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nos textes de chansons françaises qu'on préfère! [ Discussions générales, Duels, petits jeux rigolos... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9
| cubik, 25.07.2002 à 13:04 | 42488 |
| | | et puisque c'est ca
La cantine , Carlos
Je préfère manger à la cantine
Avec les copains et les copines
Et même si la viande est dure comme du caoutchouc
Au moins je suis sur de rigoler un bon coup
Je préfère manger à la cantine
Même si le beurre c'est d'la margarine
Tant pis s'il y a des cailloux dans les épinards
Je préfère manger au réfectoire
A la maison on ne peut pas manger avec les doigts
C'est défendu de jouer aux billes avec les petits pois
Ce n'est pas marrant d'être à table !
A la cantine on se bagarre avec la confiture
On s'en met plein les mains, plein les habits, plein la figure
Et quand y'en a un qui rouspète, on lui fait manger son assiette
Je préfère manger à la cantine
Avec les copains et les copines
Et même si la viande est dure comme du caoutchouc
Au moins je suis sur de rigoler un bon coup
Je préfère manger à la cantine
Même si le beurre c'est d'la margarine
Tant pis s'il y a des cailloux dans les épinards
Je préfère manger au réfectoire
A la maison quand y a pleins d'invités à déjeuner
Il est toujours défendu de leur faire des croche-pieds
Et de les envoyer sous la table !
A la cantine on est chez nous, c'est notre République
On pousse les tables dans un coin pour faire de la musique
Voulez-vous danser Mademoiselle, tout en finissant vos gamelles.
Je préfère manger à la cantine
Avec les copains et les copines
Et même si la viande est dure comme du caoutchouc
Au moins je suis sur de rigoler un bon coup
Je préfère manger à la cantine
Même si le beurre c'est d'la margarine
Tant pis s'il y a des cailloux dans les épinards
Je préfère manger au réfectoire
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| cubik, 25.07.2002 à 12:59 | 42484 |
| | | vous avez rien compris
vous etes que des has been
c'est une reprise
vous entendez po le boom boom derriere ma version? |
| | | | Il va pas être content, J-C, de savoir qu'on le lit pas! :o))) |
| manu, 25.07.2002 à 12:06 | 42478 |
| | | Je vais le double-jointurer, je crois .o) |
| man, 25.07.2002 à 12:05 | 42476 |
| | | C'est que c'est sérieux, bulledair ! c'est pas pour les nains, et les petits joueurs ! ;o))) |
| | | | C'est sur la même page, en plus! :o)) |
| manu, 25.07.2002 à 12:01 | 42473 |
| | | héééé, faut suivre ! :o) |
| | | | cubik, J-C a deja mis cette chanson (le 5 juillet)
faut faire attention |
| man, 25.07.2002 à 11:52 | 42471 |
| | | Ah là là... vous radotez les mecs ;o))) |
| cubik, 25.07.2002 à 11:47 | 42470 |
| | | Où sont les femmes? , Patrick Juvet
Elles portent un blouson noir
Elles fument le cigare
Font parfois un enfant
Par hasard
Et des que vient le soir
Elles courent dans le neant
Vers des plaisirs provisoires
Ou sont les femmes?
Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi ou sont les femmes
Femmes, Femmes, Femmes, Femmes,
Ou sont les femmes?
Qui ont des rires pleins de larmes
Auraient-elles perdu leur flamme
Flamme, Flamme, Flamme, Flamme,
Ou sont les femmes?
Elles ne parlent plus d'amour
Elles portent les cheveux courts
Et preferent les motos aux oiseaux
Elles ont dans le regard
Quelque chose d'un robot
Qui etonne meme les miroirs
Ou sont les femmes
Qu'on embrasse et puis qui se pament
Dites-moi, ou sont les femmes
Femmes, Femmes, Femmes, Femmes,
Ou sont les femmes?
Qui ont ces droles de vague a l'ame
Qu'on carresse et puis qui planent
Planent, Planent, Planent, Planent,
Ou sont les femmes?
Ou sont les femmes?
Qui vivent au bout des telegrammes
Dites-moi, ou sont les femmes
Femmes, Femmes, Femmes, Femmes,
Ou sont les femmes?
A la fois si belles et si pales
Aux yeux qui trainent et qui flanent
Flanent, Flanent, Flanent, Flanent,
Ou sont les femmes?
Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi ou sont les femmes
Femmes, Femmes, Femmes, Femmes,
Ou sont les femmes?
Qui ont des rires pleins de larmes
Auraient-elles perdu leur flamme
Flamme, Flamme, Flamme, Flamme,
Ou sont les femmes?
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| man, 24.07.2002 à 19:42 | 42425 |
| | | L'Amérique
Mes amis, je dois m'en aller
Je n'ai plus qu'à jeter mes clés
Car elle m'attend depuis que je suis né
L'Amérique
J'abandonne sur mon chemin
Tant de choses que j'aimais bien
Cela commence par un peu de chagrin
L'Amérique
L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique
Mes amis, je vous dis adieu
Je devrais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n'ai dans mes yeux
Que l'Amérique
Je reviendrai je ne sais pas quand
Cousu d'or et brodé d'argent
Ou sans un sou, mais plus riche qu'avant
De l'Amérique
L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai
Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux
M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado
De l'Amérique
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je rêverai
L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je veux rêver
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| nurika, 21.07.2002 à 15:15 | 41968 |
| | | A l'heure où les étoiles tombent
Il creuse la sienne
Plus pâle qu'une ombre
Qui boit de la verveine
Il chante, il chante
Mais c'est l'air de la mer
Qui bientôt le tourmente
Et lui vole sa prière
Depuis qu'il a vu l'jour
Il a trimardé sur terre
Et il a pas eu plus d'amour
Qu'un sac de pomme de terre
Il chante, il chante
Mais c'est de l'eau amère
Qui lui coule ardente
Brûlure à ses paupières
Ses vieux l'ont pas r'connu
Alors il est allé s'faire voir
Par le monde et ses rues
Il a mangé son pain noir
On peut pas tout avoir
Ouais mais quand on a rien eu...
Et nul n'a répondu
Quand il voulait savoir
Et son coeur s'est fendu
D'essuyer tant d'déboires
Il est tombé des nues
Il s'est même fait trottoir
Puis porté disparu
Par des gens trop bavards
Chacun vaut son voisin...
Sauf quand c'est un vaurien
Battant pavé et breloque
Il a le scorbut à l'âme
Et son coeur soliloque
Sans but le pauvre diable
Il a la tête tordue
Essoré d'une oreille
C'est pas d'avoir trop bu
C'est d'être né Bouteille
Il chante, il chante
Il voulait boire la mer
Qui sur ses joues serpente
Les soirs de trop d'misère
La mer, la mer
C'est elle qui le hante
Dans son coeur une arrière
Saison d'écume qui chante
Dans l'miroir aux étoiles
Dans l'océan se planque
L'alouette en cavale
Il a jeté son ancre
Il chante, il chante
Mais c'est bientôt la mer
Qui vient couvrir sa plainte
Au creux d'sa dernière bière
Il chante, il chante
Son chant de vagabond
C'est maintenant la mer
Qui roule sa chanson
Qui roule sa chanson...
René Bouteille - La Tordue |
| man, 16.07.2002 à 16:40 | 41126 |
| | | 'Me souviens plus si elle a déjà été mise... tant pis ! Voici l'hymne national de la future équipe de Foot de Bulledair, choisi par J-C.
Les cactus
Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s'assoir
Dans la vie, il y a qu'des cactus
Moi je me pique de le savoir
Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe!
Dans leurs coeurs, il y a des cactus
Dans leurs porte-feuilles, il y a des cactus
Sous leurs pieds, il y a des cactus
Dans leurs gilets, il y a des cactus
Aïe aïe aïe, ouille ouille ouille, aïe!
Pour me défendre de leurs cactus
A mon tour j'ai mis des cactus
Dans mon lit, j'ai mis des cactus
Dans mon slip, j'ai mis des cactus
Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe!
Dans leurs sourires, il y a des cactus
Dans leurs ventres, il y a des cactus
Dans leurs bonjours, il y a des cactus
Dans leurs cactus, il y a des cactus
Aïe aïe aïe, ouille, aïe!
Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s'assoir
Dans la vie, il y a qu'des cactus
Moi je me pique de le savoir
Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe!
Aïe...Aïe...Ouille...!
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| man, 15.07.2002 à 14:27 | 40886 |
| | | Comme un arbre
Comme un arbre dans la ville
Je suis né dans le béton
Coincé entre deux maisons
Sans abri sans domicile
Comme un arbre dans la ville
Comme un arbre dans la ville
J'ai grandi loin des futaies
Où mes frères des forêts
Ont fondé une famille
Comme un arbre dans la ville
Entre béton et bitume
Pour pousser je me débats
Mais mes branches volent bas
Si près des autos qui fument
Entre béton et bitume
Comme un arbre dans la ville
J'ai la fumée des usines
Pour prison, et mes racines
On les recouvre de grilles
Comme un arbre dans la ville
Comme un arbre dans la ville
J'ai des chansons sur mes feuilles
Qui s'envoleront sous l'œil
De vos fenêtres serviles
Comme un arbre dans la ville
Entre béton et bitume
On m'arrachera des rues
Pour bâtir où j'ai vécu
Des parkings d'honneur posthume
Entre béton et bitume
Comme un arbre dans la ville
Ami, fais après ma mort
Barricades de mon corps
Et du feu de mes brindilles
Comme un arbre dans la ville
Maxime Le Forestier |
| nurika, 15.07.2002 à 10:50 | 40856 |
| | | Snif... |
| manu, 14.07.2002 à 16:07 | 40791 |
| | | Je t'en remets au vent
D'avoir voulu vivre avec moi
T'as gâché deux ans de ta vie
Deux ans suspendue à ta croix
A veiller sur mes insomnies
Pourtant toi tu as tout donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Toujours replié sur moi-même
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Toi tu essayais de comprendre
Ce que mes chansons voulaient dire
Agenouillée dans l'existence
Tu m'encourageais à écrire
Mais moi je restais hermétique
Indifférent à tes envies
A mettre sa vie en musique
On en oublie parfois de vivre
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Tout est de ma faute en ce jour
Et je reconnais mes erreurs
Indifférent à tant d'amour
J'accuse mes imbuvables humeurs
Mais toi ne te retourne pas
Va droit sur ton nouveau chemin
Je n'ai jamais aimé que moi
Et je reste sans lendemain
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
HF Thiéfaine
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| nurika, 14.07.2002 à 15:33 | 40789 |
| | | Ca, c'est mon dernier coup de foudre...
L'ENCEINTE VIERGE
Dans les cités, les bidonvilles,
Le pape bénit la pauvreté
Ca passe le temps, ça tient tranquille
Ceux qui n'ont plus rien à becqueter.
Et puis le Très Saint-Père a dit
"Faut faire des gosses, même séropos,
Ils iront vite au paradis,
D'tout'façon ici, y'a pas d'boulot..."
Oh dis monsieur qu'est-ce qui s'passerait
Si la sainte vierge, elle avortait ?
Sans l'paradis ce serait p't-être mieux
S'te-plaît fais-moi rêver un peu...
Partout on crève, mais c'est une chance,
Et puis faut bien s'faire une raison
Au moins ça limite les naissances
Sans cette damnée contraception.
Bien sûr les viols font une moyenne,
Faut s'résigner, surtout rien dire.
Que naissent les gosses de la haine,
Pourvu qu'ils soient faits sans plaisir.
Oh dis monsieur qu'est-ce qui s'passerait
Si la sainte vierge, elle avortait ?
Sans l'paradis ce serait p't-être mieux
S'te-plaît fais-moi rêver un peu...
On parle de vices et de péchés,
Et on excise des gamines,
Pourvu qu'il y ait frigidité,
On peut pas dire qu'ce soit un crime.
Faut pas croire qu'ce soit d'l'esclavage,
Puisqu'elles ont le droit d'prier dieu,
Dans les liens sacrés du mariage,
Si ça fait mal, qu'elles ferment les yeux.
Dis monsieur qu'est-ce qui s'passerait
Si la sainte vierge, elle avortait ?
Sans l'paradis ce serait p't-être mieux
S'te-plaît fais-moi rêver un peu...
Faire des mômes c'est pas un loisir,
Faut qu'les mères pondent sans conviction,
Mais si elles peuvent pas les nourrir,
C'est plus prévu par la religion.
D'tout'façon elles n'ont qu'à s'laisser faire,
Et se soumettre au Testament,
Se montrer dignes de leurs ovaires,
Et s'laisser engrosser sagement.
Oh dis monsieur qu'est-ce qui s'passerait
Si la sainte vierge, elle avortait ?
Sans l'paradis ce serait p't-être mieux
S'te-plaît fais-moi rêver un peu...
Ceux qui ont d'la moralité
Montent des gangs, des commandos
Pour faire naître ceux qu'ils vont taxer
Plus tard d'être des enfants d'salauds.
Les bien-pensants, les bonnes chrétiennes
Vont s'occuper d'ces petites garces
Le temps qu'éclosent leurs mauvaises graines
Qu'on oublie après à la DDASS...
Oh dis monsieur qu'est-ce qui s'passerait
Si la sainte vierge, elle avortait ?
Sans l'paradis ce serait p't-être mieux
S'te-plaît fais-moi rêver un peu...
Ils se protègent sous leurs tonsures
Et revendiquent leurs p'tites calotes,
Sans doute pour eux que c'est plus sûr
Que d'nous laisser mettre des capotes.
Pas la peine d'avoir son certif'
Pour nous faire docilement gober
Qu'Satan est séropositif
Comme tous ceux qui l'ont bien cherché.
Oh dis monsieur qu'est-ce qui s'passerait
Si la sainte vierge, elle avortait ?
Sans l'paradis ce serait p't-être mieux
S'te-plaît fais-moi rêver un peu...
Le seul virus qui soit bien vu
C'est l'Eglise, c'est la religion.
Fais gaffe à toi si tu l'as plus,
On t'pardonne mal ta guérison.
Ces malades-là sont sanctifiés,
Au ciel y'a plus d'phase terminale,
Être martyr c'est bien mieux payé
Que crever seul à l'hôpital.
Oh dis monsieur qu'est-ce qui s'passerait
Si la sainte vierge, elle avortait ?
Sans l'paradis ce serait p't-être mieux
S'te-plaît fais-moi rêver un peu...
Dis monsieur je te crois pas
T'oublie qu'aujourd'hui c'est dimanche
Jamais la Vierge n'avortera
On l'a faite sainte, pas faiseuse d'anges.
Agnès Bihl |
| Yuio, 14.07.2002 à 9:17 | 40746 |
| | | c'est pas évident d'entendre les (prou,prou) je trouve....
Enfin je suis heureux que cadou m'ait retrouvé cette chanson. Pour chopper des mp3's, les macs c po les plus forts ;o)))))) |
| | | | Cette chanson est un chef d'oeuvre alors un grand merci a yuio qui nous l'a fait decouvrir !!!
MADAME SARDINE (Pierre Richard)
Quelle heure est-il ? Madame Sardine
Quatre heures moins le quart, Monsieur Placard
Qui vous l'a dit, dit, dit ? La p'tite souris, ris, ris
Où habit'elle, t'elle, t'elle, dans la chapelle,
Et que fait-elle ? De la dentelle,
Pour qui, pour qui ? Pour Jésus Christ
Quelle heures est-il ? Madame Persil
Cinq heure moins l'quart, (attention) Monsieur Baignoire (faut l'trouver)
En êtes-vous sure, sure, sure, Madame Chaussure, sure, sure
Mais certainement, ment, ment, Madame Piment, ment
Toi t'es bêta, moi j'suis ballot
On s'en fout si on a zéro
(Refrain)
L'école ça m'pompe l'air
Mon père est un gangster (prou, prou)
L'école ça m'pompe l'air
Le mien est commissaire.
Tu t'es pas vu, tête de morue
Mais tu m'reverras tête de rat,
Et tu me reverras encore
Tête de mort.
Quelle heure est-il ? Madame Sardine
Six heures moins le quart, Monsieur Tiroir (de mieux en mieux)
Est-ce bien certain, tain, tain, Madame Parfum, par-fum
Bien entendu, du , du, Madame Laitue, tue
Moi j'suis débile, et toi t'es nul
On s'en fout si on a une bulle
(Au refrain)
(Choeur)
Quelle heure est-il ? (Quelle heure est-il) Madame Sardine (Madame Sardine)
Quatre heures moins le quart, (déjà ?) Monsieur Placard (on dit "Monsieur" Placard)
Qui vous l'a dit, dit, dit ? La p'tite souris, ris, ris
Où habit'elle, t'elle, t'elle, dans la chapelle, pelle
Et que fait-elle ? De la dentelle,
Pour qui, pour qui ? Pour Jésus Christ
Quelle heure est-il ? (On n'entend qu'eux maintenant...) Madame Sardine (J'peux plus en placer une, eh)
Quatre heures moins le quart, (Monsieur Placard) Monsieur Placard (Ha, ha, j'viens de l'dire)
Qui vous l'a dit, dit, dit ? La p'tite souris, ri, ri (mais oui, mais oui)
Où habit'elle, t'elle, t'elle, dans la chapelle, pelle
Et que fait-elle ? (J'm'en fout) De la dentelle, (c'est ça, c'est ça)
Pour qui, pour qui ? Pour Jésus Christ (Ils m'ont piqué ma chanson Hé ! oh, oh !)
Quelle heure est-il ? (Quelle heure est-il ?) Madame Sardine (Madame Sardine)
Quatre heures moins le quart, (Quatre heures moins le quart) Monsieur Placard (Monsieur Placard)
(Bon ben j'me barre moi...)
Qui vous l'a dit, dit, dit ? La p'tite souris, ris, ris (oui ben j'me barre moi)
Où habit'elle, t'elle, t'elle, dans la chapelle
Et que fait-elle ? (oh ben j'me barre) De la dentelle, telle
Pour qui, pour qui ? Pour Jésus Christ.
|
| | | | Même si ça ne vaut pas la peine (Isabelle Aubret)
Même si ça ne vaut pas la peine,
Je t'aime, je t'aime,
Si tu n'aimes pas que je t'aime,
Je t'aimerai pour deux.
On peut toujours attendre
D'être amoureux ensemble.
Autant chercher la Seine à Londres,
Autant vouloir l'hiver en mai.
Demander au ciel qu'il réponde,
Te reprocher le temps qu'il fait.
Même si ça ne vaut pas la peine,
Je t'aime, je t'aime,
Si tu n'aimes pas que je t'aime,
Je t'aimerai pour deux.
Toi, tu en aimes une autre,
Mais ce n'est pas ta faute.
C'est la faute à l'oiseau qui passe,
C'est la faute au printemps qui vient,
A des choses qui nous dépassent,
C'est un mal qui nous fait du bien.
Même si ça ne vaut pas la peine,
Je t'aime, je t'aime,
Si tu n'aimes pas que je t'aime,
Je t'aimerai pour deux.
|
| cubik, 12.07.2002 à 9:57 | 40355 |
| | | Rien ne vaut un cul
Parfois la vie
ne vaut pas la peine
d'etre vecue
et parfois parfois parfois, oh oh
par les gens qu'on aime
on est decu
on est decu
parfois la vie
ne vaut pas la peine
d'etre vecue
et parfois parfois parfois, oh oh
par les gens qu'on aime
on est decu
on est decu
rien ne vaut un cul
ouh ouh ouuuhhh ouhh
woohhh oh oh ohhh
rien ne vaut un cuuuul |
| | | | L.s.d. For Ethiopie
(ludwig von 88)
Des homards sautés
Pour les bostwanais
Des germes de soja
Pour la zaïrois
D'la soupe au saké
Pour les camérourais
Du caviar du vin
Pour les nigériens
Ne jetez pas de cacahuètes aux singes
Envoyez les aux éthiopiens
Du saumon fumé
Pour les thaïlandais
Des cuisses de grenouilles
Pour tous les hindous
Du lait concentré
Pour les japonais
Du caviar du vin
Pour les coréens
Du canard laqué
Pour les guyanais
Du sauté d'lapin
Pour les haïtiens
D'la chair à saucisse
Pour les sandinistes
Du caviar du vin
Pour les péruviens |
| cubik, 11.07.2002 à 9:47 | 39655 |
| | | La rose, la bouteille et la poignee de main
Cette rose avait glisse de la gerbe
qu'un heros gateux
portait au monuments aux morts
comme tous les gens levaient leur yeux
pour voir hisser les couleurs
je la recueilli sans remord
et je repris ma route
en m'en allant querir
au ptit bonheur la chance
un corsage a fleurir
car c'est une des pires perversions qui soit
que de garder une rose par devers soi
la premeire a qui je l'offris
tourna la tete avec mepris
la deuxieme s'enfuit et cours
encore en criant au secours
si la troisieme m'a donne
un coup d'ombrelle sur le nez
la quatrieme, c'est plus mechant,
se mit en quete d'un agent
car aujourd'hui c'est saugrenu
sans etre louche, on ne peut pas
fleurir de belles inconnues
on est tombe bien bas bien bas
et le pauvre petit bouton
de rose a fleurit le veston
d'un vague chien de commissaire
quelle misere
cette bouteille etait tombee
de la soutane d'un abbe
sortant de la messe, ivre mort
une bouteille de vin fin
millesime, beni, divin
je la recueilli sans remord
et je repris ma route
en cherchant plein d'espoir
un brave gosier sec
pour m'aider a la boire
car c'est une des pires perversions qui soit
que de garder une bouteille par devers soi
le premier refusa mon verre
en me lorgnant d'un oeil severe
le deuxieme m'a dit, railleur
de m'en aller cuver ailleurs
si le troisieme sans retard
au nez m'a jete le nectar
le quatrieme, c'est plus mechant
se mit en quete d'un agent
car aujourd'hui, c'est saugrenu
sans etre louche, on ne peut pas
trinquer avec des inconnus
on est tombe bien bas bien bas
avec la bouteille de vin fin
millesime, beni, divin
les flics se sont rinces la dalle
un vrai scandale
cette pauvre poignee de main
gisait, oubliee en chemin
par 2 amis
faches a mort
quelque peu decontenancee
elle etait la dans le fosse
je la recueilli sans remord
et je repris ma route
avec l'intention
de faire circuler
la virile effusion
car c'est une des pires perversions qui soit
de garder une poignee de main par devers soi
le premier m'a dit fous le camp
j'aurai peur de salir mes gants
le deuxieme d'un air devot
me donna 100 sous, d'ailleurs faux
si le troisieme, ours mal leche
dans ma main tendu a crache
le quatrieme, c'est plus mechant
se mit en quete d'un agent
car aujourd'hui c'est saugrenu
sans etre louche on ne peut pas
serrer la main des inconnus
on est tombe bien bas bien bas
et la pauvre poignee de main
victime d'un sort inhumain
alla terminer sa carriere
a la fourriere |
| compte supprimé . 10.07.2002 à 18:41 | 39573 |
| | | Les anarchistes
(je ne sais pas si elle déjà été mise ici, j'ai la flemme de regarder)
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes
Ils ont tout ramassé
Des beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils peuv'nt gueuler encor
Ils ont le cœur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l'âme toute rongée
Par des foutues idées
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu'on ne les voit jamais que lorsqu'on a peur d'eux
Les anarchistes
Ils sont morts cent dix fois
Pour que dalle et pourquoi ?
Avec l'amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l'air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu'ils peuv'nt frapper encor
Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et s'il faut commencer par les coups d' pied au cul
Faudrait pas oublier qu' ça descend dans la rue
Les anarchistes
Ils ont un drapeau noir
En berne sur l'Espoir
Et la mélancolie
Pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher
Le pain de l'Amitié
Et des armes rouillées
Pour ne pas oublier
Qu'y'en a pas un sur cent et qu' pourtant ils existent
Et qu'ils se tiennent bien bras dessus bras dessous
Joyeux et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout
Les anarchistes
(Léo Ferré)
|
| | | | Mireille, Dick Annegarn
Permettez-vous que j'emprunte votre oreille,
Histoire d'vous raconter l'histoire de Mireille ?
Mireille est une mouche, comme toutes les mouches,
Le soir elle se couche, à l'aube elle s'éveille.
Refrain:
Ah, bzz bzz bzz bzz
Un jour elle atterrit dans la cellule d'une crapule,
Raymond était son nom, il tirait vingt ans de prison.
Violeur, voleur, tueur, Raymond attend son heure,
Abruti par l'ennui, la mouche le surprit.
Raymond : bonjour la mouche, Mireille : bonjour Raymond,
Soyons de vrais amis, des amis pour de bon.
La brute apprivoisée passant toute sa journée
A jouer avec Mireille pour bonne conduite est libéré.
Qu'est ce qu'on peut bien faire quand on sort de prison,
Dans une poche une mouche, dans l'autre quelques ronds.
Si je m'faisais dompteur de puces, de cafards et d'abeilles,
Je me ferais manager, la bête de scène serait Mireille, oh yeah.
Voyons ce que ça donne, voyons si tu étonnes
Les clients de ce bistro, Mireille, va faire ton numéro.
Tiens une mouche, pardon, dit le garçon
Et d'un pouce farouche ...
Mireille ... |
| man, 10.07.2002 à 15:10 | 39351 |
| | | Love me please love me
Love me, please love me
Je suis fou de vous
Pourquoi vous moquez-vous chaque jour
De mon pauvr’amour?
Si j’en crois votre silence
Vos yeux pleins d’ennui
Nul espoir n’est permis
Pourtant, je veux jouer ma chance
Même si, même si
Je devais y brûler ma vie
Love me, please love me
Je suis fou de vous
Mais vous, vous moquerez-vous toujours
De mon pauvr’ amour?
Devant tant d’indifférence
Parfois j’ai envie
De me fondre dans la nuit
Au matin je reprends confiance
Je me dis, je me dis
Tout pourrait changer aujourd’hui
Love me, please love me
Je suis fou de vous
Mais vous, vous moquerez-vous toujours
De mes larmes d’amour?
|
| cubik, 10.07.2002 à 13:28 | 39301 |
| | | La mer
La mer va dehors
la mer va dedans
toche de petits poissons qui habitent dans la mer
c'est vrai, tu sais
La mer c'est bleu
et les poissons sont verts
la mer c'est bleu
et les poissons sont verts
c'est vrai
c'est un fait
et tout le monde va a la plage
parce qu'il est bien joli
et tout le monde
s'amuse bien
a la plaaaaaageeuh
les elephants sont gris
et la mer c'est bleu
la mer, c'est bleu
et les elephants sont gris
mais qu'est-ce qu'il y a des elephants ici?
la mer c'est bleu
et les elephants zy vont
les elephants zy vont
ty vont en vacances
les elephants font des vacances comme tout le monde
et tout le monde va a la plage
parce qu'il est bien joli
et tout le monde
s'amuse bien
a la plaaaaaageeuh
comme ca
les elephants ils montent
dans le bateau
le bateau ne marche pas
c'est trop petit
les elephants tombent dans la mer (plouf, plouf)
les elephants ils nagent
jusqu'a la plage
les elephants ils nagent
jusqu'a la plage
les elephants ils sont sauves (ouaaaiiiis!!)
et tout le monde va a la plage
parce qu'il est bien joli
et tout le monde
s'amuse bien
a la plaaaaaageeuh
|
| | | | J-C a raison, il a bon goût, le Manu. :o) |
| manu, 10.07.2002 à 11:44 | 39179 |
| | | Une ptite dernière...
Copyright apéro mundi
Lumière d'automne
Fin d'après-midi
Joie monotone
Et mélancolie
Soleil indigo
Dans le fond d'ce bar
Où tu te scotches à l'eau
Sur Ainsley Dunbar
Eté indien
Le foie dans les burnes
A peine t'en reviens
Que déjà t'y returnes
Mémoire en fusion
Sur ce tabouret
Où t'oublies ton nom
Sur du blues anglais
2721e cuite
2721e cuite
Ca s'arrose !
Lueurs d'octobre
Barmaid affranchie
Tu es presque sobre
Devant ton whisky
Tu restes en standby
Loin des faux-amis
Sur le copyright
Apéro mundi
2721e cuite
2721e cuite
Ca s'arrose !
H.F. Thiéfaine |
| | | | ca me rapelle ma jeunesse ca, mon pere me mettait cette chanson pour m'emmerder...
(et oui moi aussi j'ai eu une enfance martyre) ;o)) |
| manu, 10.07.2002 à 11:23 | 39169 |
| | | Poil dans la main
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l'œil du voisin
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l'œil du voisin
Qu'il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s'agite autour de soi
Touche à tout sauf à la moustiquaire
Touche à tout juste bon à m'amadouer
Un jour j'ai vu une chaise
toute seule sur le trottoir
Une putain de belle chaise toute noire en fer
Avec des lanières de plastique tendues
Une vraie chaise de bar à putes
une chaise à l'état brut
Qui avait dû en voir et en recevoir des culs
Des gros lourdingues à fessier mou
Des p'tits malingres reserrés du trou
Ou des jolis voluptueux qui vous attirent le bout des yeux
Pour mieux leur passer les menottes
Qu'il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s'agite autour de soi
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l'œil du voisin
Mais va savoir a c'moment-là
J'avais perdu le goût de m'asseoir
Et d'amarrer ma solitude
Mon cafard et mes habitudes
A celles des piliers d'abreuvoir
J'en ai eu marre d'les voir s'écrouler sur eux-mêmes
En s'raccrochantà des histoires qui tiennent pas d'bout
Ces pt'titres histoires qui vous entrainent
Au fil des heures des jours des soirs des s'maines
De soirs pisseux en matins blêmes
Direct au trou
Qu'il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s'agite autour de soi
Touche à tout sauf à la moustiquaire
Touche à tout juste bon à m'amadouer
Jacques Higelin |
| cubik, 09.07.2002 à 11:31 | 38859 |
| | | Dans les faux puits rouges et gris...
Des tout petit bonds
les nains font des bonds
les tres petits nains des jardins
a califourchon, les nains s'en iront
et quand ils s'en vont
les nains font des bonds
quand ils s'en vont
ils sement des boutons
a califourchon, les nains s'en iront |
| manu, 09.07.2002 à 11:24 | 38856 |
| | | La Solitude
Je suis d'un autre pays que le vôtre, d'une autre quartier, d'une autre solitude.
Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse. Je ne suis plus de chez vous.
J'attends des mutants. Biologiquement je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie: je pisse, j'éjacule, je pleure. Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s'il s'agissait d'objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais...
la solitude...
Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis. Ils ont été coulés demain matin. Si vous n'avez pas, dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c'est derrière, la nuit c'est le jour. Et...
la solitude...
Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d'arrêt ou de voie libre. Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau. Et pourtant...
la solitude...
Le désespoir est une forme supérieure de la critique. Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur", les mots que vous employez n'étant plus " les mots" mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience. Mais...
la solitude...
Le Code civil nous en parlerons plus tard. Pour le moment, je voudrais codifier l'incodifiable. Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties.
Je voudrais m'insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit, le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité. La lucidité se tient dans mon froc.
Léo Ferré |
| man, 08.07.2002 à 2:11 | 38582 |
| | | Nurika : tout simplement parce que c'est une chanson de Nicoletta. (si je ne m'abuse) ;o))) |
| | | | QUAND TU DORS
(mano solo)
je me sens si seul ce soir; tu es là pourtant; dans mon lit dans ma nuit; je ferais mieux de me coucher; contre ton corps; au lieu de rester là à fumer; encore et encore; mais tu sais pour moi; y’a des choses simples; qui ne le sont pas; et c’est toujours quand tu dors; que j’ai envie de te parler; c’est toujours quand tu dors; que moi je dors pas; comme un lamantin qui se lamente; dans les eaux troubles; du manque j’ai la mort aux trousses; qui me fout les foies; qui me hante qui me tente; qui me vante son antre; et combattant immobile; j’ecoute bouillir mon sang ma bile; et battre à mes tempes; la décompte du temps; et c’est toujours quand tu dors; que j’ai envie de te parler; et c’est toujours quand tu dors; que je veux pas creuver; et la nuit s ’eternise; et moi je penche comme la tour de Pise; fatigué sur un dernier dessin; encore un qui raconte que je me sens pas bien; alors j’ai sommeil; mais je veux pas dormir; alors je veille je sais qu’un jour; tu vas partir; et c’est toujours quand tu dors; que j’ai envie de te parler; c’est toujours quand tu dors; que moi je dors pas; et le bleu du petit matin me délivre enfin; et je fume mon dernier joint; et c’est dèjà demain |
| | | | Ah, ouf, c'était du second degré! Tu m'as fait peur, un moment, Nurika! :o))) |
| nurika, 07.07.2002 à 13:35 | 38512 |
| | | "écoute les oiseaux chanter"
Non mais comment ça peut se vendre autant, çaaaaaa??? |
| nurika, 07.07.2002 à 13:32 | 38511 |
| | | Moi qui brûlais ma vie
Aux quatre coins des nuits
Qui marchais sans but
Au long de l'ennui
Moi qui ne croyais rien
Qu'à ces petits matins
A l'aube on peut croire
Aux rêves de gloire
Moi qui ne croyais rien
Aujourd'hui crois en mon destin
Pour trouver la vérité
Il me suffisait de chanter
Pour moi la musique
Oui, la musique
Je le sais sera la clé
De l'amour, de l'amitié
{2x}
Alors toi mon ami
Dont les jours sont de pluie
D'heures toutes perdues
Ecoute et souris
Oui souris à la vie
Oublie tous tes ennuis
Ne sois plus triste
Le rêve existe
Ne cherche pas trop loin
Ce qui est au creux de ta main
Regarde le soleil briller
Ecoute les oiseaux chanter
Pour toi la musique
{Refrain}
La Musique - Star Academy (ouééééééé!) |
| nurika, 06.07.2002 à 12:18 | 38446 |
| | | Et que tournent les manèges
et que le vin tourne aussi
aussi fort que c'est permis
et peut-être même plus d'ailleurs
qu'on pourra bien en finir
si l'on veut que ça s'arrête
à ce moment très précis
et ils tournent les manèges
et que tournent les manèges
et les autres y tournent aussi
sur cet air qui nous rappelle
que la vie elle est si jolie
et qui nous rappelle aussi
toutes les choses qu'on a pas dit
à ce moment très précis
et ils tournent les manèges
et ils tournent aussi les amants
comme le temps de dire que ça tourne
chanson chantée rechantée
arrêtez et ces voix qu'on entend crier
ces chiens qu'on avait pourtant tués
arrêtez de tourner
le vin du pays
la voix de Félicie
l'orgue de barbarie
demain oui
non ç'aura tourné
la vie que j'sais pas
si ça s'fra de faire
tourner les têtes
têtes à se demander
si ça vaut bien la peine
de faire cette chanson
le temps d'vous la chanter
s'est envolée et en laissant
nous là sur ce manège
qu'on ne pourra plus arrêter de tourner
Les Têtes Raides -Les Manèges
|
| | | | Pourquoi tant de "ène"? :o)) |
| manu, 05.07.2002 à 21:39 | 38414 |
| | | Les Moutons
Nanala Naganalalo Lanalalaleno
On a tondu les moutons , et filé la laine
Et réparé la moto avec la clef allen
On a rencontré des filles pas du tout vilaines
Avec elles il y avait la Marie ranouen
On a respiré du tri du trichloroéthylène
Et le lendemain on avait mauvaise haleine
Y a trois francs de réduction sur les chocos BN
Alors pour en profiter on les prend par douzaines
On s'est envoyé une bonne bouteille de chouchen
A la fin elle était vide elle était plus pleine
Après on a fait du stop avec les bigoudènes
Et on est allé en boîte mais y avait qu'des lesbiennes
On a jeté tous les parisiens dedans la Seine
On a noyé en même temps toutes les parisiennes
On a trouvé du pétrole aux îles Kerguelen
Et après on est parti pécho la sirène
Ah y'en a un qu'j'oublie toujours oh c'est Saddam Hussein
Celui-là nous pompe de l'air comme Jean-Marie Le Pen
On s'est roulé un cinq feuilles avec du pollen
Et après on est tous tombés dans le lagen
Si notre chanson vous a plu oh donnez-vous la peine
De nous payer un bon coup pour reprendre haleine
Je n'me souviens plus de la suite alors c'est pas la peine
De toute façon ce qu'il fallait c'était une rime en "N"
Matmatah |
| | | | mouais c'est surtout très révélateur ;o))))))) |
| | | | De toutes façons, Patrick Juvet qui chante "Où sont les femmes?"... Même s'il les trouvait, on se demande bien ce qu'il en ferait. :o))) |
| J-C, 05.07.2002 à 20:16 | 38394 |
| | | ça a 25 ans, don ! depuis, tu es née :-))
At'chao ! |
| | | | JC, c'est quoi cette chanson ?? Est-ce réellement l'illustration de ta facon de voir les choses ? |
| | | | Oh! Filles de Lorient (F. Lebouteux)
Le premier jour qu'il fut soldat,
Johnie grogna,
Le second jour qu'il fut soldat,
Johnie marcha au pas.
Refrain.
Que voulez-vous, c'est la vie!
Ma chère amie,
Oh! Filles de Lorient, dansez-vous la polka?
Le troisième jour qu'il fut soldat,
Johnie gagna,
Gagna le coeur de Thérésa,
La fille de l'avocat.
De ce jour-là, la fille rêva,
De ce jour-là,
La fille rêva, la Thérésa,
Et que dit le Papa?
Le premier jour qu'il sut tout ça,
Papa plaida,
Le second jour qu'il sut tout ça,
Papa marcha au pas.
Au bout de vingt et quelques mois,
Johnie gagna,
Avec le droit d'rentrer chez soi,
La main de Thérésa.
Joue le biniou, joue la polka
Pour Thérésa,
Johnie fait la nique à Papa,
Mais qui vivra verra.
Passent les jours, passent les mois,
Johnie papa,
Se dit qu'soldat ou pas soldat,
Faut bien marcher au pas. |
| J-C, 05.07.2002 à 16:51 | 38369 |
| | | Patrick Juvet
Où sont les femmes ?
Paroles et Musique: Jean Michel Jarre, Patrick Juvet 1977
© 1977 - Disque Barclay
------------------
Elles portent un blouson noir
Elles fument le cigare
Font parfois un enfant
Par hasard !
Et dès que vient le soir
Elles courent dans le néant
Vers des plaisirs provisoires
Où sont les femmes ?
Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
Qui ont des rires pleins de larmes
Auraient-elles perdu leur flamme
Flamme, flamme, flamme, flamme
Où sont les femmes ?
Elles ne parlent plus d'amour
Elles portent les cheveux courts
Et préfèrent les motos aux oiseaux
Elles ont dans le regard
Quelque chose d'un robot
Qui étonne même les miroirs
Où sont les femmes ?
Qu'on embrasse et puis qui se pâment
Dites-moi, où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
Qui ont ces drôles de vague à l'âme
Qu'on caresse et puis qui planent
Planent, planent, planent, planent
Où sont les femmes ?
Où sont les femmes ?
Qui vivent au bout des télégrammes
Dites-moi, où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
A la fois si belles et si pâles
Aux yeux qui traînent et qui flânent
Flânent, flânent, flânent, flânent
Où sont les femmes ?
Avec leurs gestes pleins de charme
Dites-moi où sont les femmes ?
Femmes, femmes, femmes, femmes
Où sont les femmes ?
Qui ont des rires pleins de larmes
Auraient-elles perdu leur flamme
Flamme, flamme, flamme, flamme
Où sont les femmes ?
Où sont les femmes ?
Où sont les femmes ?
Où sont les femmes ? ......
At'chao ! |
| manu, 05.07.2002 à 15:27 | 38356 |
| | | Ronde de Nuit
Au coeur de la ville endormie
Reposent des millions d'gens soumis
Personne d'autre pour hurler la nuit
Que l'vieux clochard sous l'pont Marie
Dans les rues y'a plus qu'des matons
Tous les Apaches sont en prison
Tout est si calme qu'ca sent l'pourri
PARIS VA CREVER D'ENNUI!!!
L'baron qui règne à la mairie
veut qu'tout l'monde aille au lit
sans bruits
Les lits qui grincent sont interdits
D'ronfler c'est toléré...merci!!
Allons enfants de la patrie
contre nous de la TYRANNIE
Dont nous abreuve ce bouffon!
Elu par de sinistres cons.
Paris se meurt aujourd'hui
De s'être donnée à un bandit
Un salaud qui lui a pris
Ses nuits blanches!
Paris la nuitc'est fini!
Paris va crever d'ennui
Paris se meurt rendez lui
SES NUITS BLANCHES
Mano Negra |
| Michey, 05.07.2002 à 11:07 | 38290 |
| | | Une chanson emouvante:
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles au gratin nouilles au beurre
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles en boutons nouilles en fleurs
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles d'amour dans mon coeur
Ah les nouilles ah les nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles d'or nouilles d'argent
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles d'oeuf et de diamant
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles en plâtre ou en ciment
Ah les nouilles ah les nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Chantons la complainte du pauvre Hector
Cet homme accablé par le sort
Lui qui n'aimait que les andouilles
Sa femme ne faisait que des nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles gaies pour jours de pluie
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles de larmes et d'ennui
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles le jour et la nuit
Ah les nouilles ah les nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles en train ou en avion
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles de cire nouilles de son
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles le soir à la maison
Ah les nouilles ah les nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Chantons la complainte du pauvre Hector
Cet homme accablé par le sort
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles gaies pour jours de pluie
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles de larmes et d'ennui
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles le jour et la nuit
Ah les nouilles ah les nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles en train ou en avion
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles de cire nouilles de son
Ah les nouilles ah les nouilles
Nouilles le soir à la maison
Ah les nouilles ah les nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Les gars j'en ai plein les nouilles
Ah les nouilles ah les nouilles
Les Charlots biensur! |
| | | | Léon ;o)) En l'entendant hier j'ai pas pu m'empecher de faire le raprochement ;o)) Voilà donc pour toi "le vieux léon" :
Y a tout à l´heure
Quinze ans d´malheur
Mon vieux Léon
Que tu es parti
Au paradis
D´l´accordéon
Parti bon train
Voir si l´bastrin-
gue et la java
Avaient gardé
Droit de cité
Chez Jéhovah
Quinze ans bientôt
Qu´musique au dos
Tu t´en allais
Mener le bal
A l´amicale
Des feux follets
En cet asile
Par saint´ Cécile
Pardonne-nous
De n´avoir pas
Su faire cas
De ton biniou
C´est une erreur
Mais les joueurs
D´accordéon
Au grand jamais
On ne les met
Au Panthéon
Mon vieux, tu as dû
T´contener du
Champ de navets
Sans grandes pom-
pes et sans pompons
Et sans ave
Mais les copains
Suivaient l´sapin
Le cœur serré
En rigolant
Pour fair´ semblant
De n´pas pleurer
Et dans nos cœurs
Pauvre joueur
D´accordéon
Il fait ma foi
Beaucoup moins froid
Qu´au Panthéon
Depuis mon vieux
Qu´au fond des cieux
Tu as fait ton trou
Il a coulé
De l´eau sous les
Ponts de chez nous
Les bons enfants
D´la rue de Van-
ves à la Gaîté
L´un comme l´au-
tre au gré des flots
Fur´nt emportés
Mais aucun d´eux
N´a fait fi de
Son temps jadis
Tous sont restés
Du parti des
Myosotis
Tous ces pierrots
Ont le cœur gros
Mon vieux Léon
En entendant
Le moindre chant
D´accordéon
Quel temps fait-il
Chez les gentils
De l´au-delà
Les musiciens
Ont-ils enfin
Trouvé le la
Et le p´tit bleu
Est-c´que ça n´le
Rend pas meilleur
D´être servi
Au sein des vi-
gnes du Seigneur
Si d´temps en temps
Un´dam´ d´antan
S´laisse embrasser
Sûr´ment papa
Que tu regrett´s pas
D´être passé
Et si l´bon Dieu
Aim´ tant soit peu
L´accordéon
Au firmament
Tu t´plais sûr´ment
Mon vieux Léon
|
| manu, 04.07.2002 à 22:36 | 38263 |
| | | Dans La Salle Du Bar Tabac De La Rue Des Martyrs
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs
Le patron a un flingue pour l'ingénu qu'en voudrait à la tirelire
Dans les chiottes les mots gravés sur les murs
Parlent de sexes géants, d'amours et d'ordures... ensemble
Ici chacun doucement oublie l'ombre
D'une vie passée, d'une femme, de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l'oubli
D'un parfum, d'une voix
On éteint l'impact encore brûlant
De lèvres entrouvertes humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs
Certains soir tout à coup on s'arrête de rire
Et quand brusquement les lames sortent
Tout le monde dégage, se jette sur la porte... en verre
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs
Y'a des seringues vidées goulûment dans des bras sans avenir
Ici la dope c'est à la poignée
Les petites cuillères servent que rarement pour le café
Ici chacun doucement oublie l'ombre
D'une vie passée, d'une femme, de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l'oubli
D'un parfum, d'une voix
On éteint l'impact encore brûlant
De lèvres entrouvertes humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs
Y'a des vieux gars tatoués partout qui racontent leurs souvenirs
Y'a des voyageurs tristes par dessus des valises
Y'a des bookmakers qui ramassent les mises... la nuit
Dans la salle du bar tabac de la rue des martyrs
On peut tout acheter tout vendre le meilleur et le pire
Une vieille clocharde la gueule défoncée
Entre avec sa poussette et se met à gueuler... à boire !
Pigalle |
| | | | Salut Manouche
Renaud
Quand tu t'es pointé sur la zone
Qui pousse au pied d' mon HLM,
Tu as garé ton vieux Savième
Près d'un pilonne.
Z'avaient rangé vos caravanes
Comme les chariots dans un western.
Soudain dans ma banlieue minable
C'était moins terne.
Toi, ta famille, tes chiens, tes mômes,
Tes copains, tes frangins, tes poules,
C'est comme une grande bouffée d'ozone,
Quand ça déboule.
Salut l' gitan,
Salut l' manouche.
Tu t' souviens d' moi ?
Tu m'avais filé ton canif,
Toi tu t' prends toujours pour Cartouche.
Moi j'ai toujours pas mon certif.
Mario fait toujours le rémouleur,
Angelo fabrique ses paniers,
Moi j' sais bien qu' dans ces p'tits métiers,
Faut faire son beurre.
Il faut avoir des à coté,
Toi t'en as toujours eu un max,
Du genre qui font que quand t'es gaulé,
Et ben tu casques.
Tiré la bagnole à un cave,
J'appelle pourtant pas ça un crime :
C'est toujours aux bourgeois qui friment
Qu' tu les chouraves.
Salut l' gitan,
Salut l' manouche.
Tu t' souviens d' moi ?
Tu m'avais filé ton vieux peigne,
cigarillo au coin d' la bouche,
T'as bien toujours la même dégaine.
T'as toujours ton sacré clébard,
Croisement d' bâtard avec bâtard ;
Tu voulais m' le vendre un milliard,
J' les avais pas.
T'as encore un nouveau tatouage,
Moi j'ai fait trois points sur la main.
Et j' me suis fait percé l'oreille
Par un copain.
Mais ça plaisait pas au dirlo,
Alors y' m'a viré d' l'école.
Si j' le croise dans la rue c' mariole
J' lui fait la peau.
Salut l' gitan,
Salut l' manouche,
Tu t' souviens d' moi ?
T'avais failli m' donner ta montre,
Ma mère m'a dit qu' t'avais l'air louche.
Moi j' me fous d' c' que les vieux racontent.
Si tu r'tournes bientôt aux baumettes
Essaie d' dire bonjour à mon vieux :
Dis-y qu' j'ai r'trouvé ses lunettes
Au d'sous son pieu.
Dis-y qu'y s'inquiète pas pour moi :
Son fiston c'est pas un gageo.
Dès qu' j'ai quinze ans j' trouve un boulot
Et j' fais comme toi :
J' me paye une vieille DS ruinée
Une caravane et un clébard,
Je laisse les cons dans leur clapier,
Et puis j' me barre.
Salut l' gitan, |
| manu, 04.07.2002 à 10:43 | 38057 |
| | | Le manouche
C'était la fête et comme à la maison
Dans le parking, toutes les familles... à raison
De 3 filles et de 18 garçons
Sont descendus, y avait des chaises
Et de toute façon...
Y avait du thé, mais y avait surtout des makrouts
Y avait surtout rien à raquer tu t'en doutes
Des cons auraient dit "là, tu les assistes"
Rien à foutre et allez ! Place à l'artiste
Tout à coup le manouche est monté sur la scène
Ici pas de cachet et pas plus de mécène
Et c'est en ramenant ses cheveux en arrière
Qu'il s'est mis à manger toute la scène entière
Y nous a pas fait latche
Et tout ça à la tchatche
Y nous a fait le match
Et nous a dit là ya tchi
Ah ! quel plaisir
Y avait là tous les prénoms qui finissent en ID, "Farid" !
Et l'armada de ceux qu'avaient pas lu le Cid, "Hafid" !
Toute la faune qui taquine le tiercé
Et des millions de landaus qu'il fallait bercer
Y avait aussi des chiens qui mangeaient plus de viande
Mais des restes de ragoût presque à leur demande
Il a pris sa guitare et l'allure trop fière
Je vous dis pas ce qu'il a fait de nos ornières
Il a fait comme un pansement sur la misère
Sur le mal de crâne de l'Alka Seltzer
Comme les larmes sont jamais trop loin du rire
Il a mis au rez-de-chaussée quelques sourires
C'était une épée qu'il avait, pas une voix
Qui disait "de l'or" ! Pour ceux qui n'en ont pas
C'était pas une guitare au bout de ses doigts
Mais une méchante potence pour les rois
Il a dit aux mômes, "je vous fais une place
Vous serez tous premiers de la classe
Puis ça sera pas des classes mais des salons
Et sur ma tête ! Y aura pas un crayon"
A ces mots les mômes ont lâché les ballons
Les plus petits qu'étaient accrochés aux jupons
Ont dit "Oui !" Quand il a dit "la première leçon,
Sera comment faire cuire les hérissons"
Y nous a fait l'océan, là sous notre nez
Je vous le jure c'était pas du poisson pané
Et sur la plage, comme si on y était
Il a effacé les 300 jours de l'année
Et dans un confort qu'on n'aurait pas osé
Mieux qu'un fauteuil de la ligne Roset
Avec un français à couper à la hache
Il a dit "Libertad est un mensonge, qu'on le sache"
Je peux te dire que depuis ce jour on raconte
Que la misère et même le jour ont eu honte
D'avoir jeté des singes dans les cages
On a oublié qu'on habitait les étages...
Zebda |
| J-C, 04.07.2002 à 8:20 | 38028 |
| | | mais elle est très bien la musique de manu ! bon à part quelque déchets :-))
At'chao ! |
| | | | qu'est ce que tu racontes manu ?? nan nan, assumes ta musique tout seul ;o)) |
| cubik, 03.07.2002 à 10:06 | 37767 |
| | | Patator
Patator
perds pas l'nord
protege nous des pommes lunor, des doryphores (patator)
Patator
perds pas l'nord
toujours plus fort, alors encore un effort (PATATOR!)
il traverse toute la galaxie
craignant les grands, et bravant les petits (casse toi ptite tete)
plutot que d'aller guerroyer
chez les bougnoules et les niakoués
il prefere buller et mater la tele (l'encule!)
Patator
perds pas l'nord
protege nous des pommes lunor, des doryphores (patator)
Patator
perds pas l'nord
toujours plus fort, alors encore un effort (PATATOR!)
oui c'est moi, le fidele patatalo oh ooooh oh
et j'accompagne en tout lieu notre heros
la s'maine derniere en autriche
comme patator s'pelait les miches
je lui ai file mon pull
pour qu'il l'en- cule? file!
Patator
perds pas l'nord
protege nous des pommes lunor, des doryphores (patator)
Patator
perds pas l'nord
toujours plus fort, alors encore un effort (PATATOR!)
si l'azim lui met le grapin dessus
pour du richti, du gratin ou miazu
surtout ne pas tomber sous
la lame du grand econome
dans le potage de la zum ou dans les pommes
pom pom pom
Patator
perds pas l'nord
protege nous des pommes lunor, des doryphores (patator)
Patator
perds pas l'nord
toujours plus fort, alors encore un effort (PATATOR!) |
| manu, 03.07.2002 à 9:15 | 37755 |
| | | Ce qui est dit doit être fait
Ce qui est dit doit être fait
Ce qui est fait était écrit
C'est comme ça
C'est la vie
Le vingt-quatre/neuf/quatre-vingt-dix
Ma p'tite gonzesse a vu le jour
Dans la nuit
C'est comme si
Un tremblement d'terre
Un volcan, un raz-de-marée
Me secouaient de la tête aux pieds
Le long de la voie lactée
Le long de la voie lactée
Soleil de plomb dans la nuit noire
J'me sens comme un lion dans un square
C'est la vie
C'est l'traqu'nard
De l'aube jusqu'au lend'main matin
J'ai alerté tous les pingouins
D'la galaxie
J'suis papa
Si on savait tout
De c'qui nous reste à prouver
Est-ce qu'on s'mouill'rait jusqu'au cou
Pour le genre de p'tite beauté
Qui vous ligote au pied de son berceau
Va ma reine, va là où tu veux
Mon amour jamais ne te quitt'ra des yeux
Va mon ange, ouvre le chemin
A l'étrange aventurière du destin
Y a tant d'folie et trop d'misère
Tout c'qui a été dit reste à faire
C'est comme ça
Mais pourquoi
On laisse tourner l'monde à l'envers
Sans prendre l'air, sans s'donner le temps
De r'tourner
A l'endroit
Où il fait bon vivre
Pour la fleur du genre humain
Celle qu'a b'soin d'être arrosée
Tous les jours
Comme la plus belle des roses de l'amour
Comme le plus beau cadeau de la vie
Amour de ma vie, Iziou
Jacques Higelin |
| manu, 02.07.2002 à 22:55 | 37721 |
| | | Je sais. C'est de la faute à don :o))) (c'est beau, c'est beau la vie...) |
| manu, 02.07.2002 à 22:53 | 37719 |
| | | Quoi qu'il arrive sur la planète terre, dans le foot, les affaires, le rap, les ministères...
mais pourquoi je chante ça moi ???? |
| | | | Le Gouffre Chimère de Médiavolo (merci Obion)
C'est depuis que je marche en biais
Que j'ai vaincu la cécité
Je marche en biais
Pour éviter la saignée
Rien ne m'y oblige
Qu'on se le dise
Tout le monde se plie mais pas moi
Tout le monde sourit mais pas moi
Tout le monde se tait mais pas moi
Tout le monde se plaît mais sans moi
C'est difficile de l'oublier
Si dans la lumière, tu es si fier
Qu'adviendra-t-il de toi demain
Parmi la poussière de ton désert
Où gentiment ton train déraille
Et dans la civière après le D-day
Il faudra bien rentrer dans le rail
Tu te donnes des airs, fais des manières
Mais devant ta pièce tout le monde baille
Tout le monde se plie mais pas moi
Tout le monde sourit mais pas moi
Tout le monde se tait mais pas moi
Tout le monde se plaît mais sans moi
Pas si facile de l'oublier
Je marche en biais
Sous une pluie de quolibets
Suis-je si terrible
Qu'on me le dise
Il faut me le dire
Tout le monde s'enlise mais pas moi
Tout le monde gravite mais pas moi
Tout le monde s'enivre mais pas moi
Tout le monde s'en fout mais pas moi
Tout le monde s'enlise mais pas moi
Tout le monde gravite mais pas moi
Ils sont tous prêts à se mettre à genoux
Tout le monde s'enivre mais pas moi
Tout le monde s'en fout mais pas moi ...
|
| | | | On dirait un pv sur un t'chat de drague. :o))))) |
| manu, 02.07.2002 à 21:47 | 37702 |
| | | Primitif
Tu être jolie beaucoup
Moi être zinzin de ta fantaisie
Tu rendre moi foi de vous
Car tu être belle à l'infini
Je graver ton nom partout
Je écrire tous les arbres avec un canif
Vous faire de moi un zoulou
Je vouloir aimer vous primitif
Je faire les yeux comme un hibou
Quand je vois bouger vous belle madame
Je devenir bête comme chou
Mon cœur faire la musique du tam tam
Tu vouvoyer moi dans le cou
Je donner fleur à vous derrière les ifs
Vous s'en aller voir le loup
Je vouloir aimer vous primitif
Je marier vous cannibal
Tu manger moi et je dévorer vous
Vous être jolie casse-dalle
Je faire rogner mon monsieur pour vous
Miam miam
Je rouler vous dans le caniveau
Je chuchoter secret aux commissaires
Nous se prendre des seaux d'eau
Nous courir tout nu dans la nature
Coquillage et beau caillou
Je voler pour vous les radeaux des califes
Tout pour vous je donner tout
Mon papou aimer vous
Mon papou aimer vous primitif
Richard Gotainer |
| frads, 02.07.2002 à 16:24 | 37598 |
| | | Tain faut qu'il se lâche là le manu il en peut plus :o)) |
| manu, 02.07.2002 à 16:21 | 37597 |
| | | Derrière ton dos
On m'a jeté d'la camionnette
Sur le parvis devant chez nous
Et m'abandonnant aux pâquerettes
Je m'souviens plus de rien du tout
Ni de l'état de ma braguette
Et d'ce qu'elle ne cache plus du tout
Ni de sa soirée porte ouverte
Pour impatientes sans rendez-vous
Si j'te retrouve à l'aveuglette
C'est que je t'aime quand même beaucoup
Peut-être moins que cette piquette
Qui m'raccompagne bras dessus , bras dessous
D'avoir trop aimé faire la fête
J'ai remis les compteurs à zéro
Et puis , il n'y a pas qu'en levrette
Que j'fais des choses derrière ton dos
J'm'appelle pas non plus Don Diego
De Las Vegas jusqu'à Spezet
J'ai eu beau faire tous les tripots
Il y a ce moment où je regrette
Et je regrette , dieu je regrette
D'avoir été si nul partout
Et puis d'avoir foutu en miettes
Mes 6 derniers points , et puis nous
Si j'te retrouve à l'aveuglette
C'est que je t'aime quand même beaucoup
Peut-être moins que cette piquette
Mais certainement plus que tout.
Matmatah |
| manu, 02.07.2002 à 13:09 | 37556 |
| | | Le tourbillon de la vie
Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.
Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale.
On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail.
Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.
Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant.
On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.
On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.
Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah là là
Elle est retombée dans mes bras.
Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?
Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On à continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Jeanne Moreau |
| manu, 01.07.2002 à 9:37 | 37415 |
| | | Comme on a dit
On s'accepte ou on s'oublie
on essaie pour une nuit
puis on s'arrête ou on se multiplie
si l'on s'arrête sans un oubli
est-ce qu'on accepte pour une nuit
que nos essais on les multiplie
Et si j'accepte, j'oublie,
j'essaie je multiplie
ces rêves au long cours seraient-ils de belles nuits ?
Et on fait comme on a dit
tu ferais pareil avec lui.
Si mon amour un jour de pluie
je traîne encore sans un bruit
m'offrirais-tu la couche, le vin pour la nuit ?
Et si tu pars c'est pour mieux,
si tu pars c'est tant mieux
j'me donne pas la prétention d'en valoir deux,
on n'a pas les mêmes opinions,
les mêmes transitions
à la ligne les points en suspension
et on fait comme on a dit,
tu ferais pareil avec lui
mais en fait comme on dit toujours la même chose moi les rêves je les multiplie.
Louise Attaque. |
| | | | une chanson de brel que je viens de decouvrir...
Chanson sans paroles
J'aurais aimé ma belle
T'écrire une chanson
Sur cette mélodie
Rencontrée une nuit
J'aurais aimé ma belle
Rien qu'au point d'Alençon
T'écrire un long poème
T'écrire un long " je t'aime "
Je t'aurais dit " amour "
Je t'aurais dit " toujours "
Mais de mille façons
Mais par mille détours
Je t'aurais dit " partons "
Je t'aurais dit " brûlons
Brûlons de jour en jour
De saisons en saisons "
Mais le temps que s'allume
L'idée sur le papier
Le temps de prendre une plume
Le temps de la tailler
Mais le temps de me dire
Comment vais-je l'écrire
Et le temps est venu
Où tu ne m'aimais plus |
| | | | Un clair de lune à Maubeuge (N'oublions point les classiques.)
Je suis allé aux fraises,
Je suis rev'nu d' Pontoise,
J'ai filé à l'anglaise
Avec une Tonkinoise.
Si j'ai roulé ma bosse,
Je connais l'univers.
J'ai même roulé carrosse
Et j'ai roulé les R.
Et je dis non,
Non, non, non, non,
Oui, je dis non,
Non, non, non, non,
Non, non, non, non.
Tout ça n' vaut pas
Un clair de lune à Maubeuge.
Tout ça n' vaut pas
Le doux soleil de Tourcoing.
Tout ça n' vaut pas
Une croisière sur la Meuse.
Tout ça n' vaut pas
Des vacances au Kremlin-Bicêtre.
J'ai fait toutes les bêtises
Qu'on peut imaginer,
J'en ai fait à ma guise
Et aussi à Cambrai.
Je connais toutes les mers,
La mer rouge, la mer nouer,
La mer diterranée,
La mer de Charles Trenet.
Et je dis non,
Non, non, non, non,
Oui, je dis non,
Non, non, non, non,
Non, non, non, non.
Tout ça n' vaut pas
Un clair de lune à Maubeuge.
Tout ça n' vaut pas
Le doux soleil de Roubaix.
Tout ça n' vaut pas
Une croisière sur la Meuse.
Tout ça n' vaut pas
Faire du sport au Kremlin-Biceps.
|
| manu, 29.06.2002 à 10:07 | 37328 |
| | | Enfermé dans les cabinets (avec la fille mineure des 80 chasseurs)
Y'a ta mère qui m'attends avec une mitrailleuse
Je ne peux plus m'enfuir, les w.c sont bouchés
J'aurais encore aimé franchir ta nébuleuse
Mais ton corps est cousu de fils blancs barbelés
Oh, bébé !
Dépêche-toi de te rhabiller
Bébé !
Toute ta famille est speedée
Bébé !
Fais gaffe aux retombées
Ca va cartonner !
Ca va cartonner !
Y'a ton beauf' qu'est revenu dans sa tenue léopard
Avec tous ses copains armés jusqu'au nombril
On voit qu'ils sont heureux de ressortir leurs pétards
Ca doit leur rappeler le bon temps de l'algérie
Oh, bébé !
Dépêche-toi de te rhabiller
Bébé !
Toute ta famille est speedée
Bébé !
Fais gaffe aux retombées
Ca va cartonner !
Ca va cartonner !
Maintenant voila ton pére déguisé en indien
Avec une plume dans le fion et ses cartes d'indochine
S'il veut refaire sur moi ce qu'il a fait au tonkin
Bientot je ne serai plus qu'une vieille tâche d'hémoglobine
Oh, bébé !
Dépêche-toi de te rhabiller
Bébé !
Toute ta famille est speedée
Bébé !
Fais gaffe aux retombées
Ca va cartonner !
Ca va cartonner !
Maintenant tous tes voisins entonnent le te deum
Ne tire pas la chasse d'eau on va se faire repérer
Passe-moi plutot le bickford qu'est planqué dans ton chewing-gum
Et maintenant tiens-toi bien on va tout faire sauter
Oh, bébé !
Dépêche-toi de te rhabiller
Bébé !
Toute ta famille est speedée
Bébé !
Fais gaffe aux retombées
Ca va cartonner !
Ca va cartonner !
Hubert-Félix THIEFAINE |
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