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| Shunpei est un collégien timide qui fuit la moindre menace. Petit hic : en lui coule le sang d'un grand sorcier. Gros hic : ce sang magique intéresse nombre de créatures peu recommandables. Agressé par des jouets animés (de fort mauvaises intentions), Shunpei ne doit son salut qu'à l'intervention providentielle de son ami d'enfance : une peluche nommée Hyde, le premier nounours à tronçonneuse !
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herbv
| Même s’il l’ignore, Shunpei Closer est le petit-fils d’un très grand sorcier. Collégien plutôt peu sûr de lui et gaffeur, personne ne pourrait croire qu’il recèle certainement des pouvoirs immenses. Pourtant, cela ne va pas empêcher de nombreux magiciens, sorciers, chamanes et consorts, de venir du monde entier pour pouvoir manger le cœur de notre jeune héros, la barrière qui le masquait aux puissances occultes ayant disparu. C’est ainsi que Shunpei reçoit un cadeau d’un étrange livreur une peluche de singe qui se révèle rapidement être un tueur sanguinaire, bavard et qui le pourchasse à travers toute la maison. Alors que tout semble perdu, un sauveur intervient. Il s’agit d’un... ours en peluche qui a été offert des années auparavant par le fameux grand-père qui a disparu depuis. C’est le début d’une grande aventure initiatique et surtout totalement folle !
Hyde & Closer est un manga shônen déjanté des éditions Delcourt et ce premier volume se révèle être tout à fait réussi, malgré quelques soucis de rythme, surtout lors de la première confrontation entre Closer et ses ennemis. Il faut dire que Haro Asô est un jeune auteur, presque un débutant, qui réalise là sa première grande série. Si le début du récit semble très classique avec un jeune garçon qui découvre qu’il est détenteur d’un immense pouvoir qu’il va devoir apprendre à maîtriser au fur et à mesure des combats contre des ennemis de plus en plus puissants. Cependant, le ton est très humoristique. L’humour dont le mangaka use fonctionne véritablement, en grande partie grâce au décalage créé entre le côté mignon d’un ours en peluche et son attitude ultra-virile. Comme les ennemis se révèlent être des jouets, l’effet s’en retrouve renforcé, on s’amuse donc énormément. « Et c’est bien là le principal » comme je le répète à chaque fois. |
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