je serai au stand "Pré Carré" du Salon de la Revue, aux Blancs Manteaux, à Paris, du 15 (soirée 20/22h) au 17 (fin à 19h30, je crois).
Voilà. Si vous êtes dans le oinque, hé bien n'hésitez pas à passer.
Bin voilà, sans même s'en rendre compte, tranquillement, l'air de rien, ils l'ont atteinte, la forme parfaite, le Pré Carré au carré, le numéro 16, allelujah.
Pour fêter ça, les quatre orthoculteurs de la plus passionnante des revues critiques et théoriques consacrées aux bandes dessinées ont fait un numéro plus épais, plus richement illustré et plus dense que d'habitude .
Avec les expérimentations plastiques constituant les rubriques "Lieux communs" (spécial Dring!), "Ready made" (spécial Turner aux bords de Loire), "Moins la mains" (spécial Oncle Paul), "Dessiller", "champ/contrechamp" et le toujours troublant "Qu'est-ce que la bande dessinée?", vous trouverez des articles de Maxime Hureau, Loïc Largier, L.L. de Mars, Lucas Taïeb, Alexandra Achard, Guillaume Massart et C. de Trogoff.
Sont abordés dans ce numéro Dan Clowes, Julio Ribera, la ligne de la plus claire à la plus obscure, Gaudenzio Ferrari, Jean Malaurie, Claudine de France, Thomas Gosselin, l'An2, Tanabe, Yokoyama, Bernard Prince, Hartmut Abendschein, Debbie Drechsler et Ronald Grandpey.
Tout ce que vous voudriez savoir sur ce seizième numéro, imprimé sous une belle couverture sérigraphiée d'un violet pétaradant pour mourir sur une note de joie, est trouvable à cette page, avec une dizaine de pages d'extraits : http://www.le-terrier.net/concerts/precarre16/index.htm
vous pouvez au passage commander également les quelques derniers numéros qui ne sont pas encore épuisés
Une histoire technique du fanzinat :
ce deuxième entretien, suivant chronologiquement les échanges passionnants avec Robert Varlez sur la création de l'Atelier de l'Agneau (http://www.le-terrier.net/techne/varlez.html), démarre en 1983 avec L.L. de Mars. Le suivant, avec Sébastien Lumineau (celui avec Olivier Josso et Laure Del Pino n'ayant pas encore été mené), sera mis en ligne le mois prochain.
Nous n'avons pas cru nécessaire de mener un entretien avec Pakito sur l'histoire technique du Dernier Cri, celle-ci nous semblant déjà largement renseignée (mais si ça vous semblait manquer réellement à ce travail, n'hésitez pas à nous le dire).
En vous souhaitant une bonne lecture,
Les éditeurs ayant massivement repoussé leurs publications aux calendes grecques, nous avons pensé à votre immense détresse théorique et critique assombrissant l'été qui vient en vous mitonnant un numéro 15 de Pré Carré pour le mois de juillet :
vous y trouverez plusieurs notes sur l'épidémie et les effets du confinement sur notre biotope éditorial et artistique, celui des bandes dessinées ;
vous découvrirez un poème cruel et ironique de Carles Santos, inédit en France, traduit par Boris Monneau, "Qui a dit avant-garde?" ;
Julien Meunier a écrit pour nous un bel article sur le duo de livres "citéruine" et "citéville" de Jérôme Dubois, "Horizon zombie" ;
notre trop rare correspondant de Pitchipoï, Guillaume Massart, nous ramène quelques notes sur Laurent André prises autour de "Quel est le propos ?" ;
du dessin considéré comme illisible, François Poudevigne tire quelques lignes d'hypothèses de lecture nous ouvrant de futures prospectives théoriques ;
Gwladys Le Cuff nous livre un bel essai sur le discret Frédéric Coché et son "Hic sunt leones" ;
plus loin, nous découvrons un nouveau volet du noeud d'interrogations que sa pratique de l'écriture en bandes suscite chez Thomas Gosselin ;
nos rubriques, elles, vous proposent des palimpsestes de Alexis Beauclair, de Noémie Lothe, de "Abstraction et bande dessinée", deux réponses aberrantes à la question non moins aberrante "qu'est-ce que la bande dessinée?" par Lucas Taïeb (Chrisset Rostian) et Maxime Hureau (Jean-Louis Harouel), un éclat du rythme brillant de Schlingo, une planche de "Lieux Communs" sur la sonnette électrique en bandes, et, enfin, une toute nouvelle section "matière et mouvement" inaugurée par une interprétation de Alex Raymond.
La couverture de ce numéro, tirée en sérigraphie, est conçue par Sébastien Lumineau.
Hé bien voilà, nous vous annonçons la sortie du dernier numéro de Pré Carré : dans ce quatorzième numéro vous entendrez parler de Nicolas ZOULIAMIS, de FRED & ALEXIS, de BLUTCH, de Florian HUET, de Yannis LA MACCHIA, de Stanley KUBRICK , de Thomas GOSSELIN & Giacomo NANNI, du DESSIN, et, dans un dossier spécial qui leur est consacré, des TROUS DANS LES LIVRES.
Pour vous causer de tout ça, nous avons réuni François POUDEVIGNE, Côme MARTIN , Loïc LARGIER, Alexandra ACHARD, L.L. de MARS, Maxime HUREAU, Sébastien LUMINEAU et Julien MEUNIER.
à notre plus grande surprise, nous venons de finir le treizième numéro de notre revue théorique et critique consacrée aux bandes dessinées, Pré Carré.
Et la plus grande surprise, c’est que la raison de cette opiniâtreté est l’existence de lecteurs pour la théorie.
Dingue.
Alors on continue.
Pour qu’ils soient pas tristes.
Dans ce numéro vous trouverez :
– Des notes de Gwladys Le Cuff sur le « Pussey ! » de Daniel clowes
– L’indéfinissable et serpentant « Devenir centrifuge » de Thomas Gosselin
– Un nouveau volet du feuilleton critique que L.L. de Mars consacre au dessin - « Dessiner : le fleuve, le diagramme » - portant ici sur les rapports historiques tricotés entre dessin et discours
– Une étude vaste et nerveuse du travail de J.C. Menu par Claude Dominique : l’auteur, l’éditeur, le dessinateur, le théoricien, le politique, le personnage
– Une étude des travaux poétiques de Ruis Cabral par Pedro Moura (traduit par Oolong)
– « Pour écrire Wiigwaasabak tu fais un copier-coller », une lecture métacritique hilarante de l’improbable Walam Olum par Guillaume Massart
– Des « Moins la main » récoltés par François Poudevigne ici et là – D’étonnantes excavations archéologiques faites pour notre rubrique « Qu’est-ce que la bande dessinée ? » par Alexandra Achard & L.L. de Mars
– Un cahier libre de Jean-François Savang - « Généalogie » - à propos du collier d’impensés critiques rassemblés dans une seule petite phrase de Harry Morgan, mis en forme et plié par Loïc Largier
– Des palimpsestes de Samplerman (sur lui-même) et de Loïc Largier (sur Guy Delisle)
Tout ça sous une belle couverture de Oriane Lassus tirée en
sérigraphie dans une belle teinte pistache marinée dans la bile sur une plage arrière de DS et dans une bien jolie maquette de Pierre Constantin
Le numéro 13 de notre magazine est en cours de maquettage, sous les petits doigts habiles de Pierre Constantin qui va remplacer à cette tâche L.L. de Mars après quatre ans de bons et loyaux services.
Si tout se passe bien, si la couverture de Oriane Lassus est tirée à temps en sérigraphie dans l'atelier de PCCBA, si Identic a imprimé à temps le cahier central, si le cahier mobile arrive à temps de Lyon, si tout ça est monté ensemble à temps, hé bien vous pourrez le découvrir au THC Circus, à "la générale" (Paris https://www.lagenerale.fr/?p=13191) le week end des 15 et 16 juin, au stand PCCBA où vous serez accueillis par L.L. de Mars.
Au sommaire, des tas de trucs, comme toujours.
Cher M Pre Carré, à votre prochain passage pas loin de chez moi, je veux bien que vous me mettiez de côté un 11 et un 12. Bien à vous...
cher monsieur NDZ, soyez assuré que notre vaillant représentant pour la région Bretagne ne manquera pas de vous prévenir de son prochain passage dans votre belle ville
notre petit appréhension de départ, celle de nous être peut-être trompés de salon en participant à cette 28e session d’Entrevues aux Blancs Manteaux, a été balayée par un succès inespéré, une quarantaine d’exemplaires partis en deux après-midi, avec une grand enthousiasme pour les deux derniers notamment ; c’est avec l’âme sereine que nous envisageons notre passage à Angoulême cette année avec pour la première fois un stand au nom de Pré Carré. Merci à tous ceux qui sont venus nous rencontrer au stand (et c’était vraiment chouette de voir les camarades de Pli, Jef Klak et CQFD)
PS : le week end prochain, au festival de Colomiers, quelques exemplaires des 11 et 12 seront présents ici et là
Ajoutons ceci, pour les parisiens de Bulledair : nous sommes présents au salon de la Revue le week end prochain. Halle des Blancs Manteaux, 48, rue Vieille-du-Temple
Vendredi 9 novembre 20h-22h, Samedi 10 novembre, 10h-20h, Dimanche 11 novembre, 10h-19h30
Hé bien voilà, c'est déjà le douzième numéro de Pré Carré, notre magazine théorique et critique consacré aux bandes dessinées !
Notre revue vous a habitués aux textes amples, aux feuilletons théoriques, aux développements sans retenue sur tous les sujets qu'elle aborde depuis presque cinq ans.
Ce douzième numéro de Pré Carré est exceptionnellement dédié aux formes courtes, aux écritures brèves, éclats, saillies, fusées.
Il en résulte un numéro enlevé, cinglant, dissonnant, aux sujets hétéroclites et aux angles de vues variés et promeneurs (72 livres et sujets abordés).
Le choix des livres ou des sujets abordés, resté complètement libre, ne s'est vu imposer qu'une limite : la taille réduite des textes.
Cela nous a permis de parler pour une fois de bien plus de livres et de choses passionnantes dans un seul numéro, qui ne suscitaient ou n'exigeaient pas une écriture longue, et surtout de travailler à des textes plus elliptiques ou plus vifs, de produire un cadre nouveau pour nous qui devait ouvrir à des formes nouvelles.
La chouette émission "La suite au prochain numéro", après avoir accueilli déjà quelques familiers de Bulledair, reçoit Julien Meunier et L.L. de Mars (un passage très fugace, hélas, d'Alexandra Achard vient fissurer légèrement le bloc de testostérone des orthoculteurs avant qu'elle ne reparte illico se ruiner en fanzines bizarroïdes au festival THC où se déroulait l'entretien). Ils y causent de Pré carré et espèrent qu'il y a quelque chose à tirer de tout ça. Merci à Violette et Déborah de leur accueil chaleureux.
Ouaaaais !!! On va pouvoir encore enrichir notre vocabulaire universitaire pour briller dans les salons (de BD).
aah, la mauvaise circulation des informations, quels ravages ça peut faire... Donc pour te rassurer :
a) Il n'est pas nécessaire pour briller dans un salon de bande dessinée de porter autre chose qu'une casquette Pluto à led, tu verras ça marche très bien, tu n'auras même pas besoin de parler.
b) Il n'existe toujours pas de langue officielle de l'université : tu n'as pas à t'inquiéter, personne ne peut donc prétendre la parler. On t'aura menti pour te faire un vilaine farce. Tu peux lire tranquillement tous les livres que tu veux, c'est pareil dedans. Respire, prends ton temps, ça va très bien se passer.
c) Alarmés par quelques non lecteurs de la revue qui avaient pris le sommaire en ligne pour un message codé à l'usage des illuminatis, nous avons à notre tour cherché les liens secrets qui uniraient certains des rédacteurs à l'université (endroit où poussent Ceux Qui Dominent Le Monde, sur des lits de fumier maçonnique). Nous avons bien trouvé une vieille carte de la fac de Rennes dans le sac de l'un d'entre eux, visiblement truquée, qu'il utilisait pour avoir des réductions sur le cinéma et le Restau U. Il a été puni comme il se doit, tout est fini.
d) si tu rencontres des problèmes de lecture, nous sommes à la disposition des esprits les plus impressionnables (par un mot, par exemple, un peu long ou un peu moins fréquent que "université") pour les aider à franchir le cap et vaquer librement dans nos pages sans angoisse.
Voici déjà le onzième numéro de « Pré Carré », joyeusement bouleversé par l'expérimentation en images et par les jeux d'écritures collectifs.
Ce onzième volume de notre magazine théorique et critique consacré aux bandes dessinées accorde exceptionnellement toutes ses pages aux curieuses rubriques qui ont fait sa renommée :
machines formelles et spéculatives qui abordent la question critique par toutes sortes de constructions, de méthodes et de processus inattendus, notamment par le dessin lui-même conçu comme un mode possible de la théorie, elles sont à la fois agrandies par leur éventail formel ici redoublé, et par la ribambelle d'auteurs venus nous rejoindre à cette occasion :
Joachim Clémence, Ibn Al Rabin, Tommi Musturi,
Barthélémy Schwarz, L.L. de Mars, Guillaume chailleux,
Guillaume Massart, Gwladys Le Cuff, J.-M.Bertoyas,
Giacomo Nanni, C. de Trogoff, Loïc Largier,
Alexandra Achard, Gilles Amalvi, Julien Meunier,
Pierre Ferrero, Sébastien Lumineau,
Jean-François Savang et François Poudevigne
sont heureux de vous présenter le produit de ce formidable laboratoire commun ici :
Du9 accueille le premier numéro de notre revue, fondée par Docteur C., Jérôme LeGlatin, Julien Meunier et L.L. de Mars en 2013, numéro indisponible depuis bien longtemps.
Merci à eux, et bonne lecture à tous ceux qui, régulièrement, nous le réclament.
qui aurait imaginé une telle longévité pour un magazine de théorie et de critique consacré aux bandes dessinées ?
Hé bien voilà déjà le dixième numéro de notre magazine « Pré Carré », sous une étonnante couverture sérigraphiée de Loïc Largier.
Vous retrouverez quelques-unes de nos rubriques en images ( « Dessiller », qui trace des chemins narratifs dans un tableau de Juan Bautista Maino et un « Palimpseste » à deux mains sur une magnifique double page de Foley) et notre nouvelle rubrique historique qui fait parler les momies « Qu'est-ce que la bande dessinée ? ».
Au sommaire de ce dixième numéro :
— « VOIR LA VOIX EN BANDE DESSINÉE » autour de Arsène Schrauwen de Olivier Schrauwen
par Jean-François SAVANG qui se penche sur la voix travaillant sous tout ce qui se dessine sur la planche.
— « L’EXPLOITATION DE L’HISTOIRE », singulière dérive de Alexandra ACHARD entre le fétichisme éditorial, les expérimentations plastiques et les nouvelles manipulations du livre.
— « DESSINER » de L.L. de Mars, avec son cinquième volet (toujours lisible isolément) L’INFORME, LA DROITURE consacré au mélange coloré et à à la couleur locale.
— « L’OEIL BIEN EN FACE », À propos de Polyphème de J. & E. LeGlatin, de Julien MEUNIER qui se plonge dans le trou noir d'un livre qui effiloche et dévore son propre cadre d'apparition.
— « PROPOS PHOTOGRAPHIE » de Loïc Largier sur Les écrans de Jacques Ristorcelli et 1890 de Francesco Ripoli, une expérience unique de lecture comparée
— « LES STATUES AMNÉSIQUES » sur Jeu de lumières de J. Muñoz et C. Sampayo, de Aurélien LEIF, qui donne le grand texte se plaçant enfin à la hauteur d'une grande oeuvre
Tout ce que vous voulez savoir de plus sur ce dixième numéro (une dizaine de pages sont lisibles en pdf) est lisible ici :
errata :
l'annonce de notre dernier numéro faisait de Tommi Musturi un islandais. Bon sang... Un des plus grand auteurs finlandais propulsé en Islande. Pardon Tommi, pardon Kirsi, pardon la Finlande et sa ribambelle de génies de la bande dessinée. Cet écart ahurissant de 3338 km séparant Reykjavik de Helsinki se fait en un clin d'oeil si on dicte son courrier à un logiciel de reconnaissance vocale et qu'on s'endort dans ses relectures parce qu'on fait ses courriers en pleine nuit.
Vous aurez la fin du texte de Tommi sur son travail dans le numéro 11 de Pré Carré.
c'est pas vrai ! Je (L.L. de Mars, délégué sur ce courrier à la propagande) dicte n'importe quoi à ma machine : Tommi est finlandais et non pas islandais.
Kirsi (la traductrice du texte de Tommi) m'engueule et elle a bien raison.
Bon sang de bordel de nom de Dieu ! C'est pas vrai !
Mais comment une connerie pareille a pu passer à la relecture
collective ???! On est NULS !
je suis nul...
pardon Tommi
Pardon Kirsi
Pardon la Finlande
j'ai honte
mais honte
on met deux semaines à essayer de faire un courrier de pub, personne
veut s'y coller, et paf...
depuis deux mois, je dois dicter oralement mon courrier à ma machine parce que je ne peux plus utiliser ma main droite, et évidemment une telle idiotie ne serait jamais arrivée si j'avais tapé le texte sur le clavier au lieu de causer à un logiciel de reconnaissance vocale en bavan dessus de fatigue...
faudrait jamais finir un boulot à 2h du matin parce qu'on ne veut pas se coucher avant d'avoir fini ... tout le monde sait ça !
nous vous savons déjà si accablés d'excitantes propositions théoriques et critiques consacrées à la bande dessinée, si quotidiennement sollicités par des revues brillantes, inventives, belles, étonnantes, qui cherchent par tous les moyens à renouveler les cadres de la recherche sur notre discipline, que nous craignons qu'un neuvième numéro de notre « Pré Carré » ne vienne faire doublon avec cette floraison de belles publications... Néanmoins, notre comité de la propagande a le devoir de dépasser toute inhibition et de vous présenter avec un enthousiasme têtu le sommaire de ce dernier numéro :
-- François POUDEVIGNE a décidé d'écrire sur le couple de figures rénovant radicalement la notion de personnages qui traverse les livres des frères LeGlatin, « CAPORAL & COMMANDANT»
-- Gwladys LE CUFF a écrit sur un aspect souvent négligé du travail de Pierre La Police qu'on considérerait à tort uniquement du point de vue de l'invention humoristique, en se consacrant à son dessin dans « DES PERSPECTIVES DÉPRAVÉES AUX MALAISES DU DESSIN »
-- Jean-François SAVANG poursuit son travail patient sur les appareils théoriques dans lesquels la bande dessinée est depuis trop longtemps enfermée avec un très beau texte : « DE QUOI L’ICÔNE EST-ELLE LE SIGNE ? »
-- Julien MEUNIER décide, dans « APPRENDRE À VOIR », d'approcher la question du dessin comme une source de troubles sans véritable solution et comme modalité d'un apprentissage du regard. Il se plonge pour ça dans un très joli livre, le « Visiter tous les pays » de Pina Chang.
-- L.L. de Mars poursuit pour sa part le travail entamé depuis quelques numéros sur le dessin comme activité pour l'arracher aux vieux cadres métaphysiques qui jusqu'ici le gèlent dans la notion du signe avec ce quatrième volet intitulé :
« LE GRIBOUILLIS, LA TACHE »
-- « NOTRE HÔTE » est consacré cette fois-ci à un des auteurs islandais les plus singuliers de ces 20 dernières années, aussi actif comme éditeur que comme dessinateur, Tommi MUSTURI
Les rubriques expérimentales se multiplient, et à nos désormais réguliers « LIEUX COMMUNS » (ici par C. de TROGOFF), « TRICOTER » (par Guillaume CHAILLEUX) ou « PALIMPSESTE » (ici MUZOTROIMIL sur « Cracher dans l’eau » de Gébé), viennent s'ajouter de nouvelles machines théoriques, graphiques ou textuelles :
-- « DESSILLER », rubrique qui vient à sa manière casser aussi bien la façon dont on interroge le tableau dans sa temporalité que la bande dans son espace, et qui naît autour de « L’enseigne de Gersaint » de Watteau abordée par Guillaume CHAILLEUX, L.L. de MARS, C. de TROGOFF et Loïc LARGIER
-- « QU’EST-CE QUE LA BD ? », rubrique consacrée aux différents cercueils dans lesquels notre discipline a été socialement enterrée depuis sa naissance. Nous commençons avec « LA BANDE DESSINÉE PEUT ÊTRE ÉDUCATIVE » de Antoine ROUX, janvier 1970, Éditions de l’école.
-- « EKPHRASIS », rubrique mettant en lumière toute l'insuffisance qu'il y a à rabattre le dessin sur les catégories descriptives. Nous commençons par une ekphrasis de L.L. de Mars sur un strip de Tommi Musturi proposée à Guillaume CHAILLEUX et Emmanuel LeGLATIN. Hommage discret au reste, aux parasites, à l'indéfinissable.
La couverture de ce numéro 9, couleur ciel à se pendre de plomb fondu, a été réalisée en linogravure par
Matthias Lehmann
Comme toujours, ce numéro est vendu sept euros pour 48 pages bien tassées et richement illustrées, et nous pouvons le commander à la fois sur le site de « pré carré » ( http://precarre.rezo.net/?p=2003 ) et dans les pages du Terrier ( http://www.le-terrier.net/concerts/precarre9/index.htm ), par paypal, virement bancaire, ou tout simplement en envoyant un chèque. Un extrait de 11 pages est disponible pour découvrir cette nouvelle maquette et quelques extraits de textes.
Quand tout s'effondre autour de vous, quand l'horizon est une longue ligne noire et collante, quand même l'air qu'on respire est hostile, il ne reste que deux seules choses à trouver : un bon fauteuil et une bonne lecture.
Comme nous serons présents au festival d'Angoulême 2017 au stand PCCBA (où vous retrouverez également la revue 1.25 & les éditions Factotum), nous avons décidé, comme nous l'annoncions précédemment, de retirer les numéros 2 à 8 (une cinquantaine d'exemplaires de chaque est désormais disponible. La couleur du 2 a changé, le passage de bronze doré posait vraiment trop de problème de séchage).
Le Pré Carré 8 sera présent aux salons SOBD de Paris (début décembre), Quai des Bulles de St Malo (fin octobre), au festival de Colomiers (mi-novembre) et bien entendu à Angoulême.
Nous profitons de ce post pour vous annoncer avec fierté que ce numéro exceptionnel consacré à Ware est récompensé par votre curiosité : le centième est parti par la Poste ce matin! C'est inespéré.
Nous ferons bientôt un retirage des numéros épuisés depuis un moment (1, 2 et 3), notamment pour préparer Angoulême.
j'ajoute que C. de Trogoff a fait un court-métrage sur la semaine de montage physique qui a suivi les quelques mois de montage sur un outil collaboratif en ligne (framapad, un outil d'écriture collective que je ne conseille vraiment à personne, c'est un enfer) et que c'est là:
Le Pré Carré #8 est désormais disponible à la vente. C'est un numéro singulier, entièrement consacré à Chris Ware. Depuis le temps qu'on tourne autour de cet auteur et de l'idée d'un numéro rédigé collectivement, on a fait d'une pierre deux coups. Un Pré Carré conçu donc comme un ensemble d'écrits, de dessins et de planches qui se répondent, rebondissent, se tressent et se mélangent afin de produire une machine à penser sur, autour et à partir de Chris Ware, avec un texte de Oolong qui court tout le long en guise de colonne vertébrale.
Un Pré Carré un peu spécial donc, un peu plus épais aussi. On peut le commander sur le site de la revue (et télécharger aussi, comme à chaque fois, un pdf de 10 pages d'extraits) :
C. de Trogoff, Julien Meunier, Aurélien Leif, Cathia Engelbach, Gwladys Le Cuff, L.L. de Mars, Emmanuel LeGlatin, Jean François Savang, Loïc Largier, Morgane Monterrat, Guillaume Chailleux, Oolong
Un numéro d'une conception collective et expérimentale, mêlant, à tout moment de sa réalisation, de la rédaction à la maquette, écritures, axes de recherche et iconographies.
Cet incroyable champ de paperoles théoriques, critiques, poétiques, plastiques, sortira au mois de septembre.
Pré Carré 7 sera présent au festival d'Angoulême sur le stand des éditions Adverse.
Il reste également quelques numéros 4,5 et 6 (les autres sont épuisés)
J'en profiterai pour apporter quelques publications de la PCCBA, les petits Varlez, le fanzinz Amici, le collectif RA, etc.
Le Pré Carré #7 est sorti. Il nous semble beau, dense et varié, habillé d'une couverture de Guillaume et Justine Chailleux qui rompt avec la charte graphique des précédents numéros.
Et sinon il y a cette page sur le site du Terrier où l'on peut trouver toutes les infos, les photos, le lien paypal pour commander, le sommaire et le lien pour télécharger comme à chaque fois les 10 pages d'extraits.
Les sommaires de Pré Carré sont toujours aussi drôles. J'adore cet esprit parodique.
C'est effectivement un réjouissant sommaire, un des rares qui accorde autant de place et d'attention à des auteurs absolument étrangers à la sphère de l'autorité et de la consécration auctoriale, illégitimes dans le biotope admis de la bande dessinée.
Quant à être parodique, Pré Carré n'ayant ni précédent ni modèle ni épigone, on se demande de quoi sinon d'une certaine vieille idée de la revue, de la théorie et surtout de la compréhension. Le parodique c'est un peu le problème du miroir et de la tache : dès fois on frotte le tain, alors que la macule de gras est sur l'original.
Sous une belle couverture betterave oubliée dans son jus de cantine, Julien Meunier habille notre sixième numéro de Pré Carré.
Encore un numéro très copieux qui vous occupera pour les cinq mois nous séparant du suivant, dont voici le beau menu :
Dans « Les cases érogènes » Gwladys Le Cuff aborde l'oeuvre déjà considérable de Bertoyas par son origine «L'Internationale mutique», plongeant son nez de chercheuse dans tous les trous les moins ragoûtants de ses premières bandes.
« Avenir colon » de Docteur C. traque les signes qui colonisent et, graphiquement, font symptôme du récit-colon dans « Arsène Schrauwen » d’Olivier Schrauwen
Par « Une lecture de Renée de L. Debeurme », Cathia Engelbach rejoint notre équipe en se penchant sur les incarnations paradoxales de Debeurme et sa tératologie des grands espaces lacunaires.
« Le contour, le vecteur » de L.L. de MARS poursuit l'étude à la fois historique et conceptuelle des notions qui accompagnent le dessin comme mode de compréhension et de traversée du monde depuis Xenocrate, en se penchant cette fois-ci sur la « circonscription » d'Alberti.
« Le récitatif contre le récit » de Jean-François SAVANG poursuit son beau travail sur les liaisons et déliaisons de la bande dessinée et du langage à travers leurs différents cadres théoriques.
« Autrement dit la guerre » de Aurélien LEIF consacre un dense travail de spéléologue aux sillages et cartographies en toutes dimensions de Loïc Largier.
Cinq pages de magnifiques PALIMPSESTES de Jérôme LeGLATIN (sur The Flash & Lulu), et de Nicolas ZOULIAMIS (sur Petite terrienne).
Retour de deux de nos rubriques « MOINS LA MAIN » et « LIEUX COMMUNS » mettant en avant l'une le travail d'écriture de F'murr, Doury, Bukulin et Altan et l'autre tout ce qui résiste à la « pure fonction » dans l'usage qui est fait du lieu commun.
Encore une belle série des « Tricoter » de Guillaume CHAILLEUX, qui viennent pointiller le texte de J.-F. Savang.
Et notre « atome d’herméneugène » a pour objet, cette fois-ci, le «Carnation» de Mussat qui fait, en quelque sorte, l'unanimité.
Hé bien le voilà, nous sommes les premiers étonnés de livrer, déjà, ce cinquième volume du magazine « Pré Carré » et plutôt fiers de l'allure qu'il prend numéro après numéro ; chacun d'entre eux vient graduellement rendre plus complexe, plus fécond et plus inattendu aussi le singulier assemblage d'écritures qui s'unissent autour de notre objet, la bande dessinée.
Ce numéro est particulièrement excitant et bigarré :
- Julien MEUNIER, à propos du travail de Gilbert Hernandez, tente une approche inédite de la critique, par la déception.
- Un premier texte consacré au dessin (qu'est-ce que «dessiner»?), de L.L. de MARS, tente de dénouer les différents modèles théoriques qui, à travers l'histoire, en ont imposé une approche platonicienne.
- « Bande dessinée et communication : une idéologie de la pensée occidentale », permet à Jean-François SAVANG de poursuivre son travail critique féroce sur la sémiotique, à partir de Peirce puis McCloud.
- Guillaume MASSART se perd dans « Intermezzo » de Tori Miki.
- Jérôme LEGLATIN se penche, pour une série de textes consacrés aux « Naufragés du temps » de Forest et Gillon, sur la nature inévidente des figures qui croissent sous l'apparente clarté du dessin de Gillon.
- Aurélien LEIF continue à prendre prétexte de l'inépuisable corne d'abondance de Massimo Mattioli pour établir, l'air de rien, une théorie de la bande dessinée en corps troué...
Nous sommes très heureux de recevoir pour notre rubrique «palimpseste» les travaux de François HENNINGER et de Helge REUMANN ; ce dernier est également notre invité pour une superbe série de strips dans la rubrique « Planche sur planche ».
Notre hôte, cette fois-ci, n'est pas un auteur mais Alexandre BALCAEN de Hoochie Coochie, qui vient nous parler de son métier, celui d'éditeur et du panorama dévasté dans lequel il le pratique.
Vous retrouverez la grammaire déréglée des «Tricoter» de Guillaume CHAILLEUX, et l'objet de notre « Atome d'herméneugène », dans ce numéro, est l'incroyable « Je détruirai toutes les planètes civilisées » de Fletcher HANKS
La revue est toujours vendue 7 euros pour ses 48 pages bien tassées, et vous pouvez en découvrir la belle couverture gravée de Benoit Préteseille ainsi que les moyens de la commander en ligne à cette adresse:
En attendant la sortie du cinquième (février), les autres numéros de Pré Carré seront présents au festival d'Angoulême sur le stand Bicéphale, espace BD Alternative, bulle du Nouveau Monde.
Nous n'aurons pas énormément de stock, il vaut donc mieux passer les deux premiers jours.
Seront présents, sauf cas d'implosion spontanée de nos rédacteurs par excès de mélancolie, Julien Meunier, Jérôme LeGlatin & L.L. de Mars.
BOUM
Effectivement, on a pu voir à notre démarche boîteuse à travers la bulle du Nouveau Monde qu'un des membres de Pré Carré manquait cruellement à notre équilibre...
En attendant la sortie du cinquième (février), les autres numéros de Pré Carré seront présents au festival d'Angoulême sur le stand Bicéphale, espace BD Alternative, bulle du Nouveau Monde.
Nous n'aurons pas énormément de stock, il vaut donc mieux passer les deux premiers jours.
Seront présents, sauf cas d'implosion spontanée de nos rédacteurs par excès de mélancolie, Julien Meunier, Jérôme LeGlatin & L.L. de Mars.
En attendant la sortie du cinquième (février), les autres numéros de Pré Carré seront présents au festival d'Angoulême sur le stand Bicéphale, espace BD Alternative, bulle du Nouveau Monde.
Nous n'aurons pas énormément de stock, il vaut donc mieux passer les deux premiers jours.
Seront présents, sauf cas d'implosion spontanée de nos rédacteurs par excès de mélancolie, Julien Meunier, Jérôme LeGlatin, Docteur C. & L.L. de Mars.