|
| |
|
|
|
|
  herbv
| Avec ce huitième tome, Sky-High Survival poursuit sur un rythme soutenu l’histoire de la jeune Yuri et de son frère ainé perdus au sein d’un monde composé de gratte-ciel, de tueurs masqués psychopathes et d’êtres « proches de dieu ». En effet, les éléments de suspense mis en place à chaque fin de chapitre sont de plus en plus efficaces au fur et à mesure que le récit progresse et font de ce manga une lecture de plus en plus addictive. Difficile de ne pas vouloir lire la suite dans l’instant. Or, Kana, l’éditeur de la version francophone, ne sort un tome que tous les trois mois. Sachant que la série compte en cette fin 2017 un total de 14 tomes parus au Japon (la série est toujours en cours), et que le rythme de parution est aussi trimestriel, nous n’avons pas fini de nous régaler.
Pourtant, Rika, le frère de Yuri, n’est pas très intéressant du fait de sa grande intelligence, de sa rectitude et de son honnêteté, qui sonnent de façon peu crédible. S’il sert de référence pour Yuri, et s’il fédère une équipe autour de lui et de ses idéaux, il reste un personnage très plat, surtout en comparaison avec sa sœur. Celle-ci, avec ses doutes, ses peurs, ses colères mais aussi sa volonté, ses efforts et ses progrès est bien plus intéressante. En effet, depuis que les lecteurs ont compris que le manga n’est pas du type survival comme on aurait pu le penser au début mais une sorte d’adaptation en BD de ce que pourrait être un jeu vidéo, voire d’un escape game géant, il est devenu possible de s’identifier ou de s’intéresser à tel ou tel protagoniste. Ceux-ci ne risquent plus de mourir à tout instant : on peut s’attacher à eux.
Car il est dorénavant bien acquis que les principaux personnages ne devraient pas mourir, sauf extraordinaire retournement de situation que le scénariste, Tsuina Miura, peut toujours nous concocter. Leur but n’est donc pas de survivre, même s’ils sont parfois dans des situations périlleuses, mais de trouver la sortie. Pour cela, il est nécessaire de comprendre les mécanismes sous-jacents, à commencer par le rôle de cet hélicoptère qui se pose de façon plus ou moins aléatoire. De même, la solution se trouve dans la discussion, la collecte d’informations. La lecture s’en trouve complètement changée, pour un meilleur résultat, du moins pour l’instant. Reste à voir si le scénario arrivera à garder une telle qualité dans la durée. |
|
|
|
|
|
| |
| |