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Le prochain album d'Astérix

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Pierre, 24.10.2020 à 11:55374072
Tu parles du Menhir d’or ?

Le PBE, 23.10.2020 à 15:08374069
rhô le ''nouvel'' Astérix n'est pas dans la base ! (;o)

lanjingling, 02.12.2017 à 4:38367161
Voici ce que je trouve en faisant des recherches sur ces fameux Hauts de pages:
"Dans une entrevue accordée aux Cahiers de la BD, Yann note que le goût de Conrad pour les personnages très petits et des personnages grands et gros vient de l’influence d’Uderzo."
lanjingling :
J'ai l'impression qu'Uderzo est peu disert sur son art, mais quelqu'un aurait-il eu vent d'un lien entre Astérix et Lil'Abner ?
Des personnages centraux incluant un géant pas vraiment futé mais à la force herculéenne, et un nabot (ou une nabote) assez malin, tout aussi fort.
lanjingling :
Influence d'Al Capp sur Uderzo, selon Lambiek .

Cela commence à devenir effrayant, ce réseau infini d'influences circulaires...

lanjingling, 01.12.2017 à 2:00367150
Allister Baudin :
en tant que fan de Conrad N°1
que penses-tu du dernier Astérix ? :)

lanjingling, 05.11.2017 à 18:00366917
Malgré mes réticences justifiées envers un article de quelqu'un qui écrit "Goscini", celui-ci est assez convaincant.
Goscinny en parle-t-il dans la vidéo ?
Cela fait au moins deux origines pour Astérix, amenées par les deux auteurs.

lanjingling, 05.11.2017 à 17:48366916
Influence d'Al Capp sur Uderzo, selon Lambiek (mais quelles sont leurs sources ? )
Un autre élément de réponse dans la mystérieuse vidéo ?
Que de suspens aujourd'hui sur Bulledair.

Mr_Switch, 05.11.2017 à 17:46366915
Il y est question d'une hypothèse comme quoi les aventures de d'Astérix (et Obélix) pourraient être un peu influencées par les lectures enfantines de Goscinny des aventures de Patoruzú (et Upa).

lanjingling, 05.11.2017 à 17:24366913
Je ne regarde pas la page d'accueil, je vais directement sur le forum.
Et maintenant que j'y vais, je découvre, inscrit sur Goscinny, que "cette vidéo n'est pas disponible dans votre pays".

Mr_Switch, 05.11.2017 à 17:00366912
Tu ne peux pas voir la vidéo sur notre page d'accueil ?

lanjingling, 05.11.2017 à 12:18366911
J'ai l'impression qu'Uderzo est peu disert sur son art, mais quelqu'un aurait-il eu vent d'un lien entre Astérix et Lil'Abner ?
Plein de points communs me sont soudain venus à l'esprit.
Deux villages isolés, peuplés de gens relativement primitifs mais bon vivants, se nourissant de denrées peu communes, avec des antagonismes entre les habitants mais qui ne sont que prétextes à gags, les vrais problèmes venant toujours de l'extérieur.
Un dessin outré, extrèmement caricatural, avec à l'occasion des caricatures de personnages réels, pas vraiment beau, mais dynamique et efficace.
Des personnages centraux incluant un géant pas vraiment futé mais à la force herculéenne, et un nabot (ou une nabote) assez malin, tout aussi fort.

Le PBE, 20.10.2017 à 10:58366777
Ce qui est amusant c'est que même s'il est indiqué à la fin de la critique que l'album est destiné aux lecteurs de tout âge, ce journaliste précise :

Un postulat se doit, ici, d’être rappelé avant d’ouvrir tout nouvel album de la série. Quoi que fassent en effet ses nouveaux auteurs, le résultat sera fatalement « moins bien » qu’avant.
Ce n’est pas une question de qualité du travail réalisé, mais de nostalgie. Ressusciter les émotions du passé chez un lecteur est mille fois plus difficile que copier à l’identique, ou presque, une esthétique existante (...)


C'est Proust qu'on assassine !
Ne vous faites pas d'illusions, lecteurs du Monde, vous n'êtes plus capables de rire comme avant.
(la semaine prochaine, à l'occasion de la sortie du prochain Largo Winch, on vous expliquera que vous ne pourrez plus retrouver les émois humides de vos 15 ans)

Glotz, 20.10.2017 à 10:01366775
C'est beau, les publi-rédactionnels (Le Monde a publié des extraits du livre durant l'été et bassine ses lecteurs avec les chiffres depuis quelques jours). Je me demande si un jour Potet a parlé d'une bande dessinée qu'il n'ait pas reçu en SP.

Pierre, 20.10.2017 à 9:31366774


La critique du Monde sur Astérix et la Transitalique: le voyage en Italie d’Astérix et Obélix.

lanjingling, 09.06.2017 à 18:15365807
Je pensais à un autre truc .
Wikipedia: Astruc est un patronyme (et autrefois un prénom) occitan et judéo-occitan.[...]Astruc est issu du latin astrucus « chanceux », « heureux », littéralement « né sous un bon astre ». Astrucus procède d’une forme latine Astericus, dérivé d’Asterius emprunté au grec Αστερις (Asteris), que l'on peut lire sur des tombes chrétiennes et juives de l'antiquité. Selon Dukes, c'est une traduction de l'hébreu.

Mr_Switch, 09.06.2017 à 17:47365806
Ben oui, c'est un grand classique.
Goscinny est petit-fils d'imprimeur. Il avait des connaissances typographiques. Il a donc choisi l'astérisque et l'obèle (ou obélisque) : * et † .
Les 2 symboles sont souvent associés : on signale une naissance avec l'un, une mort par l'autre. Alpha et Oméga, quelque part.
L'astérisque est un petit truc, comme Astérix ; l'obèle est un plus truc plus imposant, comme Obélix.


D'ailleurs, rapidement, dans Astérix et les Goths, Obélix se déguise en romain et se fait appeler Obélus. Ca ressemble à une romanisation facile de son nom.
Sauf que l'obélus est aussi un signe typographique, variante de l'obèle : ÷
C'est d'autant plus intéressant que l'obélus est donc le nom du signe de la division. L'obélus est symbole de division.

lanjingling, 09.06.2017 à 17:27365805
Au dela du jeu de mot, y aurait-il un lien avec l'un des auteurs ? Une biographie de Goscinny ou une interview d'Uderzo en parle-t-elle ?

Mr_Switch, 09.06.2017 à 17:21365804
Comment ça ?

lanjingling, 09.06.2017 à 17:20365803
Existe-t-il des informations sur le pourquoi du nom d'Asterix ?

Mr_Switch, 04.11.2015 à 14:00359883
Ah, j'ai une tendresse particulière pour Astérix en Helvétie.
La scène d'exposition est d'ailleurs un beau contre-exemple à l'idée qui voudrait que Goscinny n'aurait jamais sacrifié quelques pages sur l'autel d'un bon mot pour un bon mot.

Les deux premières pages constituent en effet un véritable gag, indépendant de la suite de l'histoire.

Charlie Brown, 04.11.2015 à 11:47359882
Je me permets de rapatrier le post d'Allister Baudin de la section des "verdix panoramix" vers celle-ci :

Allister Baudin :
Attention Spoilers.

Le scénario de Ferri suit une trame comparable à celle des Astérix de la grande époque : nul besoin de thème épique pour qu'un Astérix soit réussi. L'idée d'un chercheur de scoop gaulois qui se réfugie dans le village pour révéler le passage manquant du Commentaire de la guerre des gaules est assez solide pour qu'on puisse en faire un grand Astérix.


Jusque là, je suis d'accord.

Allister Baudin :

Et pourtant ce n'est pas le cas.


C'est là que je diverge ("Verge !"). Pour moi, même si ce n'est pas un "grand" album, ça n'en est pas moins un très bon album d'Astérix.
Et pourtant, je suis à peu près d'accord avec tout ceci :

Allister Baudin :

Il me semble qu'il manque à Ferri quelque chose d'essentiel : une bonne thématisation des relations entre les personnages à travers les dialogues. Or, ici, les dialogues semblent tous artificiellement dirigés vers le lecteur, les personnages ne semblent plus s'amuser entre eux. Quand ils s'amusent, comme lorsqu'Astérix et Obélix se moquent de Panoramix, ce n'est pas très drôle et ça sonne faux : il est évident que le lecteur ne trouvera pas très drôle que Panoramix soit rappelé à sa jeunesse, on ne voit pas pourquoi il trouverait drôle de voir des personnages trouver ça drôle (hum). Au contraire, quand ils font des bons mots, c'est toujours à leur insu. Ce qui rendait drôle des passages comme l'alcoolisme joyeux d'Abraracourcix et Obélix dans les Lauriers, la malice de la répartie de Panoramix à Astérix sur les champignons dans les jeux Olympiques, ou le plaisir d'Obélix à appuyer sur le foie d'Abraracourcix dans le Bouclier Arverne, c'est non seulement que les personnages faisaient des choses immédiatement saisissables comme drôles pour le lecteur, mais aussi qu'ils semblaient s'amuser entre eux. Ici ce n'est plus tellement le cas.

Ce défaut apparaît paradoxalement dans le fait que les scènes les plus réussies sont celles où les personnages sont seuls ou n'interagissent plus avec les autres ( Obélix qui s'endort en parlant de Panoramix jeune, Obélix seul dans la forêt tentant de se persuader que tel conflit ne le concerne pas, Obélix seul encore dans la forêt se demandant si battre des romains formerait un conflit en lui ) que Ferri maitrise d'ailleurs assez bien, comme les temps morts et les silence, ce qu'on savait bien depuis Le Retour à la terre et De gaulle à la plage, et qu'on retrouve ici (l'ours silencieux derrière les romains, le pigeon sans message qui s'envole dans une case silencieuse).

Mais peut-être que l'impression que les relations entre les personnages sont artificielles est due au dessin de Conrad, dont l'une des principales faiblesses réside dans sa façon de dessiner les regards des personnages et de les diriger (ce qui finalement est assez peu de choses face aux multiples défis que constituent le dessin d'un Astérix). Là où Uderzo faisait se croiser parfaitement les regards tout en multipliant à l'infini les expressions, ceux de Conrad sont parfois un peu vides et répétitifs, où visent à côté. Les yeux d'Abraracourcix sont les plus ratés. Obélix est d'ailleurs assez étrange, un mélange entre l'Obélix gros et grand des albums récents d'Uderzo et de l'Obélix patate des premiers albums, le rapport entre le ventre d'Obélix et ses jambes en devient assez étrange. Enfin, le lettrage n'est pas toujours heureux, surtout sur les majuscules.

Pourtant, l'album n'est pas mauvais. Ferri a compris le genre d'histoire qui pouvait faire un Astérix. Le dessin de Conrad est souvent prodigieux, son encrage est parfait. Mention spéciale pour les chevaux "à la Uderzo" et les nombreuses scènes avec de très nombreux personnages. Le duo a assimilé un nombre de contraintes proprement démentiel. Il ne leur reste plus qu'à trouver le plus difficile, l'authenticité dans le rapport entre les personnages, qu'une telle reprise servile rend peut être impossible à atteindre.


Même si certaines choses mériteraient effectivement d'être ajustées voire corrigées, cela ne nuit pas à la qualité de l'ensemble, au plaisir de lecture de la chose, pour qui aime la chose.

J'irais même jusqu'à dire, vu que j'avais déjà bien aimé l'épisode "Pictes", que la reprise par Ferri et Conrad est parfois même meilleure que certains épisodes goscinnyens ! Non, je ne suis pas en train de blasphémer ! J'en veux pour preuve la lecture que j'ai faite, dans la foulée, d'un des rares volumes que je n'avais jamais lu jusqu'alors : Astérix chez les Helvètes, assurément un des moins bons épisodes de la période Goscinny (ça reste correct, hein, mais c'est pas vraiment folichon comme épisode). Eh bien, par rapport aux "Helvètes", j'ose affirmer que Le Papyrus de César est de bien meilleure qualité !
(Bon, après, si on compare avec "Cléopatre", "Le Tour de Gaule", la "Corse", "Légionnaire", "Le Bouclier arverne" tout ça tout ça, c'est sûr que y'a encore du boulot, mais bon, je ne boude pas mon plaisir...)

Mr_Switch, 22.10.2015 à 20:12359812
Il faut admettre que la couverture passe mieux sur l'objet fini.

Mael, 13.10.2015 à 20:07359744
Selon les extraits vus en ligne, on retrouve ce jeu dans des phylactères. Il s'agit de rappeler la presse car u des personnages tient un journal de dissidence (une caricature de Julien Assange). Même dans les planches l'effet est moyen mais on comprend mieux.



Pierre, 13.10.2015 à 18:32359743
Je n'en mettrais pas ma main à couper, mais cela me semble la première fois qu'on voit une police numérique dans un titre d'Astérix. Uderzo, même quand il en appelait à des typographies, les reproduisait à la main (peut-être pas dans Astérix Légionnaire où l'idée était d'évoquer les inscriptions latines) en tout cas, le Times, au-delà de l'anachronisme manifeste, produit un effet vulgaire. mais il y a sans doute là une grande idée qui m'échappe et qui nous sera révélée par la lecture de ce chef-d’œuvre annoncé (où il est question je crois d'intelligence numérique).

Mael, 13.10.2015 à 8:32359738
Je pensais particulièrement au "Le" et au "de César" dont je doute qu'ils ressemblemet à des papyrus. Mais avec de l'italique sur la moitié, en Time News, et plus d'italique à la fin. Trois typos différentes en 4 mots c'est beaucoup.

NDZ, 13.10.2015 à 7:29359736
Mael :


Cette typo de titre est assez LOURdingue.

On notera que cette fois Uderzo n'a pas réalisé la couv.


ça ressemble à ce qui est présent un peu partout au musée de l'écriture de Figeac (maison natale de Champollion)

Mael, 12.10.2015 à 21:46359735


Cette typo de titre est assez dingue.

On notera que cette fois Uderzo n'a pas réalisé la couv.

Thierry, 04.02.2015 à 12:14357748
et si la vitalité d'esprit d'Uderzo peut se mesurer au dessin qu'il a fait pour soutenir Charlie Hebdo, on peut s'attendre à pire que "le ciel lui est tombé sur la tête"

Thierry, 04.02.2015 à 11:04357743
Mael :
Mael :
Dans un assez bon article du Monde magazine revenant sur l'affaire Uderzo on apprend qu'il souhaite scénariser le prochain Astérix.

Dur, dur.


Visiblement le prochain Astérix sera toujours l'oeuvre de Conrad et Ferri et se passera en Gaule. Il sortira en octobre.

Selon actuabd il sera possible d'envoyer sa photo pour participer à un "casting" amenant à apparaître dans l'album... WTF ??? Comme disent les jeunes.


c'est plus une démarche type Sandawe, pour les gentils édinautes. Ce serait un Astérix "my major company"?

Mael, 04.02.2015 à 10:53357742
Mael :
Dans un assez bon article du Monde magazine revenant sur l'affaire Uderzo on apprend qu'il souhaite scénariser le prochain Astérix.

Dur, dur.


Visiblement le prochain Astérix sera toujours l'oeuvre de Conrad et Ferri et se passera en Gaule. Il sortira en octobre.

Selon actuabd il sera possible d'envoyer sa photo pour participer à un "casting" amenant à apparaître dans l'album... WTF ??? Comme disent les jeunes.

lanjingling, 03.03.2014 à 0:22354474
Charlie Brown :
Non, ce que je veux dire, c'est qu'il y a un "canon" holmésien et que celui-ci est signé Arthur Conan Doyle. Il ne viendrait jamais à l'idée de quiconque de faire figurer dans une bibliographie des aventures de Sherlock Holmes, à la suite du "canon", des ouvrages autres que ceux d'Arthur Conan Doyle. Et c'est ce fait que j'aime bien.
Alors que Astérix chez les Pictes, par exemple, est le 35ème volume officiel des aventures d'Astérix le Gaulois, quand bien même il n'est pas sorti de l'esprit de Goscinny et/ou du crayon d'Uderzo. Astérix est donc en voie de "spirouïsation".

Spirou est le contre exemple le plus bâtard que je connaisse. Sorti de l'esprit d'un gars qui fut un artiste très moyen (j'ai abandonné la lecture de l'intégrale Rob-Vel en plein milieu... mais j'essaierai de reprendre plus tard...), cette bande sans grand intérêt s'est vue magnifiée par le génie de Franquin, qui, du coup, s'il n'en est pas le créateur, en est l'auteur emblématique, celui après lequel il est impossible de passer sans souffrir la comparaison. Mais bon, Spirou fonctionne un peu comme certains super-héros de comics, c'est un personnage qui n'appartient pas à son créateur physique, mais à son créateur moral, son éditeur. Je ne sais pas si c'est pour ça que je n'ai jamais été un grand fan de cette série à l'identité floue, mais c'est comme ça. Ce que j'aimais surtout dans Spirou, c'est que c'était Franquin qui l'animait et la nourrissait, la série en soi ne m'a jamais passionné. Alors que Gaston est pour moi un chef-d'œuvre (même si Franquin n'est pas à l'origine de toutes les idées de gag).
Une autre exception est Clifton, que j'ai toujours trouvé bien meilleur dans les mains de Turk et De Groot que dans celles de son créateur, Macherot (que j'aime beaucoup, et que je considère comme un grand artiste, soit dit en passant).

Mais pour le reste, et pour rester dans le franco-belge classique, Les Schtroumpfs sans Peyo, Achille Talon sans Greg, Blake et Mortimer sans Jacobs… etc... ça n'a pas de vraiment de sens, et c'est plutôt mauvais, dans l'ensemble. Je ne m'interdis pas d'y jeter parfois un œil, et de trouver ça parfois pas mal (ou même très bien, comme L'affaire Francis Blake), mais bon... ça n'existerait pas que ça ne me gênerait/manquerait pas plus que ça.

Une bande dessinée, comme un roman, c'est une époque, et je trouve ça bien qu'une époque disparaisse avec son esprit, avec l'esprit de son auteur, et qu'un corpus donné devienne une œuvre cohérente, datée mais universelle. On dit (ou on dira) du Charles M. Schulz comme on dit du Mark Twain, du Hergé comme du Simenon (et du Tintin comme du Maigret), du Gotlib comme du Proust, du Sempé comme du Jane Austen, du Goscinny comme du Cavanna.

Après, et je me répète, qu'on se lance dans des exercices de style, des one-shots, des hommages, des clins d'œil et des parodies en tous genres, je trouve ça très chouette et très ludique. Et, pour moi, Le journal d'un ingénu d'Emile Bravo, par exemple, est en ce sens une belle réussite.

En lisant cela, je me suis dit qu'en plus de Spirou et de Clifton on pouvait trouver plein d'autres contre-exemples dans lesquels une reprise égale ou même surpasse l'original. Il y a Tif et Tondu, et puis aussi...euh...Ah, oui, les Tuniques bleues (d’accord, le scénariste ne change pas)…Les Pieds Nickelés…Bon , d’accord, les bonnes reprises semblent pouvoir se compter sur les doigts d’une main, tandis que les mauvaises (Sybilline, pour reparler de Macherot) ou celles qui perdent leur sens (les rocambolesques aventures d’un vétéran du MI6 et d’un professeur britannique retraité au XXIème siècle, ou celles d’un pilote de chasse américain issu de la guerre froide). Ceci pour le franco-belge; il me semble qu’au Japon la reprise d’un personage ne se fait pas; cela est donc une spécialité des super-héros.
Et finalement, je suis totalement en accord avec tes remarques sur l’esprit d’un auteur, de son époque, sur les hommages, one-shots et autres parodies.
Mael :
Personnellement j'aime assez l'idée qu'on puisse reprendre un personnage issu de la mythologie populaire à sa sauce.
Sauf qu’aucun personage n’est plus issu de la mythologie populaire depuis longtemps (l’ époque où Chrétien de Troyes ou Shi Nan’hai s’occupaient de mettre en forme leurs aventures est finie) mais d’un auteur et, sauf facilité commerciale (le marché est plus vaste), je ne vois pas pourquoi reprendre les aventures de Sherlock Holmes serait plus légitime que reprendre celles de Swann ou de Rastignac.