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| Janvier 1928. Le professeur Aloïs Squire, fondateur du premier bureau de recherches parapsychologiques à l'Université de Londres, se rend au prieuré de Nunhead, une des demeures les plus hantées d'Angleterre, pour tenter de résoudre le mystère qui empoisonne les lieux...
Le révérend, qui y loge avec sa famille, prétend que le spectre d'une none serait à l'origine des terrifiantes nuisances qui, depuis bientôt quatre siècles, perturbent la vie quotidienne des recteurs qui se sont succédés au prieuré.
Plutôt que de faire appel aux parades classiques de l'exorcisme, Squire va tenter de dénouer l'affaire en déchiffrant les « messages » qu'envoient toutes ces manifestations. Pièces par pièces, il assemblera le puzzle d'une tragédie humaine qui déchaîne toute sa violence au sein du prieuré, pour découvrir à sa racine une dramatique blessure d'amour... |
  CoeurDePat
| Avant la lecture, ce qui frappe sûrement le plus, c'est le graphisme utilisé. Liberge cherche, expérimente, et le résultat est ici un mélange de photos largement retravaillées, de cases disposées un peu partout, et de techniques un peu plus classiques (du dessin, quoi). A voir, c'est assez dense.
Mais.
Mais je n'ai pas trouvé (pas du tout, même) que cet amoncellement servait la narration. Le contraste dessin (personnage) / photos et effets spéciaux (souvent le fond) est trop marqué, les uns ne se fondent pas dans l'autre, à l'image du lecteur que j'ai été qui ne s'est pas fondu dans l'histoire. Les textes sont souvent disposés de façon, disons spéciale, ce qui fait qu'on se perd et qu'on doit en lire trois avant de retrouver l'ordre de narration. C'est lourd.
Les mêmes textes -- et là c'est probablement parce que je m'ennuyais que j'ai cette impression -- sont plutôt lourds, ils sonnent faux, à la limite du prétentieux mélodramatique.
Les personnages sont à peine esquissés, leur psychologie est la même que leur épaisseur : faible ! Et ce malgré le cahier en fin d'album qui les décrit succintement.
Quant à l'histoire enfin, eh bien déjà on est embarqué dedans sans aucun préliminaire (au moins pour "Le dernier Marduk" on était préparés pendant quelques pages), ensuite c'est une histoire de maison hantée d'une banalité qui me paraît affligeante (même si elle est inspirée de faits "réels"), et enfin -- et c'est ça qui me fait mettre une si mauvaise note -- c'est LONG ! On comprend rapidement le fin mot de l'histoire, on regarde avec perplexité le nombre de pages imposant qui reste : mais que va-t-il bien pouvoir se passer ?! Eh bien rien...
Alors voilà, ça m'a enervé, ce bouquin. :( Y compris au niveau de l'expérimentation graphique qui pour intéressante qu'elle soit ne sert en rien la narration.
Bref, pour finir sur quelque chose de positif : "si vous avez aimé Le dernier Marduk, lisez Tonnerre rampant". |
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