Je m'attendais à bien pire (je le lis pour un concours dans la bibli) et ai été plutôt positivement supris, sans dépasser les deux feuilles de thé cependant. J'aurai pu mettre un bonus pour le titre !
Songe d'une nuit ambrée #1...
Voilà un manga avec un thème intéressant : la bière !
Ce n'est pas exceptionnel, juste un prétexte pour présenter diverses bières.
Mais c'est assez bien fait, plutôt didactique, et ça donne envie de goûter les bières. À voir sur la durée.
Le dessin est assez quelconque, sans personnalité.
À réserver aux amateurs de bière, les autres risquent de s'ennuyer.
3 blondes
Je conseille fortement la lecture de ce titre (deux tomes à l'origine, un seul en VF), digne représentant de ce que pouvait proposer le magazine alternatif , et surtout les autrices de l'époque, lorsqu'elles n'étaient pas cantonnées au .
Akane Banashi #4...
Une lycéenne se lance dans le rakugo pour venger son père qui avait dû renoncer à son ambition de devenir professionnel, à cause d'un méchant Grand Maître.
Les premiers tome étaient sympa, plutôt originaux en raison du thème abordé, mais la tournure que prend la série avec ce quatrième tome me plaît un peu moins. Les clichés du shonens y sont un peu trop prononcés, et je crains que la série ne deviennent un bête shonen de base.
Ceci-dit, ça reste plaisant à lire, le dessin est sympa, j'aime bien le design de l'héroïne, avec ses mèches blondes.
À suivre...
3 histoires
Le premier tome se terminait avec notre jeune féru des maths, apprenti cuisinier malgré lui, qui allait faire ses premiers pas dans le restaurant de l'énigmatique jeune patron qui l'avait embauché.
Et pour gagner sa place, notre jeune ami va devoir cuisiner un plat qui devra subjuguer tous ses collègues. Sinon c'est retour illico à la maison.
Et donc, je suis moins emballé par ce deuxième tome que par le précédent.
Tout est très convenu, on se doute dès la première page qu'il va réussir l'épreuve et intégrer le restaurant. On respecte bien les codes du shonen.
Mais pourquoi pas, j'aime bien les shonens. Par contre ce qui m'ennuie plus, c'est que le truc des maths ne m'a l'air d'être qu'un artifice juste pour essayer de se démarquer des autres mangas, le petit truc pour faire original, mais qui finalement n'apporte pas grand chose. Je n'étais déjà pas convaincu de base, mais là encore moins.
Parce que j'ai juste eu l'impression de lire un tome de Food Wars (autre manga culinaire).
Va falloir faire mieux dans les prochains tomes, sinon pas sûr que je poursuive cette série.
Il ne s'agit pas tant de parler du manga que de sa réception en France, du fandom spécifique, des conséquences sur ce qui est devenu le marché mondial. Dans les bandes annonces on voit de nombreuses personnes devenus importantes sur le sujet (critiques, éditeurs...) dont la chercheuse Bounthavy Suvilay autrice de "Dragon Ball, une histoire française" (et d'un excellent petit livre sur le manga en France à 4,5€ que je recommande à toutes et tous : "La Culture manga")
Troisième tome seulement, et je sens déjà la lassitude s'approcher tout doucement...
Lassitude parce qu'on dirait que le jeune Capeta va remporter toutes les courses, même au volant du kart le moins performant. Parce que du haut de ses 10/11 ans il a la capacité de réflexion et déduction d'un adulte qui aurait 20 ans d'expériences.
J'ai l'impression de lire Ippo, qui remporte absolument tous ses combats de boxe, transposé dans la compétition de karting.
J'espère me tromper...
Ça reste quand même plaisant à lire, donc je laisse sa chance à la série pour encore quelques tomes.
"Fermat", comme le mathématicien à l'origine du célèbre théorème. Parce que dans ce manga on va allier cuisine et mathématiques. Curieux concept qu'ils sont aller nous chercher là...
Donc, le personnage principal est un lycéen fan maths, qui rate son examen, et se retrouve malgré lui à cuisiner. Et là, grâce à ses méthodes mathématiques, il va créer des plats divinements succulents ! Un génie qui s'ignorait, le mec !
Je n'ai pas tout suivi les explications sur la façon dont il procède pour réaliser ses recettes, parce que c'est un peu barbant les maths, et que je n'y crois pas vraiment à son truc, mais globalement c'était plutôt plaisant.
Par contre, cuisiner des pâtes avec du ketchup... Misère.
En plus avoir l'outrecuidance d'appeler cette ignominie "sauce napolitaine"...
Je pensais que c'était du second degrés, mais même pas, ça reste très sérieux, premier degrés.
Comment perdre d'emblée toute crédibilité.
Ahahaha je me marre !
Côté dessin, le trait est assez relâché, un peu brouillon. Ça me fait penser à du Tsutumo Takahashi(Sidooh, Bakuon Rettô...) mais en moins joli.
Juste pour signaler, ça m'avais surpris, que dans ce collectif purement touristique de Petit à petit on trouve 3 pages de Kan Takahama. Du coup j'ai scanné une d'elles en bullepage de la fiche. Bon c'est pour la curiosité plutôt qu'autre chose, l'intérêt est globalement nul.
Je les ai achetés après avoir écouté le podcast mangacast de juillet, où les intervenants émettaient des avis plutôt positifs. Ce n'est donc peut-être pas si mauvais que ça...
Ça vise aussi peut-être un public plus jeune (?)
Remarque, ça fait plusieurs fois que j'essaye des titres appréciés par les chroniqueurs, mais qui ne me plaisent finalement pas du tout.
J'achèterai les titres qu'ils n'aiment pas la prochaine fois. Sait-on jamais, ça me plaira peut-être ?!
J'avais beaucoup apprécié Tokyo Bros, et les premiers tomes de Après la pluie (j'avais pris les suivants en VO, mais pas encore eu le courage de m'y mettre).
Je regarderai par curiosité quels sont les autres titres du Spirit parus en VF. Mais je suppose que je n'en ai lu aucun.
Je n'avais pas entendu parler de ce manga avant que tu donnes ton avis, e m. Je suis quand même surpris que ça soit si mauvais (mais je te crois sans problème) car le titre vient du Spirit. D'un autre côté, en dehors de Après la pluie et de Tokyo Alien Bros, il n'y a vraiment rien qui me plait dans la quinzaine de titres disponibles en VF issus de ce mag.
Snowball earth #1+2...
Des monstres venus de l'espace attaquent la Terre. Des humains sont envoyés dans l'espace pour la défendre. Un ado et son robot en revenant sur Terre découvre que celle-ci est entièrement recouverte de neige.
C'est un shonen, je pensais que ça me plairait, mais non. Je trouve qu'il n'y a rien qui fonctionne. Le personnage principal est agaçant, l'humour n'est pas drôle, l'histoire ne m'intéresse pas. Quelque chose me gène avec les dialogues, sans que je ne sache vraiment quoi.
Le jeune passe dix dans l'espace, mais avec d'autres humains. Pourquoi a-t-il l'air d'être si stupide sur Terre...
Vraiment pas du tout aimé. Sans moi la suite !
1 monstre...
« Chats et filles nues », on voit que tu connais toute les ficelles pour attirer le chaland !
Sauf que ça ne fonctionne pas vraiment. Pourtant, là, ça devait faire venir les filles et les gars fans de chats, les gars et les filles fan de filles nues, et les personnes qui sont fans des deux... En plus, j'ai fait deux galeries d'images, une plus sur les chats et une plus sur les filles nues... Ben, même pas un tiers des visiteuses et visiteurs vont voir les filles nues.
Ou les blogs sont vraiment passés de mode, ou je ne suis définitivement pas intéressant, ha ha !
Si si ça fonctionne ! :D
J'aime beaucoup ses illustrations, et j'adore ses couverture. Tiens, je me laisserais bien tenter par La pomme prisonnière.
Je me souviens de Spirit of Wonder (que j'avais emprunté, il y a moult années, et auquel je n'avais pas accroché) et de la parution de Forget me not dont la jolie couverture me plaisait aussi beaucoup.
C'est le soucis de beaucoup de manfra : trop d'influences shônen manga. Il faudrait aussi que je lise les autres tomes pour voir comment ça évolue mais la diffusion en métropole est assez limitée malheureusement.
Au passage, Staark est quelqu'un de très sympathique et enthousiaste.
Dans ce manga réunionnais beaucoup de choses vues ailleurs. Un jeune homme issu d'une lignée de "redskin", un titre allant je crois à des combattants magique mais lui est un super vétérinaire parlant aux animaux ?, veut être le plus fort et sauvant les animaux en leur créant un havre de paix. Il développe ses pouvoir se bagarre, etc. Tome d'exposition qui commence avec une lutte aux côtés du roi des singes, hommage explicite à Dragon Ball, avant d'aller ailleurs. Le scénario est encore très banal et classique du shonen, le dessin m'a surpris car je m'attendais à un global manga malhabile, c'est plutôt réussi même si quelques planches sont confuses par soucis d'encrage distinguant mal les plans. J'hésitais entre un et deux singes, j'en mets deux pour ce début car malgré tout je suis un peu curieux de la suite et que je m'attendais à quelque chose de moins maitrisé, même si de nombreuses influences shonen classique sont très lisibles (Naruto, Shaman King aussi m'a-t-on soufflé et c'est vrai).
« Chats et filles nues », on voit que tu connais toute les ficelles pour attirer le chaland !
Sauf que ça ne fonctionne pas vraiment. Pourtant, là, ça devait faire venir les filles et les gars fans de chats, les gars et les filles fan de filles nues, et les personnes qui sont fans des deux... En plus, j'ai fait deux galeries d'images, une plus sur les chats et une plus sur les filles nues... Ben, même pas un tiers des visiteuses et visiteurs vont voir les filles nues.
Ou les blogs sont vraiment passés de mode, ou je ne suis définitivement pas intéressant, ha ha !
Autant Dragon Ball, je pense pouvoir relire la série une nouvelle fois (quoique), autant Détective Conan, ce sera impossible (il faudrait que je me débarrasse de mes tomes, d'ailleurs).
Je n'aurais pas parié que tu possèdes des Detective Conan !
Je ne pense pas que je les aurais relu s'ils étaient en VF, mais là c'est pour pratiquer la VO.
Autant Dragon Ball, je pense pouvoir relire la série une nouvelle fois (quoique), autant Détective Conan, ce sera impossible (il faudrait que je me débarrasse de mes tomes, d'ailleurs).
J'en profite pour annoncer la version développée de ma bullechronique de la semaine consacrée à La Pomme prisonnière :
« Chats et filles nues », on voit que tu connais toute les ficelles pour attirer le chaland !
Autant Dragon Ball, je pense pouvoir relire la série une nouvelle fois (quoique), autant Détective Conan, ce sera impossible (il faudrait que je me débarrasse de mes tomes, d'ailleurs).
J'en profite pour annoncer la version développée de ma bullechronique de la semaine consacrée à La Pomme prisonnière :
hop! Je viens de me réessayer à Détective Conan (tomes 55 et suivants)...
Après 60 tomes G.Aoyama ne se renouvelle pas et applique toujours les mêmes recettes :
- meurtre avec préméditation motivé par une vengeance pour la quasi totalité des enquêtes.
- Conan se trouve toujours dans le coin par hasard.
- Conan trouve le coupable en quelques minutes parce qu'il est trop fort et qu'absolument rien n'échappe à ses yeux de lynx.
- l'intrigue principale avance tout doucement (mais on s'en fout parce les histoires qui la concerne sont à chaque fois bien ennuyeuses).
-> Détective Conan s'est toujours la même chose, mais quelques tomes de temps en temps ça reste quand même sympa.
3 Meurtres. (2 pour le #58)
Dragon Ball #1 à 4 (nouvelle édition)...
25 ans après Dragon Ball ça n'a pas pris une ride et ça ne fait pas du tout son âge. Dessin/histoire, c'est toujours aussi fun.
4 Balls.
Je m'auto-cite, je suis en pleine relecture de Dragon Ball et Detective Conan.
Dragon Ball :
14 ans (ça nous rajeunit pas dis donc !) après mon précédent message, et donc près de 40 ans après les début de publications au Japon, que ce soit du point de vu dessin ou histoire, ça n'a toujours pas vieilli ! C'est fou quand même. Toriyama Sensei aurait-il créé une oeuvre intemporelle ?
Donc toujours top le dessin, toujours dynamique, et toujours très lisible dans les scènes d'action. Et il y en a des paquets en veux-tu en voilà !
Et c'est bien dommage d'ailleurs, parce qu'après les premiers arcs ça ne devient plus que de la baston où ça ne rêve que de se foutre sur la tronche avec des adversaire toujours plus forts.
C'est bête, si on était resté sur de l'aventure / baston / humour comme dans les premiers chapitres, ça aurait pu être un chef d'oeuvre.
Je reste sur mes 4 capsules
Detective Conan :
Je vois qu'après 58 tomes je ressentais une certaine lassitude.
Pour cette relecture, je n'en suis qu'au tome 6 (je les lis en vo, ça avance forcement moins vite), et donc je ne m'en lasse pas encore. Les défauts précités n'apparaissant pas encore.
C'est toujours aussi sympathique. Un petit détail auquel je n'avait pas prêté attention, mais que je remarque à présent, c'est l'effort fait par l'auteur pour varier ses cadrages. Plan large, rapproché, plongée, contre plongée, champ - contrechamps, etc... Je viens de feuilleter un tome pour vérifier, il n'y a pas deux cases qui reproduisent le même angle de vue. C'est vraiment dynamique. Bravo !
J'en profite pour ajouter un point que j'ai oublié, concernant la traduction.
Un personnage s'exprime parfois dans un langage parlé : d'la, j'vais, c'moteur...
Je suppose que c'est pour correspondre à la vo, mais c'est le genre de procédé qui me fait immédiatement sortir de l'histoire.
Les Japonais ont aussi tendance à abréger des mots, mais pas de cette façon. J'aurais plutôt préféré une petite note explicative.
Capeta #1+2...
Pour les amateurs de bon gros shonens sportifs.
Capeta, jeune garçon d'une dizaine d'année va se découvrir une passion, et un talent pour le karting. Vu comme ça démarre, je le vois bien aller jusqu'à devenir champion de F1.
Le jeune au gros potentiel, la volonté de se surpasser, le rival...On est bien parti pour respecter tous les codes du genre.
Ça m'a fait penser à Ippo, du côté histoire, avec ce jeune qui tombe par hasard dans un sport. Mais aussi du côté dessin. Publié au Japon dans les années 2000, ça devait être le style manga de l'époque.
Lecture assez sympathique. J'espère que ça ne va pas tourner en rond, comme le susmentionné Ippo.
Après ma bullechronique consacrée au Chat noir de Hideshi Hino, je continue à écrire sur les titres d'IMHO, cette fois sur La Petite amie de Minami (réédition 2022) de Shungiku Uchida. D'ailleurs, cela faisait longtemps que je n'avais pas fait un billet WordPress sur un manga.
Fallait s'y attendre, que c'était des fonds de tiroir. Merci de ton retour, e m.
Mais bon, je prévois quand même de l'acheter... pas tout de suite.
Voilà, j'ai enfin réussi à lire les dernières histoires.
La toute dernière, qui donne son titre au recueil, m'a un peu plus intéressé, sinon les autres ne m'ont pas emballées non plus.
C'est effectivement des fonds de tiroirs, elles ont été publiées quand l'auteur était étudiant.
1 pédalo (parce que l'auteur remercie les lecteurs, et que j'aime bien ce genre de petite attention)
Le jour du Typhon, par Shinzô Keigo.
Recueil d'histoires courtes.
Mais qu'est-ce-que c'est que ce truc ?!
Acheté parce que j'avais apprécié Tokyo Alien Bros du même auteur, je pense que j'aurais mieux fait de prendre un autre livre à la place.
J'ai péniblement réussi à finir les deux premières histoires. J'ai l'impression de lire un truc qui n'aurait jamais dû dépasser le stade du fanzine, on dirait des histoires écrites par un collégien. D'après ce que j'ai compris il s'agit des premières histoires de l'auteur, si ça se trouve il les a peut-être vraiment écrites quand il était collégien (!)
Je vais lire les suivantes avant de me faire un avis définitif, mais ça commence mal.
Malheureusement, l'expo s'est achevée samedi. Elle était bien sympathique, chronologique, avec beaucoup de textes à la fois sur le Japon de l'époque, sur le magazine et un focus sur tel ou tel auteur (pas d'autrice) par année.
J'ai bien aimé, sauf que le Garo qui m'intéresse, c'est celui d'après 1974 :)
Tiens, il y a encore pour quelques semaines une exposition sur Garo à la maison du Japon à Paris, exposition gratuite et petite (a priori uniquement des magazines) mais qui a l'air sympathique.
A noter cette conférence, que je n'ai pas encore regardée mais qui a l'air très intéressante : "GARO 1964-1974, UNE HISTOIRE DANS L'HISTOIRE" par Claude Leblanc, journaliste et commissaire de l’exposition.
Je voulais débuter cette série mythique mais un peu bordélique, et je me suis totalement trompé en débutant par le cycle 8 mais bon, ce n'est pas directement à suivre j'ai l'impression (même si la notion de "stand" forcément je n'ai pas le background), pour le moment je n'y comprend pas grand chose (il faut dire qu'un type habillé ne marin apparaît dans un mur troué né d'une secousse sismique, on découvre qu'il ressemble à un mec mort , dont il porte les habits, il va dans l'appart du mort et manque de se faire assassiner et maintenant a du lutter avec une aveugle psychopathe folle de lui...) Bref, c'est une "bizarre aventure" assurément, c'est étonnamment plaisant, je vais sans doute finir le cycle puis si ça m'a plu repartir au début. 3 stands, du coup.
Pour e m (et les autres) qui ne pouvait pas être au Festival d'Angoulême, ou Pierre qui a préféré faire autre chose, voici la première partie de ma conférence donnée le samedi :
Cela dit :
- Conan est traduit en France depuis 25 ans.
- Ran est le prénom international de l'héroïne (dans toutes les langues ou presque, Ran s'appelle Ran)
- Un prénom se traduit rarement littéralement (Imagine si on traduisait Hanaé en "Branche fleurie"...)
Oups... Ce que je voulais dire, c'est que je préfère une retranscription phonétique du nom, plutôt qu'une adaptation.
Et n'oublions pas le fait qu'au Japon comme en Chine, le prénom a une signification, ce qui n'est pas aussi clairement le cas pour les prénoms occidentaux (où il faut aller chercher l'étymologie pour en comprendre le sens).
À l'inverse, chaque caractère chinois ayant une signification, quand ils transcrivent un nom (de gens, de lieu, de marque) occidental avec des caractères chinois, il lui donnent une signification que celui-ci n'a pas. Les langues à écritures alphabétiques ont le choix de trzduire ou pas les noms étrangers, le chinois n'a pas le choix, c'est une écriture bien plus contraignante.
Et je découvre la véritable signification du prénom de la petite copine de Conan : Ran
Ran en français (prénom que j'avais toujours trouvé assez étrange (et pas très joli), ne l'ayant jamais vu ni entendu nul part ailleurs. Et donc en japonais ça donne ? (qui se prononce aussi ran (ou lan), mais qui veut dire "orchidée".
C'est quand même autre chose que le bête Ran qu'on a en français (!)
C'est le même "lan" ou "ran" que celui de Mulan, dont le nom signifie littéralement orchidée de bois, qui veut dire magnolia.
Et n'oublions pas le fait qu'au Japon comme en Chine, le prénom a une signification, ce qui n'est pas aussi clairement le cas pour les prénoms occidentaux (où il faut aller chercher l'étymologie pour en comprendre le sens).
Moi, par exemple, c'est Fer lumineux (ou Force étincelante) :)
Cela dit :
- Conan est traduit en France depuis 25 ans.
- Ran est le prénom international de l'héroïne (dans toutes les langues ou presque, Ran s'appelle Ran)
- Un prénom se traduit rarement littéralement (Imagine si on traduisait Hanaé en "Branche fleurie"...)
Malheureusement, les traductrices et traducteurs ne doivent pas avoir trop envie d'adapter les noms. S'il y a adaptation, il y aura toujours des fanatiques pour couiner comme des gorets car ça ne colle pas aux scanslations lues. Et il y a aussi régulièrement le fait qu'il faut coller à l'animé quand il existe. Sachant que j'ai tendance à penser que les animés sont encore plus traduits à la truelle que les mangas papiers (du fait d'une rémunérations insuffisante pour le travail et la vitesse demandée)...
Ce doit être un problème de traducteur qui ne doit pas vraiment interpeler les lecteurs étrangers. Ou alors très peu. En fait je ne me suis fait la réflexion uniquement le jour où j'ai commencé à essayer de lire les mangas en vo. Sinon ça ne m'étais jamais venu à l'esprit.
Ceci dit, je préfère une traduction littérale, même si incompréhensible dans une traduction, plutôt qu'une adaptation.
À la rigueur une petite note explicative en début de livre. Ce pourrait être interessant, pour les noms des personnages principaux.
Merci pour l'info concernant la création des noms. Je n'y avais jamais pensé non plus.
C'est un problème connu de longue date. Effectivement, la façon de nommer les personnages dans les mangas disparait souvent avec la traduction. Mais pour celles et ceux qui ne peuvent pas lire la VO, on n'imagine pas l'effet recherché par les noms des personnages par les >mangaka. Lors d'interviews, j'ai eu l'occasion de noter que c'était une des premières tâches à réaliser lors de la création d'une nouvelle histoire : trouver les noms de ses personnages.
Detective Conan #1...
Déjà lu en vf, mais là je m'essaye à la vo. Et je découvre la véritable signification du prénom de la petite copine de Conan : Ran
Ran en français (prénom que j'avais toujours trouvé assez étrange (et pas très joli), ne l'ayant jamais vu ni entendu nul part ailleurs. Et donc en japonais ça donne ? (qui se prononce aussi ran (ou lan), mais qui veut dire "orchidée".
C'est quand même autre chose que le bête Ran qu'on a en français (!)
Dans un autre genre, on a le personnage principal de Slam Dunk, l'espèce de caïd loser qui s'appelle Hanamichi Sakuragi dans la vf. Dans la vo son nom s'écrit avec ces kanjis : ??????
Littéralement : cerisier / arbre fleur/chemin
Ahaha j'avoue que ça m'avait bien amusé ! Ce décalage entre le caractère du personnage et son nom le rend encore plus drôle !
On perd toutes ces petites subtilités avec la traduction, c'est quand même dommage.
Mes bullechroniques vous en ont donné un petit aperçu, mon billet WordPress développe mon avis sur Gleipnir. Attention, encore plus que pour Mermaid Saga, âmes sensibles s'abstenir !
Ma bullechronique vous en a donné un avant-goût, mon billet WordPress développe tout le bien que je pense de Mermaid saga. Attention, là aussi, âmes sensibles s'abstenir !
Au petit jeu du « qui dit mieux », on place les premières publications de planches de manga en France dans la revue Judo KDK en 1969. Le premier livre serait Le vent du nord est comme le hennissement d’un cheval noir en 1979.
Et la première série ? Si l'on met de côté quelques cas particuliers*, ce pourrait bien être Professeur Laventure en 1983.
Cette série est peut-être aussi le premier manga tout public en France**.
Le manga est ici une excuse, un fil rouge, pour présenter divers animaux. Des animaux d'Afrique dans le tome que j'ai lu. Le dessin est réaliste. Première particularité, c'est un manga en couleur, même en vo.
Seconde particularité, et celle-ci est vraiment plus étonnante, c'est en sens de lecture occidental. Et les livres vo étaient également en sens occidental, semble-t-il !
Nous partons donc ici à la recherche des gérénouks, curieuses gazelles... Gazelles méconnues, à tel point que ce manga est bien l'un des seuls livres la mentionnant dans son titre. Décidément, un bouquin étonnant.
* Nathan publie au début des années 1980 des adaptations Disney qui sont en fait d'origine japonaise.
** En réalité, c'est « Candy Candy », publié dès 1982 en kiosque dans Candy Candy Poche
L’autre soir, j’ai visionné quelques extraits du film Lady Snowblood(????, Shurayuki hime) avec la gracieuse et néanmoins glaciale Meiko Kaji (œuvre qui a largement inspiré le décrié Kill Bill), j’apprends que c’est adapté d’un manga opportunément traduit en français : quelqu’un ici l’a-t-il lu ? Est-ce recommandable pour un non-initié ?
Opportunément ? ça date pas mal quand même non.
Par ailleurs Kill Bill est décrié ? (je veux dire, plus que les autres Tarantino ? Il a plutôt des allures de films mythiques pour beaucoup de gens). Le bandeau de ce manga disait bien "le manga qui a inspiré Kill Bill".
Je l'ai lu en tous cas, mais il y a plusieurs années, le moins que je puisse dire est que ça ne m'a pas marqué car je n'en ai aucun souvenir (sinon peut être que l'édition était trop petite), j'ai mis trois étoiles aux trois, ma note moyenne de "j'ai bien aimé, ça se lis bien, mais c'est pas non plus ouf", c'est conforme à mon souvenir.
L’autre soir, j’ai visionné quelques extraits du film Lady Snowblood(????, Shurayuki hime) avec la gracieuse et néanmoins glaciale Meiko Kaji (œuvre qui a largement inspiré le décrié Kill Bill), j’apprends que c’est adapté d’un manga opportunément traduit en français : quelqu’un ici l’a-t-il lu ? Est-ce recommandable pour un non-initié ?
Plus je relis la série, plus elle me plait, comme en témoigne mes quatre bulelchroniques. Du coup, pour Pierre (qui devrait être intéressé par le sujet) voici un un billet WordPress développant très largement mes différents avis sur les 4 tomes.
Quartier Lointain...
Relecture. Ou plutôt, tentative de relecture après de nombreuses années.
Mais à peine ouvert mon album, aussitôt refermé. J'avais oublié qu'il avait été publié dans cette affreuse collection où Casterman y massacrait joyeusement les mangas. Oups, je voulait dire "la manga". Désolé :-)
Lire un manga dans le sens de lecture français ne m'est plus possible. Et si je me souviens bien, il me semble que des cases avaient été retouchées.
En vérifiant que les onomatopées y sont aussi "traduits", je m'aperçois que j'avais acheté l'intégrale en vo !
Ahaha, j'avais complètement oublié.
Et ça me permet de m'apercevoir au passage qu'il y a des pages couleurs.
Ayako #1 à 3...
J'ai aimé :
- le côté historique ou l'on voit un peu le Japon d'après guerre
- le fait que Tezuka nous épargne tous ses tics humoristiques (qui ne m'amusent jamais vraiment)
- cette famille où tout les mecs sont complètement dégénérés. (J'espère tout de même que les Japonais n'étaient pas comme ça, parce que là... Quelle bande de gros tarés (!))
- les jolies planches au trait réaliste. Je ne me souvenais pas que Tezuka était capable de dessiner dans ce style.
Je n'ai pas aimé :
- les personnages trop caricaturaux. Ça dessert le scénario, on perd en crédibilité. Et ça me fait sortir de l'histoire à chaque fois. Dommage que Tezuka ne se soit pas aussi débarrassé de ce défaut.
Pas sûr d'avoir envie de relire cette série un jour. Ou pas avant longtemps.
2 ou 3 trains...
Le shôjo manga n'est pas que romance lycéenne à l'eau de rose. Une nouvelle preuve nous en est donnée avec la série Sayonara Miniskirt d'Aoi Makino disponible chez Soleil Manga.
Outre mes deux bullechroniques, je n'ai pas pu m'empêcher d'écrire un billet WordPress, histoire de dire tout le bien que j'en pensais.
je ne lis plus beaucoup de manga, mais je fais une exception pour Sengo. Réussite complète que cette fresque sur la survie dans le Tokyo de l'immédiat après-guerre, ravagé par la misère et défiguré par les stigmates des bombardements. C'est drôle, cru, touchant, révoltant, joyeux, tragique... ça grouille de vie.
Gamins de 8 -10 ans qui parlent et pensent parfois comme des adultes, parfois comme enfants, pas de cohérence psy, et comme le point de vue n'a rien de spécial, pas grand intérêt pour moi.
Deux grands classiques du manga, l'un que j'ai beaucoup moins apprécié à la relecture, l'autre plus, avec mes goûts dépravés.
Un bon tome un, qui dévoile progressivement un personnage assez intrigant. C'est certes très violent, mais cela fait partie d'une démesure générale, telle cette épée gigantesque qui n'est, nous dit-on, qu'un colossal morceau de métal. L'ambiance médiévale fantaisie européenne avec le récit de recherche et d'étapes à la japonaise donne un mélange assez particulier pour donner envie de poursuivre. Et puis, Kentaro Miura a créé cette série précurseuse en 1989, et la poursuit depuis, cela en fait une série mythique à laquelle il faut au moins jeter un œil.
Une histoire qui s'étire sur des centaines de pages, non pour les rebondissements, ou la réflexion, mais à cause des nombreux plans fixes sur les regards et l'attitude des personnages, . Sergio Leone a été un des premiers à faire cela au cinéma, mais tel que c'est utilisé ici, sans aucun recul ni humour, c'est insuportable de prétention. D'autant plus que, si du point de vue S.F. il y a des choses intéressantes, le tout est porté par du scientisme, ainsi, une femme a des problèmes relationnels, et se demande: "Est-ce que je n'aurais pas un problème amygdalien? "et l'autrice est ici tout à fait sérieuse.
L'esbrouffe, et la nouveauté de cette approche,ce type de narration, en B.D. ont marché sur moi la première fois que je l'ai lu, mais à la relecture, j'ai depuis trop vu cette technique pour encore l'apprécier.
2 petites étoiles, j'en avais mis 4 à l'époque.
Et d'autres:
Farenheit 451 pour jeunes adolescentes. Pour donner le ton, une des jeunes recrues de l'unité d’élite spécialement créée pour protéger les livres et leurs lecteurs se plante à des questions lors d'une séance d'entrainement, elle a un gage, et comme "manger du chocolat juste avant de dormir donne des boutons et fait grossir", c'est donc son gage d'en manger. Alors, bien sûr, elle déteste son entraineur qui est injuste enverse elle, donc histoire d'amour à venir, et c'est encore une quête pour un dépassement de soi en 15 volumes, mais ça n'oublie pas de traiter du thème, la censure, et l'amour de la lecture, qui permet aussi un dépassement de soi.
3 grosses étoiles.
Encore une quête vers un dépassement de soi, autant pour le personnage principal, un guide et sauveteur de haute montagne, que pour ceux qu'il guide et sauve. Le héros, un hurluberlu mais très pro et efficace, est vu et revu, mais l'ambiance de haute montagne est bien rendue, et c'est bien fait, avec ce qu'il faut d'humour loufoque (on trouve un distributeur de bière en pleine montagne).
L'autrice a choisi comme personnage central une prof pas équilibrée, trop timide et renfermée, qui déverse soudainement, en fin de tome, sa haine des hommes sur un adolescent sensible, ce qui donne un bon suspens. Un manga engagé, dans lequel les personnages centraux apparaissent vite, et sont clairement définis, trop clairement peut-être, c'est un peu trop didactique, comme en témoigne ce récitatif: "Un groupe obtiendra plus de choses: les gens alertes, les gens sereins, les dynamiques, les riches, , les dynamiques, ceux a double paupière, et les hommes, l'autre moins: les gens lents, les gens nerveux, ceux des classes moyennes ou basses, les passifs, ceux a simple paupière, et les femmes."
L'histoire a du charme, mais le dessin , qui n'est ici qu'un outil, comme du dessin de stylistes, ne me donne pas envie de poursuivre.
La dernière série de Kan Takahama, où l'on retrouve son attirance pour la culture européenne, son beau dessin en demi-teinte, ses personnages expressifs, mais des décors plus fouillés, sujet oblige, qui a pour cadre une boutique d'antiquités et d'objets exotiques (entendre européens) dans le Japon du début du XXème siècle. C'est réjouissant et didactique, avec des planches présentant des objets en vente dans la boutique, ce qui créé un agréable décalage pour un lecteur européen.
On se croirait un peu dans le livre de la collection Découvertes Gallimard, "Quand le Japon découvrait la France", avec une ambiance fantastique en plus: "La poupée parlante d'Émile Jumeau. J'en ai entendu une en vrai, c'est comme un rale d'agonie à vous glacer le sang."
Et pour ajouter à cette atmosphère fantastique fin-de-siècle, pour indiquer qui parle, l'autrice n'a pas fait de bulles, mais des reproduction de petites têtes des personnages à côté du texte, comme dans Petzi, mais dans la case.
"À chaque fois qu'elle doit dire ce qu'elle pense, on a l'impression qu'elle part à la guerre."
Au fait, beuzno, je te rappelle que Keigo Shinzo est un grand fan de Tayou Matsumoto comme il le rappelle lors de son entretien avec XaV à Angoulême 2018 :)