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| L'armée rouge vient de livrer ses derniers combats en ce printemps 1945, et Berlin n'est plus qu'un champs de ruines. Sur ordre direct de Staline, un groupe de soldats russes a pourtant payé le prix fort pour s'emparer d'un bâtiment a priori anodin mais renfermant un secret convoité par le dictateur soviétique.
Ce secret, c'est peut-être ce qui va entraîner le sous-marin américain USS Nebraska dans les profondeurs de la méditerranée. Le 20 juin 2029, alors que le bâtiment phare de la Navy navigue au large des côtes syriennes, un étrange écho radar est capté à bord. Le USS Nebraska repère le lieu d'émission du signal et y découvre l'épave d'un ancien sous-marin soviétique, gisant à proximité d'un immense sanctuaire.
Le commandant envoie deux équipes en reconnaissance. La première est dépêchée dans l'épave et revient saine et sauve. Mais celle partie dans le sanctuaire ne donne plus signe de vie. La décision est prise de renvoyer une équipe à la recherche des disparus, avec seulement quelques heures pour trouver les hommes manquants. |
  Céleste
| La première chose qui frappe : la couverture. Magnifique illustration de couverture à la fois étrange et captivante, elle nous donne envie d'ouvrir la bande dessinée et d'en savoir plus.
La lecture commence, fluide et prenante, elle glisse et ne nous laisse pas décrocher un seul instant. Le dessin de Bec est superbe. Il y a évidemment des inspirations cinématographiques évidentes : on se croirait par moments dans un film fantastique américain, tel "Abyss" ou parfois même "Alien".
C'est ce qui fait peut-être la faiblesse la plus marquante du scénario, il y a un air de déjà vu. Presque un manque d'originalité.
Une histoire de temple enfoui sous les mers, une des premières civilisations aujourd'hui disparue... On n'en sait pas plus, le mystère est présent.
On cherche un sens à cette histoire, ce que l'auteur a voulu dire, ce n'est pas facile de le saisir. Tout est assez flou.
On peut cependant penser à une chose, embarqués dans leur sous-marin militaire, les hommes vont être confrontés à l'irréel et à l'impensable. Le surnaturel est présent.
Militaires, symbole du goût de domination de l'homme et de sa soif inépuisable de conquête. Nature humaine qu'est celle de vouloir dominer et d'imposer. Parfois même en se croyant tout puissant, au dessous des autres et de la nature, tels des dieux...
Peut-être que le message est là, l'équipe sous-marine était partie pour des missions de sécurité diplomatique, de banales querelles entre pays... éternels combats humains.
Ils se croyaient invincibles et tout-puissants dans leur armature en acier, ils vont connaître la tempête et la colère des dieux.. Oubliant leur orgueil, ils vont découvrir qu'ils ne sont rien. |
pikipu
| Je dois avouer que la couverture est attirante. Cette vue en plongée. La matière. Les couleurs. Les reflets. Ce tout là m'a donné envie d'aller regarder plus loin.
En fait, je ne suis pas vraiment fan de ce dessin. Trop réaliste. Trop de petits traits. Ambiance d'emblée trop sérieuse. Comme dans de nombreux comics. Je n'accroche pas. Je remarque les traits de certains acteurs américains sur certains visages. Il y a du Bruce Willis. Du Johnny Paradis. Pas ma tasse de thé tout ça. Les couleurs traitées à l'ordinateur me fatiguent parfois les yeux...
Et puis, le scénario est d'un classicisme étonnant. On a l'impression d'avoir déjà vu ou entendu mille fois cette histoire. Un sous-marin de la Navy. Un signal étrange. Une découverte incroyable. Une ancienne civilisation. Les nazis l'avaient cherchée. Les rouges aussi. Et puis tout bascule. Il ne fallait pas découvrir cela. Le sous-marin est bloqué. Quelle est cette étrange maladie. Et pourquoi don... ah!
Bref, rien de très excitant à prime abord.
Et pourtant on se laisse prendre à l'histoire, à cette ambiance exclusivement masculine. Parce que cela joue tellement sur des références de genre éprouvées, tant empruntées au cinéma qu'à la littérature, que tout marche. L'alternance de la découverte et du huis-clos du sous-marin fonctionnent remarquablement bien.
Et même si j'ai du mal à distinguer les visages des personnages, c'est qu'il est plus doué pour les décors je trouve, je décide de replonger pour un tome 2.
Avec la liberté de remonter à la surface au cas où... |
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