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  CoeurDePat
| Ca fait un peu Carnet de bord à la Trondheim ou Harmonica à la Sfar, mais ça n'en a pas la qualité...
Luz traite d'un sujet qui n'intéressera probablement que les connaisseurs, à savoir "The Fall" et son chanteur lunatique, ivrogne, et un peu débile... Le mode de narration se veut parfois "journal-intimiste", l'humour se veut omniprésent, mais c'est à mon avis un ratage complet : j'ai dû sourire environ deux fois, dont une parce que les canards sont vraiment trop meugnons.
Les gags sont souvent lourds, le "comique" de répétition, le tout est indigeste et foncièrement inintéressant.
Reste le coup de crayon de Luz, très savoureux... |
oslonovitch
| Récit sous forme d’autobiographie de Luz qui nous entraîne dans le monde musical du groupe The Fall, à travers son leader emblématique, “The Joke”, le chanteur écorché à la voix de canard…
Mélange d’histoires courtes et de planches caricaturales, cet album s’appuie sur un dessin peu élaboré, proche des carnets de bord d’un Sfar, avec un trait plus gras et une grosse part d’autodérision bien sentie.
On pourrait penser que cette BD s’adresse avant tout aux amateurs du groupe The Fall mais en parfait béotien en la matière, j’en ai tout de même apprécié quelques passages. Alors certes la beauté du dessin n’est pas le principal intérêt de Luz, ni même la construction de l’histoire. Il s’agit simplement d’un ressenti personnel sur la vie et la carrière de ce chanteur. Mais The Joke peut parfaitement être transposé à une pléthore d’autres artistes, si bien que même si on n’a jamais entendu parler du groupe, on retrouvera quand même certains échos dans nos propres références artistiques. C'est bien là le seul intérêt…
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Le Pinguin punk
| Luz c’est un dessinateur politique très corrosif de Charlie Hebdo mais c’est aussi un grand amateur de zique (excellente chronique musique dans Charlie). The Joke c’est Luz qui découvre Mark E. Smith chanteur de The Fall groupe de post punk expérimental (qui existe réellement). C’est pas spécialement une biographie mais plutôt une vision hilarante du rock’n’roll way of life entre musicos virés, éthylisme, et intellectualisme inrockuptien (je vous ai dit que les Gasolheads étaient très mancunien comme groupe ?). Bref hilarant mais très spécialisé.
Plus grand public l’excellent Monsieur le Baron toujours de Luz qui après les Mégret flingue Sellières et Kessler les patrons des patrons du Medef, drôle, absurde et souvent fort pertinent. |
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