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| Comment vivent les milliardaires, pas ceux des magazines, pas ceux de Voici, non, les vraiment, vraiment riches, ceux qui vivent en Suisse, vont à Davos, prennent l'hélicoptère comme vous le métro, sniffent de la coke quand vous allez à la machine à café, et qui ne remplissent leur piscine que d'eau d'Evian. |
  Keyan
| Bon. Résumons la situation. Extrapole, un mardi après midi. Deux gugusses, assis devant des Virgin Cola. Chacun a un exemplaire de Rester Normal. Et pour la première fois de ma vie, j'ai fini une bd avant d'avoir fini le coca. Il n'y a rien dans cette bd, sauf peut être beaucoup de vide. Beaucoup beaucoup. Une succession de vulgarités sans interets, c'est très nauséabond, ca ne tient pas la route une demi seconde, il y a un soi disant retournement de situation a la fin, (jvais vous laisser la surprise) en dessous de tout. Si je dois résumer ce truc en un mot, c'est puant. Voila. J'espere que ca se vend très mal... |
Matthieu
| Une fois de plus, les post-ados boutoneux - à savoir les lecteurs de BD - nous ont montré qu'ils n'étaient pas encore prêts pour comprendre quoi que ce soit au talent, et à l'intelligence en general... c'est bien malheureux mais pas si etonnant quand on sait le QI de la majorité des auteurs de cette sous-litterature.
Ce qui est regrettable c'est que celui qui est victime de l'étroitesse d'esprit des lecteurs, n'est autre qu'un génie du neurone a savoir Beigbeder. Dans cette album provocateur et finement ciselé il fait mouche a chaque page avec son humour grinçant qui surpasse tout ce qui a pu être fait en la matiere (enfoncés Desproges, Dieudonné, ou Coluche)
Les travers de la société sont pourtant durs à lire pour les boeufs qui se complaisent dans un système politiqueement ultra correct...
cette BD a déplu aux abrutis et c'est bien fait pour eux.
...
Nan, j'd"conne, c'est vraiment de la merde en planche*
(*Kr Ob copyright) |
Bigben
| Je trouve que la charge collective des Bulledairiens contre cette bd est excessive. Je l'ai lue il y a quelques temps, elle ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, mais elle est largement au-dessus de tout ce que les écrivains ou cinéastes ont donné quand ils ont voulu investir le champ de la bande dessinée. Cette bd est vide ? C'est un vide revendiqué, travaillé jusqu'à la chute (dans le vide) finale. Et puis l'association Beigbeder / Philippe Bertrand est savoureuse. C'est une bd de dandys un rien nihiliste, c'est une sorte d'ovni rescapé des années 80, futile et creux, lancé dans le ciel sombre post 11 septembre. On peut y goûter de cette façon. |
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