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  wandrille
| J'ai pris ce livre parce que j'aimais la couverture, un très beau bleu lagon, et ce dessin de petite fille (c'est une fille si si).
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre.
Ça ressemblait aux livres de l'Asso d'avant, de quand j'étais étudiant et que je trouvais toute leur production folle.
Je ne savais pas ce que ça racontait. C'est le bleu qui m'a convaincu.
J'ai ouvert et brièvement je me suis dit que ce n'était pas terriblement dessiné. Deux secondes.
Parce qu'au bout de dix pages, j'ai compris de quoi ça parlait. Et j'ai pris un coup dans la gueule. J'hésite à en donner le sujet, tellement c'est dur. Tellement chacun aura peur de lire ce livre, tellement chaque page est emprunte de douleur, et de pleurs, et d'émotion.
Comment ? Comment se reconstruire après ça, comment avoir la force de continuer après ce qui doit être, je pense, la pire expérience du monde, la perte d'un enfant.
Je n'arrive même pas à imaginer la force qu'il a fallu à l'auteur pour écrire ces pages... alors les dessiner.
Voyage au bout de la douleur. |
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