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| Toujours à la recherche des siens dans un Japon dévasté, notre héros affronte encore une fois les caprices de la nature et doit y survivre coûte que coûte. Attaqué par une nuée de sauterelles puis par un sanglier géant, il trouve par miracle un abri empli de nourriture. Une planque en fait pour une bande de marigots qui capture l’infortuné Satoru ainsi entré sur leur territoire. Mais ces hommes ont bannis toute notion sociale humaine, pour ne plus considérer que le droit du plus fort au nom de la survie. Après avoir survécu aux dangers de la nature, Satoru sera-t-il arrêté dans sa quête par le seul prédateur plus fort que la nature ? |
  herbv
| Nous avions laissé Satoru en bien fâcheuse posture dans le volume 6. En effet, il allait être pris en pleine tornade, comme s’il n’avait pas subi assez d’épreuves après avoir perdu ses compagnons américains. Nous le retrouvons dans ce nouvel opus alors qu'il est sur le point de subir ce nouveau caprice de la nature. Mais pour un survivant comme lui, ce n’est pas un vent un peu fort qui va réussir à le terrasser, n'est-ce pas ? Cependant, la mort rôde partout, que ça soit sous la forme d’un soleil implacable, de nuages de sauterelles dévastant tout sur leur passage ou même d’autres êtres humains devenus prédateurs, y compris pour leurs propres semblables. La survie n’est décidément pas quelque chose de simple.
Bref, vous l’aurez compris, n’importe qui à la place de Satoru serait tombé sous tous ces coups du sort. Mais il semble pouvoir se relever, encore et encore. On en arrive à se demander, non pas s’il va survivre, mais ce qui va lui tomber dessus et comment il va s’en sortir. Le point fort de cette série est que Takao Saito, l’auteur, ne cherche pas à user de grossiers artifices scénaristiques pour résoudre le problème posé. Son personnage bénéficie rarement d’un coup de chance ou d’une intervention extérieure. Généralement, c’est par déduction, connaissance du monde sauvage, que le jeune héros trouve les ressources nécessaires à sa survie. Il en résulte une œuvre très plaisante à lire et qui ne lasse pas le moins du monde, pour l’instant du moins. On en redemande donc encore et encore. |
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