| « J'ai parfois l'impression que nous vivons dans une sorte de moyen-âge, peuplé de peurs violentes, d'abus monstrueux et d'espoirs tout aussi vivaces que les angoisses. Matraqués par la peur d'une pandémie, d'une catastrophe écologique, assaillis de besoins futiles à assouvir absolument, secoués, hagards, que pouvons-nous faire ? Électrochoc quotidien de l'information internationale, le monde, cette fabuloserie mal fréquentée, ce paradis infesté des poisons que nous y avons répandu et nous, là, hésitants, troublés, enfantins, arrogants les bras ballants. Nous savons bien qu’il faut repenser le quotidien. Avons-nous cette force ? Sous le manteau, la réponse. Sous le manteau, la peur et l’angoisse, et la catastrophe qui pointe son vilain museau. Sous le manteau, fécondité, créativité, ardeur et amour aussi peuvent irradier et venir au monde. » |