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youpali youpala, les bouquins qu'on lit, et pis ceux qu'on aime pas

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hoody, 30.12.2003 à 15:07131328
Apres Harry Potter, je me lance dans le seigneur des anneaux! ("victime de la mode, tel est son nom de code...")


(en fait c'est une nouvelle tentative (la 5ème!) mais cette fois je triche, je commence direct aux 2 Tours...)

Thierry, 30.12.2003 à 13:22131292
>> >> c'est en effet assez dejante et assez amusant quoiqu'un peu fatigant a la longue.

>> Et alors thierry, moi qui fait des efforts pour promouvoir un JEUNE auteur belge ? Moi qui comptait augmenter ses ventes en France, réduire le déficit de la balance des paiements à l'extérieur, augmenter les revenus du jeune auteur, ses impôts et subséquemment réduire les miens et on me fout toute ma campagne de promotion en l'air ?

Mais promeux, mon cher compatriote, promeux. Je conseillerai meme un petit bouquin tres sympa qu'il a signe precedemment: Figures du transfert - episodes cliniques (au grand miroir) qui propose entre autres chose un episode de Derrick comme on aimerait en voir plus souvent (euh... non que je veuille voir Derrick plus souvent. Jamais est meme une bonne frequence amha, mais la vision qu'en donne Gunzig revitalise avantageusement le mythe du Bougrel teuton)

Eugène le jip, 30.12.2003 à 12:50131286
>> c'est en effet assez dejante et assez amusant quoiqu'un peu fatigant a la longue.

Et alors thierry, moi qui fait des efforts pour promouvoir un JEUNE auteur belge ? Moi qui comptait augmenter ses ventes en France, réduire le déficit de la balance des paiements à l'extérieur, augmenter les revenus du jeune auteur, ses impôts et subséquemment réduire les miens et on me fout toute ma campagne de promotion en l'air ?

Léon le Wacky, 30.12.2003 à 11:11131275
Pour les vioques de mon âge et les nostalgiques de l'île aux enfants : "Ma vie avec Monsieur du Snob", par Jean-Louis Terrangle, l'acteur qui incarnait le fameux dandy aristocrate, ami-ennemi de Casimir. Recueil de souvenirs assez sympa. Terrangle y parle notamment beaucoup de son attrait pour la psychanalyse...

Thierry, 30.12.2003 à 10:11131258
>>Pis j'ai commencé "Mort d'un parfait Bilingue" en poche, premier roman d'un jaune auteur belge, Thomas Gunzig. Un peu déjanté (voire beaucoup par moment). j'aime bien.
jaune auteur belge ? Je veux bien qu'il est aussi libraire bruxellois, mais rien a voir avec Joe ;o)
c'est en effet assez dejante et assez amusant quoiqu'un peu fatigant a la longue.

Eugène le jip, 30.12.2003 à 9:15131247
Je viens de terminer Trois chevaux d'Erri De Luca et dans la foulée, j'ai aussi avalé Montedidio du même auteur. C'est des petits romans (120-130 pages) d'une écriture limpide, subtile et poétique. C'est très très beau. Pis j'ai commencé "Mort d'un parfait Bilingue" en poche, premier roman d'un jaune auteur belge, Thomas Gunzig. Un peu déjanté (voire beaucoup par moment). j'aime bien.

Thierry, 30.12.2003 à 9:05131244
lu "le don de Gabriel" d'Hanif "bouddha des banlieues" Kureishi.
A eviter ! C'est un roman routinier au possible qui exploite les ficelles habituelles du roman angalis sympa genre Nick Hornsby: personnages pittoresques, le monde vu a travers un adolescent plus mature que les adultes qui l'entoure, un recit (vaguement) initiatique et des lieux communs a ne plus savoir qu'en faire. Pour mon troisieme Kureishi apres le bouddha et "des bleus a l'amour", ca refroidit.

Le PBE, 19.12.2003 à 11:29129563
thierry, 04.12.2003 à 10:16
>> Sur Kafka, j'avais lu le Kafka de chaipuki illustre par Crumb, paru au seuil dans la meme collection que le "cite de verre" adapte par Mazzuchelli.
>> C'etait une tentative d'analyse de l'oeuvre de Kafka ponctuee de resume en BD de certains textes par Crumb. Perso, ca m'avait beaucoup interesse. Le titre anglais etait "Kafka for beginners" qui auraity du etre logiquement traduit par... "Kafka pour les nuls" :o)

Je l'ai lu. C'est intéressant si l'on veut se faire une idée générale sur Kafka, sa vie, son oeuvre sans se plonger dans une pavé biographique ou analytique. La mise en page est assez originale avec par exemple des paragraphes de textes descriptifs qui se prolongent par des citations illustrées par Crumb. A cela s'ajoute des extraits/résumés de ses bouquins (cela permet de briller en société sans avoir lu la Métamorphose, Le Procès, le Château... ;o)

Thierry, 16.12.2003 à 21:31129108
lu "windows on the world" de l'ami begbeider. J'avais un a priori favorable (j'aime bien beigbeder), mais arrive au terme... je sais plus. Beigbeder nous fait vivre ce qu'ont du etre les 2 dernieres heures des victimes du world trade center. En parallele, il nous dit pourquoi un tel roman et si dans la premiere partie, il expose son point de vue sur l'anti-americanisme, allant a contre-courant de certaines positions actuelles ou il dit certaines choses pas betes, il se laisse ensuite aller a son narcissisme teinte d'auto-denigrement dont on peut se demander s'il releve de l'ultime coquetterie ou de vraie lucidite. Finalement, tout son roman semble se condenser en une phrase. Alors qu'il se rend a new york en concorde, il se torche la gueule grave et "j'ai bouche les toilettes avec mon vomi, mais je ne l'ecrirai pas parce ceci est un livre pudique" (ou quelque chose d'approchant, mais vomi et pudique y sont :o)). provocation a 2 balles ou cri du coeur ? La reponse n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire, amha. A deconseiller aux allergiques de l'auteur du deja culte "rester normal"
Puis lu "une parfaite chambre de malade" de yoko ogawa (merci actes sud). Deux nouvelles qui explorent ce moment qui separe la presence de l'absence a travers les histoires d'une soeur assistant son frere face a la maladie et une femme qui tente de se reconstruire apres avoir place sa grand-mere, avec qui elle vivait, dans une institution. Les recits d'Ogawa sont marquants parce qu'ils traitent d'un sujet assez peu traite alors qu'ils nous touchent tous et parce qu'ils sont d'une grande justesse. Deprimant, mais ne vous lache pas facilement.

cubik, 10.12.2003 à 10:09127854
>> J'irai vérifier à la FNAC ou au dépôt de Liège...

ben si tu vas voir avant ce we, tu m'en prendre un s'il est a ce prix la?
histoire de me le donner ce we :)

Oslonovitch, 10.12.2003 à 8:52127835
Cette nuit j'ai fini de lire "Les Beatles - Alain Dister, éd. 10/18".
Lecture sans prétention, autant sur la forme que sur le fond. Le style est plus proche du journalisme campagnard local que de l'académie française mais bon c'est pas tellement ça qu'on recherche avec ce type d'ouvrage. Le problème justement c'est que le fond est très discutable. Déjà c'est incomplet, très très largement incomplet. Bon vu l'épaisseur du bouquin (moins de 200 pages, biblio et disco comprise ô_O) on se doutait que ça serait incomplet. Mais là il y a quand même des raccourcis énormes... Pire, c'est même tout le temps approximatif et très souvent inexact :(
Bref, je ne le conseille pas, même si 5€ et des brouettes ce n'est pas la ruine. J'ignore quelle est la cible de ce bouquin : les beatlemaniaques n'apprendront rien, pire, ils auront l'impression de lire une mauvaise dissertation. Quant aux béotiens en beatlemania, ils auront une approche tronquée du mythe. Bref, à part les abrutis comme moi, personne ne se fera entuber de 5€ pour lire ça :)

Léon le Wacky, 09.12.2003 à 17:02127722
J'irai vérifier à la FNAC ou au dépôt de Liège...

cubik, 09.12.2003 à 11:48127636
y paraitrait que le nouveau harry potter serait vendu 19 euros (a peu pres) en belgique
leon, frads, vous confirmez?

everland, 08.12.2003 à 18:13127485
pourquoi ?

Matthieu, 08.12.2003 à 17:06127451
>> Et bien sur parce que les romans nous permettent de plus utiliser notre subjectivite. On nous suggere des images alors que la BD nous impose la vision du dessin.

ah je suis pas d'accord avec ca (je trouve meme que c'est tout le contraire) j'ai essayé d'ecrire un message pour expliquer pourquoi mais j'y arrive pas, en gros le dessin peut sugerer mieu que le texte (le texte nous est imposé tel quel, on peut pas sauter de mots, sinon ca veux rien dire). et c'est la meme chose pour le recit en lui meme, le lecteur est plus libre de son rythme que dans un roman (ou on lit a la "vitesse de l'oeuil")

euh... je sais pas trop si on comprends bien, si quelqu'un veux reformuler ca de facon lisible ;)

Obion, 08.12.2003 à 16:04127418
nan

daiboken, 08.12.2003 à 13:33127371
>>Ce dernier parle énormément de l'adolescence et de tous les problèmes face à cette période.

Ouais mais pour ça, les manga, c'est mieux. :)))

crepp, 08.12.2003 à 13:09127365
Terminé le T5 d'Harry Potter.
J'avais toujours trouvé les deux premiers très enfantins, puis cela devenait de plus en plus adulte. J'avais toujours l'impression que c'était le style de Rowling qui s'améliorait. Ben j'avoue, je me suis totalement trompé.
Ce tome 5 vient de me faire comprendre qu'en dehors du coté magique de l'histoire, des intrigues complexes et différentes. Le plus important c'est le passage de l'enfance à l'age adulte. Ce dernier parle énormément de l'adolescence et de tous les problèmes face à cette période. Harry n'est pas un héros lisse, plat et parfait.
Le tome 4 restera vraiment le tournant dans la saga Harry POtter. Rowling n'a rien inventé, mais elle raconte une histoire et décrit des personnages d'une très belle manière.

sinon au sujet de la question de Daiboken
"Y a-t-il parmi vous des gens pour qui le rapport à la littérature est quelque chose de plus essentiel, plus intime, plus profond que celui à la bande dessinée ???"

En fait ma rencontre avec le livre m'est venu très tard. Je ne suis pas issu d'une famille où la bibliothèque avait une place importante. Je n'ai pas eu de livre enfant. Et c'est le point le plus important pour avoir un rapport aux livres, en avoir pendant l'enfance. Même si en grandissant la découverte est toujours là, elle ne pourra pas être aussi forte à plus de 20 ans. En fait, je cible beaucoup plus mes choix en livres qu'en BD. J'accepte moins une erreur de goût dans ma lecture d'un roman.
De plus j'ai vraiment des longues périodes de lecture puis des passages à vide.
Tout ça pour dire: j'ai besoin de lire mais que je ne trouve pas la lecture d'un roman plus profond qu'une BD. Les deux m'apportent en fin de compte les même choses.

spirou2733, 05.12.2003 à 16:39126916
modaire.com
,o)

MR_Claude, 05.12.2003 à 16:31126909
livredair c'est quand même super naze comme nom :o)))

Oslonovitch, 05.12.2003 à 16:13126887
Pour ma part il n'est pas question de comparer ni de dénigrer un support ou l'autre. Pour être concis (oui, pour une fois :)) je dirai que la littérature me parle davantage car elle correspond à une nature dont je ne suis pas simplement spectateur. Raconter une histoire, inventer un monde, des personnages, des situations, développer une intrigue, je suis capable de le faire avec des mots, je suis facilement acteur (même si c'est très mauvais, dans un style très plat et tous les défauts que vous voulez).

Avec des dessins et une dynamique de construction graphique ça me dépasse totalement. Je suis infoutu de dessiner une histoire, de développer une quelconque intrigue sur ce media. C'est un truc qui m'est bien plus éloigné, ce n'est pas "naturel" pour moi (mais j'adore hein ;))
Alors qu'avec des mots, simplement des mots, ça oui, ça me parle.

Voilà, ce n'était pas du tout pour dénigrer mon cher ceransky et les bouteilles de vin puisque tu en parles, y'en a des très chouettes :) ;)

daiboken, 05.12.2003 à 16:12126884
>>je ne comprends pas ce besoin, ou cette approche plutôt, qui consiste à appliquer des filtres différents (un visceral et un pensé) à la bd et aux livres. Mais je critique pas, hein...

Ca vient pas d'un besoin, c'est juste comme ça...

compte supprimé . 05.12.2003 à 16:06126883
>> Et je me rend compte que j'ai un rapport beaucoup plus analytique, beaucoup plus intellectuel avec la bande dessinée qu'avec la littérature qui m'est plus "naturelle",
Au vu des parcours qui restent relativement les mêmes (à part Oslo qui a vécu vingt ans élevé par dans une cuve à vin et qui n'a découvert la lecture que par les étiquettes sur les bouteilles), je ne comprends pas ce besoin, ou cette approche plutôt, qui consiste à appliquer des filtres différents (un visceral et un pensé) à la bd et aux livres. Mais je critique pas, hein...

daiboken, 05.12.2003 à 15:59126880
>> Pour ma part, vouloir dissocier l'impact de la bande dessinée et celui des livres est complétement illusoire.

Ah, mais je ne dis pas le contraire.
D'ailleurs, il n'est pas question de m'investir moins dans la lecture d'une bande dessinée que dans celle d'un roman, ni d'y consacrer moins d'intensité.

>>Mon premier livre a été une bande dessinée.Et même si les émotions que ces médias me procurent sont différentes l'intensité de ces émotions est similaire.

Personnellement, je n'accrochais que très modérément à la bande dessinée quand j'étais gosse ou ado.
Je suis né dans les livres, et dès que j'ai été capable de le faire, j'ai dévoré des bouquins.
La bd, c'est venu et ça s'est imposé beaucoup plus tard.
Et je me rend compte que j'ai un rapport beaucoup plus analytique, beaucoup plus intellectuel avec la bande dessinée qu'avec la littérature qui m'est plus "naturelle", un peu "comme si j'étais tombé dedans quand j'étais petit" (ça, je lisais quand même quand j'étais gosse).

june, 05.12.2003 à 15:42126873
>Et ça va tu dors bien, tom Pouce? Parce que moi
>généralement, je m'endors sur mon lit. 8)

c'est bien trop pour un vaurien de ton espèce, voyou.

>Mon premier livre a été une bande dessinée.

Ceransky, ceransky, décide toi a grandir, tu sais bien que les bandes dessinées sont quand meme pour les grands enfants, rien d'autre, hein... faut etre sérieux, un jour.

compte supprimé . 05.12.2003 à 15:37126867
>> et puis le soir, je m'endors rarement sur une bd, bien plus souvent sur un livre.
Et ça va tu dors bien, tom Pouce? Parce que moi généralement, je m'endors sur mon lit. 8)

Et les gars si pour vous la bd c'est pas un moteur, un complément indispensable à cette putain de vie morne et triste, lancez www.livredair.com. 8)

Pour ma part, vouloir dissocier l'impact de la bande dessinée et celui des livres est complétement illusoire. Mon premier livre a été une bande dessinée.Et même si les émotions que ces médias me procurent sont différentes l'intensité de ces émotions est similaire.

Thierry, 05.12.2003 à 14:02126821
>> >> Daiboken, tu connais l'anecdote de la premiere traduction fu pere truque par alain doremieux ?

>> Non (ou alors, je l'ai oubliée dans les vapeurs d'alcool d'une soirée trop arrosée).
>> Mais passe à table, l'ami, parce que là tu titilles mon intérêt...

"Le pere truque" etait l'une des premieres, si pas la premiere, nouvelles traduites en francais. Alain Doremieux adorait ce texte mais il trouvait que la conclusion etait trop abrupte et en decalage avec l'ambiance tres sombre du recit du recit (petit rappel, un gamin se rend compte que son pere a ete rem,place par un simulacre cree par une bebete hideuse qui vit dans une decharge voisine. Avec ses amis, il se rend dans la decharge et degomme la bebete). Il a decide de rajouter une derniere phrase de son cru du genre "tandis qu'ils s'eloignaient, une creature similaire a celle qu'ils venaient de tuer ..." Tu vois le genre :o) Doremieux admettait que c'etait une faute grave de la part d'un traducteur, mais en tant qu'auteur lui-meme (quelques tres bonnes nouvelles, malheureusement difficilement trouvables de nos jours), il trouvait que la nouvelle fonctionnait mieux avec cette conclusion. Je crois avoir les 2 versions dans des anthologies differentes.

Michey, 05.12.2003 à 13:21126813
Je ne vis plus en France depuis un peu plus de deux ans, et je remarque que j'emporte avec moi beaucoup de livres et jamais de bandes dessinees. J'ai besoin de mes deux heures de lectures quotidiennes, sans doute pour un equilibre comme le dit Oslonovitch. Mais je n'oppose pas la bd a la litterature. Je ne lis pas une Bd a la place d'un livre, par contre je lis une BD a la place d'aller voir un film ou de peindre.
Lire est une sorte de mode de vie pour moi, la bd est un loisir.
Par contre je continue d'acheter des BD qui sont stockees en France et attendent mon retour.

june, 05.12.2003 à 13:10126806
>"Y a-t-il parmi vous des gens pour qui le rapport
>à la littérature est quelque chose de plus essentiel,
>plus intime, plus profond que celui à la bande
>dessinée ???"

mon avis est asseaz calqué sur celui de Thierry.
je lis des bouquins d'une manière différente de ma lecture de bd, et moi aussi j'ai toujours qqs bouquins de commencé, que je termine génralement assez vite. je lis mes bds tranquillement, chez moi ou ailleurs, mais posé au calme, alors qu'un bouquin (je lis beaucoup beaucoup de poches, je le reconnais aisément) je le sors n'importe ou ou presque, c'est un complèment indispensable de ma vie de tous les jours.
et puis le soir, je m'endors rarement sur une bd, bien plus souvent sur un livre.

>Qui plus est, un roman procure soivent des senstaions
>plus durables, ne fut-ce que parce qu'une BD, on la lit
>en general tres vite, ce qui laisse peu le temps de
>s'en impregner.

moins d'accord la dessus.
certaines lectures bd m'ont davantage marqué que bien des romans, ou quelque autre bouquins, et la plupart me restent en tete largement aussi bien qu'après lecture d'un bouquin.
j'ai meme des lectures d'histoire courtes, de qqs pages, qui m'ont plus "impregné" que bien des trèèèès gros bouquins.
après, je pense que l'imprégnation est relative à l'etat d'esprit du moment et surtout de la manière dont on considère sa lecture à venir, mais je peux me tromper. mais qu'est ce que je raconte ? bien sur que non. 8)

daiboken, 05.12.2003 à 13:00126801
>> Daiboken, tu connais l'anecdote de la premiere traduction fu pere truque par alain doremieux ?

Non (ou alors, je l'ai oubliée dans les vapeurs d'alcool d'une soirée trop arrosée).
Mais passe à table, l'ami, parce que là tu titilles mon intérêt...

Thierry, 05.12.2003 à 12:49126792
je confonds l'invasion divine et deus irae. Il sont parmi les 2 que j'ai pas encore lu.

Daiboken, tu connais l'anecdote de la premiere traduction fu pere truque par alain doremieux ?

daiboken, 05.12.2003 à 12:40126782
>> Le Deus Irae de Dick et Zelasny est sur ma table de chevet depuis un moment. C'est le troisieme volume de la trilogie divine (qui compte 4 volumes :o)).

Non non, Deus irae, ça n'a rien à voir avec la trilogie divine.

SIVA
L'invasion divine
La transmigration de Timothy Archer
Radio free Albemuth

Ca, c'est la trilogie divine, plus le 4ème volume, publié après la mort de Dick.

Thierry, 05.12.2003 à 12:39126780
>> "Y a-t-il parmi vous des gens pour qui le rapport à la littérature est quelque chose de plus essentiel, plus intime, plus profond que celui à la bande dessinée ???"
Le rapport est completement different parce qu'une BD, je ne la lis que chez moi, dans le confort de mon divan, avec une petite musique douce, un eclairage tamise et de l'encens se consumant lentement, embaumant la pieces de senteurs enivrantes.
Un roman, en tant que fervent defenseur des editions en poches, je peux l'emmener partout avec moi. Il m'arrive de partir le samedi en ville, trainer dans les magasins et finir par m'installer dans un cafe ou dans un parc avec un bouquin. Plus d'une fois, je me suis retrouve entre 2 seances au cinema a bouquiner. Une fois, j'attendais Jurassic Park 3 en lisant Siddartha d'Hermann Hesse, ou "Johnny s'en va-t-en guerre" en attendant le debut de la seance d'apocalypse now redux.
{Par contre, je suis devenu incapable de lire un livre d'une traite (sauf tres court). Je lis toujours 2 ou 3 livres en parallele (le truc etant de choisir des livres ou il n'y a pas de confusion possible), en laissant 1 en souffrance pendant 2 mois. Pendant que je laisais "Clay et Kavalier" de Michael Chabon (chiaaaaant), j'ai aussi lu un jacqueline harpmann, le roman japonais sur les soldats paumes aux philipinnes, un receuil de koji suzuki, un nick hornsby, un bob morane (sans lui, je ne lirais pas autant) et un noam chomski.
Qui plus est, un roman procure soivent des senstaions plus durables, ne fut-ce que parce qu'une BD, on la lit en general tres vite, ce qui laisse peu le temps de s'en impregner. Et bien sur parce que les romans nous permettent de plus utiliser notre subjectivite. On nous suggere des images alors que la BD nous impose la vision du dessin.
comme quoi, on n'aime pas la BD ici. On aime lire, qu'importe le support :o)

Thierry, 05.12.2003 à 12:28126774
>> Dick, j'ai rigoureusement tout (ou vraiment presque) lu de lui qui soit sorti en français.
presque pareil

Oslonovitch, 05.12.2003 à 11:39126755
>> "Y a-t-il parmi vous des gens pour qui le rapport à la littérature est quelque chose de plus essentiel, plus intime, plus profond que celui à la bande dessinée ???"

ah oui, carrément :)
j'aime beaucoup la bande dessinée mais pour moi la littérature est une passion ennivrante, un besoin à assouvir, un pan entier d'un équilibre. je crois vraiment que sans littérature je péterai un cable. dis comme ça ça me fait sourire mais c'est super chaud en fait. c'est d'ailleurs difficile d'en parler.

bon allez zou je vais acheter l'intégrale de Blain :)

MR_Claude, 05.12.2003 à 11:13126745
euh, pour moi oui, la bd c'est secondaire, mais je fonctionne bizarrement... pour la bd, je vais en lie en continu, toujours un peu, des bouquins, ça va être par périodes, un coup plein d'un coup, et ensuite quasi rien.

Et je dirais que, à la limite, même si j'aurais du mal à me passer de bouquins (aucun à me passer de bd, ou presque), c'est encore plus vrai avec la musique. Là chez moi, c'est le top de l'"intime".

daiboken, 05.12.2003 à 11:08126740
Tiens, je me posais une question toute bête, et même peut-être un peu incongrue sur un site dédié à la bande dessinée :
"Y a-t-il parmi vous des gens pour qui le rapport à la littérature est quelque chose de plus essentiel, plus intime, plus profond que celui à la bande dessinée ???"

Personnellement, c'est mon cas.
Je ne peux vraiment pas concevoir une vie sans lire des livres.
Alors que, même si j'aime beaucoup la bd pour ce qu'elle peut apporter de spécifique (et pour les choses intéressantes qui s'y déroulent), ça reste en quelque sorte une pièce rapportée, quelque chose d'ajouté à une passion première (et qui le restera toujours) pour la littérature.

daiboken, 05.12.2003 à 11:02126736
>> l'impression d'avoir fait le tour c'est tout à fait ça... tu te retrouves à 20-21 ans à te rendre compte que ça fait 8 ou 9 ans que tu ne lis QUE de la SF, à raison de 2 ou 3 bouquins par semaine en moyenne... y'a comme overdose. Et puis c'est pas pour dire, il y a des auteurs de SF pour qui j'ai un grand respect et qui ont eu des idées géniales, des univers fantastiques, des créations lumineuses. Mais quand après ce constat tu te mets à lire des choses plus classiques (sans dire d'aller chercher des trucs fumeux hein, je suis trop limité pour ça :))) comme les russes (et y'en a une sacrée tripotée de bons), les américains de la dépression, puis le théâtre de ionesco, et les icones comme Céline, Kafka, sans oublier les Fante, Bukowski, Burroughs et même de la littérature "de gare" bien torchée (les comédies anglo saxonnes ou certains auteurs médiatisés et télévisés des années 80/90) ou du polar efficace (ellroy en tête) ben... ben... quand tu veux relire de la SF tu te rends compte que bien souvent le style est à chier :(

>> bon évidemment on ne peut pas faire de généralités, certains auteurs de SF ont un style plus travaillé que des auteurs de fiction classique mais dans l'ensemble j'ai souvent buté là dessus. C'est un ressenti personnel et je passe certainement à côté de pas mal de trucs, j'en suis conscient.

Eh ben, tout pareil pour moi (à un point que c'en est troublant - on aurait été frères dans une vie antérieure ???).
Juste quelques références post-sf dans ton parcours, que je remplacerais par d'autres, sinon, c'est du tout pareil.

Le gars qui m'a "extrait" de la sf, c'est Ellroy.
Et John Kennedy Toole aussi, avec sa "Conjuration des imbéciles".
Puis, ça a défilé...

Oslonovitch, 05.12.2003 à 10:55126732
>> >>signé de Zelazny & Dick. "Deus Irae" je crois bien que ça s'appelait. Mais je m'en souviens plus trop :(

>> Franchement mauvais, d'ailleurs.

ah ah c'est peut être pour ça que je m'en souviens plus :)

l'impression d'avoir fait le tour c'est tout à fait ça... tu te retrouves à 20-21 ans à te rendre compte que ça fait 8 ou 9 ans que tu ne lis QUE de la SF, à raison de 2 ou 3 bouquins par semaine en moyenne... y'a comme overdose. Et puis c'est pas pour dire, il y a des auteurs de SF pour qui j'ai un grand respect et qui ont eu des idées géniales, des univers fantastiques, des créations lumineuses. Mais quand après ce constat tu te mets à lire des choses plus classiques (sans dire d'aller chercher des trucs fumeux hein, je suis trop limité pour ça :))) comme les russes (et y'en a une sacrée tripotée de bons), les américains de la dépression, puis le théâtre de ionesco, et les icones comme Céline, Kafka, sans oublier les Fante, Bukowski, Burroughs et même de la littérature "de gare" bien torchée (les comédies anglo saxonnes ou certains auteurs médiatisés et télévisés des années 80/90) ou du polar efficace (ellroy en tête) ben... ben... quand tu veux relire de la SF tu te rends compte que bien souvent le style est à chier :(

bon évidemment on ne peut pas faire de généralités, certains auteurs de SF ont un style plus travaillé que des auteurs de fiction classique mais dans l'ensemble j'ai souvent buté là dessus. C'est un ressenti personnel et je passe certainement à côté de pas mal de trucs, j'en suis conscient.

compte supprimé . 05.12.2003 à 10:32126723
>> Sauf que je 'en suis pas vraiment dégouté mais y a un moment où j'ai eu l'impression (fausse certainement, mais bon tant pis) d'avoir fait le tour.
Moi qui lit ponctuellement de la SF, je peux dire que vos impressions sont trés trés faussées. Hop, un nom un seul pour re-commencer: Micheal Marshall Smith.

daiboken, 05.12.2003 à 10:31126721
>> >> Pour un neophyte, quel roman de De Dillo est le plus accessible ?

Alors là, aucune idée...

Sans doute "Libra", autour de la personnalité de Lee Harvey Oswald et de l'assassinat de Kennedy.

Perso, mon préféré, c'est "Les Noms". Mais c'est sans doute pas le plus accessible.

daiboken, 05.12.2003 à 10:27126718
>> >Après ça, je m'attaque à "L'institut Benjamenta" de Robert Walser

>> et c'esd aussi bien que le film ?

Sais pas,... j'ai pas encore lu le livre et j'ai pas vu le film. :)))

daiboken, 05.12.2003 à 10:26126717
>> Mais bon c'était il y a une dizaine d'années, je ne lisais QUE de la SF et du fantastique et je m'en suis dégouté, j'arrive plus à en lire maintenant :(

Ah ben, moi à peu près pareil.
Sauf que je 'en suis pas vraiment dégouté mais y a un moment où j'ai eu l'impression (fausse certainement, mais bon tant pis) d'avoir fait le tour.

>> ceci dit puisqu'on parlait de Dick tout à l'heure

Dick, j'ai rigoureusement tout (ou vraiment presque) lu de lui qui soit sorti en français.

>>signé de Zelazny & Dick. "Deus Irae" je crois bien que ça s'appelait. Mais je m'en souviens plus trop :(

Franchement mauvais, d'ailleurs.

Thierry, 05.12.2003 à 8:44126703
Harry Potter, l'autre truc que je finirai par me sentir oblige de lire :o)
Termine le Coetzee hier. Tres bon. J'attaque "Windows on the world" de Beigbeder, et apres p'tet finir "une parfaite chambre de malade" d'ogawa.
Le Deus Irae de Dick et Zelasny est sur ma table de chevet depuis un moment. C'est le troisieme volume de la trilogie divine (qui compte 4 volumes :o)).
Chez 10/18, il y a une anthologie en 3 volumes de Philip K Dick. Belle selection qui reprend quasi toutes les nouvelles reprises dans les anthologies d'Alain Doremieux.

hoody, 04.12.2003 à 20:12126612
pfff, moi je suis le dernier à le lire sur 4 personnes!(foutus Moldus!)

Catskills, 04.12.2003 à 20:00126595
Yipiiiiiiiii ce soir je commence le tome 5 de Harry Potter!

En route pour Poudlard!


Yipi Yipi!

Michey, 04.12.2003 à 19:07126581
En ce moment je gache mes nuits ;) avec l'histoire de Byzance de John Julius Norwich. C'est absolument genial a lire. Un millenaire de d'histoire, ou se croise toutes les cultures, des hommes les plus grands aux plus incompetents. L'auteur s'implique vraiment dans cette histoire n'hesitant pas a donner son opinion sur les competences de tel ou tel empereur, ce qui donne un style tres vivant a cette epoque. Il n'hesite pas a mettre de cote la grande histoire pour favoriser la petite histoire avec des anecdotes et des faits anodins de la vie du byzantins.
J'avoue avoir au debut eu du mal a voir l'auteur refuser de s'effacer devant les faits. Mais finalement, ces interventions donnent un rythme a la lecture et une continuite dans le recit (de cette histoire fort cahotique).
Et dire qu'il y a 1700ans les foules se disputaient a savoir si la personnalite du christ etait simple ou double, s'il etait dieu ou mortel... Maintenant les foules regardent le Bigdeal. C'est deprimant finalement, heureusement que Macha est la pour me tenir companie leur de mes lectures...

Tempus histoire est decidement une tres bonne collection.

hoody, 04.12.2003 à 18:52126574
Raaah, les livres, les BD, les disques...
Sans compter les sorties, les DVD et les jeux videos!

june, 04.12.2003 à 18:44126570
>> en tous cas ça me fait bien plaisir de voir tous ces gens qui lisent parce que quand on claque autant de sommeil et de pognon dans les livres, c'est rassurant de voir qu'on est pas seul à être aussi barge :))

ah ah ah. et encore, tu parles pas de bons disques, c'est deja ca... 8)))

Oslonovitch, 04.12.2003 à 18:43126567
en tous cas ça me fait bien plaisir de voir tous ces gens qui lisent parce que quand on claque autant de sommeil et de pognon dans les livres, c'est rassurant de voir qu'on est pas seul à être aussi barge :))

june, 04.12.2003 à 18:41126565
moouuuaaa, je viens de me coltiner coup sur coup "Une trop bruyante solitude" qui m'a donné envie de lire tout Bohumil Hrabal (grandiose...), et puis "La femme Ailée" de Izumi, "la magicienne" de Akutagawa (2 recueils de nouvelles agréables), un Chloé Delaume que j'avais pas encore lu ("le cri du sablier"), pis "lignes", du Murakami dont vous parliez peu, le Ryu. 8)
que de très agréable lectures. et je me suis fait chier a relire un Dawn Powell chez 10/18. tout arrive.

Oslonovitch, 04.12.2003 à 18:41126564
Zelazny & Dick : Deus Irae - PDF n°238
mais je le retrouve pas dans ma bibliothèque, surement encore un truc que j'ai prêté et qu'on m'a jamais rendu :)

heureusement qu'il me reste 'Le science fictionnaire' de Stan Barets (ex 'Catalogue des âmes et des cycles de la SF') pour retrouver les références (parce que le web c'est sympa mais le vrai papier qui sent bon c'est top :))

crepp, 04.12.2003 à 18:36126562
>> Bon ben moi je me relis Les Princes d'Ambre de Zelazny et j'adore...
>> Heu... C'est sur, ca pète moins que vos trucs, heu...
>> Feyd viens m'aider avec Endymion!

>> Sinon, blague à part, tres belle intrigue et tres bel univers j'adores le Cycle d'Ambre (surtout la première partie). Y'a bien des bubulliens qui connaissent!

Ah mais j'adore le premier cycle: un univers , un ton, une incroyable magie, et des persos qui tiennent la route. Ouais du tout bon.

june, 04.12.2003 à 18:34126561
>Après ça, je m'attaque à "L'institut Benjamenta" de Robert Walser

et c'esd aussi bien que le film ?

hoody, 04.12.2003 à 18:32126558
Zelazny a 2 problèmes:

- Les descriptions pseudométaphysiques parasensorielles (passages dans les Ombres, traversées de la Marelle) interminables.

- Le style polar pseudo humoristique un peu pesant à la longue.

En fait trois: un certains acharnement dans la précision des actions (scènes de combat à l'épée ou de lutte impossible à suivre pour un nom initié)

hoody, 04.12.2003 à 18:28126552
Wow, ca peut etre pas mal!

Sinon, bien-sur géniale Florence Magnin qui m'avait fait acheter le bouquin. Y'a une nouvelle édition avec d'autres couvertures (les gros nuls...)

Oslonovitch, 04.12.2003 à 18:26126548
>> Bon ben moi je me relis Les Princes d'Ambre de Zelazny et j'adore...
>> Heu... C'est sur, ca pète moins que vos trucs, heu...

j'ai lu pas mal de Zelazny aussi et notamment les princes d'ambre. Mais bon c'était il y a une dizaine d'années, je ne lisais QUE de la SF et du fantastique et je m'en suis dégouté, j'arrive plus à en lire maintenant :(
En tous les cas j'avais beaucoup aimé cet univers, la marelle, les atouts... et les illustrations de Florence Magnin sur l'édition de poche évidemment :) Zelazny a été très inconstant quand même.

ceci dit puisqu'on parlait de Dick tout à l'heure, outre ses romans bien connus je lui trouve un grand talent de novelliste. J'ai refeuilleté il y a quelques nuits les Denoel Presence du futur de ses nouvelles et je me souviens que c'était très sympa. Parfois inégal mais sympa. Tout ça pour dire qu'il me semble me souvenir d'un bouquin lu dans cette collec signé de Zelazny & Dick. "Deus Irae" je crois bien que ça s'appelait. Mais je m'en souviens plus trop :(

mémoire gruyère ... :o)

hoody, 04.12.2003 à 18:09126542
Bon ben moi je me relis Les Princes d'Ambre de Zelazny et j'adore...
Heu... C'est sur, ca pète moins que vos trucs, heu...
Feyd viens m'aider avec Endymion!

Sinon, blague à part, tres belle intrigue et tres bel univers j'adores le Cycle d'Ambre (surtout la première partie). Y'a bien des bubulliens qui connaissent!

Thierry, 04.12.2003 à 16:57126522
j'ose le dire, il y a le dernier beigbeder :o)

Oslonovitch, 04.12.2003 à 16:25126516
>> Pour un neophyte, quel roman de De Dillo est le plus accessible ?

le "Chien Galeux" me tente bien perso, vu ce qu'a dit daibo et ce que j'ai pu trouver comme infos sur le web.

>> (a peu pres 20 romans en attente :o(, c;est trop)

oui mais qu'est ce que c'est bon ! :)

Thierry, 04.12.2003 à 16:05126512
De Lillo, je sais pas, mais il ne faut pas oublier que Dick etait legerement stone. Je n'ai pas encore lu sa biographie de Lawrence Sutin, mais j'ai lu celle d'Emmanuel Carrere (je suis vivant et vous etes mort) qui est passionante, surtout dans sa maniere de mettre en parallele la vie de Dick et son oeuvre. Lire "Confessions d'un barjo" en regard avec ce qu'ettait sa vie privee a l'epoque est edifiant.
A peu pres tous ses romans d'apres 74 sont d'ailleurs partiellement autobiographiques (mention speciale au horselover fat de SIVA)

Pour un neophyte, quel roman de De Dillo est le plus accessible ?

Les 2 murakami sont sur ma listes des tres prochaines lectures (a peu pres 20 romans en attente :o(, c;est trop)

daiboken, 04.12.2003 à 14:47126508
>> >> Si je devais trouver un père spirituel à De Lillo, je dirais Thomas Pynchon.
>> connais pas non plus :o)

Dommage, faut pas rater non plus.


>> ca me rappelle un peu pk dick (formellement pietre ecrivain mais un univers fascinant)

Oui et oui.
De Lillo également a un univers fascinant, et lui, formellement, il assure.

Mais chez Dick, le traitement reste beaucoup plus psychologique et centré sur les difficultés individuelles d'ajustement à un réel que les persos ne parveiennent pas à correctement appréhender, ce qui entraîne des dysfonctionnement psychologiques et comportementaux.
Le sujet face au monde reste toujours la préoccupation principale.
Dick continue à croire au sujet, à l'individu, même s'il le maltraite.
De Lillo, c'est moins sûr.
Il adopte un ton beaucoup plus distant, neutre, tendant vers l'indéfini (par impossibilité constitutive du défini).
Un monde flou, des personnages flous, des organisations floues et l'impossibilité de fixer tout ça pour en donner une réelle constitution, sinon dans le refuge dans la paranoia, la conspiration, la secte.

Pas un hasard si un des ses romans s'intitule "White noise" (en français "Bruit de fond").

>> rien a voir, mais est-ce qu'il a un rapport avec Ryu Murakami ? je me pose la question.

Non, aucun rapport.

Thierry, 04.12.2003 à 14:18126506
>> Si je devais trouver un père spirituel à De Lillo, je dirais Thomas Pynchon.
connais pas non plus :o)

>> De Lillo s'empare du genre (thriller, sf, roman sportif,...) pour le rattacher à son univers, ancré dans une conceptiond'un monde dont on ne peut avoir qu'une perception lacunaire, dont le sens échappe sans qu'on puisse le fixer.
>> Un monde d'interstices, de mailles, de réseau, de sectes qui cotoie la folie, la mort, le bruit blanc, l'échec.
>> Un monde de conspiration, de paranoia, résultant de cet émiettement du réel, fondant l'incapacité d'en reconstruire une image authentique à travers ses signes.
ca me rappelle un peu pk dick (formellement pietre ecrivain mais un univers fascinant)

>> Haruki Murakami (autre immense écrivain) dans son roman "La fin des temps" ou dans son cycle de nouvelles "Après le tremblement de terre" me semble proche de la modernité de De Lillo.
rien a voir, mais est-ce qu'il a un rapport avec Ryu Murakami ? je me pose la question.

Oslonovitch, 04.12.2003 à 14:14126504
>> En crachant du haut des Buildings de Dan Fante

il est pas mal. Il n'a certes pas le talent de son père (mais on ne peut pas trop lui en vouloir vu le génie paternel) mais c'est sympa. Peut être un peu dommage qu'il ne se démarque pas plus de la patte de papa mais pour nous lecteurs, ça reste un bon moment. Ce ne doit pas être facile de porter un nom pareil, je trouve qu'il s'en sort plutôt bien, et surtout il confirme après un premier roman un peu timide mais déjà sur la même voie.

Michey, 04.12.2003 à 14:09126503
Drole de coincidence, la semaine dernier j'ai lu :
Chien Galeux de Don DeLillo
En crachant du haut des Buildings de Dan Fante
Et dans le trip japonais, Quand nous étions orphelins de Kazuo Ishiguro (bon ok ce n'est pas un japonais du Japon mais ca compte quand meme).

J'avoue n'avoir apprecie que moyennement le Don Delillo, je n'ai pas trouve le Chien Galeux tres original.
J'ai trouve les deux autres geniaux, tous les deux ecrits a la premier personne, mais chacun dans des styles tres differents.

daiboken, 04.12.2003 à 14:01126499
>> je ne connais ni de lillo ni bellow. C'est quel genre ?

Si je devais trouver un père spirituel à De Lillo, je dirais Thomas Pynchon.

De Lillo s'empare du genre (thriller, sf, roman sportif,...) pour le rattacher à son univers, ancré dans une conceptiond'un monde dont on ne peut avoir qu'une perception lacunaire, dont le sens échappe sans qu'on puisse le fixer.
Un monde d'interstices, de mailles, de réseau, de sectes qui cotoie la folie, la mort, le bruit blanc, l'échec.
Un monde de conspiration, de paranoia, résultant de cet émiettement du réel, fondant l'incapacité d'en reconstruire une image authentique à travers ses signes.

Haruki Murakami (autre immense écrivain) dans son roman "La fin des temps" ou dans son cycle de nouvelles "Après le tremblement de terre" me semble proche de la modernité de De Lillo.

Thierry, 04.12.2003 à 13:40126494
je ne connais ni de lillo ni bellow. C'est quel genre ?

Oslonovitch, 04.12.2003 à 13:19126491
>> Faut lire "Chien galeux" de Don De Lillo.

ok, je le note :)

compte supprimé . 04.12.2003 à 12:43126487
>> Et De Lillo est le plus grand auteur américain en activité (enfin, selon moi en tout cas).
Vous enterrez un peu vite Saul Bellow, jeune homme.

daiboken, 04.12.2003 à 12:25126481
>> il y a aussi le "chien jaune" de simenon :o)

Ouais, mais "Chien galeux", c'est plus mieux.
Et De Lillo est le plus grand auteur américain en activité (enfin, selon moi en tout cas).

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