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- | (Y the Last Man #1) [Couverture], Jones J. G. (D) | | 1ère partie, Unmanned (Y the Last Man #1) [Récit à Suivre - Début] | | 2ème partie, Unmanned (Y the Last Man #2) [Récit à suivre], Digital Chameleon (C) | | 3ème partie, Unmanned (Y the Last Man #3) [Récit à suivre], Digital Chameleon (C) | | 4ème partie, Unmanned (Y the Last Man #4) [Récit à suivre], Digital Chameleon (C) | | 5ème partie, Unmanned (Y the Last Man #5) [Récit à Suivre - Fin], Digital Chameleon (C) | C : Couleurs Suite à l’apparition d’un mystérieux virus qui n’a laissé sur Terre que des femmes, Yorick Brown se retrouve le seul homme encore vivant dans une humanité désorganisée. Le cauchemar a commencé… |
  Matt Murdock
| Chronique rédigée dans le cadre de la rubrique comics de BDNews
Y : The Last Man fait partie des derniers comics de DC/Vertigo qui ont cartonné dans les ventes aux USA, avec 100 Bullets et The Losers. Semic vient de traduire les six premiers numéros de cette série écrite par Brian K Vaughan et dessinée par Pia Guerra.
Y : The Last Man raconte l’histoire de Yorick Brown, le dernier homme vivant sur terre, les autres étant tous terrassés par un virus meurtrier, digne des films catastrophes des années 70. Si tous les hommes sont morts, les femmes, par contre, n’ont pas été touchées par le virus. Mais Yorick n’est pas le dernier mâle encore vivant, puisque son singe, Esperluette, a survécu lui aussi à la catastrophe. Yorick devra survivre au milieu de ce monde où certaines féministes radicales deviennent des amazones, où les mannequins ne sont plus bonnes qu’à ramasser des cadavres, où l’on pleure les stars du rocks masculins, où la mère de Yorick est devenue la présidente des USA, et souhaite bien sauver l’humanité avec l’aide de son fils. Yorick sera aidé de l’agent 355, une espionne qui enverrait Nick Fury à la maison de retraite la plus proche, et du docteur Allison Mann, qui travaillait sur le clonage avant la catastrophe.
Y : The Last Man démarre très fort, le rythme de cette série est assez haletant, et l’idée principale de cette BD ne manque pas d’originalité, y a-t-il une seule série franco-belge qui aurait tenté de faire une telle BD, avec autant de qualité ? Les personnages sont intéressants et on en redemande, Brian K Vaughan sait brillamment, comment ménager son suspense pour tenir le lecteur en halène. Reste que cette histoire repose sur deux idées : Yorick est le seul homme restant sur terre, et comment l’humanité va s’en sortir. Ce genre d’histoire est généralement bien intéressante au début, mais finie rapidement par lasser (voir du côté de la télé où Mulder et Scully n’en finissaient pas de chercher la vérité puis de nous ennuyer). Bref le début de Y : The Last Man est prometteur, mais tiendra-t-il toutes ses promesses ?
Petit bémol aussi pour les dessins de Pia Guerra, qui en étant corrects, manquent de personnalités, et les couleurs ne sont pas très réussies. Reste le découpage qui est haletant. Un rapide coup d’œil sur les prochains épisodes en VO, permettra de voir les progrès de Pia Guerra. |
alban
| Tombé un peu par hasard sur cette BD ;) je me suis lancé dans sa lecture …
Un monde pas si lointain du notre dans lequel tous les hommes seraient morts à la même seconde, sauf un, l’idée était amusante. L’histoire est relativement bien menée et les flash-back assez bien amenés. L’idée de nous faire découvrir un évènement pour ensuite nous faire découvrir les quelques minutes ou heures précédentes est relativement plaisante.
Dans ce premier volume, nous découvrons une société fortement désorganisée où les femmes commencent déjà à lutter pour le pouvoir, un monde qui a perdu ses repères et qui tente de se recréer sur de nouvelles bases, un monde nouveau où les femmes devront inventer de nouvelles règles du jeu. Yorick le dernier homme entame son long chemin pour retrouver sa fiancée partie à l’autre bout du monde, mais pour le moment il est pris au milieu de toutes ces femmes dont les intérêts divergent.
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jean loup
| Je ne sais plus où j'en avais lu du bien. Peut-être dans Bo-Doï, ou sur internet. En tout cas, je l'avais noté dans un petit coin de ma tête et je l'ai mis dans mon panier lors de mon dernier passage au rayon comics de ma librairie.
Je n'ai pas regretté mon achat.
"Y le dernier homme" fait partie de ces comics qui peuvent séduire un public prêt à lire de la bande dessinée américaine mais qui n'aime pas les types en collants.
En effet, on est là dans un récit de science-fiction où il n'y a pas l'ombre d'une cape. On reste dans le genre, notamment par le découpage, le rythme ou les dialogues, mais le tout est assez facile d'accès. Il n'y a pas de références incompréhensibles pour celui qui ne connaît pas les comics : ici, une culture cinéma et musique est plus utile.
Autre particularité de ce titre : il est dessiné par une femme. C'est très rare dans le genre. Je ne sais même pas si j'ai déjà lu un comics qui ne soit pas l'oeuvre d'un duo d'hommes. En l'occurence, le trait de Pia Guerra n'est pas spécialement féminin, mais cela reste un atout pour une histoire dont le thème tourne autour du seul être masculin au mlieu d'un monde de femmes !
Le scénario de Brian K. Vaughan est fort bien conçu. Dialogues drôles et vifs, croisements de situations réussis, trouvailles diverses (les allers et retours dans le temps, notamment sur le premier chapitre) : ce premier volume fonctionne, pas de doute.
Les pistes à explorer sont déjà nombreuses. On se demande en tout cas ce qui a bien pu arriver aux mâles de la planète. Et on se demande aussi si on aimerait être à la place de Yorick. Etre le seul homme au milieu des femmes peut constituer un phantasme masculin ; en fait, tout n'est pas forcément drôle ; à vrai dire, c'est même franchement cauchemardesque !
Bonne introduction, donc, à recommander aux bédéphiles désireux d'entamer ou de poursuivre leur exploration de l'univers des comics. |
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