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  herbv
| Avec ce troisième tome les aventures de la princesse des mers se terminent. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça ne traîne pas : l’histoire se termine à la page 130. Le reste du volume est consacré à deux nouvelles faisant plus office de remplissage qu’autre chose, même si elles ne sont pas inintéressantes (chacune narre une anecdote sur un combattant hors du commun). C’est donc déçu que le lecteur referme le dernier volume d’une trilogie qui s’annonçait sous les meilleurs auspices mais qui aura assez rapidement perdu le souffle épique qui l’habitait dans sa première moitié.
Quoi qu’il en soit, quid de cette fin me demanderez-vous ? La famille de Tsuru a perdu la guerre qui l’opposait à son puissant voisin, elle semble destinée à devenir l’une des courtisanes du seigneur Ôuchi pour concrétiser l’alliance forcée qui est mise en place. Mais ce serait oublier le rêve qu’elle continue à avoir en elle : parcourir la haute mer à la recherche des mondes lointains, à l’instar des grands navigateurs occidentaux.
Il n’y a pas grand-chose à ajouter à ce qui avait été dit à propos du tome 2 tant celui-ci en est la (courte) continuité. Le dessin de Hideki Mori est toujours aussi réussi, notamment dans les deux nouvelles de fin de volume, démontrant une fois de plus sa grande maîtrise de son art, pouvant se passer sans problème des trames pour rendre les effets de volumes ou de texture.
On ne pourra pas en dire autant de sa narration qui n’est pas toujours très claire dans les deux nouvelles, le lecteur se trouvant parfois perdu à la lecture de remarques de la voix off. Mais ce n’est pas réellement gênant et le mangaka sait toujours intéresser le lecteur. Ce tome 3 de Tsuru est donc plaisant à lire.
Hélas, on ne retient finalement que les deux aspects négatifs déjà exposés : la fin de l’histoire qui arrive trop vite et les deux nouvelles supplémentaires peu passionnantes…
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