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  Mael
| Après un premier ouvrage convaincant, à l'ambiance lourde et impeccablement transmise, Olive Booger publie un nouveau titre chez l’Employé du moi. Beaucoup plus court (28 pages), en couleur, il prend une direction très différente de I like short songs. Mais les lecteurs de ses nombreux fanzines, souvent d’inspiration autobiographique, ne seront pas perdus dans ce récit d’une maladie lancinante qui lui perce le cerveau par à-coups : l’algie vasculaire de la face.
Prenant le sujet de plein fouet, grâce à un mélange de descriptifs très premier degré aux textes abondants alternant avec de fantasmatiques images éclatées, il réussit à ne pas se cantonner à une complainte victimaire. Peur de la mort, de l’inconnu, parcours du combattant pour réussir à découvrir son trouble et à enfin prouver qu’il n’invente rien, ne fait pas semblant, sont les jalons de cette exploration.
Le récit principal est suivi d’une adaptation d’article scientifique sous un angle étonnant, évitant tout côté sentencieux. Une option qui a le double avantage d’à la fois apporter un regard moins autocentré et de conclure sur une note plus légère. Un choix plutôt osé, porté par une très jolie fabrication, qui offre un pendant habile au superbe Sclérose en plaques de Mattt Konture.
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