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  herbv
| L'antépénultième tome de la série confirme la mauvaise passe de Princess Jellyfish avec l'arc « Avdy » qui n’en finit pas dans le ridicule et le poussif. Tsukimi a été en quelque sorte enlevée (« à l’insu de son plein gré » ai-je envie de dire) et s’est retrouvée à Singapour alors qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de sortir du Japon. De plus, le personnage de Monsieur Fish est hors sujet, notamment avec une amorce de romance ridicule. De ce fait, le lecteur (et plus vraisemblablement la lectrice) n’arrive plus à accepter le moindre pacte de crédulité avec Akiko Higashimura, l’auteure. Bref, on n'arrive plus à y croire ! Et Kuranosuke qui se transforme en prince charmant, venu sauver son amour, la princesse aux méduses, n'y change rien. Cette dernière est d'ailleurs redevenue bien passive et extrêmement énervante. C'est bien dommage...
Il est regrettable de voir une série aux nombreuses qualités sombrer aussi vite dans la médiocrité, sauvée seulement par son dessin et quelques traits d’humour plutôt réussis. La longue analepse en deux parties sur l’enfance de Fish apparait uniquement comme un remplissage tant elle n’apporte aucune profondeur ou réalisme au personnage. Une autre analapese, intitulée « chapitre zéro », heureusement courte celle-là, nous montre l’arrivée des amars dans la résidence Amamizu. Elle ne présente, là aussi, aucun intérêt, et fait, là aussi, remplissage. Espérons que le final qui s’annonce ne soit pas trop ordinaire et ne nous ressorte pas tous les poncifs du shôjo manga romantique en les prenant au premier degré. Il faudra continuer à être patient pour cela : Delcourt a annoncé une sortie en 2019 pour les deux derniers tomes (qui seront mis en vente simultanément).
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