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  herbv
| Ralph Azham a décidé de s’allier à Tilda Pönns plutôt que de la combattre. Pourtant, cette dernière voulait le tuer : elle désirait vengeance pour les pertes et la cuisante défaite qu’elle a subie à Kelbybourg. Convaincue par les arguments présentés, elle accepte d’autant plus volontiers qu’elle va ainsi avoir l’occasion de se confronter à la religion des Quatre Dieux, auxquels elle s'oppose.
Avec ce onzième tome, Lewis Trondheim continue à développer l’intrigue de la deuxième époque, qui a débuté au huitième opus de la série (ne me demandez pas le numéro complémentaire). Pour cela, il apporte de profond bouleversements dans son histoire, tout en introduisant un nouveau personnage lié au mystère des bleuis. De plus, il confirme l’évolution du caractère de Ralph Azham.
En effet, à un moment, Tilda demande à Ralph s’il veut tout contrôler. Celui-ci lui répond que c’est le roi qui veut tout contrôler, que lui n’essaye que de rigoler mais qu'il y arrive de moins en moins. En effet, nombreux sont les gens qui agissent dans un sens contraire à ses volontés, ce que Ralph supporte de plus en plus difficilement. Surtout, la colère et la violence sont les seules réponses qu’il trouve à leur opposer.
Il y a là une sorte d’engrenage où les agissements des uns entrainent les agissements des autres et ainsi de suite. Bien entendu, il n’y a rien de bon à en attendre : Ralph risque bien de se retrouver seul pour affronter ses ennemis et, surtout ses démons. C’est ainsi qu’on se retrouve à attendre avec une réelle impatience la suite, tant la série s’enfonce dans une noirceur de plus en plus grande, voire un certain nihilisme. Et cela se révèle fascinant ! |
Cellophane
| L’épisode est, comme toujours, bien construit.
Les dessins restent égaux à eux-mêmes, efficaces, simples mais probants.
Il y a, toujours, de l’imaginaire, de bonnes idées, une nonchalance de Ralph qui fonctionne bien…
Mais pourtant, j’ai de plus en plus de mal à entrer dans l’histoire. Ça m’intéresse de moins en moins.
Peut-être est-ce parce qu’il n’y a plus d’aventures majeures, d’épopées, de véritable chemin initiatique : Ralph est devenu dirigeant, c’était intéressant de le voir y parvenir. Gouverner, ça m’intéresse beaucoup moins.
Pourtant, on a notre petit lot de surprises mais c’est moins palpitant…
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