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| Par une belle journée ensoleillée, les Petits Hommes décident de jouer les funambules sur un câble d'acier tendu entre les parois de la vallée. Malgré toutes les mesures de sécurité, Oliver chute... Des battues sont organisées, mais son corps reste introuvable. Stan, le frère jumeau d'Oliver, tient Renaud, le chef de la sécurité d'Eslapion, pour responsable et entend lui faire payer cette disparition. Il ne lésinera pas sur les moyens mis en oeuvre pour déstabiliser Renaud et le discréditer aux yeux des Petits Hommes. Aventure et rebondissements garantis ! |
  rohagus
| Au nom du frère ! repose sur une intrigue vraiment bidon : on en veut à Renaud et on va tout mettre en œuvre pour lui pourrir la vie au cœur même d'Eslapion.
Pourquoi lui en veut-on à ce point ? Quel objectif peut bien avoir cette opération de destruction en règle de sa réputation ? Comment se fait-il que toute cette opération marche aussi bien et que Renaud en souffre aussi facilement alors qu'il se trouve au cœur même d'une population qui devrait avoir une totale confiance en lui depuis le temps ? Quand les choses se dévoilent en fin de récit, on réalise que tout cela ne tient vraiment pas la route et sent trop fort la facilité scénaristique, le scénario alimentaire dilué pour tenir en un album de 44 pages.
C'est d'autant plus criant quand on voit certaines ficelles énormes que l'auteur utilise. Je cite, pour exemple, le passage où un scooter volant fonce sur Renaud et Cédille. Que le cadrage du dessin nous empêche de voir son pilote est une chose, mais que les petits hommes non plus ne voient pas celui qui se trouve pourtant juste devant leurs yeux, ce n'est guère crédible.
Quant au méchant, il est rendu particulièrement détestable, voire ultra pénible d'arrogance, par l'auteur. C'est d'autant plus agaçant de voir ce dernier lui donner sans arrêt des coups de pouce dans toutes ses manigances, comme autant de deus ex machina venus faciliter son scénario. Surtout que, compte tenu de sa nature de frère jumeau d'un autre personnage, on devine immédiatement le nœud de l'intrigue. |
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