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| Thomas ou le retour du Tabou |
Le jeune Thomas doit affronter la venue d'un nouvel élève dans sa classe : il s'appelle Arto, il est cultivé, il est le plus âgé et donc il plaît aux filles ! Le combat sera rude ! |
  pikipu
| J'aime bien la collection tohu-bohu. On y trouve la théorie des gens seuls, le premier lucie... Et "Thomas ou le retour du tabou".
Je sais pas ce qui m'a vraiment poussé à l'acheter ce volume-là, peut-être le prix (en occasion chez Gibert) ou l'autocollant Prix Goscinny qui laissait augurer un bon moment de lecture.
Thomas c'est l'histoire d'un jeune ado peu sûr de lui qui découvre la littérature et s'identifie à Boris Vian suite à sa rencontre avec un nouveau venu dans sa classe, plus âgé, aimant la littérature, que l'on croit juif, puis pédé, qui vient en fait de la capitale suite à la mutation de son père, professeur, et alcoolique depuis que sa femme l'a quitté.
En voilà plein d'infos me direz-vous, on ne comprend pas bien ce que je viens d'écrire.
C'est à l'image je crois de ma lecture.
On a ici tous les stéréotypes de l'ado en proie aux doutes qui se cherche. Les clichés sont là: l'intolérance qui vire au racisme (l'arrivée d'Arto), l'intolérance qui vire au délit de Faciès (Juliette la grosse, en fait, elle est vachement sympa), la rébellion face à des parents qui ne vous comprennent pas mais que vous aimez quand même, la recherche de modèle et l'identification à un genre (ici, Boris Vian et Saint-Germain).
Ce qui fait un peu beaucoup. Ou pas grand chose dans notre cas.
On devine l'influence de Dupuy et Berberian (le procédé des rêves de Monsieur Jean, Henriette qui parle à jacques Brel), on sent la volonté de bien faire, on sent l'application.
Mais on ne sent pas d'implication, on est jamais vraiment conquis, on attend toujours qu'il se passe quelque chose, on attend de rire, d'être ému. Et je l'attends toujours.
On est content qu'Hervé Bourhis ait eu un prix pour cet ouvrage, sincèrement. Mais je me demande encore ce que cet ouvrage fait dans la collection qui accueille la théorie des gens seuls. Un fanzine de lycée n'aurait-il pas été plus adéquat? |
herbv
| Thomas a 14 ans et quitte peu à peu le monde de l'enfance. Avec ses deux amis Pierre et Lionel, les sorties à la rivière sont maintenant l'occasion d'aborder un sujet majeur : les filles ! Mais la venue d'un nouveau dans la classe va rapidement changer la donne : Arto Brancovicz, en plus d'avoir un nom bizarre et d'afficher 15 ans d'âge bien tassés, se permet d'étaler une culture littéraire hors-norme et de plaire à ces demoiselles... Bourhis aborde avec humour et tendresse le temps de l'adolescence et nous offre un livre à mettre entre (presque) toutes les mains... à lire de 14 à 77 ans !
Pour sa première oeuvre, Hervé Bourhis nous raconte une crise adolescente, provoquée par la découverte de la littérature, celle de Boris Vian en l’occurrence. Comme pour Le Stéréo Club - Britney Forever, l'auteur (ici en solo) aborde un certain nombre de sujets tout en humour et petites touches plus ou moins subtiles : Les joies que la littérature peut apporter, la passion et les rêves, les pénibles premiers pas dans la découverte de l'amour, la rébellion adolescente envers l'autorité parentale, l'antisémitisme et l'homophobie ordinaire des ados, ... sont autant de thèmes qui peuvent amener à réfléchir sur soi-même tout en appréciant un humour tendre et féroce à la fois. Certes, tout ceci est très classique, parfois un peu grossier mais, malheureusement, souvent très vrais et il est parfois bon de s'en souvenir. |
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