|
Maison Ikkoku - Juliette je t'aime Dessin et scénario : Takahashi Rumiko À la maison Ikkoku, tout le monde est heureux, même si quelques fois le ciel n'est pas toujours bleu. Mais elle arrive un jour et d'un seul coup l'amour vient enchanter tous ceux qui l'habitent. Et surtout Yusaku Godaï, un jeune étudiant qui avait déjà toutes les peines du monde à se concentrer sur ses examens d'entrée en fac. Le pauvre va désormais devoir jongler avec ses hésitations, ses problèmes et les quiproquos qui se dressent entre lui et sa belle. Volume 1 - 2000 | Volume 2 - 2001 | Volume 3 - 2001 | Volume 4 - 2001 | Volume 5 - 2002 | Volume 6 - 2002 | Volume 7 - 2002 | Volume 8 - 2002 | Volume 9 - 2002 | Volume 10 - 2003 | |
  Rohagus
| Maison Ikkoku dans son édition française, c'est 10 gros pavés qu'on lit chacun en plus d'une heure. C'est dense, il y a la quantité, mais il y a la qualité aussi.
Pour qui ne connait pas déjà le dessin animé Juliette je t'aime, ce manga raconte l'arrivée d'un étudiant dans une pension dont les colocataires sont tous assez fantasques et très envahissants mais dont la gardienne est charmante. C'est la romance naissante entre le héros et celle-ci qui sera le fil rouge de cette série emplie d'humour.
Avouons-le, il est difficile de rentrer dedans car le premier tome est assez rebutant par son dessin non encore maîtrisé, par son humour pas encore très présent, et par le fait que les personnages se ressemblent (difficile de différencier Godaï, Mitaka et Nikaïdo particulièrement, mais ce ne sont pas les seuls). C'est avec peine que j'ai lu le premier tome en me disant que j'allais sûrement avoir du mal à apprécier cette série (ben oui, si au bout de 300 pages de lecture, c'est toujours aussi pénible, c'est pas gagné).
Mais dès le deuxième tome, l'humour a commencé à vraiment me toucher (j'étais plié lors de la séance de marionnettes). Le dessin s'améliore au fil des tomes. On s'attache davantage aux personnages, même à Mme Ichinose et à Akemi qui m'irritaient passablement au début de l'histoire.
Jusqu'au cinquième tome, je continuais à trouver l'histoire juste pas mal. Ca fait beaucoup de pages quand même à lire pour quelque chose de juste pas mal... Il faut avouer que les hésitations permanentes de Kyoko ainsi que la timidité et la naïveté maladive de Godaï ont de quoi lasser pour peu qu'on ne se soit pas auparavant attaché à eux.
Mais globalement à partir du sixième tome, tout a commencé à couler parfaitement dans ma lecture. J'étais éclaté de rire à bien des moments, j'étais complètement pris par les petites histoires façon vaudeville romantique. Dès qu'un chapitre était à suivre, je ne pouvais m'empêcher de lire la suite tout de suite m'amenant jusqu'à des heures de lecture tardives (voire très tardives puisque j'ai quasiment lu les huitième à dixième tomes sans pouvoir m'arrêter). Bon, la naïveté de Godaï et la susceptibilité de Kyoko m'ont énervé jusqu'à la fin, mais je les ai malgré tout suivis avec plaisir, avec affection et surtout avec le rire bien souvent.
Et ce jusqu'à la fin, ce dixième tome qui se finit sur une suite de chapitres qu'on attendait depuis le début et qui n'ont rien de bien original finalement mais qui concluent gentiment cette série à laquelle je me suis attaché tout doucement.
Alors 10 tomes de 300 pages, est-ce que ce n'est pas beaucoup à lire et à acheter pour apprécier cette série, surtout si l'on sait que les premiers tomes ne sont pas fantastiques ? Bof... L'édition française n'est pas très chère pour la quantité de lecture par tome, et finalement, malgré mes peines de début de lecture, je garde un très bon souvenir de la série dans son ensemble.
Ce n'est pas une lecture que je pense indispensable, mais c'est une série sympa, amusante et prenante à la longue. |
|
|