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| En difficulté avec les Yoshioka, Matahachi voit surgir devant lui le véritable Kojiro Sasaki. Ces derniers veulent justement utiliser Kojiro pour affronter Musashi à la place de Denshichiro lors du duel du surlendemain. Profitant de la situation, Matahachi “prend Kojiro sous son aile” et s’assure une situation plus confortable. Il espère exploiter les dons d’escrimeur du jeune sourd pour rattraper Musashi. |
  nirvanael
| Takehiko Inoue, depuis le culte Slam Dunk, est un auteur incontournable, statut qu’il confirme brillamment avec Real. Ceci posé, une question vient aux lèvres du fan : mais qu’est-ce que ce décérébré fout avec Vagabond ??
Le graphisme, certes splendide (la couverture de Vagabond 23 ne peut ainsi que s’admirer), sert parfois un récit prenant, mais il parait surtout la majorité du temps tout à fait lisse et froid tant le contenu est assommant de vide et d’absence de subtilité.
Que se passe-t-il dans cet album ? Le faux Kôjiro Sasaki (Matahachi) rencontre le vrai et tente d’utiliser à son avantage son handicap en s’incrustant chez les Yoshioka… Autrement dit rien. Par rapport au volume précédent, sur une échelle de 1 à 10, l’intrigue avance de 0,3 point.
Autre bonne nouvelle, Matahachi, le loser et lourdingue ultime, occupera tout l’espace possible et les deux ou trois bonnes choses qui auraient pu émerger, les actes de l’attachant Sasaki par exemple, ne parviennent pas à percer jusqu’au sommet de l’épaisse couche de crétinerie du dit loser. Les pathétiques tentatives d’humour ne feront qu’enfoncer le clou, se résumant à deux mots : rot et pet.
Une fois de plus, un autre mot, celui qui vient à la lecture de Vagabond, est donc dommage. Dommage, l’intrigue des deux volumes précédents, au moins agréables à suivre, retombe totalement, tant il ne se passe rien. Dommage, les principaux protagonistes, qui nous passionneraient s’ils évoluaient ne serait-ce qu’un peu, nous indiffèrent. Dommage enfin pour cette série aux ambitions mal portées par un Inoue qui se regarde dessiner, elle est bien trop inégale pour faire vibrer le lecteur… Elle divertit, tout au plus, lorsqu’elle n’agace pas.
Espoir pour l’avenir : que Matahachi se fasse trucider rapidement… et puis les autres aussi tant qu’on y est, histoire que l’excellent Real se fasse un peu moins attendre.
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