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  herbv
| Il existe, dans un recoin de notre monde, un endroit où sont parquées toutes les anciennes divinités et tous les autres esprits, yokai ou créatures surnaturelles. Il s’agit d’Area 51. Il s’y trouve aussi quelques humains comme Tokuko McCoy. C’est une détective privée qui a son bureau dans le Little Tokyo. Elle passe son temps à se fritter avec les pires individus du lieu, avec l’aide d’un comparse (Kishirô, un kappa) et surtout de son fidèle colt « government ». C’est pour le boulot, que voulez-vous !
Area 51 est un manga toujours en cours au Japon (il a débuté en 2011 dans le Monthly Comic @ Bunch) et il compte pour l’instant dix volumes. Masato Hisa, son auteur, n’est pas un inconnu du public francophone, sa série Jabberwocky (7 tomes, terminée) étant publiée par Glénat. Le mangaka commence à avoir une carrière bien remplie. En effet, après avoir débuté en 2002 chez Kodansha, Area 51 est sa cinquième série. Il revendique comme influence Franck Miller et Alan Moore, ce qui se retrouve effectivement visuellement dans le présent titre.
Graphiquement, son dessin est composé d’aplats noirs ou blancs, avec un jeu permanent sur les ombres, le tout étant mis au service d’une narration très nerveuse, chaque planche comptant souvent peu de cases. L’auteur s’amuse régulièrement à construire des doubles pages élaborées. Néanmoins, nous ne sommes pas en présence d’un simili comic book, les visages et les corps, notamment féminins (avec de gros seins, bien entendu), sont incontestablement d’origine « manga ». En ajoutant à cela un folklore issu en grande partie du Japon, le mangaka réussit à proposer un premier tome intrigant. |
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