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Légendes des Contrées Oubliées Dessin : Ségur Thierry Scénario : Chevalier Bruno Partis en quête d'un nouveau roi, trois Nains, accompagnés de Firfïn le vagabond et de Morkaï le barbare, entreprennent un dangereux périple jusqu'au Pays des songes... Légendes des Contrées Oubliées, terminé |
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Volume 1 - 1987 | Volume 2 - 1989 | Volume 3 - 1992 |
  pierig
| «Légende des contrées oubliées» est, avec la «Quête de l’Oiseau du Temps», une des premières séries d’H-F parues fin des années 80. L’univers de cette trilogie n’est pas sans rappeler celui du «Seigneur des anneaux» du légendaire Tolkien. Les dessins sont particuliers et peu accrocheurs à première vue. Mais il ne faut surtout pas s’arrêter là ! En effet, le graphisme, se rapprochant de l’illustration, est admirablement mis en valeur par des couleurs pastel du plus bel effet. Ségur a un style bien à lui qu'il est d'ailleurs difficile de caractériser ou de rapprocher de celui d’un autre auteur. Chaque planche bénéficie d'un cadrage à la fois original et audacieux qui met en valeur des décors fourmillant de détails, que ce soit au niveau de la faune ou de la flore des contrées traversées. La qualité du dessin ne permettrait pas à lui seul de justifier mon coup de cœur sans un scénario à la hauteur ! Il faut bien l’avouer, le récit proposé par Chevalier est assez conventionnel au début avec une quête des plus banales: un petit groupe de nains partis à la recherche de leur futur roi. Mais rapidement, on s’aperçoit que le récit est plus subtil, plus complexe avec des rebondissements qui ne sont pas là pour redonner un coup de fouet à une histoire à l’agonie. Bien au contraire, l’histoire reste cohérente et s’enrichit de la complexité de la personnalité des protagonistes qui évolue au fil des rencontres. De plus, la fin est inattendue et très recherchée (contrairement à d’autres séries d’H-F).
Pour résumer, le scénario, grandiose, est servi par un graphisme inhabituel mais bien à propos. En outre, cette série ne se propose pas de brosser une caricature minimaliste de la dichotomie du bien et du mal.
Bref, on reste scotché du début à la fin . . . Du Grand Art ! |
David Dunn
| C'est simple, les dessins et les couleurs pastels de ce monde visuel vont vous hanter; une seule solution : acheter l'intégrale !
On se sent bien dans cet univers et, chose rare, et encore plus rare quand on commence à avoir écumé de nombreuses bédés, le scénariste, tout du long, fera un effort d'originalité, suivant différentes pistes. Le plaisir est au rendez-vous, les personnages se font attachants et variés attachants et les situatiosn éveilent la curiosité, parfois suprennent. Bout à bout, le ton de l'oeuvre en devient singulier.
Avec cela beaucoup d'humour et des dessins, je le répéte, superbes. Le style ressemble a du moebius avec ces formes pleines( je dis ça pour imager), et possède une patte très personnelle, foisonnant, des mouvements bien saisis, une myriade de détails.
A lire, absolument. Pour l'instant c'est de loin la meilleur du genre que j'ai eu entre les mains. |
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