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| Ikkô est parvenu à revenir à lui malgré les tentatives répétées de Kazuki d’éveiller son côté sombre de façon définitive. La jeune fille finit par comprendre que le jeune bonze n’a pas à basculer vers les ténêbres pour exploiter tout son potentiel. Mais les membres du Sekishin-Ryû ne l’entendent pas ainsi et ils ont bien l’intention de poursuivre leurs noirs projets...
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  herbv
| Ikkô Hatanaka a été placé dans le temple bouddhiste de sa grand-mère, la Grande Prêtresse Jôtoku. Ses parents sont désespérés par un garçon aussi peu sérieux et semblant manquer de spiritualité. Pourtant, après six mois d’enseignement et de pratique, il est acquis qu’il recèle en lui un grand pouvoir, même s’il semble incapable de le maîtriser. Le seul moyen de faire appel à cette force a été trouvé par ses camarades de formation, six jeunes filles amenées à devenir bonzesses : si l’on réussit suffisamment à l’exciter sexuellement, il arrive à une sorte d’éveil qui lui permet de réaliser des exorcismes extrêmement puissants. Cependant, cette façon de faire n’est pas au goût de tout le monde, surtout qu’elle risque de le faire basculer du côté obscur de la force. De plus, cette faculté a attiré l’attention d’une école du bouddhisme prête à tout pour s’en emparer. C’est ainsi que la vie temporelle et spirituelle d’Ikkô devient de plus en plus dangereuse chaque jour qui passe.
T’abuses Ikkô ! a été prépublié dans le Comic Gum de l’éditeur Wani Book entre 2004 et 2006. Ce magazine, plutôt classé seinen, est bien connu pour ses séries d’action où les héroïnes, mignonnes et à forte poitrine comme de bien entendu, ont une forte tendance à se retrouver dans de fâcheuses positions et à se déshabiller plus que nécessaire. En effet, la nudité féminine partielle et le moe sont deux axes éditoriaux forts du Comic Gum même si certaines de ses séries dérogent à cette règle. Néanmoins, ce n’est pas le cas du présent titre où les gros plans sur les poitrines dénudées ou les petites culottes des bonzesses, ainsi que les scènes de bain ou d’habillage, se multiplient au fil des chapitres. Il faut dire que les couvertures de cette série, comme celles de l’autre série de Sogabe Toshinori éditée en français, Go ! Tenba Cheerleaders, chez Doki Doki, ne laissent pas le moindre doute sur le contenu des sept tomes de la série.
Les lecteurs allergiques à ce type de manga risquent donc fort de passer à côté d’une histoire qui se révèle être tout à fait amusante, dynamique et présentant le bouddhisme sous une forme tout à la fois ludique et décomplexée. Les rôles féminins ne sont pas dénués d’intérêt et les personnages, même s’ils ont tendance à être caricaturaux, ont une certaine profondeur et un passé. Le mangaka n’abuse pas trop des scènes scabreuses même si l’on peut s’étonner d’un tel souci de propreté de la part des bonzesses qui passent beaucoup de temps à prendre leur bain en groupe. La trame principale de l’histoire, reposant sur le bouddhisme, semble bénéficier d’un certain nombre d’informations correctes, l’auteur précisant même dans un bonus de fin qu’il a visité de nombreux temples pour écrire son scénario. Malheureusement, les amateurs de la série n’ont plus qu’un tome pour continuer à se familiariser avec une des principales religions du Japon, quoiqu’ils puissent toujours espérer que Soleil Manga publie prochainement la suite, Amaenaide yo MS !! parue au Japon entre 2007 et 2009, totalisant ainsi 6 autres volumes.
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