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| Alors qu'il prépare une nouvelle invention sur la dilatation de l'eau afin d'irriguer les déserts, le comte de Champignac est enlevé par de mystérieux robots. Peu après, Paris est englouti par un incompréhensible raz-de-marée.
Et les dernières images montrent ces mêmes robots envahir les rues inondées.
Déjouant les barrages policiers, Spirou et Fantasio s'introduisent dans la capitale sinistrée et déserte à la recherche de leur ami. Mais le Comte est tombé dans les griffes d'un ennemi encore plus implacable que tous ceux affrontés par le passé... Un ennemi qui le connaît trop bien... |
  lanjingling
| Avertissement : ceci est la première chronique d'anticipation a paraitre sur bulledair ; trop impatient de lire le nouveau "spirou" , je me suis projeté 3 ans dans le futur pour pouvoir lire l'album et avoir un certain recul critique ; j'ai également ramené du futur quelques terrifiantes informations concernant l'avenir de la planàte. Vous voilà prévenus...
Est-ce parce qu'il s'agit d'une histoire d'eau (la premiere histoire de Spirou en effet a aborder le probleme de la sexualite du troisieme age , par De Champignac) que j'ai l'impression en tenant cet album de n'avoir rien dans les mains ?
D'eau il est multiplement question ici , à commencer par les nombreuses abymes dans lesquelles j'ai été plonge en saisissant ce livre. Etonnamment prophétique , cet album qui , pour être paru peu après le troisième anniversaire des attentats du 11 Septembre 2001 a été , ne l'oublions pas , dessiné dans sa version journal avant l'été 2004 , est le plus suprenant album d'écologie politique qui ait jamais été realise :
si la destruction du musée d'art moderne Beaubourg fait écho a celle du World Trade Center , opposant ainsi la civilisation américaine , mercantile , a l'européenne , spirituelle , les images de sa noyade surprendront tous ceux qui annonçaient un second été caniculaire consécutif et ont été pris au depourvu par les innondations qui apres avoir innondé l'Asie du Sud-Est ont submergé Athènes pendant les Jeux Olympiques , défiant les pronostics de ceux qui y attendaient des attentats d'Al-Qaida et, Beaubourg faisant cette fois écho au Parthenon , montrant ainsi que le plus grand ennemi de la civilisation occidentale est bien le développement incontrole et inégalitaire de cette civilisation elle-même; et l'impression de néant que j'évoquais au début de cette chronique tient tout autant à la fluidité de cette démonstration par les 2 talentueux repreneurs de Spirou qu'à la prise de conscience de la vacuité des vaines courses au pouvoir et à la domination.
P.S.:j'oubliais de noter les superbes nouvelles pages de gardes rouges , ainsi que les quelques cases maladroites du debut de la version journal heureusement redessinées (pages 2, 5 et 7 surtout) , maintenant que Munuera semble avoir les personnages bien au bout de son crayon.
P.S.2: ne manquez pas la semaine prochaine ma nouvelle chronique , "Tintin gouverneur du Texas" , par Namrepus et Everland , paru en Juin 2007 .
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doremi
| Cet album me plonge dans un abîme de perplexité (c'est le cas de le dire)... J'ai d'abord trouvé la couverture un peu bizarre. Je parle du dessin. Les personnages n'ont pas de genoux ! On dirait des poupées en latex (du genre de Gaston latex).
Puis j'ai commencé à lire. Le début est pas mal. L'idée de Champignac est de procurer de l'eau potable à tous les pays du monde. Malheureusement... ce n'est qu'un prétexte à l'album qui n'aborde pas du tout cette thématique. Et on est partit sur une histoire nombriliste avec une pseudo réflexion sur la gentillesse ou la méchanceté de nos héros.
Au fur et à mesure de la lecture, il faut bien se rendre à l'évidence : la consistance du scénario est vraiment, mais alors vraiment très ténue. Spirou et Fantasio affrontent un méchant de plus... et c'est tout. Le cadre, c'est Paris sous eau. Voilà. Au niveau du scénario, je n'ai rien à dire de plus. Ou plutôt si mais cette chronique n'est pas le lieu où je vais dévoiler toute l'histoire... Voici juste quelques éléments que j'ai trouvés tout à fait incohérents :
* à quoi ça sert de faire croire au début de l'album que Spip va enfin avoir un vrai rôle à jouer dans la série si c'est pour ne pas exploiter cela par la suite ??
* dans les séries qui abordent des phénomènes ou des machines de science fiction, les auteurs prennent en général la peine d'expliquer comment ça marche... Ici, rien de tout ça, les machines volent, marchent, boivent de l'eau ou en recrachent sans qu'on sache pourquoi, comment...
* à la fin de l'histoire, Spirou regarde ses mains de façon tout à fait consternée (mais je dis pas pourquoi :-) Je n'ai pas du tout compris le sens de cette scène... (ou alors c'est une réflexion très profonde sur la gentillesse et la méchanceté...? je suis perplexe).
Ce que je reproche donc à cet album, c'est que j'ai le sentiment que l'action des héros n'est qu'un prétexte à Morvan pour faire des clins d'oeil à ses prédécesseurs. Je trouve la démarche un peu puérile ("wouaiis, c'est nous qu'on est les vrais fans de Spirou!") et finalement très peu crédible. Quand on reprend une série, il faut aller de l'avant, inventer de nouvelles choses et pas essayer de resucer ce que les autres ont fait bien mieux précédemment.
Tout comme Spirou, je me plonge en de multiples conjectures. Dans quelle galère un de mes héros favoris en BD est-il embarqué ?
Voilà. Je suis très déçu. J'ai pris soin d'analyser ici l'album en tant que tel sans trop le comparer à ses prédécesseurs... mais il y aurait certainement à dire aussi.
Je n'ai plus qu'à aller relire les 19 premiers tomes de la série... et le 46 que j'ai adoré. |
ingweil
| Voilà, le nouveau Spirou est paru… Je m’étais dit, « Il vaut mieux ne s’attendre à rien, on est toujours déçu, sinon ». Bon ben j’ai pas été déçu, y a rien à sauver…
L’histoire, insignifiante, est prétexte à nous envoyer une tripotée de références in your face : on retrouvera donc les robots de « Qui arrêtera Cyanure » (avec la méchante en prime, nettement moins rigolote que Cyanure), les engins aquatiques de « Le repère de la murène » ou de « Spirou et les hommes-bulles », la poignée de main de « La vallée des bannis », l’invention qui fait tomber la pluie dans une histoire courte dont j’ai oublié le titre, le savant fou de « Le voyageur du Mésozoïque », l’invention de « Le prisonnier du Bouddha »… Y en a certainement encore d’autres mais ce sont celles que j’ai relevé en feuilletant l’album.
Pour le dessin, sincèrement je m’attendais à pire après avoir feuilleté Nävis : Munuera, s’il n’a pas la classe de Franquin (bon, c’est assez normal quand même…), nous livre quelques belles cases (certains panoramiques de Paris sous les eaux sont vraiment très réussis). C’est au niveau des personnages que ça pêche un peu (surtout les premières images du Comte, aïe aïe aïe…), mais rien d’insupportable.
Non, vraiment, le pire pour moi reste cette histoire, dont on se demande où elle va : une introduction de 2-3 planches pour nous situer, et puis c’est parti pour 40 planches d’action sans discontinuer, où Spirou et Fantasio ne s’arrêtent jamais de courir, sans se laisser un instant de répit pour exister, prendre de la dimension…
Au final, une grosse déception pour une des séries qui, malheureusement, n’en a apparemment pas fini de subir des hauts et des bas.
En espérant que le prochain sera meilleur…
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mIch
| C'est fait, je l'ai lu... Et c'est tout... Je m'étais demandé qui pouvait reprendre le personnage après l'album 46. Je pensais à Seron (qui a un trait très (trop) proche de Franquin). Et puis, je me suis surpris à ne pas detester cet album. Moi, fan de toujours, j'ai relu Virus (le premier de Tome&Janry) et finalement, il n'était quand même pas terrible cet album... Alors, oui, les personnages ont fort changé, oui, le comte a perdu quelque peu de sa superbe (surtout quand on pense au comte de Franquin). Mais c'est à près tous.
Néanmoins, voilà quelques détails qui m'ont irrité:
On se retrouve à Paris... et oui, qui des précédents auteurs à emmené Spirou dans un endroit connu? hum, qui? Franchement, j'aurais préferé voir un lieu comme Bigville ou un truc dans le genre, mais bon passons...
Pourquoi le comte veut faire le bien? C'est déjà fait dans tous les précédents albums!! A quoi bon, l'exclamer plus haut?
Et puis, et surtout, les scènes qui n'ammènent rien: dans les catacombes, sur le Louvre...
Bref, cet album ne restera pas un chef d'oeuvre dans la collection des Spirou & Fantasio, mais cela restera comme un premier album plus que correct pour deux nouveaux auteurs... En attendant la suite... |
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