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Verdict panoramique de vos dernières lectures...

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Mr_Switch, 08.04.2025 à 15:25379725
beuzno :




cure de bonnes vieilles américaines.

C'est curieux que personne ne note ces 2 livres ici où l'Histoire de la BD est très appréciée.
Voir notre grand prix et celui d'Angoulême.


Garçonnes est une lecture bien intéressante. Peu de planches sont maintenant lisibles au premier degré, certes. Mais historiquement, c'est intéressant. Autant pour l'Histoire américaine ou mondiale, que pour l'Histoire de la bande dessinée.
On peut regretter certains choix de maquette abscons (mais sans doute hérités de la version originale), et surtout il manque un petit texte de contextualisation pour le lectorat français (Flappers et garçonnes ? La même chose ?)

Anecdote. J'avais un sentiment de familiarité avec les Garçonnes dessinées dans ce livre.
Je viens de réaliser que la Garçonne était l'un des leitmotivs de l'iconographie publicitaire du cognac, il y a 100 ans.

Mael, 23.03.2025 à 15:47379705
On accueillait une expo Madeleine résistante dans ma bibliothèque, pas enthousiasmé par une BD historico-biographique, j'ai donc lu les trois tomes pour animer une rencontre avec les auteurs et ça a été avec un vrai plaisirs, quelques éléments pour cela :
- Le dessin de Bertail, je le savais déjà, c'est un des rares dessinateurs réalistes, avec une possibilité académique, dont le style est très reconnaissable, et ses divers partis pris de représentations (de la violence, les choix de couleur...) sont très efficaces ici ;
- Un témoignage qui fait entendre Madeleine Riffaud mais en évitant le "on vient interviewer Madeleine", elle parle en tutoyant le lecteur dans de très nombreux récitatifs qui, étonnamment, ne cassent pas du tout la dynamique. de fait il y a très peu de description dans son propos rapporté, elle commente plus que le dessin n'illustre ;
- La vie de l'héroïne y est quand même pour beaucoup, elle a une vie assez dingue, et c'est pas terminé, je suis très curieux de voir les tomes à venir, notamment les 5/6/7, qui aborderont l'Indochine et l'Algérie, l'aspect très consensuel de la célébration d'une Résistante anti-nazi (quoique ces derniers temps être nazi ne semble plus si grave) sera sans doute un peu différent, surtout quand on voit combien le sujet de l'Algérie est bien dégueu ces derniers temps.

3 grenades dégoupillées...

NDZ, 22.03.2025 à 14:05379703
Oulàlà, je ne suis pas net. Merci Pierre pour la remarque... car je n'avais pas remarqué. On est d'accord sur beaucoup de choses, en effet. Merci à toi et à ta bullechronique.

Pierre, 19.03.2025 à 23:11379701
NDZ :
On se demande parfois pourquoi on aime la bande dessinée. Pourquoi certains auteurs sont incontournables. Pourquoi, parfois, dans les nouveautés, on ne trouve pas forcément ce que l'on voulait lire au temps t et qu'il faut parfois piocher (avec chance, du pas cher) dans les bacs du marché aux livres de la place Ste Anne. Purée, quel bon livre ! Tout se qu'il me fallait pour me faire à nouveau croire dans les qualités de la Bande Dessinée, dans le fait qu'il y a des choses qui ne peuvent marcher qu'en BD. J'ai lu à la fois une histoire où sa grouille de vie (arrière-plans riches, de vrais rôles de figurants), des cases abstraites et graphiques, des personnages marquants graphiquement, un découpage incroyable frôlant parfois la simple juxtaposition rapide des séquences dans une même planche, des dialogues/voix off qui s'enchaînent de manière pseudo-décousue ou plutôt exigeante, notamment avec des citations de la théorie, etc. L'histoire mêlant les thématiques théâtre vs cinéma, art et fascisme, triangle amoureux et meurtre, et pour finir, une invention techno-artistique qui donne son nom au livre, tout cela, au regard du reste, est anecdotique.


Tu n’avais donc pas lu ma bullechronique ? Je l’ai rédigée il y a plus de 22 ans et elle attend toujours son lecteur.

NDZ, 17.03.2025 à 10:56379699
On se demande parfois pourquoi on aime la bande dessinée. Pourquoi certains auteurs sont incontournables. Pourquoi, parfois, dans les nouveautés, on ne trouve pas forcément ce que l'on voulait lire au temps t et qu'il faut parfois piocher (avec chance, du pas cher) dans les bacs du marché aux livres de la place Ste Anne. Purée, quel bon livre ! Tout se qu'il me fallait pour me faire à nouveau croire dans les qualités de la Bande Dessinée, dans le fait qu'il y a des choses qui ne peuvent marcher qu'en BD. J'ai lu à la fois une histoire où sa grouille de vie (arrière-plans riches, de vrais rôles de figurants), des cases abstraites et graphiques, des personnages marquants graphiquement, un découpage incroyable frôlant parfois la simple juxtaposition rapide des séquences dans une même planche, des dialogues/voix off qui s'enchaînent de manière pseudo-décousue ou plutôt exigeante, notamment avec des citations de la théorie, etc. L'histoire mêlant les thématiques théâtre vs cinéma, art et fascisme, triangle amoureux et meurtre, et pour finir, une invention techno-artistique qui donne son nom au livre, tout cela, au regard du reste, est anecdotique.

crepp, 14.03.2025 à 8:37379691




Bon, Lehman avec "saint-elme", "l'homme gribouillé", et maintenant avec "les navigateurs" me prouve qu'il est vraiment excellent pour me faire croire à ce fantastique dans la réalité. A la fin de la lecture j'aurai voulu jouer ce scenar en jeu de rôle.
Par contre, je ne suis toujours pas fan d'une couverture qui ne reflète pas complètement le trait du dessinateur de l'album.
4 mers

crepp, 10.03.2025 à 14:45379687


Un homme débarque sur les rivages glacés du Grohenland,il veut être le sauveur de la population, ou bien juste le sien.
J'ai craqué sur cette version en noir et blanc car je préfère le trait de Tanquerelle de cette manière. Il pose bien l'ambiance "polaire", c'est juste dommage qu'Ayrolles en voulant rendre hommage à Shakespeare, n'arrive pas à donner la claque émotionnelle. Trop prévisible, pas assez lyrique.
Sympa, sans plus.
3 défenses.

e m, 03.03.2025 à 22:29379683
Trolls de Troy, quelques tomes...
Je ne me lirai pas toute la série d'un coup, mails un tome de temps à autres ça passe bien.
Ça ne se prend pas au sérieux, les histoires sont farfelues, parfait pour me détendre pendant quelques minutes.
Et ça se retira facilement sans problème.
3 pouvoirs aléatoires


Tango #1 à 6...
Relecture pour les premiers tomes.
Une seule qui devrait plaire aux amateurs de Largo Winch, les autres peuvent passer leur chemin.
Un beau héros ténébreux qui se débrouille toujours pour se retrouver dans les emm* malgré lui, et qui rend la justice justice à coup de tatanes et de flingues.
Ça se lit tout seul, avec un certain plaisir, si on aime le genre. Le dessin est réaliste, bien propre, et il y a de jolis paysages de pays où je ne mettrai jamais les pieds.
Je ne pensais pas que ça me plairait. Bonne surprise.
3 voiliers

Mael, 27.02.2025 à 12:08379675
Je le noterai dans les semaines (mois ? le temps se distend en ce moment) à venir ! Il est près de mon canapé en tous cas.

beuzno, 27.02.2025 à 11:20379674


C'est du lourd ! la Bunche dit tout ce qu'elle pense ou fait du plus intime au moins avouable avec des dessins bien torturés comme j'aime.
Elle a eu une grosse influence sur Doucet,Bechdel...
Cette BD aurait dû être traduite par l'Association dans les années 90; mais d'après sa traductrice de fille, son parler yiddish new-yorkais est très difficile à traduire.

Anecdote: j'ai croisé son regard à l'occasion d'un festival d'Illzach des années 80 et je peux témoigner qu'elle avait "le regard qui tue" intense et pénétrant.

PS. Je te rassure Maël, tu n'es pas bête: "Sacrée Bunche" n'était pas notée lorsque j'ai fait mon commentaire dans la discussion "derniers achats"

lldm, 17.02.2025 à 16:35379648

Mieux vaut tard que jamais, je découvre - une fois n'est pas coutume, grâce aux recommandations de Jérôme LeGlatin - Umezzu, à travers cette courte série. Cette lecture mériterait sans aucun doute un article au long cours, mais je ne voulais pas repousser à cette très hypothétique rédaction le plaisir de vous encourager à lire cette drôle de chose ; les imperfections de certaines mises en places, la pesanteur appuyée de certains dialogues (mais peut-être la traduction y est-elle pour quelque chose) ne font pas très longtemps obstacle à la puissance de tout le reste ; je suis particulièrement impressionné par la capacité de l'intrigue à placer un écran descriptif entre ce que nous regardons et les valeurs, les récits, que ces choses représentent, pour nous faire regarder l'irregardable. Je suis également très impressionné par la richesse des propositions rythmiques, les dilatations et compressions des tempi sans lien avec la nécessité fonctionnelle, mais motivées par la tension affective, émotionnelle ou critique.

Mael, 15.02.2025 à 15:46379644
Alors certes lire cette histoire d'enfant martyrisée, voire de viol d'enfant et de prostitution de mineures dans l'histoire dans l'histoire, alors qu'on pouponne n'est peut-être pas l'idée du siècle. Mais je suis allé plein d'entrain sur ce livre, ce n'est pas mal, mais je suis nettement moins hypé que la moyenne (peut être car on l'a trop survendu ?). Pour mes réticences, on s'est bcp étonné qu'un premier livre d'une inconnue soit à ce point abouti, mais justement je lui trouve d'énormes longueurs, un beau dessin certes mais aussi parfois très kitsch, avec un équilibre incertain entre les deux, et une narration par hyper lisible, on sent que les codes sont pas hyper connus car c'est assez fréquent d'avoir un sens de lecture non logique. Je le lis sans déplaisir, mais sans folle excitation. C'est loin d'être nul, mais clairement pas un coup de coeur et à vrai dire, la prouesse qui m'impressionne le plus pour le moment, c'est celle du lettrage. Citons donc Amandine Boucher et Emmanuel Justo qui ont "lettré à la main" comme indique le site de l'éditeur.

Mael, 14.02.2025 à 17:49379639


Les éditions Flutistes arrêtent leur activité cet été, à Angoulême, un zine bilan reprenant l'histoire depuis leur premier zine était proposé.

e m, 16.01.2025 à 23:06379394
Ahah ! non, je n'ai même pas regardé les bullenotes
Je suis tombé par hasard sur cet album, et je me suis souvenu de la couverture. Donc je l'ai lu par curiosité, me doutant tout de même que ça ne me plairait pas.
Il faut dire que Jodorowsky ce n'est pas vraiment mon scénariste favori.
L'Incal, je l'ai lu parce que c'est considéré comme une série culte, mais j'ai dû me forcer pour aller jusqu'au bout.

Thierry, 16.01.2025 à 10:37379391
Pierre :
e m :
Megalex #1...
Mon dieu que c'est laid ! Ces couleurs... J'en ai encore mal aux yeux tellement ça pique.
Et que dire de l'histoire concoctée par Jodorowski... J'ai trouvé ça tellement ridicule. Et cette surenchère de vulgarité dans le dialogue. Misère.
Je crois que j'ai détesté au point de vouloir pouvoir délire cet album.

0 clones


Mais enfin, qu'est-ce qui t'a pris aussi ? Tu ne regardes jamais les bullenotes ?

il faut faire ses propres recherches :o)

Pierre, 15.01.2025 à 21:37379386
e m :
Megalex #1...
Mon dieu que c'est laid ! Ces couleurs... J'en ai encore mal aux yeux tellement ça pique.
Et que dire de l'histoire concoctée par Jodorowski... J'ai trouvé ça tellement ridicule. Et cette surenchère de vulgarité dans le dialogue. Misère.
Je crois que j'ai détesté au point de vouloir pouvoir délire cet album.

0 clones


Mais enfin, qu'est-ce qui t'a pris aussi ? Tu ne regardes jamais les bullenotes ?

Mael, 15.01.2025 à 13:30379380
Ha bah oui la majorité du job de Jodorowski est quand même grotesque, L'Incal ça passe car Moebius, car une influence, mais quand on le relit c'est quand même un peu nul.

e m, 15.01.2025 à 12:54379378
Megalex #1...
Mon dieu que c'est laid ! Ces couleurs... J'en ai encore mal aux yeux tellement ça pique.
Et que dire de l'histoire concoctée par Jodorowski... J'ai trouvé ça tellement ridicule. Et cette surenchère de vulgarité dans le dialogue. Misère.
Je crois que j'ai détesté au point de vouloir pouvoir délire cet album.

0 clones

Mael, 26.12.2024 à 11:39379125
Comme je prépare sérieusement les bulledor je lis des choses conseillées ici ou ailleurs. Pas encore fini Le Roi méduse mais ça a l'air très bien, après La Panthère Evens continue cependant de ne pas faire de la famille un cadre bien rassurant.

Un biopic bien fait, intéressant et on voit le lien avec l'image, la recherche du séquençage, cette quête absolue, est assez intéressante et bien racontée, même si le personnage est assez détestable (donc c'est réussi car pas évident pour moi de suivre un sale type, mais il n'y a pas particulièrement de bienveillance pour autant). Après pas un chef d'oeuvre non plus mais le contrat est rempli. 3 daguerréotypes.


C'est ici que j'ai vu ce titre d'un auteur italien venu de Canicola être mis en avant. Cela se passe en pleine pandémie de covid, puis de catastrophe nucléaire, des scènes de vies entre des gens au bord de la rupture, aucun n'étant bien sympathique ou attachant. Le dessin est froid et la narration un peu confuse. J'ai trouvé ça très pénible et me suis forcé à finir en me disant qu'une pirouette allait peut-être ? Mais non. Un masque.

Mr_Switch, 01.12.2024 à 22:17379029
Petit, c'est le moins qu'on puisse dire (c'était ce qui rendait la série sympa. Mais c'était aussi le handicap)

Mael, 30.11.2024 à 22:09379017
On attend tous avec impatience la lecture de l'album de Chocapic récemment acquis par taphaaed au SoBD.

Moi à l'époque j'avais bien aimé mais j'avais trouvé ça trop petit.

NDZ, 10.11.2024 à 10:29378977
J'ai bien souri trois fois, mais pas plus. Mon petit dernier adore, mais pfff...



J'ai bien souri dix fois (les blagues sur les flics et sur Gérald, ça sera toujours le top), mais on est rarement surpris, pas trop ouf wesh. Les auteurs jouent beaucoup sur le running-gag, le parlé jeune et les références (feat.), même s'il y a deux-trois bonnes idées (le flashback de la chienne, sans phylactères puis avec ; la mante religieuse, qui reprend le rôle d'Iggy Pop dans le Dead Man de Jarmusch). On note pas trop mal car les idées portées par le livre sont essentielles. En revanche, quand on me dit 7 à 77 ans... plutôt 15 à 86 à mon avis.

e m, 03.11.2024 à 15:55378963
Aurore et l'orc #3...



Voila une chouette série bien sympathique !
Un enfant Orc se retrouve propulsé dans notre monde et y rencontre Aurore, une petite fille, qui essaye tant bien que mal, de civiliser son nouvel ami.
L.Trondheim y fait du Trondheim, on y retrouve donc son dessin, ses dialogues, son humour... C'est constitué de gags une planche. C'est n'est jamais hilarant, mais ça fait sourire et on passe un bon moment.
Une véritable histoire apparaît dans ce troisième volume (que je n'avais pas vu venir !), avec plein de surprises et rebondissements.

5 épées

NDZ, 24.10.2024 à 19:15378957
"Note 1/5
Des gags, des gags, des gags mais où est le fond ? Quel est le message ?"
"Ça me fait penser à un film de David Lynch."

:)


C'est vraiment con, régressif et scato mais que voulez-vous lire pour ne pas vous tirer une balle dans ce "Monde de merde"...

Mr_Switch, 20.10.2024 à 19:32378950
L'ensemble des illustrations de la première traduction japonaise illustrée de la Pérégrinations vers l'Ouest. C'est intéressant. C'est de la belle ouvrage. C'est riche en rédactionnel (mention pour la postface de Messire Guilbert, trop courte). Mais reste une interrogation. Quel est le but de ce livre ? Le projet est assez vaste pour qu'un lecteur y trouve un intérêt et qu'un autre y trouve un autre intérêt. Mais quel était le but de l'équipe éditorial ? C'est plus nébuleux, étonnamment.


Un album jeunesse, mâtiné de bande dessinée, des années 1980. Les auteurs sont anglais et réputés. Eh bien, après concertation avec d'autres lecteurs, ça ne passe plus de nos jours.
Résumé a : C'est l'histoire d'un ours qui se venge un peu violemment sur ses amis avec son avion dans lequel ils n'ont pas voulu monter. Accident pour tous. Mais à la fin, c'est pas bien grave, ils ne lui en veulent pas (ou alors ils n'osent rien dire ?)
Résumé b : C'est l'histoire d'un ours qui oblige contre leur gré ses amis à monter dans son avion. Il les prend par surprise et par derrière. Non, non, non. Ne fais pas ça. Tu ne vas pas la tuer hein ? Et c'est l'accident. « C'était super, hein ! « Non ! ». Mais Monsieur Ours, lui, il sait bien qu'ils ont aimé ça !
Alors c'est une histoire de vengeance et de victimes qui finalement se forcent à en rire ? Ou une histoire d'agression et de victimes qui ont forcément aimé ça ? Sans doute ni l'une ni l'autre dans l'esprit des auteurs à l'époque. Mais maintenant...

NDZ, 08.10.2024 à 19:15378938
Mélancolie. Pure mélancolie. J'ai pensé à Fred sur le coup. Et parfois à Sempé. On a une histoire qui paraît simple mais qui ne l'est pas. Est-ce que le père et le fils ne sont qu'une seule et même personne à deux moments de la vie ? est-ce que le fils est une July incarnée ? J'ai été happé par la force des éléments et du vivant. Aqueux ou végétal. Aérien ou minéral. J'ai tout pris en pleine poire à coup de petit traits. J'avais les cheveux qui volaient et j'étais trempé de la tête aux pieds. Parfois des cases, parfois pas, un gaufrier, un dessin pleine page, des médaillons, la mise en planche et du coup le rythme de lecture sont incroyables. Et ce sentiment qui vous colle aux basques d'être différent, seul, mais tout de même noyé dans la masse, dans la nasse. Ça fini forcément chez le psy. Pour moi aussi ces Julys ont été les bribes de souvenirs d'enfance (en Bretagne), sur la côte ou à la campagne. Un très grand, traits petits, Nylso.

NDZ, 24.09.2024 à 9:47378913





Comment on se rend compte qu'une bullenote, c'est avant tout un témoignage du plaisir de lecture et non pas un indice de la qualité artistique ou narrative d'un livre.

Sur le papier, on a grosso-modo le même projet : on raconte un moment-clé de création ayant conduit à une oeuvre majeure (de la culture pop) tout en recréant l'effervescence de l' << époque >>, tout en décrivant le microcosme et les échanges entre de futures légendes.

Bon, j'exagère un peu.


Dans le premier, c'est la description de ces quelques années où Lucas a créé l'oeuvre majeure qui pose sa carrière, un genre, une religion (?), une machine à cash.

Dans le second, les auteurs focalisent sur ces quelques années où Magne a créé un lieu où des légendes de la musique sont venues enregistrer, se sont croisées (et plus si affinités), mais on a aussi un récit sur une Oeuvre, un parcours, un artiste...

Alors, les deux livres ont des qualités et des défauts.

Pour celui sur Lucas, on a parfois l'impression d'être le nez dans les comptes, et seulement. Le dessin s'apparente à la famille Vivès époque Polina, pas transcendant. Le récit et un peu plan-plan linéaire. Il y a du name-droping sans arrêt, du producteur, au réalisateur en passant par les acteurs, directeur photo, compositeur, etc. Mais il y a les séquences qui montrent les relations, interactions et amitiés entre jeunes loups/futures légendes du Cinéma, et on a l'impression d'être témoins de quelque chose qui se passe, et c'est agréable (et là on assiste à de vrais moments de l'Histoire du Cinéma américain avec des vrais bouts dedans). Et il y a un gros boulot de documentation, on fait donc confiance au récit quant à l'objectivité.

Pour celui sur Magne, on a rarement l'impression d'être le nez dans les comptes, mais quand-même un peu trop ? Le dessin s'apparente à du Bamboo x Blain car l'auteur a voulu proposer quelque chose de plus lâché que pour sa production jeunesse, ça ne marche pas trop. Mais il y a des collages de documents, des photos, des articles de journaux, le patchwork est vivifiant. Le récit n'est pas linéaire, ouf, et intègre des moments de texte uniquement pour ce qui est du passé de l'auteur (avant les studios). Malgré tout, on étouffe aussi sous le name-droping, du producteur de musique, du chanteur, du réalisateur de cinéma, en passant par les multi-casquettes poètes/chanteurs/comédiens/auteurs. Mais encore, les anecdotes nous permettent d'être témoins de quelque chose qui se passe, c'est très agréable (et là on assiste à de vrais moments de l'Histoire de l'Art populaire français avec des vrais bouts dedans). Et il y a un gros boulot de documentation, on fait donc confiance au récit quant à l'objectivité.

Bon, bah voilà. En non-fan de Star Wars, et n'étant pas expert-comptable, j'ai moins apprécié le premier. Le second, avec des incursions dans de la musique (pop, de film, classique, avant-gardiste), du théâtre, du cinéma, des arts graphiques (Sempé et les tableaux de Magne)... m'a plus plu. Les deux sont toutefois à lire pour se faire une culture rapide sur les sujets, sans avoir à se farder un "documentaire BD" insipide et sans âme. Là, on a au moins deux oeuvres avec un poil de caractère. Comme le camembert.

Mr_Switch, 01.08.2024 à 18:22378825
Le premier est assez vertigineux (sacrée somme d'info), le second ne fonctionne pas forcément aussi bien. Citer toutes les écritures sans vraiment approfondir peut être frustrant mais ça reste une expérience intéressante.

Mael, 31.07.2024 à 14:34378822
Je m'attendais à des dessins anecdotiques et sympathiques, comme à la grande époque des blogs BD, mais voici que se tissent des récits, des relations qui évoluent, se brisent, de nouvelles géographies, à travers chacun des objets choisis (quasi aucun humain, et toujours de très loin). J'avais a priori positif car j'aimais bien son egozine, mais j'ai été surpris de tomber sur une véritable bande dessinée, même fragmentée. 3 objets.

Mael, 20.07.2024 à 8:45378809
Ce livre m'a fait de l'oeil à la sortie, j'aimais sa couv, son titre, son format un peu grand, j'ai eu beaucoup d'idées en vrac sur ce qu'il pouvait contenir. J'ai eu l'occasion de le lire, c'st sans surprise une histoire suivant un chasseur de ptérodactyle et son frère (qui lui monte la garde) dans un monde terrorisé par ces bêtes, mais peut-être n'en reste-t-il plus qu'un à abattre pour en finir. Ce qui nous emmène dans une sorte de moby Dick aérien.
Le dessin est très beau, assez jeté, très expressif, mais je ne vois pas trop en quoi un tel format était nécessaire. Le récit se centre en réalité sur la relation entre le frère héroïque et celui qui reste au sol, deux irlandais qui rêvent de gloire. J'ai été pris par l'univers comme par cette intrigue familiale mais je n'ai rien compris à la fin, très ouverte volontairement j'imagine mais enfin il aurait manqué un livret que ça aurait été pareil pour moi. Petite déception là-dessus et ça se lit vraiment très vite. 3 harpons.

Prix du patrimoine l'an dernier, intéressant cette autobiographie à peine romancée d'un Japonais à San Francisco avec ses amis. On y découvre la communauté japonaise du début 20e (1904-1924) avec les difficultés économiques inhérentes, la manière dont un racisme anti-chinois, puis anti-japonais, se développe, un patriotisme contrarié, etc. L'aspect bilingue est sympathique également, une vraie oeuvre d'altérité, qui est restée étonnament inconnue durant presqu'un siècle alors qu'il s'agit d'une des premières autobios. C'est bien réalisé, quelques codes mal maitrisés mais globalement inventif, et un dessin qui évoque de manière surprenante Hergé (ou, sans doute en réalité plutôt des strip à la McManus). Après tout n'est pas passionnant mais c'est vraiment intéressant et l'édition est chouette, un beau travail pour une toute petite maison d'édition, qui a mérité son prix du patrimoine même si j'étais fâché que ce ne soit pas Imagex. Quatre japonais, forcément.

crepp, 17.06.2024 à 12:20378750
Au fait, Hippolyte en parle très bien ici : Le murmure de la mer

crepp, 17.06.2024 à 12:17378749




Encore une fois un bel album d'Hippolyte. Ici il est reporter envoyé à bord de l'Ocean Viking pour SOS Méditerranée (période fin covid).
C'est bien construit, bien raconté, touchant, beau, cynique et bien entendu politique.

4 gilets de sauvetage

Mael, 04.06.2024 à 16:52378738
J’aime beaucoup Tirabosco en noir et blanc, moins en couleur, mais ça reste joli. Je me méfais de ce récit écolo-animaliste de science fiction, souvenir du « femme sauvage », très beau mais très défaitiste et assez déprimant. C’est tout l’inverse ici, si les humains se sont autodétruit sur Terre et que les animaux ont pris le contrôle, le retour d’humains cherchant à conquérir à nouveau la Terre et la réaction d’une petite hyène est traité de très belle manière. Le scénario navigue intelligement entre cette méfiance envers la nature de l’homme, le droit à la rédemption, le rapport à la nature et « l’homme dénaturé » de Vercors, le fait de porter le poids des fautes de ses parents, etc. C’est un récit étonnant positif sans être naïf, j’ai été très heureux de le lire et ait été surpris, je vais le relire tiens. Quatre oreilles touffues.



J’ai vu la seule autre note, d’Herbv, une étoile. Je comprends assez, c’est une BD documentaire sur la mise en concurrence de la SNCF. C’est très chargé en données, en texte, la plus value BD est assez faible d’autant que le dessin lâché fait un peu bâclé dans un cadre où on attend un peu de précision. J’y ai appris des choses mais j’ai l’impression que j’aurai été plus vite en lisant un bon article de Médiapart. J’ai trouvé sympathique le rapport au grand-père cheminot qui met un peu d’intime dans tout ça, mais ça ne suffit pas à incarner je trouve, ça reste un doc synthétisant des arguments solides avec un positionnement clair. Deux wagons.



Je n’avais pas vu ce Sfar, dans la masse qu’il produit, ce sont des dessins humoristiques sur Paris post confinement, à la Sempé et Quentin Blake, à qui est dédié le livre. Je trouve ça beau, indiscutablement, mais c’est plus qu’anecdotique, voire un peu réac parfois, sans être ignoble. Très dispensable. Une tâche d’aquarelle.



Quel pensum. La bible illustrée, bon. Et le gros paquet de notes. Bon. J’ai vu que 23 prostituées allait être adapté au cinéma, quelle idée étrange aussi. J’avais bien aimé Louis Riel je crois, principalement pour le sujet, je ne suis pas sur d’aimer Chester Brown en fait. Mais j’aime bien les récits bibliques alors deux homélies, une et demi si c’était possible.



Trouvé à la bibliothèque, étonnante cette série des 60’s qui mêle des ses héros à d’autres héros de comic strip, une BD très méta qui s’amuse du contexte, des vieilles séries et héros qui ont eu du succès et veulent en ravoir, de jeu sur les différents outils de la bande dessinée (les bulles, les ponctuations…). Et parfois quelques BD sur la politique américaine ou des blagues sexistes sur les épouses. Ça gâche un peu l’ensemble, les notes du traducteurs ne sont pas idéales non plus, elles posent parfois des éléments qui ne clarifient pas forcément l’enjeu du strip (certes expliquer une blague ce n’est pas très bon signe mais dans des choses très liées à l’actualité). J’ai quand même apprécié et été surpris, les croisement de strips (Peanuts, Krazy Kat, Alice de Tenniel, des vieilles BD oubliées) sont réussis, un bon trois cases !




Alors ça c’est amusant car le dessin, très léché et peinturé, ne m’attirait pas, curieusement il fonctionne en restant lisible et capable de mouvement. L’histoire de Velhmann est à la fois aventureuse et drôle, réussi un conte un peu grinçant mais malin, et avec des rebonds, j’ai bien aimé. Trois échalotes.



Boubelicquot, de Matthias Le Bihan, collection Kim chez Cornélius. Une étrange histoire de fleurs et de lapin tueur, un dessin tordu qui m’évoque Mike Diana, un très jeune auteur, plutôt intéressant. C’est très intriguant en tous cas. 3 pétales de marguerite.

Mr_Switch, 31.05.2024 à 10:51378736
?

wandrille, 31.05.2024 à 10:18378734
Je ne vois pas en bullebase l'excellent livre de Salomé Lahoche paru chez Exemplaire, ai-je mal cherché ?

wandrille, 25.05.2024 à 10:44378729
Pas mauvais mais franchement chiant. Très très très bavard. Du quasi monologue posé sur des plans large (il n'y a aucun découpage, on est juste dans du gauffrier trois bandes avec juste une case panoramique par bande).
Bref, aucun rythme.

Le dessin n'est pas mal, les couleurs sont belles (enfin la gamme colorée). Tout ça est honnête et, si on est passionné de Wim Wenders et de cinéma, on trouvera peut être son bonheur.

En revanche, si on aime la bd, on passe son chemin et on va plutôt lire le très chouette livre de Caroline Lavergne, talentueuse autrice Quebecoise qui suit un tournage à petit budget dans une ville canadienne du bout du monde.

LE FILM DE SARAH

Une chouette découverte du dernier angoulême.

e m, 14.05.2024 à 22:26378722
Mmmh... Martin Handford le créateur de Charly est anglais. Je suis sûr qu'il a copié Tom-Tom !
Les anglais sont toujours jaloux de la grande classe française :))

C'est trop loin les années 90, je n'ai pas grand souvenir de la mode de cette époque, mais je veux bien croire qu'on pouvait facilement trouver ce genre de pull à rayures.




Mr_Switch, 13.05.2024 à 10:59378720
Coïncidence, évidemment. Charlie est d'ailleurs 10 ans plus jeune que Tom-Tom.
Un pull assez intemporel (il est crédible : on pouvait facilement en avoir un dans les années 1980, 1990 et même après), mais qui ne fait néanmoins pas très 1970. Les autrices étaient en avance sur leur temps...

e m, 12.05.2024 à 12:53378719
Tom-Tom et Nana...
Relu quelques un des premiers tomes.
Ces histoires farfelues, ces personnages marrants et attachants, les bêtises des enfants, et surtout ce dessin avec son côté un peu maladroit qui confère énormément de charme à ces petites histoires.
Série que je lisais autrefois dans J'aime Lire, et que j'adorais. Et longtemps plus tard, je m'aperçois que ça me plaît toujours autant !

5 pull à rayures rouges et blanches

---
Tiens, Où est Charlie et Tom-Tom ont le même pull à rayures. Coïncidence...?

e m, 07.04.2024 à 22:35378698
Modeste et Pompon...
Je découvre cette série créée par Franquin, il y a très longtemps.
Des gags en une planche, jamais hilarants, mais souvent amusants. Le cadre des années 50 (60 ?) confère beaucoup de charme à cet album, je pense que c'est ce qui m'a principalement plu.
Et Pompon est toute mimi avec ses deux pompons.
4 inventions


Les Légendaires #1...
Enfant, ça m'aurait éventuellement plu. Quelques années plus tard, je n'y trouve pas une seule chose qui me plaise. Dessin typé manga mais façon franco-belge, humour qui ne m'amuse pas du tout, histoire qui ne m'intéresse pas... Ce n'est pas foncièrement mauvais, juste sur ça n'est pas pour moi. Je m'arrête à ce premier tome.
1 épée magique


crepp, 02.04.2024 à 17:30378696


Depuis sa sortie cet album me tentait, et c'est après avoir vu le "Oppenheimer" de Nolan que l'envie de le lire est revenue. J'ai profité de cette édition sortie pour Noel pour m'y plonger, et j'ai eu raison.
Pour être franc, le début m'a fait un peu peur sur son coté didactique, mais très vite, les auteurs ont réussi le challenge d'en faire plus qu'un album pédagogique. Quelle excellente idée de faire l'uranium un personnage. Graphiquement c'est efficace dans les personnages comme dans la description de différents sites.
Un gros pavé pas du tout rébarbatif, intéressant. Bref lecture enrichissante

4 explosions

Pierre, 19.03.2024 à 16:51378685
crepp :




Plus classique en tout point que son précédent album, il n'empêche que cette relation père/fils m'a plus convaincu que "les rigoles" scénaristiquement parlant, car niveau dessin, les rigoles étaient vraiment épatant. Et sinon quelle couverture !!
4 étoiles


Merci pour ce retour, j'hésitais à le lire (pas sûr de vouloir l'acheter, l'âge avançant, j'essaie de ne pas trop alourdir ma bibliothèque).

crepp, 19.03.2024 à 13:46378682




Plus classique en tout point que son précédent album, il n'empêche que cette relation père/fils m'a plus convaincu que "les rigoles" scénaristiquement parlant, car niveau dessin, les rigoles étaient vraiment épatant. Et sinon quelle couverture !!
4 étoiles

e m, 04.03.2024 à 23:14378658
Relecture de quelques Spirou & Fantasio.
Un peu dans le désordres, pour comparer les différentes époques et auteurs.

Y a-t-il un sorcier à Champignac...
Un de mes préférés, plus je le relis, plus il me plaît. Paru il y a soixante ans (!) on a un petit aperçu d'une époque totalement révolue, ça se passe à la campagne, et ça donne beaucoup de charme à cet album.
Je n'avais jamais remarqué lors des précédentes lectures, qu'il n'y a aucun répit, tout tout s'enchaîne très rapidement, on ne s'ennuie jamais.
Et le comte qui participe à des épreuves sportives en étant complètement dopé... Ahaha sacré Pacôme !
5 lapins

Spirou et les héritiers...
Pareil que le précédent (même si j'y trouve moins de charme).
Le côté naïf est aussi amusant. Fantasio qui postule pour un poste de pilote automobile et qui est immédiatement engagé (!)
Spirou et Fantasio qui partent à la chasse pour rapporter un animal d'Amérique et le faire enfermer dans un zoo, on pourra trouver ça surprenant aujourd'hui.
À noter la première apparition du méchant cousin Zantafio.

La mauvaise tête...
Le ressort de l'intrigue basé sur le coup du masque à l'effigie de Fantasio est complètement improbable, il y a des facilités (comment le commissaire peut-il arriver à la ville de l'étape delà course en même temps que Spirou ?!) mais on dira que pour l'époque ça passe encore.
Et puis dans cet album il y a l'hilaritante course de vélo. Et rien que pour cette scène ça vaut le coup.
4 vélos

Luna Fatale...
Tome et Janry ont tout compris à Spirou.
Humour, aventure, dessin, couleurs... J'adore leurs albums, qui sont parmi les tout meilleurs. Le gros point faible de leurs albums, c'est la pagination. 46 planches c'est vraiment trop court.

Luna Fatale était mon préféré, mais à la relecture je m'aperçois qu'il est un peu bancal : les Italiens sont-ils amoureux de la chinoise, alors que l'originale c'est la fille de leur chef. Comment est-ce possible qu'aucun ne s'en soit rendu compte ...?
Et toute première scène, pourquoi le mec s'évanouit-il alors que le rideau n'est pas encore baissé....?
4 lunettes

Kodo le tyran...
Je ne suis pas vraiment fan des albums de Fournier. L'humour ne m'amuse pas, et il y a un petit truc dans le dessin qui ne me plaît pas vraiment. Sans trop savoir quoi.
Donc un album sans plus, que je ne relirai probablement pas avant très longtemps.
3 pigeons

Mr_Switch, 20.01.2024 à 21:08378542
En voilà un bouquin étrange. Ce n'est pas bon, hein. Mais, il y a un truc. On a envie d'être magnanime (sans jeu de mot). Pourquoi ? Parce qu'il y a une vraie volonté d'expliquer le foot. L'origine, la pratique, les compétitions, les joueurs célèbres, etc.
Ça y est, je sais : on ne sent pas de cynisme.

lanjingling, 06.01.2024 à 7:45378296
e m :
Delaf aurait écrit ses gags à l'aide d'une IA ?

Je ne sais pas, mais sa méthode de travail est celle d'une IA; séquençage, désossage et classement par thèmes et forme des échantillons, puis réarrangement.

e m, 01.01.2024 à 17:51378174
lanjingling :
Je ne connais personne qui l'ait lu et pas apprécié (à la différence du Gaston de Delaf...)

Je ne connais personne qui l'ait lu, mais moi je vais bientôt le relire ^^
Izneo c'est bien pour découvrir des BD, mais je préfère quand même un vrai livre papier.
(D'autant plus que le lecteur Izneo est toujours aussi peu ergonomique)

lanjingling :
Excellent témoignage des limites actuelles de l'utilisation de l'IA dans la création. (Parce qu'il faut bien reconnaitre que c'est à ça que se résume la méthode de séquençage de l'auteur).

Delaf aurait écrit ses gags à l'aide d'une IA ?

e m, 01.01.2024 à 17:51378173
lanjingling :
Je ne connais personne qui l'ait lu et pas apprécié (à la différence du Gaston de Delaf...)

Je ne connais personne qui l'ait lu, mais moi je vais bientôt le relire ^^
Izneo c'est bien pour découvrir des BD, mais je préfère quand même un vrai livre papier.
(D'autant plus que le lecteur Izneo est toujours aussi peu ergonomique)

lanjingling :
Excellent témoignage des limites actuelles de l'utilisation de l'IA dans la création. (Parce qu'il faut bien reconnaitre que c'est à ça que se résume la méthode de séquençage de l'auteur).

Delaf aurait écrit ses gags à l'aide d'une IA ?

Mael, 01.01.2024 à 12:24378171
lanjingling :
Herbv :
Comme le Gaston de Franqui


Fran qui?


Vincent.

lanjingling, 01.01.2024 à 8:47378170
e m :
je viens de lire, et ensuite m'empresser d'acheter ceci, dans sa fort jolie édition Canal BD :

Furieuse...
Et j'ai adoré !

Je ne connais personne qui l'ait lu et pas apprécié (à la différence du Gaston de Delaf...)

Herbv :
Comme le Gaston de Franqui


Fran qui?

Herbv :
En tout cas, j'approuve ton achat [du Delaf] car seules les ventes feront (un peu) taire les fanatiques de Saint Franquin...


Je ne suis pas sûr que les admirateurs de Franquin soient sensibles à l'argument des ventes massives qui témoigneraient de la qualité d'une œuvre...

Excellent témoignage des limites actuelles de l'utilisation de l'IA dans la création. (Parce qu'il faut bien reconnaitre que c'est à ça que se résume la méthode de séquençage de l'auteur).

Herbv, 31.12.2023 à 16:19378167
e m :
Concernant les gags, je ne les ai pas trouvés très drôles, certains font sourire, mais ce n'est jamais hilarant.

Comme le Gaston de Franqui, donc, qui n'a jamais été rigolo pour moi. Ennuyeux à lire, parfois un peu amusant. Seul le dessin était au dessus de la moyenne :)

En tout cas, j'approuve ton achat car seules les ventes feront (un peu) taire les fanatiques de Saint Franquin...

e m, 31.12.2023 à 16:08378166
Mael :
Fichtre, que cette couv est moche.

Rassure-toi, ce n'est pas la pire... !
Curieuse série où se côtoient superbes et laides couvertures

----

lanjingling :

Vu qu'il s'est déjà vendu à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires, tu as gaché ton temps et ton argent, que tu aurais mieux employés à acheter un bouquin ou un auteur peu connu que tu apprécies pour le soutenir.


Ahaha mais c'est que je l'avais acheté dès parution :D
J'espère que Delaf ne lit pas le forum des amis d'en face, parce que se faire dézinguer comme ça, pendant des mois, alors que l'album n'était même pas disponible... Force à lui !

Ça m'aura permis de relire quelques anciens albums, parce que j'avais tout de même envie de comparer. Et ça fonctionne toujours aussi bien !
Avec même des gags qui m'amusent même plus aujourd'hui qu'autrefois.


>> tu aurais mieux employés à acheter un bouquin ou un auteur peu connu que tu apprécies pour le soutenir

Et bien justement, je viens de lire, et ensuite m'empresser d'acheter ceci, dans sa fort jolie édition Canal BD :

Furieuse...
Et j'ai adoré !
Je l'avais plusieurs fois feuilleté en librairie, mais le design du personnage principal me rebutait systématiquement. Je ne comprends pas vraiment que le dessinateur ne lui ai pas fait de nez. D'autant plus que tous les autres personnage en sont dotés. Bizarre...
Mais on s'y habitue en quelques pages, l'histoire faisant qu'on oublie vite ce détail. Histoire rondement menée, par ailleurs, à travers une intéressante relecture de la légende d'Arthur et Merlin. Le dessin est très sympa, certains personnages ont des tronches et design pas possibles (magnifiques Claude et Conte !). L'atmosphère assez glauque et très réussi, et n'empêche pas beaucoup d'humour, assez subtil, mais bien marrant, tout au long de l'album. À cela on ajoute de très jolies planches, et des rebondissements (que je n'avais bien évident pas vu venir)... Et on obtient mon coup de cœur de cette année !

5 épées !

Mael, 31.12.2023 à 12:03378161
e m :
Thorgal #40...
Les auteurs, repreneurs de la serie, inventent une suite au tout premier cycle que constitue les deux premiers albums. Pourquoi pas.
Mais moi je n'aime pas cette idée. À l'époque de ma première lecture ça m'avait intrigué cette histoire de vaisseau spatial, dans qu'on en sache vraiment plus. Ça laissait la place à l'imagination... Et patatra, voilà qu'on vient tout casser en expliquant tout en détail. Pas content !


Fichtre, que cette couv est moche.

lanjingling, 31.12.2023 à 9:02378159
e m :

Acheté surtout pour permettre à cet album de devenir un beau succès commercial

Vu qu'il s'est déjà vendu à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires, tu as gaché ton temps et ton argent, que tu aurais mieux employés à acheter un bouquin ou un auteur peu connu que tu apprécies pour le soutenir.

e m :
et faire enrager encore plus les fanatiques adorateurs de Saint Franquin qui honnissent Dupuis et Delaf ^^

Pareil, tu n'avais pas besoin de l'acheter pour ça, il te suffisait de dire que tu l'avais lu et aimé. Perdre des sous pour ça...:)

e m :
Concernant les gags, je ne les ai pas trouvés très drôles, certains font sourire, mais ce n'est jamais hilarant. Ceux qui terminent sur un jeu de mot sont assez poussifs.


Bien fait! Tu es puni pour avoir acheté cet album pour de mauvaises raisons plutôt que des bonnes (tu aimes ce que fait Delaf, tu aimes Gaston...) :)

e m, 30.12.2023 à 18:35378157
Hans #1 à 3...
Ça faisait longtemps que j'avais envie d'essayer, probablement parce que j'aime bien les couvertures de Rosinski, qui m'avaient toujours intriguées. C'est donc de la bonne vieille BD s-f des années 80, naïve et pleine de facilité. Ça m'a assez vite ennuyé, pas sûr d'avoir encore de lire la suite.

2 ou 1 mutants


Gaston #22... Par Delaf, d'après Franquin...
Bon. J'avais validé un long message, mais il n'a jamais été posté... Ça valait bien la peine de d'embêter, tiens.
Je reprends rapidement...
Acheté surtout pour permettre à cet album de devenir un beau succès commercial et faire enrager encore plus les fanatiques adorateurs de Saint Franquin qui honnissent Dupuis et Delaf ^^
Personnellement, Franquin je m'en fiche pas mal, et ça ne m'horripile pas que Gaston soit repris.
Concernant le dessin, Delaf fait du Franquin, et c'est même meilleur que l'affreux Gatson des fonds de tiroirs qui constituaient le tome 15 de la série originelle. (Il me semble que ça a été renumeroté par la suite...?)
Concernant les gags, je ne les ai pas trouvés très drôles, certains font sourire, mais ce n'est jamais hilarant. Ceux qui terminent sur un jeu de mot sont assez poussifs. À se demander si Delaf ne serait pas parti de la chute pour construire son gag.
J'ai trouvé ça d'ailleurs si étonnant tous ces jeux de mots que je m'en suis allée relire quelques anciens albums. Et, surprise, Franquin aussi faisait des jeux de mots !
Je ne l'avais jamais remarqué, c'était donc plus finement mené.
Mais il s'agit d'un premier album, avec toute la pression qu'on peut imaginer. Delaf s'en sort honorablement.

3 mouettes


Thorgal #40...
Les auteurs, repreneurs de la serie, inventent une suite au tout premier cycle que constitue les deux premiers albums. Pourquoi pas.
Mais moi je n'aime pas cette idée. À l'époque de ma première lecture ça m'avait intrigué cette histoire de vaisseau spatial, dans qu'on en sache vraiment plus. Ça laissait la place à l'imagination... Et patatra, voilà qu'on vient tout casser en expliquant tout en détail. Pas content !

1 motoneige
(Parce que Thorgal, le Viking, sait faire du motoneige ! Ahaha)

NDZ, 14.12.2023 à 9:15378098
Anoeta :
PS : t'as de la place sur la première place de ton classement


Pssst, oui mais je dois lire le Neaud et je le sens très très bien. Bon, ok, je suis un peu influençable et j'ai regardé la copie de mes petits camarades... mais j'ai confiance.

Anoeta, 13.12.2023 à 21:58378097
NDZ :
Derrière son aspect Barton Fink-like, on a une vrai originalité du récit, des personnages pas (trop) stéréotypés, la lecture est fluide et le pavé vite consommé. Signe que l'on ne s'ennuie pas. Une de mes belles lectures de l'année.


Je ne voyais pas de quoi tu voulais parler et je me suis rendu compte que je confondais Barton Fink et Miller's crossing. Ma vision du premier remontant à près de 20 ans, tu me donnes envie de me le refaire.

PS : t'as de la place sur la première place de ton classement

Anoeta, 13.12.2023 à 21:51378096
NDZ :
Il y a des hauts et il y a des bas dans ce Monica. Des séquences sont magiques, magnifiques. Certains passages sont con-convenus, bancals. Clowes au milieu de sa forme.


Le problème c'est qu j'ai l'impression d'avoir un condensé de ce qu'a fait Clowes jusqu'à maintenant mais en moins bien.

Pour le côté hommage aux différentes BD, je lui préfère Ice Haven.
Pour les persos barrés et l'obsession complotiste, on est des coudées en dessous de "Comme un gant de velour pris ans la fonte" (sans parler du dessin).
Et si l'on considère les histoires indépendamment les unes des autres, et bien Caricature me semble bien plus convaincant.

Quand on lit le final on se dit que Clowes est un peu en roue libre quand même.

NDZ, 13.12.2023 à 14:15378092
Il y a des hauts et il y a des bas dans ce Monica. Des séquences sont magiques, magnifiques. Certains passages sont con-convenus, bancals. Clowes au milieu de sa forme.



Dédale descend un poil de son piédestal, là où les deux premiers suintaient la misère affective et la frustration sexuelle et artistique, où la fascination puérile et malsaine pour la SF/horreur de série A, B ou Z ajoutait une dimension poisseuse (et marquait le prolongement logique de la trilogie TOXIC), on termine la série sur un teenage movie tartiné des fantasmes d'un puceau autour de l'homosexualité féminine... dommage, il y a de chouettes passages et Burns a toujours des bonnes antennes pour sentir les young adults. Habituellement.

Derrière son aspect Barton Fink-like, on a une vrai originalité du récit, des personnages pas (trop) stéréotypés, la lecture est fluide et le pavé vite consommé. Signe que l'on ne s'ennuie pas. Une de mes belles lectures de l'année.


Derrière son aspect Las Vegas Parano-like (non, là c'est juste pour rire, c'est pas trop le style... quoique), on a un chouette livre qui désarçonne à chaque double planche, qui nous perd puis nous remet en selle. Très perturbant, limite décousu, tout en étant passionant. Une réussite.


En lisant cela, vous comprendrez pourquoi mes "valeurs sûres" que je voyais déjà haut dans les bulledors à l'annonce de la publication de leurs livres ne sont pas dans ma short-list des bulled'ors... et comment les deux derniers, petits outsiders, eux, s'y retrouvent.

NDZ, 13.12.2023 à 13:54378091
Alors je vous étonne avec ces lectures pointues... las, lorsque je finis ma journée de lectures professionnelles, je prends tout ce qui traîne, tout. Ce que les enfants laissent traîner, en l'occurence. Je m'adresse donc aux parents de jeunes enfants et aux libraires/bibliothécaires plutôt qu'aux lecteurs pointus, pertinents, érudits et exigeants que vous êtes.

Le Manoir, ma fille était ultra-fan des romans, par une des références de littérature jeunesse, qui plus est, une voisine, quasi. Hum, ce spin-off censé (?) donner l'envie de se mettre aux romans n'est pas très bien fichu. Conclusion, faites lire les romans à vos (nos) enfants.

Enquête au collège, c'est une adaptation, là aussi on devine l'envie de faire marche-pied vers la série de romans (excellents). Hé bien, ça n'est pas très bien fichu. Seul point fort, la "mise en son" via les onomatopées, qui met une ambiance et a faire rire mon petit dernier aux éclats sur une des séquences. Une. Ça ne pèse pas lourd. Conclusion, faites lire les romans à vos (nos) enfants.

crepp, 11.12.2023 à 21:19378087




«?Personne ne sait à quoi a ressemblé la dernière journée de cet homme qui s’appelait Howard Phillips Lovecraft. Personne ne sait, sauf moi. Car moi, j’y étais. J’y étais et je vais tout vous raconter.?»

Vous allez me dire encore un truc sur Lovecraft ? Oui c'est vrai, mais un truc vraiment chouette alors.
Déjà il faut se souvenir que je ne suis pas un fan de l'écrivain, s'il est venu à moi c'est à cause d'amis, ce saupoudrage de ses univers dans les discussions avec eux, les parties de jeux de plateaux et bien sur de JDR, c'est grâce/à cause d'eux.
Les deux auteurs ont décidé de nous raconter Lovecraft en sa dernière journée de vie, c'est la sur son lit d'hôpital, en combattant contre le cancer, qu'arrive un homme "Randolph Carter" que tous les lecteurs de Lovecraft reconnaitront. Et c'est par l'intermédiaire de ce "double" que le lecteur va parcourir la psyché de l'écrivain. La construction est surprenante et haletante, quant au trait de Jakub Rebelka, il nous emporte tout simplement, le seul pour le moment en BD à mes yeux qui a réussit cela sur Lovecraft avant lui, fut Alberto Breccia (c'est dire le compliment).
Il y a un plaisir de voir Lovecraft échanger avec des personnes connues, qui l'ont influencé, et que lui même va influencer. Il faut être franc tout de même c'est énormément référencé, mais sans perdre à aucun moment un néophyte.
Vous ajoutez à cela un beau travail des éditions 404, qui offrent un bel écrin à cette vision.
Vous obtenez quelque chose d'hallucinant.
4 Azathoth

lanjingling, 11.11.2023 à 0:07377924
Un peu repetitif, et ca part un peu dans tous les sens, mais les personnages et situations sont truculents, l'histoire est foutraque a souhaits, et je suis gre a l'auteur d'avoir aborde de front dans la presse enfantine de lafin des annees 70 tant la corruption politique que celle des medias et du sport avec un humour henaurme. Il aurait eu pleinement sa place dans le Fluide glacial de la grande epoque si celui-ci avait publie des histoires (a suivre), mais dans Spirou, cela a eu plus d'impact. Et graphiquement il y a un aspect Wasterlain en plus pesant (il fait le lien entre ce dernier et le premier Fournier) mais cela va bien avec ce dont il traite.

NDZ, 20.09.2023 à 16:04377816
Dans ma liste également, typiquement ce qui me fait rire. Et Gosselin, c'est incontournable.

chrisB, 20.09.2023 à 14:21377814
Mael :
Thomas Gosselin est un des auteurs les plus intéressants de ces dernières années. Errata est un petit livre discret, qui risque de passer inaperçu.

Comme toujours il utilise son trait assez classique, usant d'outils formels très reconnus de la BD (bulles, cases, apparence de récit...) mais il le détourne en passant énormément par le fragment, le déplacement, le jeu avec le lecteur.

Ce petit opuscule vraiment pas cher (6€ pour 40 pages) fonctionne sur ce principe, un concept assez simple et déployé, et s'est avéré très réjouissant.

Il s'appelle donc Errata et c'est un recueil de faux errata, ces corrections apportées, souvent sur une feuille volante, à des ouvrages. Ici de nombreuses cases éparses, parfois des errata d'erratum, qui vont corriger un dialogue, un dessin, intercaler une case entre deux... sans que l'on ait la bande dessinée d'origine (qui n'existe sans doute pas).

Petit jeu supplémentaire, en page 13 une feuille volante se veut l'erratum de la page 13 de ce livre-même, accentuant le flou (c'est d'ailleurs la seule page où la mention « erratum » est inscrite).

Bien sûr c'est d'abord conceptuel, mais ça se lit réellement bien et ça tient la route sur la durée (ce qui parfois être le problème avec du conceptuel), 41 images donc sur 40 pages, et des erreurs qui construisent de nouveaux récits.



Acheté et lu suite à ta reco, c'est effectivement très bien !

Mael, 13.09.2023 à 14:22377794
Un vrai coup de coeur, EMG continue le fragmentaire, avec une narration de plus en plus tranchées et l'axe graphique logiciel d'archi déjà utilisé dans deux beaux livres. J'ai été perdu au début mais le récit se recroise, retombe sur ses pattes, interroge beaucoup de chose. Je suis vraiment enthousiaste même s'il faut que je me pose pour écrire plus précisément dessus !

crepp, 07.09.2023 à 10:23377782




Oui c'est un album indépendant, mais on retrouve quand même des personnages tirés du "Dieu vagabond", donc pour un lien plus fort entre les personnages, mieux vaut lire le précèdent avant.
Sans atteindre la force du premier opus, ce fils de Pan plonge tout de même dans une belle quête, même si certains des nouveaux personnages sont moins intéressants. J'ai beaucoup pensé à Gaiman et à son "American Gods" dans cet album de Fabrizio Dori.
Un plaisir d'être dans cet univers.
4 étoiles

Mr_Switch, 06.09.2023 à 22:16377778
Objectif Pub, version 2022. Un bouquin au titre mal choisi. Ce n'est ni la suite, ni vraiment la version revue, ni la version augmentée du premier Objectif Pub de 1986. Et en se réclamant de ce premier ouvrage, ce nouvel opus place la barre haute. Un peu trop haute.
Pour qui découvrirait le thème par cet ouvrage, celui-ci peut paraître généreux. Pour ceux qui comme moi l'ont déjà bien exploré, l'enthousiasme est moins généralisé.
C'est un beau format à l'italienne ? A notre époque, sans doute. Mais il est franchement plus petit que le premier du nom. De fait, bien des extraits ou planches, le plus souvent à la française, sont illisibles. Le format à l'italienne ne donne pas l'impression d'être nécessaire, du moins n'est-il pas exploité, du moins parait-il être une contrainte.
Alain Lachartre le regrette en fin de livre, mais en 2022, point de Tintin ou d'Astérix, point d'Uderzo, point de Moebius. Et le lecteur le regrette aussi.
Tout est négatif, alors ? Mais non ! Découvrir les gags d'O'Galop avec le Bibendum, c'est bien. Découvrir une curiosité comme ce gag-pub de Solé dans les années 1970, dessiné avec son trait habituel pour les magazines à destination des hommes, mais avec une ligne plus claire pour ceux à destination des femmes. Il y a l'ange Saint-Marc dont je serais curieux de lire une des aventures en entier. Et il y a quelques auteurs modernes (avouons que Marion Fayolle est convaincante)

Mael, 05.09.2023 à 8:02377775
Thomas Gosselin est un des auteurs les plus intéressants de ces dernières années. Errata est un petit livre discret, qui risque de passer inaperçu.

Comme toujours il utilise son trait assez classique, usant d'outils formels très reconnus de la BD (bulles, cases, apparence de récit...) mais il le détourne en passant énormément par le fragment, le déplacement, le jeu avec le lecteur.

Ce petit opuscule vraiment pas cher (6€ pour 40 pages) fonctionne sur ce principe, un concept assez simple et déployé, et s'est avéré très réjouissant.

Il s'appelle donc Errata et c'est un recueil de faux errata, ces corrections apportées, souvent sur une feuille volante, à des ouvrages. Ici de nombreuses cases éparses, parfois des errata d'erratum, qui vont corriger un dialogue, un dessin, intercaler une case entre deux... sans que l'on ait la bande dessinée d'origine (qui n'existe sans doute pas).

Petit jeu supplémentaire, en page 13 une feuille volante se veut l'erratum de la page 13 de ce livre-même, accentuant le flou (c'est d'ailleurs la seule page où la mention « erratum » est inscrite).

Bien sûr c'est d'abord conceptuel, mais ça se lit réellement bien et ça tient la route sur la durée (ce qui parfois être le problème avec du conceptuel), 41 images donc sur 40 pages, et des erreurs qui construisent de nouveaux récits.

e m, 03.09.2023 à 9:07377763
Aussi lu plusieurs tomes de Marshal Bass...
(Ça ne crée pas le lien vers le forum avec la petite vignette quand je clique depuis la fiche de la série)

Un petit moment que cette série me faisait de l'oeil, je profite d'une envie récente de lire du western pour m'y mettre.
Une série qui ne m'intéressait pas auparavant, la faute au dessin de Kordey que je trouvais moche, voire même repoussant. (Une machine ce Kordey, qui arrive sorirt plusieurs albums par an !). Ceci probablement aidé par des couleurs criardes qui ne me plaisaient pas non plus.
Finalement j'avais tort. Ça ne devait pas être tout beau et rose à l'époque, et ce dessin rend parfaitement l'atmosphère lourde et poisseuse. Et j'oserais même dire qu'il me plaît bien maintenant le dessin de Kordey. Comme quoi...
Les scénarios sont intéressants, chaque fois différents, c'est pas manichéen du tout, les personnages, y compris le principal, ont tous un côté bien pourri.
J'oubliai de préciser qu'il s'agit d'une livre adaptation de la vie du premier marshal noir des USA.
Et les couvertures sont très jolies, notamment celle du tome 4.

4 balles...

e m, 03.09.2023 à 0:38377762
L'animateur...
Par le dessinateur du Donjon Monsters Les Poupouts papillonneurs mais dans un style de dessin plutôt différent.
Histoire assez touchante où l'auteur raconte la fin de vie de son père. On apprend au passage des petits trucs sur l'animation et sur la vie en Argentine d'il y a quelques années (ça ne fait pas rêver)
Album qui semble être passé inaperçu, c'est dommage. D'autant plus pour l'auteur qui est éminemment sympathique.
4 pubs...



Conan le Cimmérien #2 + #5...
Pas vraiment convaincu par ces deux albums. Les scénarios sont trop légers et me laissent une bizarre impression que rien ne se passe alors qu'il s'y déroule moult péripéties. Peut-être parce que tout s'enchaîne trop rapidement...?
Je n'ai jamais lu les nouvelles dont ces albums sont issus, j'ignore donc si cette impression est due au matériau de base.
Je lirai probablement les autres albums de la série si l'occasion se présente, mais ça ne me donne pas envie de les acheter.
Côté dessin, une préférence pour le #2 parce que j'aime bien le style de P.Allary.
3 épées...



Ekhö (quelques tomes)....
Je m'aperçois au passage que j'avais déjà lu les deux premiers, et n'en avais gardé aucun souvenir. Ça confirme mon impression lors de cette lecture, vite lu vite oublié, mais moment de lecture plutôt sympa. Ça ne cherche pas à se prendre au sérieux, c'est fun, et c'est très bien comme ça pour se détendre de temps en temps. Et j'aime beaucoup les couleurs et le dessin.
3 tasses de thé...



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