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| Devant assurer l'intérim – tout un week-end ! – dans une garderie d'enfants, Ryô demande de l'aide à Asuka. Mais à peine arrivé, un petit garçon du nom de Gen se montre hostile et le traite de fille. C'est un coup dur pour Asuka et il ne sait plus comment s'y prendre. L'heure du goûter approchant, il a l'occasion de se rattraper en jouant le rôle qui lui convient le mieux... celui de la maman !
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  herbv
| Asuka Masamune, otomen de son état, c'est-à-dire un garçon qui a des goûts de fille, a un gros problème : il doit jouer au papa pour aider Ryô Miyakozuka, la fille qu’il aime sans réussir à se déclarer complètement, à s’occuper des enfants de la garderie Tchou Tchou. Lui qui est un champion dans différents sports martiaux, le voilà en grande difficulté pour réussir à préserver son secret devant de simples enfants. Et ce n’est pas sa camarade de classe qui va pouvoir l’aider, elle qui est incapable d’effectuer correctement les tâches féminines comme la cuisine, ni Jûta, occupé à respecter la date de rendu de son manga Love Tic qu’il réalise sous un pseudonyme, qui vont pouvoir le couvrir.
En quatre nouveaux chapitres conclusifs, Aya Kanno, l’auteure, continue à nous amuser avec les petites aventures de ses trois protagonistes et en profite pour introduire de nouveaux personnages. L’humour repose toujours sur le décalage dans les rôles qui sont dévolus aux femmes et aux hommes dans la société japonaise. Malheureusement, la relation entre Asuka et Ryô ne progresse pas. Le lecteur ne peut que donner raison à Jûta lorsque celui-ci déclare que tant que nos deux presque tourtereaux ne se décideront pas tous les deux, ça n’avancera pas.
Effectivement, ce tome 3 d’Otomen, même s’il se révèle tout à fait amusant, ne donne pas l’impression que le récit progresse. Ce ne sont pas les nouveaux personnages introduits dans les deux derniers chapitres qui devraient permette à l’histoire de s’emballer prochainement. Autre source de petit désagrément à la lecture : l’adaptation française fait la part un peu trop belle aux termes japonais avec des renvois pour les expliciter alors qu’un petit effort aurait permis de trouver un équivalent français, la note de bas de page permettant éventuellement de rappeler le terme d’origine. C’est un défaut malheureusement plutôt habituel chez l’éditeur, ce qui est dommage tant le reste de la réalisation est sans défaut. |
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