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  herbv
| Asuka va devoir trouver un cadeau pour l’anniversaire de Ryô. Il pense lui faire un gâteau et cherche l’inspiration en regardant la devanture d’une pâtisserie. Il croise ainsi M. Miyakozuka, le père de Ryô. C’est alors le plongeon dans un monde horrible pour tout être masculin, celui des peluches, fanfreluches et autres mots en -uches pour nunuches. Asuka arrivera-t-il à donner le change à son éventuel beau-père ?
En quatre nouveaux chapitres, l’histoire ne progresse pas d’un pouce et l’arrivée d’un nouveau personnage n’apporte aucune évolution dans le comportement d’Asuka et de Ryô. Malheureusement, on constate que les griefs émis à propos des précédents volumes sont toujours les mêmes. Tout au plus, on peut se réjouir de la présence de deux histoires tout à fait amusantes sur les trois qui sont proposées.
Ainsi, on commence à se faire une idée plus précise de la série : elle propose un humour jouant de plus en plus sur le décalage entre la virilité apparente, celle des vrais hommes qui se respectent, et leurs aspirations personnelles qu’ils peuvent de moins en moins refouler. Cependant, Aya Kanno, l’auteure, ne propose aucune dramatisation de son récit et la tension narrative retombe aussi vite qu’elle est montée.
Otomen est donc une série tout à fait distrayante mais elle ne laisse pour l’instant que peu de traces dans les mémoires, étant bien trop vite lue et oubliée. Néanmoins, on peut estimer que passer un bon moment de détente est déjà bien, cet objectif étant largement atteint avec ce tome 4. Il suffit de ne pas être trop exigeant et vouloir absolument une lecture proposant questionnements et réflexions sur la société japonaise actuelle. |
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