| 
créer | pseudo  mot de passe  |  
 
sujet
 
coin bordure coin
bordure BullActu

Les Grands Prix
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Chroniques

par Rohagus


par rohagus
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Planche
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure MonoChat
15925
e m
bordure
coin bordure coin

 
coin bordure coin
bordure

les éditions WARUM : civilisation et de décadence.

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


retour forum
Pages : 1 - 2 - 3 - 4

Thierry, 15.04.2020 à 12:12373292
Thierry :
Pierre :
Thierry :
Suite de surprenant 'L'heure des lames', le défi était de ne pas tomber dans la redite. L'univers original était posé, il fallait que Rob Davis apporte autre chose pour que ce deuxième tome puisse supporter la comparaison.
La bandeau (tendance de plus en plus marquée en bande dessonée depuis quelques temps, héritée de l'édition litteraire, et qui n'a pas toujours beaucoup d'intérêt autre que celui de claquer sur le présentoir) résume parfaitement l'enjeu de cette suite: Qui est Vera Pike ?
Personnage le plus intrigant de 'l'heure des lames', la troublante Vera Pike éclipsait le cynique Scarper Lee et l'inadapté Castro Smith. Rod Davis la met au centre de ce deuxième tome en nous révélant ses origines. Comme le premiertome, il est très difficile de résumer l'intrigue tant elle repose sur un univers particulier et déroutant. Une oeuvre qui risque de surprendre le lecteur, quitte à la perdre en route, mais il est assez remarquable de lire une histoire aussi étonnante et cohérente dans sa folie. Une découverte à faire.


Je l'ajoute à ma liste de lecture. Est-ce que le récit reprend là où l'on s'était arrêté au premier tome ou bien revient-on en arrière ?

La première moitié est consacrée aux origines de Vera, avant sa rencontre avec Castro et Scarper, puis le récit reprend son cours.
Le prochain tome adoptera le point de vue de Castro.




The Book of Forks conclut la trilogie Knife O'Clock, de Rob Davis.
Les deux premiers tomes ont été traduits par Warum, et fortement poussés par Wandrille, ici et ailleurs. Mais cela n'a pas suffi et cette série n'a pas trouvé son public, comme on le dit. Autrement dit, ce fut un four absolu, qui a poussé l'éditeur à renoncer à traduire le dernier tome:

Pour le moment, ça n'est pas prévu.
D'une part, parce que les ventes de la série sont tellement faibles que c'est un acte suicidaire que d'éditer le 3. alors que l'œuvre est géniale, l'accueil du public est malheureusement... très mitigé.
Pour le tome 2, nous avons réussis à toucher quelques ultimes fans dont je fais partie, mais ça ne dépasse pas les 500 personnes. (ce qui veut dire que, sur un tome 3, on en toucherait moitié moins)
Or, ce genre de livre a un point d'équilibre élevé, plus proche de 1000 que de 250 acheteurs.
Du coup, pour le moment, j'essaie de trouver des solutions pour que la trilogie trouve sa fin, et, pour être honnête, je n'en ai pas encore le début d'une idée.


Restent deux options pour le lecteur: attendre une hypothétique solution, quitte à soutenir l'éditeur dans une possible campagne de financement, soit passer à la VO. C'est ce que j'ai fait.
Lire ce dernier tome en VO confirme ce qui se pressentait à la lecture des 2 premiers tomes. Le traducteur a dû en chier pour trouver des correspondances à de nombreux jeux de mots, néologismes et mots inventés. Confirmation aussi que Rob Davis savait parfaitement où il allait depuis le début et que l'univers qu'il a créé est extrêmement réfléchi.
Dans ce dernier tome, Castro Smith se retrouve dans la 'centrale électrique', sorte d'institutions tentaculaire qui pourrait être une prison, une école ou un hôpital. Sa vie y est rythmée par les séances face à Poly, une jeune fille qui parle un langage incompréhensible et qui présente de ombreuses coupures sur les bras. Est-elle une autre pensionnaire ? Une gardienne ? Une membre du corps médical ? Impossible à savoir. Il tente de trouver un moyen de communiquer avec elle et de terminer son 'livre des fourchettes' qui tente d'expliquer le fonctionnement de Bear Park.
De leurs côtés, Vera Pike et Scarper Lee tentent de retrouver leur ami. En chemin, ils découvrent que le monde est loin de se limiter à Bear Park.
Au fil des pages nous découvrons de nombreux fragments du livre des fourchettes. Les réflexions de Castro Smith mettent un évidence une forme de logique sous-facente et les origines de l'absurdité de ce monde. La cosmogonie de Bear Park et des autres lieux puise ses racines dans une réalité bien plus triviale qu'on ne pourrait le penser. Cette bizzarerie permanente n'est quele resultat d'un exercice de prospection poussé à son paroxysme, dévoilant une cohérence surprenante.
Autant je craignais que ce dernier tome ne s'achève dans une surenchère de la bizzarerie, jusqu'à tomber dans le grand n'importe quoi, autant ce dernier tome m'a agréablement surpris parce qu'il réussit à expliquer l'inexplicable, sans dénaturer la folie inhérente qui habite ses pages.
En fait, cette trilogie fait partie de ses oeuvres rares qui ne ressemblent à rien d'autre. Ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre mais elle ose aller au bout de son propos. En ces temps de tièdeur créatrice, c'est assez rare pour être souligné. Le résultat est forcément clivant et le lecteur doit accepter de sortir de sa zone de confort. L'auteur n'utilise pas de formules éprouvées, ne s'appuye pas sur un deus ex machine à l'antepénultième page pour boucler son intrigue. Je me demande ce qu'il a manqué à cette série pour trouver son public. je suis sûr qu'il en existe un pour ce genre d'ouvrages, complètement à la marge.

Mr_Switch, 04.10.2018 à 22:56370123
Ce n'est qu'un lien vers la page ulule ouverte par Warum

ibnalrabin, 04.10.2018 à 22:40370122
wandrille :
Les sorties Warum & Vraoum de la rentrée : pour les découvrir hé bien on a fait un financement participatif.


Chez moi y a pas un lien qui marche.

wandrille, 03.10.2018 à 15:30370113
Les sorties Warum & Vraoum de la rentrée : pour les découvrir hé bien on a fait un financement participatif.


ROUEN PAR CENT CHEMINS DIFFERENTS de Emmanuel Lemaire
BONJOUR L'ANGOISSE de Lucile Gomez
CHEVAL CAILLOU par Frédérique Rich

et enfin le très beau KSAR par Hélène Balcer.

wandrille, 22.08.2018 à 18:41369706
Ce livre merveilleux semble passer inaperçu ici...

C'est le cadre idéal pour partager cette preview et que vous vous précipitiez sur ce livre essentiel.

Pierre, 04.09.2017 à 9:37366413




Quelqu'un l'a lu ? L'album m'a fait de l'oeil quand je l'ai feuilleté en librairie.

Thierry, 04.04.2017 à 13:38365398
Warum continue de sortir de bons livres.
Cette fois, il s'agit d'une rumeur qui empoisonne les esprits dans une petite ville de province. Le fils Gabory est revenu. Après ce qu'il s'est passé, il a osé revenir. Et la rumeur s'emballe.
La bonne idée de ce livre, c'est d'avoir fait le choix de suivre la rumeur au lieu des personnages. Nous suivons un dialogue en passant de groupes en groupes. Le même texte, la même rumeur qui se propage.
On ne se demande même pas qui sont ces gens. Peu-être l'une ou l'autre sont-ils personnellement impliqués. mais dans la réalité, il ne s'agit que de personne de 'bonne foi', comme on dit, qui s'exprime 'de source sûre', comme il se doit. Le texte est efficacement construit, dévoile progressivement les fondements de la rumeur, sans jamais apporter la réponse définitive. La rumeur n'a que faire de la réalité.
Si la rumeur est plus croustillante que la vérité, colportez la rumeur.
Et Casenave croque de belles trognes de colporteurs. Des bonnes gueules de quidams, sûrs de leur bon droit, et probablement même pas désolé s'ils ont colporté un mensonge. Ils pensaient bien faire.

crepp, 16.02.2017 à 12:12365005
moi les bandeaux c'est direction poubelle.

chrisB, 16.02.2017 à 11:54365003
moi les bandeaux, ils me servent de marque-page ensuite, ptain le génie du système D !!!

wandrille, 16.02.2017 à 11:52365001
Le PBE :
C'est très bien cette idée de mettre des bandeaux, surtout quand on compare à ce @*#! d'autocollant indécollable sur Vater und Sohn (si encore il vantait un prix Bulledair)


Ne m'en parle pas, purin, j'avais dit à l'imprimeur de le coller sur le dos tournant, là ou il était facilement décolable, et ce con me l'a mit ailleurs.

Grande haine.

(quant aux autocollant "repositionnables", ça a l'air d'être de la Science fiction pour eux)

après si vous donnez un prix bulledair, faut voir, hein.

Le PBE, 15.02.2017 à 17:23364989
C'est très bien cette idée de mettre des bandeaux, surtout quand on compare à ce @*#! d'autocollant indécollable sur Vater und Sohn (si encore il vantait un prix Bulledair)

wandrille, 15.02.2017 à 17:04364988
Thierry :

La bandeau (tendance de plus en plus marquée en bande dessonée depuis quelques temps, héritée de l'édition litteraire, et qui n'a pas toujours beaucoup d'intérêt autre que celui de claquer sur le présentoir.


C'est pas faux. Cependant, ça permet aussi de placer des infos non fondamentales à la lecture du livre (là, en l'occurrence, un prix, celui du best british graphic novel, et des Verbatim de presse enthousiaste dont on espère qu'il encouragera le lecteur à faire crédit à une histoire quand même bien barrée).

Une fois passée l'acte d'attirer l'oeil sur un second tome ou une réédition, le lecteur peut balancer le bandeau, dont l'intérêt dépasse rarement l'argument commercial.

On le fait aussi pour une réédition pour attirer l'oeil sur la réimpression de SANTIAGO... B-Gnet, pas trop convaincu, avait proposé "Par l'auteur qui connait l'auteur de Zaï Zaï Zaï Zaï"

Cet homme est drôle.

Thierry, 07.02.2017 à 15:37364887
Pierre :
Thierry :
Suite de surprenant 'L'heure des lames', le défi était de ne pas tomber dans la redite. L'univers original était posé, il fallait que Rob Davis apporte autre chose pour que ce deuxième tome puisse supporter la comparaison.
La bandeau (tendance de plus en plus marquée en bande dessonée depuis quelques temps, héritée de l'édition litteraire, et qui n'a pas toujours beaucoup d'intérêt autre que celui de claquer sur le présentoir) résume parfaitement l'enjeu de cette suite: Qui est Vera Pike ?
Personnage le plus intrigant de 'l'heure des lames', la troublante Vera Pike éclipsait le cynique Scarper Lee et l'inadapté Castro Smith. Rod Davis la met au centre de ce deuxième tome en nous révélant ses origines. Comme le premiertome, il est très difficile de résumer l'intrigue tant elle repose sur un univers particulier et déroutant. Une oeuvre qui risque de surprendre le lecteur, quitte à la perdre en route, mais il est assez remarquable de lire une histoire aussi étonnante et cohérente dans sa folie. Une découverte à faire.


Je l'ajoute à ma liste de lecture. Est-ce que le récit reprend là où l'on s'était arrêté au premier tome ou bien revient-on en arrière ?

La première moitié est consacrée aux origines de Vera, avant sa rencontre avec Castro et Scarper, puis le récit reprend son cours.
Le prochain tome adoptera le point de vue de Castro.

Pierre, 07.02.2017 à 15:18364886
Thierry :
Suite de surprenant 'L'heure des lames', le défi était de ne pas tomber dans la redite. L'univers original était posé, il fallait que Rob Davis apporte autre chose pour que ce deuxième tome puisse supporter la comparaison.
La bandeau (tendance de plus en plus marquée en bande dessonée depuis quelques temps, héritée de l'édition litteraire, et qui n'a pas toujours beaucoup d'intérêt autre que celui de claquer sur le présentoir) résume parfaitement l'enjeu de cette suite: Qui est Vera Pike ?
Personnage le plus intrigant de 'l'heure des lames', la troublante Vera Pike éclipsait le cynique Scarper Lee et l'inadapté Castro Smith. Rod Davis la met au centre de ce deuxième tome en nous révélant ses origines. Comme le premiertome, il est très difficile de résumer l'intrigue tant elle repose sur un univers particulier et déroutant. Une oeuvre qui risque de surprendre le lecteur, quitte à la perdre en route, mais il est assez remarquable de lire une histoire aussi étonnante et cohérente dans sa folie. Une découverte à faire.


Je l'ajoute à ma liste de lecture. Est-ce que le récit reprend là où l'on s'était arrêté au premier tome ou bien revient-on en arrière ?

Thierry, 06.02.2017 à 10:59364875
Suite de surprenant 'L'heure des lames', le défi était de ne pas tomber dans la redite. L'univers original était posé, il fallait que Rob Davis apporte autre chose pour que ce deuxième tome puisse supporter la comparaison.
La bandeau (tendance de plus en plus marquée en bande dessonée depuis quelques temps, héritée de l'édition litteraire, et qui n'a pas toujours beaucoup d'intérêt autre que celui de claquer sur le présentoir) résume parfaitement l'enjeu de cette suite: Qui est Vera Pike ?
Personnage le plus intrigant de 'l'heure des lames', la troublante Vera Pike éclipsait le cynique Scarper Lee et l'inadapté Castro Smith. Rod Davis la met au centre de ce deuxième tome en nous révélant ses origines. Comme le premiertome, il est très difficile de résumer l'intrigue tant elle repose sur un univers particulier et déroutant. Une oeuvre qui risque de surprendre le lecteur, quitte à la perdre en route, mais il est assez remarquable de lire une histoire aussi étonnante et cohérente dans sa folie. Une découverte à faire.

Thierry, 23.12.2016 à 15:21363968
Le PBE :
Thierry :
[contes_suicides : album sans vignette] dans la lignée des adaptations de Poe par Breccia, du fantastique baroque illustré avec brio par Lucas Nine. Un livre qui ne mérite pas de passer inaperçu.


Alléchant. J'avais aimé Dingo Romero tout en regrettant l'influence trop importante de papa Calos. J'inscris ces Contes du Suicidé dans mes futurs achats.

Pour rebondir sur la référence à Breccia, ce dernier a adapté (avec Trillo) une nouvelle d'Horacio Quiroga, la poule égorgée, lisible ici (a priori inédite en français)

merci por le lien, google translate va devenir mon ami pour l'occasion
pour info, la revue Fierro est dirigée par Ortiz, qui a signé le scénario de ces contes du suicidé.

Le PBE, 23.12.2016 à 13:10363965
Thierry :
[contes_suicides : album sans vignette] dans la lignée des adaptations de Poe par Breccia, du fantastique baroque illustré avec brio par Lucas Nine. Un livre qui ne mérite pas de passer inaperçu.


Alléchant. J'avais aimé Dingo Romero tout en regrettant l'influence trop importante de papa Calos. J'inscris ces Contes du Suicidé dans mes futurs achats.

Pour rebondir sur la référence à Breccia, ce dernier a adapté (avec Trillo) une nouvelle d'Horacio Quiroga, la poule égorgée, lisible ici (a priori inédite en français)

Thierry, 23.12.2016 à 12:41363963
[contes_suicides : album sans vignette] dans la lignée des adaptations de Poe par Breccia, du fantastique baroque illustré avec brio par Lucas Nine. Un livre qui ne mérite pas de passer inaperçu.

Le PBE, 07.11.2016 à 14:55363497
Rohagus :
(enfin j'ai demandé à ce que ce soit fait car ça on ne peut pas y toucher quand il y a une chronique)
Fait.

Rohagus, 04.11.2016 à 16:03363481
Mr_Switch :
Si si, on peut proposer soi-même une modification de ses chroniques ici.
Seulement, il n'y a pas d'alarme pour les modos quand de telles propositions sont faites. Il vaut donc mieux nous prévenir à côté.


On en apprend tous les jours.
Enfin, pour fêter ça, outre la mise à jour de ma chronique avec l'ajout d'un Post-Scriptum, je remonte ma note (enfin j'ai demandé à ce que ce soit fait car ça on ne peut pas y toucher quand il y a une chronique) puisque la frustration de la fin n'a plus lieu d'être.

Mr_Switch, 04.11.2016 à 15:05363480
Si si, on peut proposer soi-même une modification de ses chroniques ici.
Seulement, il n'y a pas d'alarme pour les modos quand de telles propositions sont faites. Il vaut donc mieux nous prévenir à côté.

Rohagus, 04.11.2016 à 14:42363479
wandrille :
Alors si je peux vous dédouaner : moi même, je ne savais pas que c'était une série (les séries vendent mal, donc l'éditeur anglais me l'a vendu comme un one shot)

A la fin de l'histoire, j'étais comme vous, hyper frustré et donc j'ai écris à l'auteur en lui suggérant une suite... Et c'est là qu'il m'a appris que c'était une trilogie.


Arf ! Bon, ça va alors, je passe moins pour un con comme ça, ouf. Ou disons plutôt que quand tout le monde en même temps passe pour des cons, ça devient la norme donc on et tous normaux.

Pierre :

Sinon, tu peux toujours modifier le dernier paragraphe de ta chronique avec l'option d'édition (il me semble).


Ben non, sauf si l'option d'édition est si bien cachée que même les modérateurs de Bulledair ne la connaissent pas. A ma connaissance, seuls ces modos là justement peuvent modifier des chroniques après publication.

Anoeta, 04.11.2016 à 12:20363478
Cette anecdote est extraordinaire !

wandrille, 04.11.2016 à 8:54363476
Alors si je peux vous dédouaner : moi même, je ne savais pas que c'était une série (les séries vendent mal, donc l'éditeur anglais me l'a vendu comme un one shot)

A la fin de l'histoire, j'étais comme vous, hyper frustré et donc j'ai écris à l'auteur en lui suggérant une suite... Et c'est là qu'il m'a appris que c'était une trilogie.

J'avais pas l'air con tiens.

Mais comme j'étais hyper hyper content, c'était pas très grave.