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Des bons titres à L'Association ? [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum
 | |  |  | stef : | "Quant aux qualités supposées de Big Ben, véritable excité bas de plafond et réactionnaire, il ne faut pas rêver..."
Quel connard ce Pasamonik ! Elles sont bien loin les éditions Magic-strip, la collection Atomium 58, le premier album de Freddy Lombard.
Quand on sait pas, on se tait ...
Big, tu restes le meilleur ! |
en matière de réactionnaire, il y connaît un rayon. Ce doit être l'influence croisée de pincemi et sa haîne irraisonnée de Menu qui lui ont fait pèter son dernier neurone. |
 | |  |  | À la lumière des précisions particulièrement éclairantes que l'on peut désormais lire dans un nouveau communiqué des salariés envoyé aux adhérents et posté sur le blog de soutien, je ne vois pas comment on ne peut pas être avec eux. Venez nombreux à l'Assemblée Générale du 11 avril !
Ce qui se passe n'a rien à voir avec une simple histoire d'ego artistique de leader de groupe de rock qui veut faire toutes les compos, il s'agit d'une hypocrisie structurelle, d'un mépris décomplexé et d'une malhonnêté non pas intellectuelle mais bel et bien réelle de la part de Menu. Il n'est pas question ici de lyncher un individu mais de dénoncer un comportement qui fait de nombreux dégâts.
Donc votons le lundi 11 avril à 10h au Point Ephémère, 200 quai de Valmy, 75010 Paris ! |
 | stef, 02.04.2011 à 21:24 | 337563 |
|  |  | "Quant aux qualités supposées de Big Ben, véritable excité bas de plafond et réactionnaire, il ne faut pas rêver..."
Quel connard ce Pasamonik ! Elles sont bien loin les éditions Magic-strip, la collection Atomium 58, le premier album de Freddy Lombard.
Quand on sait pas, on se tait ...
Big, tu restes le meilleur ! |
 | BigBen, 02.04.2011 à 15:57 | 337559 |
|  |  | Qu'il est doux de se faire moquer par Pasamonik !
C'est quasiment un titre honorifique ! |
 | |  |  | Globalement, Comix Pouf ne m'amuse pas toujours. Il joue cependant son rôle de poil à gratter.
Actua frappe fort avec ses produits de la mer... Le poisson gaulois sent la rose comparé à celui-là. |
 | |  |  | J'ai oublié le lien, mais bon c'est pas grave. |
 | |  |  | Attention, Monique fait des poissons d'avril !!! Ah ah ah !!!
Mmmmh ...
(et je ne parle pas du gout du chlore adapté en épisode de Glee, Tintin en manga, ...) |
 | |  |  | C'est vrai que ce petit "Espolette" ne paye pas de mine à première vu. Perso, je l'ai emprunté en bibliothèque et quelle surprise, ce fût une grosse claque!
Le sujet abordé est très bien traité sans lourdeur, avec humour et ce qui faut de sérieux pour réaliser une bonne Bd.
Du coup, je l'ai acheté pour en faire profiter l'entourage car il est facile d'accès.
Par contre, je n'étais pas au courant que L.Mandel avait pris parti dans la crise que traverse l'Asso. J'espère quand même croiser un hypothétique tome 2.
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 | |  |  | Et sachant que Lisa Mandel a fait l'habillage du site de vente aux enchères pour les salariés afin qu'ils puissent payer leur avocat, avec la même bichromie orange que "HP", ça ne sent pas trop bon pour un tome 2 chez une Asso uniquement menuesque. Si ça se trouve on va le retrouver à Shampooing, mon dieu !
Bref, en tout cas ouais, c'est un très bon livre, léger tout en ne l'étant pas du tout, et sur un sujet jusque là inabordé en reportage BD. Content que Mandel ait pris ce virage-là, alors que je n'étais pas du tout fan de son blog. |
 | NDZ, 27.03.2011 à 15:57 | 337422 |
|  |  | Des témoignages qui donnent un point de vue subjectif, un constat personnel sur les politiques de santé, sur les moyens financiers et humains dédiés à la psychiatrie dans les années 60 (?). Alors autant le dire, j'étais conquis d'avance... de par mes propres expérience (non, pas en tant qu'interné) et consternation, après un job d'été à la fin des années 90 (manutentionnaire en hôpital psy quelques mois - ie, repas, linge, mobilier).
J'ai donc trouvé le propos (via anecdotes, discours, engagements, etc) très équilibré, même s'il peut paraître sommaire, partial ou biaisé au premier abord.
On a un mélange savant de bassesses et de révoltes, de lâchetés et de dénonciations qui rend le pacte avec le lecteur transparent (confiance et crédit instaurés); la lecture en est alors fluide sans être trop "militant-neu-neu".
Globalement, un livre qui touche à la compréhension de l'Humain, souvent par simple opposition à la Condition Inhumaine.
J'ai juste la trouille face à la situation de l'Asso et au report annoncé du tome deux, de n'avoir jamais la globalité de ce courageux et passionnant projet (le sous-effectif et la réduction de moyen n'a pas - selon ma propre expérience - arrangé les choses, malgré un "humanisation" de la politique de santé - les faits divers nous l'ont fréquemment et tristement rappelé).
*la perspective des "non-soignants" en interaction avec l'institution n'est pas exempte d'anecdotes... on a les miettes - on fait le tampon entre l'hosto et la rue - sans être partie prenante. |
 | martin, 25.03.2011 à 9:08 | 337351 |
|  |  | Pour ceux que ça intéresse le mail de menu : http://bit.ly/blablamenu
Perso, j'en pense pas grand chose de tout ça. Je trouve que tout ceux qui parlent (Menu, Trondheim, les salariés et les ex-salariés), aucun n'en sort grandi (ça ressemble aux règlements de compte dans les successions).
ça m'attriste beaucoup (je relativise quand même, ça ne m'a pas empêché de reprendre de la tarte aux pommes hier soir). |
 | Gijom, 24.03.2011 à 23:12 | 337347 |
|  |  | Aba Sourdi : | Gijom : | C'est très "amusant" d'y voir Sfar qualifié d' « observateur neutre ». |
Toi tu n'as pas bien relu les plus belles pages de BD sur l'amitié, dans je ne sais plus quel carnet de Sfar, où Menu et lui se tapent une murge touchante et complice en se baladant bras dessus bras dessous dans Paris ! Donc oui, il fut une époque où Sfar pouvait être neutre vu qu'il était tout autant pote avec Trondheim qu'avec Menu. Mais maintenant ce n'est plus le cas bien entendu. Mais bon, c'est quand même Menu qui l'a cherché apparemment.
Bref, tout ça pour redire qu'on est vraiment dans de l'affectif complet, dans cette histoire. Mais il se trouve que l'affectif touche ici du social et de l'artistique donc il ne peut qu'être public par la force des choses, c'est cela que Menu semble ne pas comprendre. | Tu as sûrement raison (je n'ai même pas lu le premier carnet de Sfar jusqu'au bout), mais je continue de penser que Sfar ne pouvait pas être neutre dans cette histoire ; 1+1=2 et non =0 si l'on y ajoute Sfar en tant qu'auteur à L'Association, donc un intérêt pour être dans un camp ou dans l'autre, ça fait =3.
Quoi qu'il en soit ce bouquin chez Delcourt sera forcément subjectif, donc bon... |
 | |  |  | (Bon mais cela me semble un peu limite d'être à fond dans le reproche de mauvaise communication, je veux dire d'être jusqu'au-boutiste à ce niveau-là, car c'est à nous aussi de nous renseigner sur cette histoire si ça nous intéresse, et heureusement qu'on n'est pas spammé de plein de pubs clinquantes pour L'Asso comme si c'était une grande firme en péril avec un service marketing en béton qui appellerait jour et nuit aux dons... Par contre oui, il faut reprocher un laisser-aller vis-à-vis de la relation POSTALE avec les adhérents, ça je le pense depuis des mois.) |
 | |  |  | Je n'ai personnellement pas reçu la moindre carte de voeux ni la moindre relance, alors que je suis adhérent. Cela fait deux ans qu'il y a de vrais problèmes d'organisation au niveau de l'adhésion, je ne suis pas le seul concerné. C'est ce qui m'avait choqué en premier, bien avant que toute cette affaire commence.
Le fait de vouloir résoudre cette désorganisation par une personnalisation en mettant sa propre adresse dans le contexte que l'on sait, c'est vraiment de la provocation. Je trouve Monique gentil sur ce coup-là, je me serais attendu à un petit commentaire caustique venant de lui.
De plus, ce mail de Menu ainsi que l'appel des salariés ont été indiqués en commentaire du blog de soutien par l'ex-Soeur Céline, avec liens à l'appui, il est donc facile de déduire que c'est sur cela que se base Monique dans son article. Alors certes, c'est un peu trop discret pour parler d'appel "public" vu qu'on est dans un commentaire, mais là encore c'est gentil de sa part car "public" cela aurait dû l'être justement, en vérité c'est moins bien communiqué que ça malheureusement.
Donc je suis désolé, mais pour une fois Monique s'efforce d'être neutre. J'en suis le premier surpris mais c'est comme ça. On peut en effet lui reprocher d'être inexact vu qu'il parle de diffusion très large pour un message apparemment envoyé à "certains adhérents" dixit Céline, mais bon on nage depuis le début en pleine inexactitude chez toutes les parties alors on n'est pas à ça près...
Gijom : | C'est très "amusant" d'y voir Sfar qualifié d' « observateur neutre ». |
Toi tu n'as pas bien relu les plus belles pages de BD sur l'amitié, dans je ne sais plus quel carnet de Sfar, où Menu et lui se tapent une murge touchante et complice en se baladant bras dessus bras dessous dans Paris ! Donc oui, il fut une époque où Sfar pouvait être neutre vu qu'il était tout autant pote avec Trondheim qu'avec Menu. Mais maintenant ce n'est plus le cas bien entendu. Mais bon, c'est quand même Menu qui l'a cherché apparemment.
Bref, tout ça pour redire qu'on est vraiment dans de l'affectif complet, dans cette histoire. Mais il se trouve que l'affectif touche ici du social et de l'artistique donc il ne peut qu'être public par la force des choses, c'est cela que Menu semble ne pas comprendre. |
 | |  |  | wandrille : |
En même temps... on ne peut que s'étonner d'un système de ré-adhésion ou le principal intéressé est seul à valider les adhésions et se le fait envoyer à son adresse perso, alors que... Il ne fait pas même partie du bureau. |
Ah nan je pondère, le système de réadhésion est organisé tout à fait correctement, le bulletin de réadhéson (joint à la carte de voeux) est à renvoyer rue de la Pierre-Levée, pas d'entourloupe.
Le mail de Menu, prétendument très largement (chiffres à l'appui ???) diffusé, je ne l'ai vu cité que par Monique. Il ne l'a peut être envoyé qu'à ses amis, la traçabilité de l'info est plus que suspecte.
et la phrase "Jean-Christophe Menu comme le Comité des salariés de l’Association appellent le public à adhérer à l’Association et assortissent leur demande d’un pouvoir permettant de déléguer son vote en cas d’absence"me semble tout sauf factuelle : "appellent le public" ???? Il n'y a eu AUCUN appel public à ce que je sache, ni de Menu ni des Employés (rien sur leur blog de soutien ...) - ni même par mail aux adhérents comme moi (pourtant je suis dans leurs listes).
Tout ce que cite Monique ne semble que des extraits de mails à caractère plus ou moins privé et restreint, et pas des "appels publics" comme il le sous-entend, si ça c'est pas de la perfidie ... |
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C'est moins bien dessiné que les pubs pour la Poste. |
 | |  |  | Un observateur neutre qui est ensuite censuré par le "dictateur éditorial"... Oui c'est amusant |
 | Gijom, 24.03.2011 à 16:39 | 337339 |
|  |  | C'est très "amusant" d'y voir Sfar qualifié d' « observateur neutre ». |
 | Mael, 24.03.2011 à 16:33 | 337338 |
|  |  | Ha autant je ne prend plus le temps de chroniquer (je le referai bientôt promis), autant je bullenote systématiquement mes lectures, non mais. |
 | |  |  | Pour les chroniques, on a le droit à un peu de Thierry de temps à autre. :)
Pour les bullenotes, ce n'est justement pas aussi vrai que ça. Polina a déjà 6 bullenotes.
Alors bien sûr, il y a moins de mouvements qu'avant. Mais je ne compare pas avec le temps passé. Je constate juste que Bile Noire 18 est parti pour avoir de succès que Lapin 44.
Et c'est bien connu qu'Atrabile inonde la place de publicité pour sa revue, huhu (ou hin hin).
La valeur ne se mesure pas en nombre de bullenoteurs mais on a le droit de remarquer la relative indifférence face à Lapin. |
 | |  |  | En même temps, les bullenotes se font de plus en plus rares sur bubulle. Les top nouveautés ne sont basés que sur une dizaine de bulle-notes au mieux. Pas de quoi pavoiser.
Et s'il n'y avait pas les logiciels Herbv et Rohagus, il n'y aurait même plus de bullechroniques :o) |
 | Mael, 24.03.2011 à 16:04 | 337334 |
|  |  | Perso je ne la note pas parce que je ne la lis plus, parce que je ne trouve pas la formule actuelle intéressante. J'ai acheté les premiers numéros et y ai trouvé certes quelques choses excellentes (Gosselin&Henninger, Hellgren, même Josso et Méthé étaient assez décevants) mais surtout beaucoup de bd molle, proche de ce que Menu dénonçait habituellement (récupération indé-light etc.). Donc bon, je n'ai pas continué parce que ça coûte de l'argent tout ça quand même. J'aime bien l'asso mais s'ils arrêtent Lapin je ne pleurerai pas, je suis 100% d'accord avec la déclaration de principe de la "fausse nouvelle formule" mais pas avec son résultat. |
 | |  |  | Ce qui m'étonne, présentement, c'est que L'Asso et Lapin font causer... Pourtant le numéro 43 n'a que deux bullenotes et le 44, trois. Je ne pense pas que ce soit de la défection ni un acte politique que ce trop peu de bullenotes.
L'Association serait-elle devenue un Symbole subjectif ? "Il faut sauvegarder l'Association ! Euh moi ? Non, je ne lis pas sa revue mais il faut la préserver pour lézotres." |
 | |  |  | narcisse : | Ce que l'on comprend ici et là, c est qu'au moment du claquage de portes de David B, Killoffer, Stanislas et Trondheim, il y avait une véritable rupture à la fois intellectuelle et amicale.
On sent que les ex fondateurs ont compris trop tard qu'ils avaient laissés trop de marge et de liberté à Menu. Et ils s'en mordent encore les doigts et sont en train d'assister impuissants à un drame qu'ils sentaient venir depuis longtemps.
Même s'ils n'y sont plus, ils restent attachés à l'association. C 'est leur bébé aussi, ils se sont beaucoup investis dedans, ils ont encore des livres à l'association, alors oui on peut comprendre qu'ils se mêlent encore des affaires de l'association.
Ce qui se joue au fond c'est l'avenir pur et simple de l'association.
L assemblée générale va pas être triste... |
Ils ont encore des livres à l'association parce que leur contrat ne leur permet pas de les récupérer. David B a tenté de publier une intégrale complétée des incidents de la nuit chez Casterman, mais cela a capoté parce que Menu a été intransigeant et fait valoir que cela était contractuellement impossible. |
 | jmmelo, 24.03.2011 à 13:52 | 337329 |
|  |  | Aba Sourdi : |
autant je me dis désormais qu'il suffirait de garder les mêmes bons auteurs, de continuer à en découvrir de nouveaux et à en rééditer d'indispensables |
En voilà une bonne idée. Comment ça se fait que personne n'y ai pensé avant?!
Non mais je taquine. |
 | |  |  | Ce que l'on comprend ici et là, c est qu'au moment du claquage de portes de David B, Killoffer, Stanislas et Trondheim, il y avait une véritable rupture à la fois intellectuelle et amicale.
On sent que les ex fondateurs ont compris trop tard qu'ils avaient laissés trop de marge et de liberté à Menu. Et ils s'en mordent encore les doigts et sont en train d'assister impuissants à un drame qu'ils sentaient venir depuis longtemps.
Même s'ils n'y sont plus, ils restent attachés à l'association. C 'est leur bébé aussi, ils se sont beaucoup investis dedans, ils ont encore des livres à l'association, alors oui on peut comprendre qu'ils se mêlent encore des affaires de l'association.
Ce qui se joue au fond c'est l'avenir pur et simple de l'association.
L assemblée générale va pas être triste... |
 | |  |  | Thaaphaed : | Et Monique qui se délecte avec perfidie de la confrontation ...
La conclusion de l'article, avec en lien le site de l'Association (...) et le site de soutien atteint des sommets ... |
Déjà, cette manie de parler de "JC Menu, autoproclamé « dictateur éditorial » de la structure." est suspecte sous la plume d'un journaliste intègre :o) |
 | |  |  | Personnellement je fais confiance aux salariés, qui ont continué l'aventure avec Menu alors que les fondateurs partaient, pour être conscients de la ligne éditoriale à adopter. Ce serait les croire stupides que de se dire qu'ils se mettraient à vouloir faire du Shampooing sous les rènes de Trondheim, de la même manière que ce serait croire Trondheim stupide que de s'imaginer qu'il voudrait faire du Shampooing ailleurs que chez Shampooing.
Pour une fois que Monique se borne aux faits dans un article, il faut arrêter d'y voir encore de la perfidie. Pour le coup c'est l'attitude de Menu qui est indéfendable.
Du point de vue de la ligne éditoriale, autant je me disais au début qu'il n'y avait que Menu qui pouvait faire une bonne Asso, autant je me dis désormais qu'il suffirait de garder les mêmes bons auteurs, de continuer à en découvrir de nouveaux et à en rééditer d'indispensables, tout en se débarrassant du côté bibliophile luxueux complètement inutile désormais. Menu tenant au dernier point, je me dis que finalement il y a peut-être d'autres gens pas si cons pour pouvoir "sauver L'Asso" de belle manière. |
 | jmmelo, 24.03.2011 à 13:06 | 337325 |
|  |  | narcisse : | Une tête de hyene à Menu ca lui irait bien aussi!
Soyons sérieux deux minutes, des deux qui veut le plus sauver L'association?
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J'en sais rien. Je ne suis pas suffisamment au près de l'affaire. Je n'ai que les racontars, que les communiqués remplis de mauvaise fois des deux partis.
Par contre, ce que je sais, c'est que Trondheim a quitté le navire à un moment (pour X ou Y raison) et que Menu a continué.
Débarqué comme ça quand tout va mal et peut-être essayé de récupérer le bébé (si on croit les racontars...). ça me plait pas, surtout à la lumière du travail d'éditeur de Trondheim! (parce qu'on parle bien d’édition de bande dessinée et non pas de l'OPA de CHARCUTERIE MODERNE sur RILLETTE D'ANTAN).
Quelques part, je comprends l'intégrisme structurel que Menu veut garder à l'Asso. Même si les conséquences me mettent mal à l'aise. |
 | |  |  | Une tête de hyene à Menu ca lui irait bien aussi!
Soyons sérieux deux minutes, des deux qui veut le plus sauver L'association?
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 | jmmelo, 24.03.2011 à 11:25 | 337322 |
|  |  | narcisse : | Sur le site des Murmures, Trondheim dit qu'il sera présent à la prochaine AG en avril.
Il parle aussi de l'avenir de l'association et d'un "inévitable procès"... |
En fait, une tête de vautour ça lui irait tout aussi bien! |
 | |  |  | Sur le site des Murmures, Trondheim dit qu'il sera présent à la prochaine AG en avril.
Il parle aussi de l'avenir de l'association et d'un "inévitable procès"... |
 | |  |  | Thaaphaed : | Et Monique qui se délecte avec perfidie de la confrontation ...
La conclusion de l'article, avec en lien le site de l'Association (...) et le site de soutien atteint des sommets ... |
En même temps... on ne peut que s'étonner d'un système de ré-adhésion ou le principal intéressé est seul à valider les adhésions et se le fait envoyer à son adresse perso, alors que... Il ne fait pas même partie du bureau.
Ah c'est moche le droit, ouh que c'est vil, on peut pas tout faire à sa sauce comme on veut...
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 | |  |  | Et Monique qui se délecte avec perfidie de la confrontation ...
La conclusion de l'article, avec en lien le site de l'Association (...) et le site de soutien atteint des sommets ... |
 | le ppj, 23.03.2011 à 15:49 | 337316 |
|  |  | La thèse de JCM "la bande dessinée et son double" est sortie. |
 | |  |  | Reçu hier la carte de voeux 2011, à savoir le mini Lapin44bis.
Comme quoi ..
Miam !
Assortie d'un bulletin de réadhésion, sachant que l'AG de l'Asso se tiendra le 11 avril et que seuls les adhérents 2011 auront droit au vote ... |
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Un conte moral sans morale.
Déjà, dès le début, on est en plein fantasme. Un Hugh Hefner septuagénaire (on est censé être en 1999) fringant comme un trentenaire et vieux sage mettant en garde de jeunes demoiselles "bunnysées" des risques que comporte le fait de vouloir poser pour un magazine de charme, on n’y croit pas une seconde.
Ensuite, les deux biographies mises en parallèles, celle de Betty Page, la pin-up des 50’s, et celle de Linda Lovelace, le phénomène porno du début des 70’s ("Gorge profonde"), semblent à la fois fouillées et fantasmées, avec un rendu parfois approximatif (par exemple, dans la scène où on rencontre Betty Page pour la première fois, on est censé être en 1940 et elle se fait aborder par deux jeunes teenagers gominés qui font du cruising au volant d’une décapotable très en avance sur son temps… Toutes choses qui auraient visiblement du mal à exister avant les années 50…). C'est un peu bancal mais cela n’a aucune importance. Fantasmer le monde du fantasme est finalement une approche plutôt cohérente de la chose.
Ce qui est intéressant, au-delà du caractère biographique et édifiant de ces deux histoires, c’est que Nine Antico ne tranche pas, ne fait pas de morale. Elle laisse le lecteur se démerder avec sa conscience et son approche personnelle de la chose. Elle rend parfaitement bien la dichotomie fascination/répulsion que ressent tout un chacun devant la sphère du charme, de l’érotisme et de la pornographie.
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 | |  |  | Mr_Switch : | Bref, librairie très fréquentée d'une préfecture, livre pas anodin, et presque 10 ans pour qu'il en sorte... |
Ce qui est tout à l'honneur de la librairie de ne l'avoir pas retourné depuis tout ce temps. |
 | |  |  | J'ai trouvé un tome 1 de "Donito" avec son étiquette "37 F prix de lancement" vers 2006 dans un relais obscur...Sauf que bon, c'était pas Logique de Guerre Comix... |
 | Glotz, 12.03.2011 à 20:21 | 337108 |
|  |  | En janvier 2004, avec Maël on avait trouvé chez un libraire choletais un Logique de Guerre Comix parmi d'autres livres « indés » qui n'avaient jamais trouvé acquéreur... Plus de 13 ans à être en attente d'un lecteur, qui dit mieux ? |
 | BigBen, 12.03.2011 à 18:45 | 337106 |
|  |  | Ca pourrait être une performance oubapienne : blister comix. |
 | |  |  | Je voulais mettre ça dans le sujet du Lombard et puis non finalement
Anecdote.
J'ai acheté le tome 3 de L'Oubapo, il y a quelques mois, dans une librairie très passagère que je fréquente depuis 10 ans. Il se trouve que cet exemplaire, toujours sous blister, était reconnaissable par un accroc particulier dans ce même blister. Ce livre, le seul exemplaire, je l'avais toujours vu ou presque. Mais je procrastinais son achat.
La vendeuse a du oter le blister à l'achat car c'était toujours en franc, et l'isbn dans le livre.
Bref, librairie très fréquentée d'une préfecture, livre pas anodin, et presque 10 ans pour qu'il en sorte... |
 | |  |  | En attendant, le numéro 44 est sorti depuis quelques jours...
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 | |  |  | oueille oueille oueille... ce livre sur l'Asso, je l'attendais avec impatience à l'époque où le seul discours sur la chose était celui de Menu.
Et puis est arrivé l'affaire des licenciements où les employés de l'Asso on retourné contre son principal utilisateur ce discours "révolutionnaire", ce qui ne manquait pas de sel, mais...
Maintenant que tout le monde a craché son venin sur la statue du commandeur, je suis moins pressé que ça. Cette affaire a eu quand même le désagréable résultat de générer beaucoup de pus sans crever vraiment l'abcès.
Tous les gens qui avaient des comptes à régler avec Menu, mais n'osaient pas, s'en sont donné à coeur joie... Et pas forcément de belle façon.
Du coup ce livre, où je fais confiance à Trondheim pour avoir su trouver la mesure nécessaire dans les choix des participations et aussi l'optimisme et l'humour pour en faire autre chose qu'un réglement de compte, ça fera office de cache pot sur toutes les merdes qui viennent de sortir.
C'est moche. |
 | Matrok, 25.02.2011 à 0:04 | 336812 |
|  |  | Aba Sourdi : | Ah s'il pouvait descendre un peu en flèche "Plates-Bandes" ça ferait un peu d'auto-critique bienvenue, ce serait déjà ça ! ;) |
Ah ouais, quand même j'ai fait fort... après 1h du mat' je ne me relis plus. Je pensais évidemment à "Blankets". |
 | MAD, 24.02.2011 à 21:28 | 336809 |
|  |  | narcisse : | Jean Louis, j ai écrit trop vite. Le patron de Cornélius quoi qui est assez actif dans les commentaires sur la situation de l'association... |
Capron ou Gauthey?
:p |
 | |  |  | Jean Louis, j ai écrit trop vite. Le patron de Cornélius quoi qui est assez actif dans les commentaires sur la situation de l'association... |
 | BigBen, 24.02.2011 à 18:33 | 336800 |
|  |  | Et il y a de quoi faire une tome 2 maintenant. |
 | |  |  | Vu sur le site des "murmures du donjon" le livre sur L association devrait sortir en juin chez Delcourt shampoing. Et Jean Luc Gauthey va aussi y participer |
 | philig, 23.02.2011 à 9:58 | 336786 |
|  |  | la réponse de menu a le merite de donner sa position
le president d'asso que je suis releve quand meme
1 une asso L 1901 c'est un statut juridique mais des lors que l'on doit verser des salaires qu'on le veuille ou non les dirigeants ont les meme responsabilités et devoirs qu'un dirigeant d'entreprise
quand on a sept salaires a sortir on fait pas n'importe quoi
2 l'absence d'evolution juridique de l'asso au fil des démissions est quand meme legere l'absence de reunion du ca aussi.
3 reprocher des faits "juridiques" aux salariés comme il le fait dans son courrier quand on a pas soi meme fait le nécessaire bof bof
4 s'il y'a un commissaire au compte que faisait il?
a t il initié une procédure d'alerte?
a priori non donc les soucis ne sont peut etre pas aussi graves (ceci avant angouleme)
5 pour procéder a des licenciements éco c'est strict y'a des regles ancienneté etc.
cela doit etre lié a des difficultés économiques et seulement économiques
6 quand on a du stock (je connais pas le cout ou le gain du pilonnage) faut peut etre y toucher avant de licencier qqun
7 il vit de quoi menu? s'il n'est plus salarié? |
 | |  |  | Ah s'il pouvait descendre un peu en flèche "Plates-Bandes" ça ferait un peu d'auto-critique bienvenue, ce serait déjà ça ! ;)
Désolé, j'ai pas pu m'empêcher... Charmant lapsus en tout cas ! Et tout à fait d'accord, sinon. Perso ce qui m'avait le plus marqué c'était que son rejet devant la maquette et l'éditeur de "C'était le bonheur" de Blutch lui faisait dire "quel gâchis" sans même souligner que le simple fait que Blutch puisse déjà faire publier un tel livre singulier était quand même chouettos en soi. Vraiment, cette maniaquerie m'a très tôt dépassé, et après coup cela explique mieux son comportement d'artiste geek je dirais, sans aucune distance avec sa passion-addiction, que l'on retrouve ici dans une autre dimension. |
 | Matrok, 22.02.2011 à 1:29 | 336766 |
|  |  | Aba Sourdi : | Marre de cette posture pro-art jusqu'au boutiste, j'ai toujours haï le discours "l'art pour l'art" bourré de cynisme et à mille lieux de l'esprit que j'attends de la BD indépendante. |
Je pense que tu mets le doigt sur un des défauts les plus gênants de Menu... Je m'étais moi-même étonné (cf. ma chronique de "Plates-Bandes") qu'il descendait en flèches "Le Combat Ordinaire" et "Plates-Bandes" avec des arguments uniquement de forme (vulgarisation ou plagiat selon lui) et de politique éditoriale, mais que pas à un seul moment il ne semblait s'intéresser au sujet même de ces livres, à leur contenu. Pour quelqu'un qui prétend défendre les possibilités de la bande dessinée en tant que langage, cela aurait pu lui plaire de voir que des sujets très sérieux et difficiles comme le tabou de la guerre d'Algérie, la perte de conscience de classe des ouvriers (chez Larcenet), ou l'oppression religieuse (chez Thomson), pouvaient être abordés de façon aussi convaincante. Mais ce qui a sauté aux yeux et plu à de milliers de lecteurs, il ne l'a pas vu : l'art pour l'art, c'est aussi ça. |
 | |  |  | J'avoue qu'on se mord la queue, en effet !
En tout cas, je me disais encore à l'instant en faisant la vaisselle que Menu est décidément très cohérent et qu'on était prévenu : sa bibliophilie l'a toujours conduit à penser Livre, Livre, Livre avant tout, ce qui m'agace depuis déjà deux-trois ans. Cela peut facilement conduire à une posture réactionnaire, on le voit avec internet, ou "bourgeoise" pour faire court, et à ce niveau-là il s'est toujours opposé à Konture qui n'a jamais aimé les maquettes trop luxueuses. Mais je ne pensais pas que ça allait pouvoir déborder sur le terrain gestionnaire et humain, vu que je vis vraiment dans le pays des bisounours, pour moi Menu et toute l'équipe se marraient toute la journée et tout le monde s'aimait dans le joli petit monde de la BD indépendante. Je déchante depuis environ ces mêmes deux-trois ans mais quand même, ça fait un choc. |
 | BigBen, 21.02.2011 à 21:11 | 336760 |
|  |  | Oui, on en revient toujours à ce seul pauvre argument. Il aurait dû dissoudre tout, association, Association. Mais s'il avait fait ça, que resterait-il de L'Association... et de ses salariés ? |
 | |  |  | Avant même de parler des salariés, j'aurais vraiment aimé qu'il parle davantage de la crise des fondateurs à l'époque, oui, au lieu de résumer ça par une phrase du style "tout le monde est au courant que le comité originel de L'Association a éclaté, mais celle-ci va continuer de plus belle", qui bien que pleine d'enthousiasme artistique là encore, était bien pauvre niveau communication de la vie d'une association. Alors je sais, on va me dire que Menu n'a jamais aimé la "communication", mais alors pourquoi garder la forme association et le nom Association, on en revient toujours là... |
 | BigBen, 21.02.2011 à 19:53 | 336756 |
|  |  | Ah bon ? quand tu lisais les éditos de Lapin, tu te disais : ah quand même, il pourrait parler un peu plus des salariés et des comptes de l'Association ?
Moi j'avoue que je ne me suis jamais intéressé particulièrement au fonctionnement interne de l'association. Ca ne me regardait pas. Ce qui m'a toujours intéressé, dans les éditos et autres comptes-rendus, c'était la vie et les travaux des différents auteurs, les projets, et les idées. Je ne savais pas qu'il y avait 7 salariés. Je ne savais pas, et ne sais toujours pas, quand ils ont été embauché, combien ils sont payés, si leur salaire est généreux ou pas. Ca ne fait pas de moi un monstre adepte de l'art pour l'art !
|
 | |  |  | Certes certes certes, je comprends tout à fait cela, j'ai parfaitement saisi ta position depuis le début, et une partie de moi ne peut s'empêcher de la partager.
Il n'empêche qu'en tant qu'adhérent j'avoue avoir toujours souffert du manque de clarté et de communication de l'association L'Association à la Pulpe, surtout depuis quelques années où il n'y avait ni assemblées générales ni nouvelles concrètes ni même relances pour se réadhérer. J'essayais de réprimer tant bien que mal l'impression qu'on nous oubliait et qu'il y avait quelque chose de pas rond en interne, mais cela a été confirmé depuis.
Quand je lis aujourd'hui l'édito du dernier Lapin qui est bourré d'humour et d'entrain, je me dis que si c'est le même Menu qui savait pertinemment que les licenciements de la moitié de l'équipe allaient être annoncés, ça fait froid dans le dos. Alors d'accord, on est dans une revue d'art donc on parle de l'art en premier, mais quid des humains derrière l'art ? Marre de cette posture pro-art jusqu'au boutiste, j'ai toujours haï le discours "l'art pour l'art" bourré de cynisme et à mille lieux de l'esprit que j'attends de la BD indépendante. D'où ma déception, mon état sincèrement choqué qui me fait être amer, peut-être trop je l'admets.
Plutôt que comme un "dictateur", je vois désormais Menu comme une sorte de politicien mou qui pratique la langue de bois et qui veut cacher les affaires d'Etat derrière de grandes idées, c'est cela que je ressens maintenant, avec cette propension à ne surtout pas vouloir que la machinerie interne et humaine soit dévoilée, à ne surtout pas parler spontanément et clairement pour ne pas "envenimer les choses". Bref, c'est une sorte de diplomate à la mords-moi-l'noeud, bien loin de l'idéaliste echevelé que je m'imaginais. Alors on peut répondre sans fin "mais il l'a dit qu'il était pas doué dans les rapports humains", il n'empêche que ça n'enlèvera rien au fait qu'ici le débat est HUMAIN en effet, alors essayons d'oublier un peu l'art deux secondes non ?
(Et pour Wandrille que j'attends au tournant : oui je sais, avec mon nouveau portrait menuesque, je te donne un peu raison pour la "malhonnêteté intellectuelle" ! Mais je parlerais plutôt de "malhonnêteté humaine", car dans le strict domaine esthétique on ne peut rien lui reprocher.) |
 | BigBen, 21.02.2011 à 18:21 | 336752 |
|  |  | Si tu reconnais que le doute est bien partie intégrante de son travail d'auteur, et il l'est — c'est ce qui lui crée dans son œuvre cette brisure, cet émiettement; ce qu'il appelle ses gnognottes — tu peux difficilement l'ignorer dans son activité d'éditeur, tant les deux champs sont indissociables. C'est quand même hallucinant de voir la caricature qui se dessine en ce moment, et qui veut faire de Menu un horrible dictateur, alors qu'il n'a simplement pas changé. Il a toujours été autoritaire dans sa pensée, assez manichéen dans ses déclarations polémiques sur le microcosme, rigoureux et exigeant dans ses choix éditoriaux, et porteur d'un idéal. Tout le monde reconnaissait ces qualités, ou alors ne disait rien (et qui ne dit mot consent), mis à part quelques voix isolées comme Wandrille. Et tout à coup, toutes ces qualités d'hier deviennent des défauts intolérables : l'autorité se transforme en dictature, l'exigence devient rigidité inhumaine, l'idéalisme devient l'égoîsme d'un grand enfant jaloux de son joujou. Tout à coup, c'est le concert ! Un entraînement collectif qui veut faire de lui une sorte d'épouvantail à démocrates grévistes et signataires.
Moi je suis aussi très triste car derrière cette curée très démocratique, je vois la fin d'une utopie, et le retour aux affaires et aux petits intérêts. Faire une pétition qui s'appelle ""Longue vie à L'Association", c'est malhonnête. Cette pétition aurait dû s'appeler "Longue vie aux SALARIÉS de L'Association". |
 | |  |  | (Je m'excuse d'être hors-sujet, là vous parliez en effet du "Mémoire de maîtrise" qui est soit dit en passant l'un de mes dix livres préférés de ma bibliothèque tellement qu'on suit rarement comme ça une pensée belle et forte en direct, mais vous comprendrez que ça m'est difficile de faire abstraction du temps présent, quitte à encore me faire du mal en me rappelant que je n'arrive plus à soutenir JCM. Je dois être maso.) |
 | |  |  | BigBen : | Et d'ailleurs, il est complètement faux de dire que Menu ne doute pas. C'est avoir une vision bien caricaturale de l'homme, de l'auteur et de l'éditeur que d'affirmer cela. Relis Livret de phamille. |
C'est bien pour ça que j'ai précisé "ce qui me gêne dans cette affaire". Ce qu'on lui reproche ici c'est de ne pas remettre en question sa façon d'agir et de penser, bien que cela ait fait ses qualités d'éditeur (alors qu'en tant qu'auteur il a toujours eu une sorte d'énergie mélancolique pleine de doutes, en effet).
Vraiment, je pense que toute la complexité qu'il y a à juger la situation tient beaucoup aux scrupules qu'on peut avoir à lui reprocher une attitude qui a jadis fait sa grandeur mais qui en fait désormais un sombre personnage. C'est jamais simple car on a l'impression de trahir son passé, c'est pour ça je pense que Gauthey semble si tendu et affecté ; en perdant un ami il perd définitivement sa jeunesse. |
 | |  |  | Bonjour à tous,
Nous sommes heureux de vous annoncer l'ouverture d'une grande vente aux enchères de dessins originaux au profit des salariés de L'Association. Pour mener à bien cette opération, un site dédié vient d'ouvrir dont voici l'adresse: http://www.soutienasso.fr
À partir du lundi 21 février 2011 à 17 heures, y sera mis aux enchères un dessin par jour. La vente de ces oeuvres, généreusement offertes par des auteurs proches de l'Association, servira à soutenir financièrement les salariés de la structure (l'avocat coûte cher, les photocopies aussi; vous trouverez plus d'informations sur le site).
Plus d'une vingtaine d'auteurs y participent déjà, et la manifestation durera tant qu'il restera des dessins et des clients.
Venez nombreux !
À très bientôt.
Le comité
PS: Il est recommandé de diffuser cette information. Merci! |
 | |  |  | Il me semble que l'on peut faire un distinguo entre l'auteur-éditeur et l'auto-éditeur. La mise à l'épreuve de l'ego doit par ailleurs être différente ?
Me trompé-je ? |
 | BigBen, 21.02.2011 à 13:28 | 336743 |
|  |  | Hé bien, pour le coup,je suis aussi d'accord avec Wandrille. Etre auteur-éditeur, ça peut devenir frustrant quand le travail d'édition prend le pas sur la création personnelle, et c'est souvent le cas car il est effectivement plus facile au quotidien de "gérer" l' éditorial que de se mettre à sa table à dessin en se concentrant sur l'écriture, car cela demande des plages de temps plus longues. Il y a là deux activités qui s'opposent dans un premier temps, dans le conjoncturel, même si elles peuvent tout à fait se réconcilier en profondeur.
Sinon, pour répondre à Aba Sourdi : tu affirmes des choses assez gratuitement, ça ne vaut pas grand chose. Il est évident que le travail d'éditeur a à voir avec la curiosité et la générosité. Il faut avoir de l'enthousiasme, et beaucoup d'élan vers le travail des autres pour être éditeur, et d'autant plus qu'on est soi-même auteur. Crois-moi, certes la création demande un travail sur soi plus intensse, des efforts et une pratique quotidienne continue mais il est beaucoup plus agréable et confortable de se retirer dans son monde, avec ses obsessions, et sa pratique. L'auteur est en quelque sorte inattaquable dans la mise en forme de l'univers personnel dont il détient toutes les clés. Le danger et l'inconfort est beaucoup plus grand dans le travail d'éditeur où il faut se frotter aux autres, faire des choix et les justifier (par exemple auprès des auteurs qu'on refuse). Et quand en plus, cela se double d'une activité de critique, ça se complique encore. Je ne vois pas comment on peut mettre sur le compte d'un égo surdimensionné l'activité supplémentaire d'éditeur et de critique, c'est à dire une mode de pensée tournée vers les autres : que cela soit pour les mettre en avant, les valoriser, ou les dénigrer, c'est toujours une pensée "qui sort de soi" pour utiliser ton vocabulaire.
Et d'ailleurs, il est complètement faux de dire que Menu ne doute pas. C'est avoir une vision bien caricaturale de l'homme, de l'auteur et de l'éditeur que d'affirmer cela. Relis Livret de phamille. |
 | pirik2, 21.02.2011 à 10:52 | 336741 |
|  |  | C'est évidemment moins facile de devoir vendre sa tambouille que celle des autres, la question de la légitimité se pose constamment.
Ce qui peut être considéré comme prétentieux chez Menu, c'est pas son humble travail d'éditeur dans l'ombre, mais son combat pour la reconnaissance de la BD en tant qu'Art officiel, qui n'a de dadaïste que l'esthétique. (mais qui a eu des retombées positives pour tout un tas de gens, c'est vrai aussi.)
Mais le plus dur pour l'égo reste de poster sur Bulledair sans exprimer de désaccord avec Wandrille. |
 | |  |  | Tout dépend de quel biais on se place, car plus bas tu as utilisé le mot "certain" pour l'édition, pas pour la création. D'où le fait que je pensais que ça rejoignait ma vision de l'édition comme omnipotence de la certitude. Mais je comprends tout à fait ta vision des choses et je ne prétends pas être dans ton cerveau. ;) |
 | |  |  | Aba Sourdi : | Cela rejoint mon idée selon laquelle il faut être bien plus sûr de soi et donc par la force des choses égocentré pour être éditeur que pour être créateur. On doit assumer jusqu'au bout le bien-fondé de ses choix, de sa posture alors que l'acte d'art peut être davantage spontané et sans prétention. |
C'est à peu près le contraire de ce que j'ai écris, tu force mon respect dans ta vision kaléidoscopique de chaque post... Encore une fois, une lecture biaisée pour une interprétation inverse.
Je dis qu'au contraire, l'acte de créer relève d'une foi dans son travail, d'une certitude et d'un ego dont, personnellement, je ne me sens pas capable.
Alors que voir le talent chez les autres, l'encourager et l'encadrer est plus facile, tout comme c'est plus dur de vendre son travail que le travail des autres (car l'éditeur est un commerçant du livre, on l'oublie et on le cache sous beaucoup de prétention, mais c'est aussi ça).
Donc non, ça ne dénote pas d'une certitude écrasante. En tant qu'éditeur, tu peux te tromper. Quand Menu parle d'un "catalogue irréprochable" là oui, il n'est pas vraiment honnête.
Il y a des choses dispensables à l'Asso, y compris dans les choix de Menu. Tout comme nous aussi, on s'est planté (et on le fera encore) en éditant mal certains projets (ou en les éditant tout court).
La prétention, c'est de penser qu'on ne se trompe jamais.
Mais l'acte d'éditer, en soi, n'est pas plus prétentieux que celui du créateur qui cherche à être édité, qui l'est infiniment plus, puisqu'on a affaire à un type qui pense que son travail vaut bien la consécration du livre. |
 | NDZ, 21.02.2011 à 10:27 | 336738 |
|  |  | Aba Sourdi : | Oui voilà, ce qui me gêne depuis le début dans cette affaire c'est que Menu croit avoir tout compris, est absolument sûr de soi, bref ne sort pas de son moi. |
Il le dit: il a un Destin!
Merci wandrille pour ta réponse, c'est bien ce qui me semblait, auteur-éditeur ce n'est pas une synecure, tous (sans généraliser à partir de deux "cas cliniques" ;) ) partagent probablement ce mélange de satisfaction-frustration (que tout artiste, tout être devrait partager pour être honnête) puissance mille.
Et Aba, je ne pense pas comme toi qu'il faille avoir plus le melon (ie d'ego) pour être éditeur que pour s'épanouir en tant qu'auteur. Après, c'est à modérer sur l'ensemble du spectre: d'Editeur à vendeur de livres. Ce qui m'intéresse c'est vraiment le profil de celui qui a le choix (?), l'auteur-éditeur. En fait, je ne vois pas vraiment d'issue autre que ce que décrivent wandrille (et Menu). Editeur ça bouffe du temps, de l'énergie, de la confiance en soi. D'où ça grignote un peu l'oeuvre d'auteur... et à la fin (je ne te le souhaite pas forcément, wandrille, sauf si c'est ton choix - bien que toi, tu aies encore d'autres cordes artistiques à ton arc) l'oeuvre de Menu, depuis longtemps, c'est le catalogue de l'Asso. Une oeuvre théorique sur la BD (ses idées, ses choix, sa passion) en tant que telle. Et du coup, je suis persuadé qu'il s'est "sacrifié" ou "investi" éditeur en chef (de ligne) parce qu'il est sûr de la moindre valeur de son oeuvre d'auteur par comparaison à celle de ces camarades (et ça, ça ne me semble pas prétentieux des masses, francis). C'est sûr, c'est frustrant au final mais c'est lui qui a fait le choix (? ou bien alors...). Quand les autres disent que l'Asso c'est le bébé de Menu, est-ce qu'ils lui ont laissé le boulot de grand timonier parce qu'eux-mêmes n'ont pas assez mouillé la chemise pour la gestion, la direction éditoriale, etc.? ils avaient moins d'idées? ils partageaient ses idées (un temps)? ils étaient persuadés que Menu faisait le tout bien et au plus proche de ce que voulait l'Association d'auteurs? Mais ont-ils un temps réalisé que Menu ne produisait plus beaucoup, se sont-ils posés la question: est-ce que tout cela a été un choix ou un non-choix? est-ce qu'il en est satisfait? (de ce que je retiens de sa prestation en janvier au Centre Pompidou, je pense que non, qu'il en a souffert et qu'il en souffre, même si c'est commode de se planquer dernière beaucoup de boulot d'éditeur ou d'étudiant pour pouvoir ne pas avancer sur ses propres projets auxquels on ne croit plus trop)
Si L'Asso est l'oeuvre de Menu, le Menu d'aujourd'hui est lui, sûrement l'oeuvre de L'asso (les auteurs). A responsabilité partagée, problèmes inextricables car tout le monde a tort, tout le monde a raison.
De mon côté, j'espère juste que la maison d'édition survivra, le catalogue s'étoffera et qu'une équipe dynamique et passionnée (renouvelée ou non) fasse encore du très bon boulot. (c'est mon côté Oui-Oui) |
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