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  herbv
| Formidable titre comique qu’est Lamu. Avant qu’on ait le temps de ressentir la moindre lassitude à la lecture des gags à répétition qui nous sont proposés, Rumiko Takahashi introduit de nouveaux personnages pour relancer l’intérêt et le rythme. Cela a pour résultat de nous offrir là un des meilleurs volumes de la série. Cette fois, il s’agit de Ryuunosuke Fujinami qui se révèle être un des protagonistes fournissant le plus de matière à l’humour débridé et loufoque de la mangaka. Mais avant cela, on aura pu retrouver avec plaisir la princesse Kurama et ses corbeaux Tengu. La malheureuse a toujours autant de difficulté à trouver un homme de qualité qui lui permettra d’assurer une descendance à sa royale lignée. Il faut dire qu’avoir le choix entre Ataru ou Mendô ne peut conduire qu’au désastre. On aura aussi la joie de voir la sœur de ce dernier jouer quelques nouveaux tours pendables à tout le monde. Et enfin, de nombreux chapitres sont consacrés à différents personnages non récurrents qui viennent ainsi enrichir un bestiaire déjà important alors qu’on atteint seulement la moitié de la série.
Mais arrêtons-nous un peu sur Ryuunosuke. Il s’agit du nouvel élève de la classe 2-4 dont font partie Ataru, Lamu et les autres. On peut même dire qu’il est un des plus beaux garçons du lycée. Mais il y a un petit problème, c'est une fille. En effet, son père, veuf, a toujours voulu avoir un héritier mâle pour prendre sa suite à la tête du restaurant de plage familial. Il l'a donc élevée comme un garçon depuis son plus jeune âge. Ryuunosuke est donc habillée comme un garçon, parle comme un garçon (en utilisant toujours le masculin quand elle fait référence à elle-même), agit comme un garçon. Mais sa féminité s'est réveillée (c'est une adolescente) et elle voudrait devenir une fille même si elle a beaucoup de mal à comprendre et à agir comme les autres filles de son âge. Cela devient une source de conflits et de combats incessants avec son père et comme les deux pratiquent les arts martiaux, on a l'impression d'assister à un sorte de préquelle de Ranma 1/2. C’est que des problèmes de différenciation de genre ajoutés à des combats obligent au rapprochement. Mais cela se fait pour notre plus grand bonheur car à aucun moment on ne pourra ressentir une impression de déjà vu. |
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