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Dans ce volume, la petite Yotsuba décidera de préparer des pancakes pour tout le monde. Mais malgré tous ses efforts, former une galette bien ronde et la retourner se révèle plus difficile qu'il n'y paraît ! Elle fera aussi une visite au grand magasin d'électroménager, accompagnée de Fûka, Jumbo et de son père. Ce sera l'occasion de découvrir toutes sortes d'appareils amusants, comme les chaises de massage et les téléphones portables, mais aussi de faire quelques bêtises avec certains appareils en démonstration. Enfin, Yotsuba recevra une bonne leçon sur l'importance de toujours dire la vérité.
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  herbv
| Après plus de 15 mois d’attente, un nouveau tome de Yotsuba&!, le dixième, paraît enfin dans nos contrées francophones, quasiment en même temps que le volume 11 au Japon, ce qui laisse espérer un délai un peu plus court pour lire la suite, à supposer que la tentative de Kurokawa de relancer le titre réussisse. Sept nouveaux chapitres nous sont ainsi proposés dans une réalisation toujours impeccable. Alors que rien de nouveau ne se produit tout au long des deux cents et quelques pages, il est impossible de ne pas être totalement charmé, notamment par les deux derniers chapitres, « le mensonge » et « les retrouvailles » mais aussi le numéro 65, intitulé « Jumbo ». Il est incroyable de voir avec quelle facilité on replonge dans l’univers mis en place par Kiyohiko Atsuma. Il faut dire que la présence de Jumbo et de Fûka, deux des personnages les plus intéressants de la série, y est pour beaucoup.
Alors que le titre sort depuis 8 ans au Japon, Yotsuba et le petit monde qui l’entoure n’ont pas changé. Le temps est figé et rien n’évolue, ou alors extrêmement lentement, en bien ou en mal. Pourtant, en 10 ans, on peut imaginer que le quotidien des Japonais s’est transformé entre problèmes sociétaux liés au vieillissement de la population, à l’incurie politique et à la crise économique plus ou moins permanente. À moins que la vie urbaine de la classe moyenne soit particulièrement conservatrice, on ne peut s’empêcher de se demander à quel point Yotsuba&! est déconnecté de la réalité (encore que les Canon Ixus semblent bien récents dans le chapitre 67). Comment est perçue l’œuvre par un lecteur japonais ? Est-ce que la nostalgie d’un temps révolu n’est pas devenue le principal moteur créatif de l'auteur ? Après tout, la vie était meilleure avant l’arrivée de ces fichus smartphones, n’est-ce pas ?
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