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  lanjingling
  | J’ai lu ce volume de la fameuse collection, sans l'avoir choisi précisément : c'était le seul qu'il y avait en bibliothèque (avec le rugby, mais je n'avais pas vu que c'était signé Bouzard). J'ai voulu essayer cette série dont on parle tant ; peut-être aurais-je eu mieux fait d'en acheter un d'un dessinateur que j'apprécie - et cette collection n'en manque pas, pas toujours sur des sujets qui m'attirent toutefois (Bouzard, oui, le rugby, non).
Si certains choix paraissent évidents (Jochen Gerner pour le minimalisme, Bourhis pour le hard rock, Lécroart pour le hasard), d'autres, plus surprenants a priori, m'attirent (Feroumont pour l'artiste contemporain - et non pas l'art ; approche intéressante).
Dans le cas présent, je ne connaissais pas le dessinateur. Je ne sais pas si c'est le fait de faire une B.D. sur ce sujet qui en a influencé le traitement, ou si c'est un choix de départ ; il ne s'agit pas de l’histoire des droits de l'Homme, mais de celle de la rédaction de la Déclaration des Droits de l'Homme après la guerre. C'est donc pas mal de discussions entre personnages plus ou moins célèbres ; c’est forcément difficile à mettre en scène sans que ce soit trop statique, alors il y a une alternance de dialogues et de grandes scènes spectaculaires qui me semble un peu forcée.
Je ne suis pas convaincu par la narration du fond, ni par le fond lui-même par ailleurs. C'est un sujet que je connais un peu - je n'ai pas vraiment appris quelque chose (mais ce n'était pas mon but) ; mais comme il y a beaucoup de discussions théoriques sur les droits de l'Homme sans trop de mise en situation historique, et cela me semble un peu complexe pour un néophyte : de grandes notions ne sont pas vraiment approfondies. Il y a une bibliographie en fin de volume, mais la B.D. qui en résulte ne m'a pas donné envie d'aller m’y perdre.
Une déception. Mais je vais retenter selon non pas le sujet, mais bien le dessinateur. |
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