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Des bons titres à L'Association ? [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum
| | | | Le sommaire manque de précision: on ne sais même pas où, dans une page, se situent les textes et dessins les uns par rapport aux autres :) |
| NDZ, 25.02.2017 à 12:24 | 365094 |
| | | J'avoue que je suis indécis sur le retour de lecture. Du très bon (Le Tellier vs Lécroart, Denis Robert, Killofer), du moyen-mais-bon (Mahler, Vanoli, Thiriet, Guibert, Doucet), du moyen-à-oublier (beaucoup de choses en rédactionnel, de resucées de fascination surréalistes, de textes militants - de quoi? - et qui tombent à plat) et surtout, de la prépublication dans une forme nouvelle par rapport aux Lapins habituels (qui faisaient de la prépublication en feuilleton, n'anticipant généralement pas sur une sortie de livre, d'où espace de libertés et d'expérimentations), en effet (et hélas), là on une sorte de "preview" de quelques pages de livres déjà prévus, dans le désordre ou dans un ordre suivi uniquement de "..." On se demande donc si parfois, indépendamment de la qualité de ses previews (parce que les livres seront probablement bons, Mandel et Andersson en tête, Mahler ?), on n'a pas en main un Nouvelles de l'Hydre auxquelles un corps aurait poussé, en plus de toutes ses têtes, un corps avec plus de textes, plus d'oubliable.
Si je retiens deux choses ? une bonne et une moyenne ? Sans hésitation:
- Le (faux) livre de Lécroart chroniqué par Le Tellier que j'ai une furieuse envie de lire :)) - comme quoi, l'OuBaPo peut encore faire des choses nouvelles, drôles et qui marchent !!
- le petit rien de Guibert, de par le style graphique, même si le propos est pseudo-banal pour qui a un peu fréquenté l'ex-bloc soviétique depuis la chute du Mur |
| NDZ, 17.02.2017 à 22:58 | 365021 |
| | | Dans le premier Lapin Quotidien, la présentation de la sérigraphie de Bonne année signée Lewis Trondheim se termine ainsi: "Il essayerait de nous annoncer quelque chose qu'il ne s'y prendrait pas autrement...". La sérigraphie est un dessin de Lapinot et Richard marchant dans la rue et surmonté d'un "2017 - Voeux exaucés".
Je surinterprète ou bien on nous annonce le retour du héros à grandes oreilles ? |
| Pierre, 16.02.2017 à 18:06 | 365010 |
| | | On annonce l'excellent Miroir de Mowgli réédité à l'Association pour le semestre prochain, si j'en crois les "nouvelles nouvelles de l'hydre":
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| Pierre, 10.02.2017 à 15:05 | 364932 |
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On dirait que l'album a égaré son concept en cours de route. Le concept étant on le comprend, la restitution du souvenir de déplacements géographiques au moyen d'une succession systématiques de vignettes, sortes de diapositives mentales ne contenant aucun phylactères ni dialogues (parfois quelques onomatopées, interjections, exclamations), assorties chacune d'un commentaire distancié (j'emploie souvent ce mot de "distancié" dans mes comptes rendus de lecture, ça m'ennuie. En l'espèce cela me paraît pourtant approprié pour qualifier l'intention de l'auteur), mi sociologique, mi sarcastique. C'est intéressant et cela fonctionne très bien au début (souvenirs de deux séjours en Bretagne, un en Yougoslavie), ensuite, le concept comme devenu trop contraignant n'est plus alors qu'un pretexte à dérouler des carnets de voyages (L'Iran, puis New York qui occupe près de la moitié de l'album), prenant parfois l'allure d'un guide du routard en bd avec les bonnes adresses de bars et de restaus. C'est un peu dommage. En dépit de ses références au contexte socio-politique, l'ensemble reste très plaisant et l'album porte bien ses vingts années (amusant le constat ébahi du jeune Français arrivant à New York en 1995, relevant scrupuleusement les excentricités des autochtones les plus saillantes dont la plupart depuis se sont infusées chez nous au point de paraître banales: coursiers à vélo rapides, joggeurs, promeneurs pour chiens, "ongleries"...), signe finalement que ses radicalités formelles l'ont rendu à l'épreuve du temps. Bref, un album méconnu à reconnaître. |
| NDZ, 25.01.2017 à 10:18 | 364717 |
| | | Je pensais sincèrement que ça allait être très décalé, cette lecture des chroniques Charlie de Gébé d'il y a 20 ans. HELAS! Tout est déjà là, la technologie et le numérique n'a pas fait avancer les choses d'un iota.
Revenu universel, on en parle déjà dans la campagne 1994/5
Montée du FN, premières mairies, on en parle déjà en 1995
Aéroports débiles, violence sociale, reconduites à la frontière, fusions-acquisitions-fermetures, chômage de masse, on en parle déjà en 1993-96
Libéralisme dégueulasse, patrons voyous, politicards véreux, toujours d'actualité.
En fait, je ne suis qu'au quart du livre et plusieurs constats s'imposent :
- ça supporte très bien le temps qui passe, ce dessin et ces mots percutants, pertinents et vifs – Gébé est Grand
- pas d'overdose à l'horizon, je pensais picorer et en fait je suis plus proche de la boulimie, seul le temps libre disponible bridant ma lecture
- je me posais la question de l'intérêt d'une telle publication (éventuellement même, à l'Asso), je ne me la posais plus dès la deuxième page, c'est UNE des réponses géniales au CHARLIE post-2015... en pré-publication ; c'est plus intelligent que beaucoup de numéros spéciaux actualité dessinée et cie
Lisez ce livre. |
| Pierre, 18.01.2017 à 13:09 | 364493 |
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Pas aimé du tout, en dépit de qualités formelles incontestables. L'univers de l'auteur me provoque un sentiment de rejet rédhibitoire. |
| | | | Lu dans sa version webcomic, et j'imagine que la version papier, comme indiqué, a été pas mal retravaillé, déjà parce que la plupart des pages ne comportent qu'une (assez petite) image, ce qui serait trop peu dense en livre (je sais, c'est mal de normer ainsi, mais même la fameuse Association n'est pas si indépendante que cela des normes de l'édition.
Près de 700 pages/cases, et l'histoire n'est pas finie.Ainsi distribuée, cette histoire, bien qu’elle prendrait selon un montage classique sur papier bien moins de 100 pages et qu’elle ait un découpage souvent terriblement dilué et une narration lente, m’a fait m’immerger dans un chaos de situations multiples et très prenant, une histoire prenant forme par accumulation . Dès l’abord, le dessin est puissant, faisant surgir un géant d’une mer hérissée de rochers. Il y a du Burns, on l’a dit, mais aussi beaucoup de Crumb dans la constitution des personnages, et une forte matérialité dans les décors et leurs éléments mouvants (ainsi , la poussière derrière les voitures est dessinée telle que la route semble s’effriter sous le poids des roués, les nuages on tune grande diversité de formes et semblent parfois vivants).
Par contre, je m’interroge: c’est le premier Joe Daly que je lis, et les commentaires en français parlent de l’humour de ses oeuvres, remarques absentes des commentaires en anglais; je n’ai pas trouvé cela vraiment drole non plus,est-ce du à la traduction, ou bien à l’environnement sonore (j’ai trouvé le début assez oppressant, en écoutant du Mitchell Akiyama, et la suite un ton grandiose, avec les Choros de Villa-Lobos)
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| NDZ, 26.12.2016 à 20:22 | 363995 |
| | | Bon je sais que Monsieur rêve d'être "le pornographe du calligraphe, le polisson d'la feuille Canson" mais les quelques bons passages (narratifs ou plastiques, à ce dernier, le sens que vous voulez) sont noyés sous la pauvreté du verbe, bien loin du large champ lexical de son (l'un de ses) modèles (Brassens), Sfar qui parle de la chose ne sait écrire que baiser. Au format court (les mimolettes) les aventures de Pascin étaient débridées, jouissives et foutraques, là, las, elles sont limites pénibles. Quelques bons moments tout de même, mais pour ceux qui en sont restés aux six premiers, celui est dispensable à mon avis. Baisers. |
| Pierre, 29.07.2016 à 11:53 | 362856 |
| | | Le PBE : | (suis-je le seul à essayer de faire une phrase avec les mots en gras ?) |
J'ai moi aussi essayé, mais je n'ai pas été convaincu du résultat ... |
| Le PBE, 29.07.2016 à 9:15 | 362855 |
| | | (suis-je le seul à essayer de faire une phrase avec les mots en gras ?) |
| Pierre, 29.07.2016 à 7:57 | 362853 |
| | | C'est bien aimable à toi. Cet appel semble réserver aux auteurs (excepté une ou deux références au lecteur lambda - merci pour lui), c'est donc quelque part logique que sa diffusion n'ait pas dépassé le cercle des auteurs (les exemplaires déposés chez des libraires devaient être constitués du stock restant à l'issue du festival).
Ce qui est amusant c'est qu'un certain esprit propre à Menu continue de flotter dans cette prose, plusieurs années après son départ, mais dilué. Le texte en est donc moins radical, moins percutant et moins brillant. |
| Mael, 28.07.2016 à 23:25 | 362852 |
| | | J'imagine que c'est gagesque ce quotidien qui ne l'est pas (mais en à un certain hommage en terme de forme).
L'appel donc : |
| Pierre, 28.07.2016 à 13:50 | 362849 |
| | | Donc, Mon Lapin Quotidien sera un ... trimestriel ?
Autant je crois percevoir l'allusion à une certaine prière chrétienne et à Duchamp, mais je ne saisis pas tout à fait l'astuce dans cet acronyme de MLQ (faut-il comprendre "aimer le cul" ?).
Et pourrait-on avoir la teneur (sinon le texte intégral) de la déclaration d'intention de ce mystérieux Ordre de mobilisation générale. Par avance merci ! |
| Mael, 28.07.2016 à 11:35 | 362848 |
| | | J'ai beau avoir vu leur stand plusieurs fois dans le salon je l'avais raté, et l'ai eu par un auteur du bouzin. Merci Taphaaed de confirmer qu'il y a bien eu une micro-distribution au public. |
| | | | Gantois : |
C'est vraiment sorti en janvier ce machin là? Pas vu en librairie ni sur leur site |
Uniquement distribué à Angoulême sur leur stand pour ce numéro d'annonce ...; certains librairies parisiens s'en sont vus déposer juste après. |
| | | | Mael : | Nouvelle formule de Lapin : Mon Lapin Quotidien. Un trimestriel annoncé, 32 pages format journal, des dessins, des strips des petits textes partout, rappelant le "Pas un seul" de Duhoo & Killoffer (d'ailleurs aux manettes).
n°-1 sorti en janvier dernier, le 0 en octobre et 1er numéro en janvier prochain.
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C'est vraiment sorti en janvier ce machin là? Pas vu en librairie ni sur leur site |
| Mael, 27.07.2016 à 16:47 | 362844 |
| | | Nouvelle formule de Lapin : Mon Lapin Quotidien. Un trimestriel annoncé, 32 pages format journal, des dessins, des strips des petits textes partout, rappelant le "Pas un seul" de Duhoo & Killoffer (d'ailleurs aux manettes).
n°-1 sorti en janvier dernier, le 0 en octobre et 1er numéro en janvier prochain.
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| crepp, 15.07.2016 à 22:15 | 362782 |
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Ca me fait plaisir de revoir du Vanoli de cette qualité, j'y retrouve celui du Décameron dans son coté "moyenâgeux" et bien entendu en prenant en toile de fond : la peste.
Pas vraiment historique, car Vanoli y ajoute de nombreux anachronismes (il se met aussi en scène). Le héros de cet album parait être Rocco, qui part de Montpellier pour découvrir le monde et surtout pour que les gens écoutent ses histoires mais en fin de compte est il réellement le héros ?!
Les planches sont superbes, et c'est un plaisir de regarder tous les petits détails ici ou là, et tout est en même temps très fluide.
Bref très belle lecture.
4 rats. |
| Pierre, 18.06.2016 à 20:16 | 362568 |
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Livre très puissant qui évite l'écueil du voyeurisme et de l'auto-apitoiement que pouvait laisser craindre un tel sujet. On ressent (plus qu'on ne comprend et c'est là qu'est l'intérêt, dans cette absence de démonstration) comment ce parcours adolescent marqué par les expériences humaines et relationnelles désastreuses ne procède pas d'une quelconque fatalité mais est bien au contraire construit, trouvant sa logique dans la prise de contrôle d'un adulte pervers sur un être innocent, en abusant de son statut et en usant des ressorts classiques de la manipulation (séduction - culpabilisation). |
| NDZ, 03.06.2016 à 21:03 | 362402 |
| | | Comme toujours, les collectifs, c'est inégal et ça ne fait pas sauter au plafond... et comme toujours, quand il y participe, à la fin, c'est David B. le plus fort... |
| | | | NDZ : | Super, depuis le temps que l'on attendait Vanoli dans le registre du porno, Rocco et la Toison arrive enfin!!
Alors là, normalement, avec ce genre de mots-clés, on a fait le plein de connexions pour la journée... Merci qui?
Non, Vanoli nous offre le retour du Décameron: une quête initiatique sur fond de peste noire, toutes les interprétations allégoriques seront les bienvenues... et le récit regorge (profonde, pour les connexions à bubulle) de pépites: le pouvoir du verbe sur le réel, la magie réelle de la fiction, le réel au service de la fiction (les vendeurs de textos nous offrent des pages de coulisses de pure farce), les histoires enchâssées, le mic-mac de l'image-ination et du fantasme, etc. On a enfin explosé les cadres qui faisaient étouffer dans l'adaptation de Boccace car on a ici une histoire qui s'étale pleines pages, ou bien pleines double-pages, ça fourmille, ça grouille, ça bouillonne, un régal. Je surnote un poil, mais ça me fait plaisir d'être à nouveau (enfin) émerveillé par Vanoli et c'est l'un des meilleurs livres lus depuis le début d'année. |
Drapeau ! |
| NDZ, 24.05.2016 à 21:54 | 362336 |
| | | Super, depuis le temps que l'on attendait Vanoli dans le registre du porno, Rocco et la Toison arrive enfin!!
Alors là, normalement, avec ce genre de mots-clés, on a fait le plein de connexions pour la journée... Merci qui?
Non, Vanoli nous offre le retour du Décameron: une quête initiatique sur fond de peste noire, toutes les interprétations allégoriques seront les bienvenues... et le récit regorge (profonde, pour les connexions à bubulle) de pépites: le pouvoir du verbe sur le réel, la magie réelle de la fiction, le réel au service de la fiction (les vendeurs de textos nous offrent des pages de coulisses de pure farce), les histoires enchâssées, le mic-mac de l'image-ination et du fantasme, etc. On a enfin explosé les cadres qui faisaient étouffer dans l'adaptation de Boccace car on a ici une histoire qui s'étale pleines pages, ou bien pleines double-pages, ça fourmille, ça grouille, ça bouillonne, un régal. Je surnote un poil, mais ça me fait plaisir d'être à nouveau (enfin) émerveillé par Vanoli et c'est l'un des meilleurs livres lus depuis le début d'année. |
| | | | Thierry : | c'est très bien, vraiment |
sur l'utilisation des couleurs, j'ai eu l'impressions que la froideur du bleu accompagnait les scènes les plus "sérieuses" ou "réalistes" alors que l'orange était attachés aux scènes où la représentation devient plus onirique, lorsdque l'imaginaire d'Arsène (ou olivier) remodèle la réalité pour en faire un monde de fantaisie ou de fantasme. Lorsque le monde réel se recompose sous le prisme de ses idées reçues, de ses rêves, de ses peurs... |
| | | | c'est très bien, vraiment |
| NDZ, 26.01.2016 à 13:49 | 361354 |
| | | Il est dans mon top 3 du Lièvre... pour moi, c'est un véritable chef d'oeuvre ce bouquin. |
| Mael, 26.01.2016 à 12:58 | 361352 |
| | | En plus il n'est pas cher et très beau. |
| Glotz, 26.01.2016 à 11:11 | 361349 |
| | | NDZ : | Et sinon, ça c'est très bien dans le genre |
Merci pour la référence, ce livre m'avait échappé ; je viens d'en faire une première lecture, il est extrêmement riche. |
| NDZ, 26.01.2016 à 9:39 | 361348 |
| | | Et sinon, ça c'est très bien dans le genre |
| Glotz, 25.01.2016 à 23:52 | 361346 |
| | | Pierre : | Sur le sujet passionnant de la colonisation à travers le prisme du médium bd, tu as des choses à nous faire lire ? |
En français Philippe Delisle a publié plusieurs ouvrages chez Karthala, traitant principalement des représentations à l'époque de la colonisation (surtout africaine), de manière assez descriptive quoique pédagogique.
En anglais, Mark McKinney a publié deux ouvrages en 2011 et 2013 (The colonial heritage of French comics puis Redrawing French empire in comic) qui reprennent en partie Delisle tout en s'aventurant du côté du postcolonial. Je les avais uniquement feuilleté, faute de temps lorsque je les avais sous la main.
Il y a sûrement beaucoup d'autres choses intéressantes, mais je n'ai jamais trop cherché. Pour tout dire, je n'ai pas encore lu la Petite histoires des colonies françaises de Jarry et Otto T.
Pierre : | Rétrospectivement, ayant lu Arsène Schwrauen, je repense à cet album (finalement pas si mal évalué à l'aune de sa modeste ambition) signe que le mythe colonial a la peau dure: |
Je l'avais trouvé assez ennuyeux ce Spirou. Et depuis Tintin au Congo, les hommes-léopards, c'est un peu surfait.
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| Glotz, 22.01.2016 à 19:26 | 361305 |
| | | Hagelberg est l'un de mes auteurs favoris depuis maintenant près de dix ans. J'aimais ses compositions recherchées, son usage fascinant de la carte à gratter, son humour absurde cumulatif. Je découvre avec cet album un aspect de critique sociale qui était sûrement déjà présent par le passé mais auquel je n'avais pas prêté attention, et qui ajoute encore à la grandeur de cet œuvre déjà impressionnant. Dans Silvia Regina, Hagelberg a assemblé près de dix ans d'histoires courtes publiées un peu partout en Europe. Les pauvres y souffrent avant de brûler des animateurs TV dépressifs, une miss lutte contre le système par l'obésité, la laideur des architectures de banlieue n'est qu'à peine atténuée par la monotonie de la campagne locale—l'image de la Finlande n'est ressort pas grandie. Ses efforts pour associer ces histoires disparates rendent la lecture parfois ardue, mais la cohérence est là, et l'association de ces récits courts permet de renforcer leur richesse propre. Mon Bulle d'Or 2015.
Difficile d'en dire quelque chose d'intelligent après la longue critique de Pierre. Cet album a lui aussi quelque chose d'indubitablement fascinant et mérite son succès critique. À titre purement professionnel, je n'avais encore jamais lu en bande dessinée de vision aussi intelligente de la colonisation. |
| NDZ, 14.11.2015 à 9:35 | 359947 |
| | | Assurément un des très très bons livres de cette année. |
| | | | Je n'ai pas lu le texte original, ne sais pas dans quelle mesure Mahler l'a retravaillé, et ne peux donc rendre à César sa part des choses. Mais ce livre est plein de trouvailles graphiques, d'intelligentes mises en page et en couleurs, une grande variété de points de vue pour dessiner ce qui n'est qu'un lieu clos (une salle de musée), assez répétitif pour provoquer le rire, mais sans systématisme, ce qui aurait été lourd et redondant par rapport au texte en voix-off. qui, lui, est un casse-pipe systématique.
Mahler, avec son style, son humour, était vraiment l'auteur tout indiqué pour adapter ce texte. |
| | | | lldm : | Mr_Switch : | |
Lu ça hier, en trois minutes deux dixièmes, ce qui est sans aucun doute une minute de trop accordée à un moment presque douloureux de néant.
Rarement la notion de gadget se sera présentée à mon esprit avec autant d'insistance. C'est joli comme tout, c'est vide à mourir. Un livre inutile de plus. |
Bon ben je vais en rester à celui-là alors :
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| NDZ, 20.02.2015 à 23:37 | 357962 |
| | | Il sort quand le deux ? |
| | | | Je ne saurais te donner tort.
Merci de ton avis, qui me conforte sur certains aspects que j'ai ressentis.
Gadget. Oui, c'est peut-être le mot. |
| lldm, 20.02.2015 à 13:26 | 357953 |
| | | Mr_Switch : | |
Lu ça hier, en trois minutes deux dixièmes, ce qui est sans aucun doute une minute de trop accordée à un moment presque douloureux de néant.
Rarement la notion de gadget se sera présentée à mon esprit avec autant d'insistance. C'est joli comme tout, c'est vide à mourir. Un livre inutile de plus. |
| | | | Ce livre reprend l'habillage d'un jeu de platefortes. Evidemment, il ne s'agit pas de n'importe lequel jeu. Tout trentenaire aura compris l'allusion à Sonic. Allusion plus qu'évidente pour celui qui à réellement baigner dans cette licence.
L'originalité du livre est de reprendre plus le décorum, l'habillage que le personnage lui-même.
L'accroche du livre et certains commentateurs décrivent le livre en parlant du jeu de plateforme en général. L'univers représenté ne serait que prétexte ?
Le titre est transparent et c'est bien d'une variation autour de Sonic dont il s'agit. Si Tonic n'est pas Sonic et en est une antithèse par certains côtés, l'environnement de Tonic n'est pas n'importe quel univers de plateformes. C'est univers de Sonic qu'il traverse. Son univers vu à travers une vitre déformante (je ne dis pas miroir, sciemment), mais son univers quand même.
Il y a bien peu de pages que l'on ne puisse pas rattacher à Sonic 1, Sonic 2 ou Sonic 3&K
Tonic n'est pas n'importe quel personnage de plateforme. Il fonce, il roule, il est constamment en mouvement.
Le scrolling d'un épisode de Sonic est repris de A à Z (je ne développement pas plus). Le principal épisode repris n'est d'ailleurs pas difficile à identifier.
Tonic n'est toutefois pas une aventure de Sonic.
Tonic n’est pas qu'une œuvre tissée d'allusions nostalgiques. Mais elle n'en est pas forcément. dépourvue.
Les auteurs reprennent des tableaux mémorables de ces Sonic. Ils en modifient un peu les personnages (l'antagoniste devenant l'objet de la quête... A moins que ce fût déjà le cas dans les jeux ?) Ils lient les saynètes en rendant l'ensemble cohérent.
Mais voilà, ils ne devaient pas avoir lu les livrets de chaque oeuvre et ont dû restituer le sens le plus probable, autant à leurs variations qu'à ce qu'ils retranscrivent (presque) intact.
Connaître Sonic est-il un avantage ou un inconvénient pour apprécier ce livre ? Voir les allusions est-il un frein à la lecture ? A comprendre maintes allusions, le risque est de se focaliser sur celles-ci, au détriment de ce qui se passe réellement dans les pages. A suivre... |
| chrisB, 16.02.2015 à 16:31 | 357910 |
| | | Il m'a bien plu cet album, il se lit tout seul, ça avance et mine de rien on se surprend à avoir avalé une brouette de pages. C'est bon, c'est fun, de bons dialogues 5Trondheim style), pas indispensable mais bon moment de lecture. |
| chrisB, 20.01.2015 à 12:08 | 357573 |
| | | J'ai découvert ce tome 2 en me promenant dans les rayons (relativement déserts) de ma médiathèque. C'est vraiment un récit interessant, bien écrit et bien construit, il manque peut etre un peu de matière pour qu'il devienne un peu plus qu'une succession de scenettes, mais vraiment un bonne lecture
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| NDZ, 02.12.2014 à 11:41 | 356843 |
| | | Après un assez bon Killoffer (très belle réussite graphique, difficile immersion en "lecture") et un excellent David B. (qui aurait pu être un mimolette), je remonte la chronologie de cette énième version de Lapinou... Mulot aux manettes, avec Sardon, Benoît Jacques, O. Schrauwen ou Stanislas au générique (pour mes préférés), je ne pouvais que me réjouir de l'affiche. Et puis, plof. Même ces auteurs que j'apprécie sans compter me déçoivent un poil (pour certains). En même temps, c'est pas désagréable à lire non plus.
Bon, les mauvaises langues soulignerons que pour un "assez bon Killoffer" et un "moyen Mulot", je mets trois étoiles, ce qui est loin d'être cohérent. Mais on fait ce que l'on peut. De fait, ce "tiède", ça reflète très bien le côté inégal d'un collectif, les hauts et les bas de ce genre d'exercice. |
| NDZ, 23.11.2014 à 16:58 | 356749 |
| | | Mael : | Oui, ce Mon Lapin est vraiment très très bien.
Pour le cahier des charges j'imagine que chacun faisant ce qu'il veut, il le respecte, mais je trouve dommage de faire ça en la mesure ou ce très bon petit album (un parfait Mimolette) risque de passer plus inaperçu. |
Entièrement d'accord. Un mimolette ça aurait été parfait. |
| Mael, 23.11.2014 à 15:21 | 356748 |
| | | Oui, ce Mon Lapin est vraiment très très bien.
Pour le cahier des charges j'imagine que chacun faisant ce qu'il veut, il le respecte, mais je trouve dommage de faire ça en la mesure ou ce très bon petit album (un parfait Mimolette) risque de passer plus inaperçu. |
| NDZ, 23.11.2014 à 13:53 | 356747 |
| | | ... peut avoir un effet saisissant. |
| NDZ, 23.11.2014 à 13:53 | 356746 |
| | | On mesure à quel point Urani est raté et aurait pu être magnifique, cette hybridation de style au sein d'un même récit (également expérimenté dans le numéro précédent de Mon Lapin, mais avec un résultat bien plus artificiel). |
| NDZ, 23.11.2014 à 13:24 | 356745 |
| | | Je ne sais pas si David B. (en tant que redac chef) respecte le cahier des charges de la nouvelle formule... (pas de collectif à proprement dit, pas de récits à suivre) mais on a au final un récit court à 4 mains (avec Bruno Andrea) d'une grande beauté. Le B. renoue avec la veine des Incidents de la nuit ou de La lecture des Ruines, mais avec une brigade spécialisée dans les enquêtes visant des écrivains (on reste toutefois loin des délires de Jasper Fforde). On voyage alors dans la mythologie que B. a construite brique par brique depuis des années et le tout est extrêmement, malin, passionnant, intriguant, vivifiant. Un récit noir qui pose des questions sur ce qui pousse à écrire, sur le génie et la folie, sur l'inspiration ou la page blanche. Magistral. |
| Mael, 04.08.2014 à 18:28 | 355931 |
| | | Moi je trouve pas ça illisible, c'est très simple à lire, ce qui fait que cette BD me tombe des mains c'est que je la trouve profondément ennuyeuse et chiante. |
| | | | Je redis ma surprise quant à la réception violemment réprobatrice qu'a pu recevoir cet album et son accusation d'illisibilité. S'immiscer dans les lignes de Manuel, même lors d'une troisième lecture, est une expérience poétique de très haute volée qui est arrivée à me réconcilier avec la bande dessinée (c'est-à-dire à me donner envie d'en lire de nouveau) après plusieurs mois de refus net. J'avance peut-être une hypothèse quant à sa percée difficile dans le landernau autorisé de la BD expérimentale reconnue, agréée, tamponnée : premièrement, c'est une expérience contemplative plutôt que narrative (délicieuse sensation quand on s'aperçoit qu'on ne pourrait absolument pas décrire par des mots ce que les petits personnages mènent comme danse), et deuxièmement c'est vraiment la ligne qui est objet de réflexion plutôt que la 'mise en page', conception qui supposerait déjà l'existence de cases. C'est peut-être une question de structure du cerveau et de l'oeil, mais personnellement je trouve Manuel beaucoup plus facile à lire que certaines pages d'auteurs pratiquant la 'flopée de toutes petites cases' comme Chris Ware ou Ibn Al Rabin, car j'ai moins de mal à circuler sur le mouvement des lignes que sur l'action de groupes de traits circonscrits dans de tout petits espaces (je voulais écrire "me concentrer sur" au lieu de "circuler sur" mais je laisse ce lapsus, il est trop chouette).
Manuel me manque. Ses deux Mimolette ont peut-être un peu moins tenu la "promesse" qui s'offrait (de par une insistance trop systématique sur des éléments fictionnels codifiés transposés dans un 'style Manuel', pouvant laisser supposer que l'enjeu ne serait qu'exercice de style ; et puis je trouve que la ville lui va mieux que la forêt), mais arrêtons avec ces termes journalistiques hautains qui laissent supposer qu'un artiste doit nous "promettre" quelque chose. |
| | | | Un très très bon album. Le dessin est pas forcément le plus séduisant, mais les dialogues et l'univers sont vraiment très chouettes, ça m'a fait penser un peu à Cent ans de Solitude par certains côtés.
En mieux, en fait. |
| NDZ, 04.03.2014 à 19:38 | 354509 |
| | | Très chouette. Idéal pour un cadeau de Noël. Le Ott. Je comprends le grand respect de pas mal de gens pour cet auteur: on a des récits fins, une prouesse dans le rendu graphique et de l'ambiance. Je m'en vais en lire d'autres rapidement.
Comme dans tout recueil, des trucs chouette et des gros coups de mou. Mon préféré reste de loin le John Wesley. Même si pour les oreilles je préfère Fred Wesley.
Belle surprise. Un livre qui compile des aventures qui ne cassent pas la baraque mais qui forment un tout honnête et cohérent. A rapprocher d'Homoblicus de Ponchionne, même si ce genre de livre souffre de références qui écrasent tout, jusqu'à ridiculiser parfois la démarche, on ne tombe jamais dans la dédicace, l'idolââtrie ou le commentaire prétentieux. Une belle récréation en fait.
Petite déception. Je n'ai pas réussi à être touché ou intéressé par ce récit adolescent. Pourtant de très bons passages, mais une impression de léger hors-sujet au final.
Juste essentiel. |
| NDZ, 03.02.2014 à 17:39 | 354109 |
| | | Album tout à fait équilibré en terme de témoignage / destin d'exception. La relation qui s'établit entre le narrateur-biographe et l'aînée-trainée (sans être péjoratif) est remarquable de subtilité et d'ambiguité. Tout au long de la lecture, on assiste (réellement) incrédules aux souvenirs de cette dame peut-être un peu mythomane, mais parfois, tellement en avance sur son temps. On a suit avec envie ce parcours initiatique, ces fragments de l'Histoire. Belle histoire. |
| NDZ, 15.01.2014 à 17:20 | 353669 |
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Ah ouais... merci pour le complément :) |
| | | | NDZ : | Aba Sourdi : | un des moins bons livres du catalogue |
un nom ? nous reparle... dans quel contexte ? merci pour les précisions |
Visible là |
| NDZ, 13.01.2014 à 19:20 | 353643 |
| | | Aba Sourdi : | un des moins bons livres du catalogue |
un nom ? nous reparle... dans quel contexte ? merci pour les précisions |
| | | | Tiens, le cadeau-adhérent de cette année n'a aucun intérêt et nous reparle de l'un des moins bons livres du catalogue. Pile quand je souhaite ne plus réadhérer, ça tombe bien. |
| | | | On remerciera Nick Butch, Glotz et Google pour ce joli sommaire. |
| | | | Et si suite il y a, sera-ce à l'Asso ou à l'Apo ? |
| Cargol, 07.11.2013 à 9:09 | 352804 |
| | | Bonjour bonsoir.
Qui saurait ce qu'est devenu Boris Bukulin, auteur de la formidable Aventure Des Opposants en 2005?
L'hydre nous promettait chaque année une suite, et...? |
| beuzno, 26.09.2013 à 23:27 | 352464 |
| | | allez 3 étoiles parce qu'il parle de notre mael, de la fête de la bière et des fanzines strasbourgeois |
| NDZ, 26.09.2013 à 22:30 | 352463 |
| | | Mael : | Ha aussi j'ai regretté d'avoir juste des strips et bam, pas de petites présentation du projet par le rédac chef etc. Puisqu'on en change à chaque numéro ça aurai été pas mal et aurai donné le supplément d'âme qui manque amplement. |
Ce que tu regrettes, c'est un truc du genre blabla à la Menu ou du genre des planches comme les interventions successives de Killo puis d'Ayroles pour présenter les dernières nouvelles nouvelles de l'Hydre ? parce que perso, la deuxième solution m'a bien plue pour le moment. De là à plonger dans Mon Lapin rien que pour le simili-édito-rigolo, il n'y a pas qu'un pas. De lapin. |
| Mael, 26.09.2013 à 17:47 | 352462 |
| | | Lu, et il faut bien l'avouer ce qui était à craindre se confirme. Bon, pas que les strips soient mauvais, il y en a même des très drôle et dans la majorité ils sont "rigolos". Mais 9,50€ les 32 pages de strips rigolos sur une thématique déjà vue et qui se regarde le nombril c'est un peu raide.
Je crois que la formule pourrait-être bonne mais pas avec ce thème éculé, pour un premier numéro c'est dommage.
Ha aussi j'ai regretté d'avoir juste des strips et bam, pas de petites présentation du projet par le rédac chef etc. Puisqu'on en change à chaque numéro ça aurai été pas mal et aurai donné le supplément d'âme qui manque amplement.
Par contre on parle de moi dans un strip et ça c'est amusant. Mais bon, deux étoiles quand même. |
| | | | C'est sûr que depuis le début, Trondheim est pas mal sur cette ligne "Menu ne publiait que des trucs hermétiques, allons vers un plus grand public", ligne qu'il est le seul à partager véritablement (David B. a certes un gout pour les 'vraies histoires', mais a moins ce raisonnement économique). Je pense que c'est pour ça qu'il n'a pas voulu prendre partie au comité éditorial, ayant déjà sa propre maison et se sentant sûrement un peu en décalage, pour preuve : deux de ses projets ont été refusés par l'actuel comité éditorial ! Je pense qu'on ne peut pas reprocher à Trondheim de faire des trucs dans son coin, quitte à ce que le calendrier fasse qu'il y ait des courts-circuits comme ça, car je suis sûr qu'on lui reprocherait aussi d'imposer ses vues à L'Asso si on voyait soudain fleurir des livres plus légers et qu'il était dans le comité.
(Tiens, ça me rappelle que j'avais trouvé cet article de Libération naze, non-comprenant et imprécis, étant donné le décalage avec ce que j'avais ressenti sur place. Ma première expérience de "en fait, le journalisme ce n'est pas la réalité". Il faut la vivre au moins une fois pour ne plus jamais croire ce qu'on lit.) |
| | | | Aba Sourdi : | Je ne pense pas que les deux revues se concurrencent tellement, les deux objets n'ayant rien à voir tant au niveau du format que du prix, comme tu l'as fait remarquer avant. J'aurais tendance à penser que Mon Lapin s'adresse directement aux 'fans pointus' de la première heure, mais alors c'est sûr que le casting de stars du premier numéro est une erreur pour l'image de défrichage, car à côté c'est Papier qui apparaît presque comme plus "risqué", s'il n'y avait pas Vivès. |
Oui certes, "concurrence" toute relative, et c'est pas vraiment le problème, la concurrence est ce à quoi inciterait l'économie de marché, de toute façon. J'exagère sans doute, et ça n'a pas tant d'importance, mais je trouve curieux, après tout le foin parisien pour virer Menu et diagnostiquer son cas clinique en bande dessinée et ailleurs, qu'on en arrive là. Trondheim aura été l'un des meneurs, et il aura multiplié les déclarations clinquantes sur sa conception d'une "politique éditoriale", ainsi pour mémoire : « Menu n'accepte jamais la contradiction, il n’est pas raisonnable. Il faudrait l’exclure du comité éditorial. Il veut jouer l'Histoire avec un grand H, ne publier que des oeuvres avant-gardistes qui se vendent à 1500 exemplaires » (source). Qu'on en arrive à cette configuration, soit une revue à l'Association gérée collectivement dont Trondheim est plus qu'absent, et une revue chez Delcourt pilotée par Trondheim et un autre, leurs premiers numéros sortant en même temps en librairie, fait qu'on peut se demander ce que tout ce foin aura servi. Au moins les salariés de l'Association j'espère.
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| | | | Je ne pense pas que les deux revues se concurrencent tellement, les deux objets n'ayant rien à voir tant au niveau du format que du prix, comme tu l'as fait remarquer avant. J'aurais tendance à penser que Mon Lapin s'adresse directement aux 'fans pointus' de la première heure, mais alors c'est sûr que le casting de stars du premier numéro est une erreur pour l'image de défrichage, car à côté c'est Papier qui apparaît presque comme plus "risqué", s'il n'y avait pas Vivès. Pour Delisle, je ne trouve pas ça étonnant qu'il soit dans les deux supports, ayant toujours été proche des deux à la fois, par la force des choses (étant donné que c'est le refus de "Chroniques birmanes" par Menu qui l'a fait migrer à Shampooing). |
| | | | ibnalrabin : |
Ceci dit je vous trouve quand-même fortement négatifs par anticipation concernant ces mon lapin sans en avoir vu un seul. |
Je suis toujours négatif, que ce soit clair. Et le premier Mon Lapin n'encombrera jamais ma bibliothèque, il y a des limites. Pour les suivants je mentionne juste le prix et les faiblesses de la maquette de couverture, défauts mineurs que la qualité des travaux présentés pourra facilement balayer.
L'élément majeur m'apparaît être la coexistence entre ce Mon Lapin mensuel et le trimestriel Papier de Trondheim en librairie. On pourra toujours parler de niches, de différences artistiques et de continuité éditoriale, Trondheim sauveur raisonnable et démocrate de l'Association se positionne comme son concurrent direct, accompagné d'une nouvelle génération d'auteurs plus "médiatiques", à un point jamais atteint jusqu'ici. Je cite le dossier de presse : « Au programme, une grande diversité des styles, des angles de vue et des origines, et un point commun: une vraie envie de s'amuser, d'expérimenter et de lâcher prise ». Guy Delisle est dans Mon Lapin et dans Papier. C'est beau le centrisme.
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| | | | Je m'emporte trop, comme d'habitude. Il faut y voir de la passion. Et puis je suis un indécrottable nostalgique de la troisième formule qui était un vrai laboratoire libre, bigarré, inattendu et international. Pour moi c'est ça une revue, c'est une sorte d'anthologie. J'attendais bêtement le retour de cet axe, comme une idée fixe. Tant pis pour moi.
(Et puis la vraie raison est économique : comme dit Docteur C, 9.50 euros pour 32 pages, je n'ai jamais vu ça pour une revue ! Jusqu'à présent, Lapin faisait l'effort de ne pas être trop cher. C'est quoi déjà l'organisme qui doit empêcher les revues d'être trop chères ? Il n'existe plus ?) |
| | | | Je peux me tromper, mais il me semble qu'à part le premier plein de strips d'Angougou, les suivants n'ont pas spécialement de thème, mais reflètent les préoccupations de leur rédacteur en chef qui a choisi les auteurs suivant justement ces préoccupations. Ça n'en fait pas un thème pour autant.
Ceci dit je vous trouve quand-même fortement négatifs par anticipation concernant ces mon lapin sans en avoir vu un seul. |
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