.2004 à 15:18142291
>>A la base, on écrit pour les autres

Qui a dit ça? Perso si je dessine, si j'écris, si je crée, c'est vraiment juste pour ma poire! Et plus je fais ça juste pour moi, plus les gens aime!

Oslonovitch, 18.02.2004 à 15:17142290
>> A la base, on écrit pour les autres, mais beaucoup d'auteurs ont tendance à l'oublier.

euh... l'auteur fait ce qu'il veut quand même :)

malo, 18.02.2004 à 15:16142288

>> Un auteur peut avoir besoin d'écrire mais ce qu'il va dire ne va peut être pas toucher tout le monde. A la base, écrit-on pour soi ou pour les autres? Faut-il distinguer l'écriture militante, partisane, de l'écriture en tant qu'expression d'un envie, d'un manque, d'un besoin, d'une rupture sur la vraie vie ?

A la base, on écrit pour les autres, mais beaucoup d'auteurs ont tendance à l'oublier.

MR_Claude, 18.02.2004 à 15:15142287
>> >> bin oué Gilles, mais c'est Oslo qu'a commencé :o) Il comprend pas ce qu'on dit.
>> >> Mais ça me paraît évident, c'est sur...

>> Moi quand je lis "Je deteste l'autobiographie ( en BD ou autre...) c'est un genre très à la mode, le problême étant que la plupart des auteurs n'ont rien à dire que de très banal" ça me paraît pas du tout mais alors pas du tout évident...

>> ceci n'est en rien une critique ou une attaque contre malo hein. Mais bon comme en ce moment il est de bon ton de critiquer l'autobio en BD je voulais être sûr qu'il n'y est pas d'amalgame...


Bin oué, mais tu tronques le post, là, y'a un exemple derrière...

MR_Claude, 18.02.2004 à 15:14142286
la phrase de malo qui a donné lieu à cette exégèse:

Je deteste l'autobiographie ( en BD ou autre...) c'est un genre très à la mode, le problême étant que la plupart des auteurs n'ont rien à dire que de très banal. Banalité dans laquelle se retrouve le lecteur ( "tiens , moi aussi, j'achettes mes CD à la fnac...", "tiens moi aussi quand ma fille a fait sa première dent j'étais super ému" , bref aucun interet).


Il a quand même pas tort, un auteur qui te dit textuellement "tiens, j'achète mes cd à la Fnac"
1)son sujet est banal
2)son écriture aussi

Si c'est taniguchi, qui le fait (même si l'homme qui marche c'est pas de l'autobio), ça peut être intéressant (il l'a pas fait donc je peux pas l'affirmer). Mais le fait reste tout autant banal.
On est donc pour moi dans une banalité de l'écriture
CQFD :o)

Oslonovitch, 18.02.2004 à 15:14142285
>> bin oué Gilles, mais c'est Oslo qu'a commencé :o) Il comprend pas ce qu'on dit.
>> Mais ça me paraît évident, c'est sur...

Moi quand je lis "Je deteste l'autobiographie ( en BD ou autre...) c'est un genre très à la mode, le problême étant que la plupart des auteurs n'ont rien à dire que de très banal" ça me paraît pas du tout mais alors pas du tout évident...

ceci n'est en rien une critique ou une attaque contre malo hein. Mais bon comme en ce moment il est de bon ton de critiquer l'autobio en BD je voulais être sûr qu'il n'y est pas d'amalgame...

crepp, 18.02.2004 à 15:13142284
dans son nouvel album il radote toujours autant? car c'est le défaut le plus fort que je trouve à peep show.

Gilles, 18.02.2004 à 15:13142283
J'en ai d'autres des comme ça si vous voulez : les séries qui durent des fois c'est bien mais des fois ça devient lourd, en fait ça dépend comment c'est fait. ;)

daiboken, 18.02.2004 à 15:12142281
>> C'est exact mais, dans des oeuvres de fiction, cela peut éventuellement être camouflé sous la dramaturgie (suspens, action etc...), c'est en géneral un peu des cache-misères mais dans l'autobiographie, cet aspect est "à vif" si j'ose dire , donc d'autant plus flagrant.

Tout à fait d'accord.

Ceci dit, le côté cache-misère quand on le perçoit me parait souvent encore bien plus rédhibitoire que la banalité directement perceptible de l'autobio...

Je m'attache bien plus naturellement au sordide pas très reluisant de Joe Matt qu'à la quête de n'importe quelle armée de trolls, de gobelins ou je ne sais trop quoi.
Ce qui ne veut évidemment pas dire qu'il n'y a pas de mauvais albums autobios, ni en corollaire qu'il n'y a pas de bons albums d'héroic fantasy (je prends ce genre en exemple parce que s'il en est un avec lequel je me sens très peu d'affinités naturelles, c'est bien celui-là).

MR_Claude, 18.02.2004 à 15:10142277
bin oué Gilles, mais c'est Oslo qu'a commencé :o) Il comprend pas ce qu'on dit.
Mais ça me paraît évident, c'est sur...

hoody, 18.02.2004 à 15:10142276
(faut jamais résumer les conversations sur Bubulle, sinon c'est la fin des haricots!)

Gilles, 18.02.2004 à 15:08142275
Donc si on résume il y a des BDs autobio chiantes et d'autres pas et des BDs de fiction chiantes et d'autres pas : l'important c'est la qualité qu'y met l'auteur. Hum, ça cogite dur. :)

Oslonovitch, 18.02.2004 à 15:07142273
>> Bin personne ne l'a dit.

Bon alors je comprends rien à vos posts ;)

MR_Claude, 18.02.2004 à 15:04142271
>> Ce que je voulais dire c'est : Autobiographie ne veut pas dire Banal.

>> Quant à la banalité de l'écriture, je vois pas le rapport avec l'autobiographie...



Bin personne ne l'a dit.
"la plupart du temps ils n'ont rien que de très banal à dire". C'est quand même pas loin d'être vrai. (et pour moi ça veut vraiment dire, ils écrivent de manière banale (banalité de l'écriture)). Ca n'empêche pas les situations racontées d'être banales, même dans certaines bonnes autobio (finalement joe matt c'est très banal par moments), mais l'écriture y amène quelque chose (pas banal :o) ).

MR_Claude, 18.02.2004 à 15:02142270
oui, c'est flou :o)

On va donc préciser (même si mon post précédent le fait un peu), il s'agit plutôt d'un investissement de la part de l'auteur (investissement personnel on est d'accord, écrire pour soi, ou pour les autres, pour moi c'est un peu pareil, et surtout très lié, on parle d'auteurs publiés, celui qui n'écrit que pour lui, je suis incapable d'en parler). Au fond peu importerait le sujet traité, pourvu que l'auteur y mette "quelque chose", que cela soit sur le plan humour, émotion, message militant, etc...
Et ça n'implique pas forcément que ce soit réussi.
mais je serais plutôt de l'avis de malo, ne pas le mettre, c'est le meilleur moyen pour rendre ça raté et donc inintéressant.
Enfin moi je l'ai pris comme ça son post, pas comme une équivalence stricte banal = chiant.

Obion, 18.02.2004 à 15:00142269
>> Je deteste l'autobiographie (...)Mais, avec "Le journal" de Fabrice Neaud, "Strip Tease" est vraiment l'une des exeptions à ma règle :o) .

et KrOb art?! T'as oublié KrOb art!!

Oslonovitch, 18.02.2004 à 14:57142266
Ce que je voulais dire c'est : Autobiographie ne veut pas dire Banal.

Quant à la banalité de l'écriture, je vois pas le rapport avec l'autobiographie...

MR_Claude, 18.02.2004 à 14:55142263
j'avoue que j'ai pas trop compris ce que tu veux dire Oslo...

"en quoi la banalité est-elle condamnable?"

Je crois pas que ce soit ce que malo ait exactement dit.

il a dit "les auteurs n'ont rien à dire que de très banal", c'est à dire qu'on ne ressent rien, et qu'on a le sentiment qu'eux non plus ne ressentent rien.
Ca n'a pas grand chose à voir avec la banalité du fait raconté. C'est plutôt la banalité de l'écriture selon moi.

la banalité du fait raconté n'est pas condamnable (brulons "l'homme qui marche"), la banalité de lm'écriture, déjà plus :o)

daiboken, 18.02.2004 à 14:55142262
"Donner de l'âme", c'est surtout une expression qui me parait bien floue...

Oslonovitch, 18.02.2004 à 14:51142259
>> On peut donner de l'âme à quelque chose de banal, mais est-ce encore banal?

oui, c'est banal mais beau. Sans âme, c'est banal et chiant :)

daiboken, 18.02.2004 à 14:50142258
>> On peut donner de l'âme à quelque chose de banal, mais est-ce encore banal?

"Donner de l'âme", c'est pas ça non plus qui garantit que l'oeuvre soit réussie...

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