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- | le dépôt central des rebuts, 5ème partie, [] | - | Les archives du prodigieux et du paranormal, 6ème partie, [] | Le cinquième tome a pour axe principal les tribulations de la poste et les échanges épistolaires des habitants. Des correspondances amoureuses exotiques, ratées ou perdues, aux incongruités des prospectus publicitaires, en passant par les chaînes de lettres et les cours par correspondance, José Carlos Fernandes montre l’influence de ces morceaux de papier dans la vie quotidienne. Le « dépôt central des rebuts », où sont entassés les courriers égarés, symbolise l’absurdité des aléas postaux. L’unique employé prend très à coeur le rôle de ces archives de l’infortune et des missives perdues qui, pour certaines, auraient pu changer le cours d’une vie.
Comme toujours passent dans ce dernier volume divers personnages atteints de surprenantes lubies : un collectionneur de tickets de file d’attente, des nostalgiques capillaires qui démasquent les imposteurs portant des perruques, des critiques écrasés par la culpabilité de briser des carrières d’écrivains… |