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  pikipu
| Tezuka nous emmène dans le japon du VIIème siècle et nous conte l'histoire d'un noble coréen à qui l'on a greffé une tête de loup. Pas commode me direz-vous, et pourtant, cet homme-loup, doux comme un Agneau, s'en accomode fort bien. Et nous de le lire.
Tezuka choisit ici, après nous avoir raconté le futur, le passé, le présent, la civilisation, la science, la jalousie, la convoitise, de nous parler de religion.
La religion du bouddha s'impose pour des raisons politiques aux autres croyances. Les réfractaires sont victimes de persécution, de chantage, chatiés, forcés, convertis ou abattus. Comme au bon vieux temps de l'Inquisition catholique. Notre homme-loup va refuser de se plier. C'est qu'il faut pas le faire chier notre homme loup.
Evidemment Tezuka ne se permet pas de juger de la religion, de ses principes ou de ses valeurs. Mais la façon dont il décrit ce qu'en font les hommes, les abus, ne peut pas tout à fait nous laisser insensibles.
La dernière partie est exceptionnelle. Tezuka nous ramène au début du XXI siècle. Le bouddhisme n'est plus d'actualité, pas plus que les religions païennes ancestrales qui le précédaient. Aujourd'hui ne survit qu'une seule religion. Imposée.
Celle du Phénix.
A suivre dans le tome 11... |
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