Les deux histoires esquissées dans le premier volume se répondent, se rapprochent et se confondent.
La religion reste le centre du dernier tome de Phénix. Les hommes l'utilisent comme un instrument de pouvoir.
Tant dans le Japon du VIIème siècle que dans celui du XXième siècle, les gouvernants en abusent et la détournent de son but premier, éveiller ceux qui sont endormis.
Tezuka évoque aussi le mythe de l'amour éternel, survivant à la fatalité et même à la mort. On pense à Héloïse et Abelard, à Roméo et Juliette, à Delphine et Maxence.
Et comme la fin de ce tome pourra peut-être paraître précipitée, cela nous semble tout à fait légitime de réclamer un douzième tome. Voire un treizième.
Car Tezuka nous a tellement convaincu de l'existence réelle de son Phénix, qu'on ne peut imaginer que cet animal extraordinaire n'ait décidé de lui redonner la vie. Pour nous surprendre encore et nous émerveiller. Encore et toujours.